13/05/2011
- Venez Délice, je vous montre le quartier.
Délice prend sa jolie petite glace jette un coup d’œil la range dans son petit sac à main timide elle accompagne Eloi s’applique à le satisfaire gauche et charmante à la fois elle le suit.
- Où allons nous monsieur ?
- Nous allons voir les vitrines des magasins ça va vous plaire Délice fier d’avoir cette magnifique jeune femme, les passants se retournent émerveillés par ce beau couple.
- Vous ne m’avez pas écouté monsieur Eloi je suis affligée. Délice avec Eloi se trouve bien seule elle se tourne pour cacher une larme tant son cœur est lourd elle ne comprend pas sa tristesse.
Eloi dans un éclair voit Marguerite bouleversé il attrape le bras de Délice pour la retenir.
- Nous avons pas mal marché asseyons nous dans ce café vous devez être fatiguée.
Délice avait mis ses ballerines elle pouvait marcher les magasins la distrayaient elle le suivit avec un soupir qu’elle essaya d’étouffer.
- Que faisons nous monsieur ?
- Ne soyez pas inquiète, nous partons de nos habitudes, vous avoir près de moi me comble comme vous savez, je vous demande simplement de vous croire heureuse un instant, c’est mon plus cher désir Délice.
Délice regarde ce bel homme, autour des bruits multiples, l’observe à nouveau.
- Que voulez vous monsieur ?
Ne cherchez pas la raison de notre sortie, peut être me distraire, il s’incline près d’elle pour respirer la douceur de sa peau, caresse sa main. Votre beauté est si troublante que je suis parfois d’une tristesse infinie devant ! Et là, près de vous, mon être solitaire et triste prisonnier de l’ennui cherche un moment de bonheur. Il m’arrive parfois de vouloir aller sur des routes désertes ; vous Délice vous aimez Pietro qui ne vous donne rien en retour n’est ce pas une forme de suicide permanent de votre si belle si riche nature ? Là, avec moi vous continuez votre travail aujourd’hui inhabituel, vous vous appliquez à bien le faire ! Vous souffrez. Délice j’aimerais sincèrement sans efforts l’espace de quelques minutes seulement que vous connaissiez le bonheur, le vrai, que vous soyez dans votre beauté exquise heureuse alors moi je connaîtrai enfin une rémission à mon ennui.
Délice écoute Eloi malgré son jeune age des histoires elle en connaît ! Elle a perdu la fraîcheur des sentiments la candeur naturelle aux très jeunes filles elle s’interroge sur la sincérité de cet homme, des détresses elle en entend journellement, la détresse d’Eloi est trop lourde pour ses frêles épaules elle soupire, attend.
Eloi s’énerve il part à la recherche du garçon va au comptoir payer puis s’assoie Délice le fascine il désire cette femme qu’il peut avoir quand il veut, en user comme il veut. En ce moment il vit une torture à la pensée de retrouver la même situation que la dernière fois Délice merveilleusement belle le fascine : ce grand intellectuel ne trouve pas de solutions devant ses inquiétudes plus le temps passe plus son inquiétude grandit. :
- Je remercie Délice de bien vouloir accompagner Eloi dans ses divagations. Elle a la volupté en elle, un corps parfait un visage où je me noie, qu'elle pardonne ma manière d’être. Son sort m’émeut.
- Vous savez tout, tout sur moi Pietro est mon amant.
- Il vous fait souffrir qu’allez vous devenir !
- Je crois en Dieu Eloi je prie.
Il lui prend les mains les broie les caresse les baise les repousse les reprend les caresse plus violemment puis les tape sur son front. Ah… ! Il les broie voudrait les meurtrir les briser les rejette violemment. Il va à la porte hèle un taxi
- Venez Délice on rentre.
Devant la porte de la maison d'Iréne.
- Vous n'entrez pas Eloi !
- Non j'ai besoin de repos je travaille demain.
- Alors à une autre fois!
Délice toute étourdi retrouve sa cousette rose.
Eloi s'installe devant l'ordinateur à la recherche d'un projet.