Petite sorcière combien de marguerites as-tu effeuillées au cours de tes promenades,
allant de l’une à l’autre, cherchant la plus belle, et comme une voleuse, l’effeuillant :
« je t’aime, un peu, beaucoup, tendrement, passionnément, à la folie, pas du tout… »
Insatisfaite, tu les effeuillais encore et encore, moi comme vous, nous avons connu ça.
Est-ce une réminiscence… ?
Eh ! Bien voilà.
En ce jour du samedi 27 juin j’étais à Paris en compagnie de mon amie Georgie, nous étions sur les bords de la Seine, et dans le courant de la conversation, Georgie m’a parlé des bateaubus. Pour ceux qui ne connaissent pas, ces bateaux ont de fréquents arrêts qui vous permettent de visiter Paris. En ce dimanche du 28 juin, imprécise, n’ayant rien projeté je songeai à ma conversation avec Georgie ; ce bateaubus me ferait passer un agréable dimanche. Donc je suis partie dans cette aventure.
Je suis descendue à la station Bir-Hakein, pour aller prendre mon bateau à la tour Eiffel. Après une longue marche, je me sentis incapable de prendre rang dans la file. Le soleil était implacable, je resquillai «ce n’est pas dans mon habitude » enfin je passai dans la première fournée. Dans le bateau les appareils de photos étaient en berne : les vitres avaient des reflets…. J’essayai de me remuer, je choisis d’aller dans le jardin des tuileries mais devant la longue marche qui m’attendait je retournai m’asseoir. Tout en admirant les bâtiments qui défilaient devant mes yeux, j’entendis le haut-parleur annonçant : jardin des Plantes. Je descendis sûre de moi, heureuse devant la perspective de prendre des photos. Je dus marcher car l’entrée principale était loin ! C’est ainsi…C’était le soleil dans le jardin des Plantes !
J’allais à l’ombre me réjouissant à l’idée de m’asseoir. Eh ! Bien mes amis, les bancs étaient tous pris. Je me consolai avec un esquimau… jetant un regard craintif sur les beaux massifs, je vis des marguerites, elles m’éblouissaient tellement leur blanc était éclatant, je ne vis qu’elles, elles étaient si prégnantes que je ne pensai plus au soleil. Je les photographiai.
Je vous présente une marguerite, à vous de l’effeuiller…
liliane boyrie 04 07 2009
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