24/07/13
Hélas monsieur je ne trouve pas les mots qu’il faut ! C’est ma grande faiblesse ! Mon cœur va taper si fort ! Imaginez que je sois prête à l’évanouissement, imaginez que nous partions ensemble comme ça sans s’être à peine parler, à peine vu ! Imaginez, emportés par notre passion nous disparaissions à tout jamais. La passion nous enverrait vers des chemins inaccessibles sans issu ! Mon imagination m’envoie si loin ! Je suis effrayée.
- Bon, c’est pourquoi ma très chère, très chère petite amie j’aimerais que vous, vous arrêtiez d’affabuler, vous, vous acharnez à vous détruire, je parie moi, que vous êtes faits l’un pour l’autre.
- Oh ! Monsieur que Dieu vous entende !
Un silence entrecoupé de soupirs accompagnés de regards désespérés de Délice, des petits coups de canne sur le sol rythment un air à la mode avec le regard complice du comte, Délice tape dans ses mains accompagne le comte avec entrain, le comte se lève envoie sa canne dans tous les sens, se rassoit en clignotant d’un œil.
- Ce soir si vous avez un souci urgent faite m’en part, c’est notre désir n’est-pas ? Tous les deux ! De raconter nos peines !
- Oui monsieur ! Je suis tant attachée à notre petit coin, je l’attends tous les soirs, c’est un moment de paix et puis vous êtes si amusant ! C’est avec regret monsieur que je pars, je vais essayer de trouver le sommeil. Avec vous dans notre petit coin, avec vous, lorsque je suis ici avec vous… il y a une compréhension qui me pousse à réfléchir, à vivre, revigore mon être pensant monsieur ! Vous me comprenez ? Je suis fatiguée puis-je sans vous offenser rejoindre mon appartement, le sommeil si dur à venir voudrait prendre mon cerveau.
Le comte s’apprête à dire oui, se ravise : c’est mon souhait que vous dormiez bien Délice.
Une dernière fois, Nous imaginons ensemble, près de vous le prince, l’imaginez-vous ? Un très beau jeune homme qui vous couve des yeux, ses prunelles envoient une douce caresse sur votre visage, d’un doigt léger vous passez votre doigt, caressez votre bouche ici dans notre petit coin et pour mettre plus de poids il se lève envoie sa canne en l’air la fait voltiger puis se rassoit en envoyant une salve de clignements de son œil gauche ce qui fait partir d’un éclat de rire Délice
- Notre petit coin raisonne dans tous les points cardinaux, vous me sortez de ma mélancolie et savez-vous « d’après Rose » le personnel qui sert monsieur a plus d’ardeur au travail, c’est une régénérescence d’après Rose. Je vous salue monsieur.
- Attendez Délice s’il vous plait, une segonde. J’oubliais ! Oui ! A part quelques absences dues à mes écrits, je suis toujours dans mon bureau, vous venez autant qu’il vous plaira, vous ne me dérangerez pas.
- Merci monsieur. Mes yeux se ferment !
- Que cette nuit soit pleine de félicités Délice.
Délice salue le comte. Le comte frotte son menton, pensif, regarde l’heure déjà bien avancée. Il va faire sa tisane avant d’aller se coucher. C’est dans ses habitudes tous les soirs de faire sa tisane car dit-il à Rose qui se lamente chaque fois, c’est moi seul qui sait la faire, ce qui fait rouspéter Rose.
- Monsieur je vais la préparer vous aurez qu’à la réchauffer si vous voulez bien.
- Surtout pas ! La préparation et l’infusion de ma tisane, je sais. Excusez-moi Rose je suis désolé soyez-en sûr.
- Tu penses vraiment ce que tu dis ! - C’est un risque. -Je veux bien t’accompagner d’accord, quand tu veux, oui, oui, je suis libre, ne te fais pas de soucis, je t’accompagne quand tu veux, je suis libre. Ton idée est bonne Délice, j’attends ton coup de fil. Tu en parles au comte ?- Non ! - C’est ton idée, bon d’accord. C’est excellent de ta part, félicitations Délice. Pour ma part, je trouve Wladimir curieux en ce moment, il n’arrête pas de me faire des compliments et c’est sans arrêt : je t’aime, très amoureux, très attentif à mes désirs, prévenant, c’est troublant, tu ne trouves pas ? J’ai peur qu’il y ait anguille sous roche, tu vois ce que je veux dire ?-
- Je ne vois pas. Fais attention, tu as une perle avec Wladimir, c’est l’être le plus charmant que je connais, quoiqu’il arrive garde le ; tu es gâtée, tu as Wladimir et ton art, chanceuse. Quand veux – tu ? - Cette après-midi si tu veux bien, je suis terriblement curieuse de l’évènement, à nous deux nous ferons front. Tu es bien sûre de toi ? - Ce doit être ainsi. Tu seras près de moi pour intervenir au cas où la panique, les mots … Je me sens d’attaque, je m’y suis préparée toute la nuit. Bob, tu passes vers quinze heures, c’est bon ? - Parfaitement - J’en dis un mot au comte, selon… ! Au fond je ne préfère pas en parler- Tu es seule ? - Je ne suis pas seule, je suis avec toi.- Je viens manger ?- Non, non nous aurions des explications à donner au comte, nous allons nous embourber dans des mensonges vaux-mieux pas, je regrette ce sera pour une autre fois Fraise. - C’est hardi ton histoire, moi je suis caponne, je n’aurais pas pensé aller jusque- là ! Tu n’as pas la trouille ! Tu m’étonneras toujours, tout de même mon cœur bat fort rien que d’y penser, pas toi ? - Je suis dans l’action avec toi ! De t’en parler me fait un bien immense. Merci Fraise, tu es une très belle et bonne amie, tes parents ?- Je les vois régulièrement, le comte les aime beaucoup. – ils sont au courant ? Imagine, ils ne comprendraient rien ! Eh bien, moi non plus je n’arrive pas à te comprendre, comment peux-tu vivre avec un rêve ! Eh ! Bien c’est chacun sa sensibilité Fraise, et qui te dit que le rêve ne va pas se réaliser un jour, sais- tu que tes rêves t’envoient où tu veux, ta vie quotidienne est embellie, ce n’est pas ton avis !
- Comment tu t’habilles ?
- Avec un jean
- Le haut ?
- Je verrai un T-shirt quelque chose de simple.
- Tout te va ma chérie. Vers quelle heure avons-nous dit ?
- Fixons seize heures.
- Je passe te prendre O !k ! A tout à l’heure