« février 2012 | Accueil | avril 2012 »
Rédigé par Boyrie à 11:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
- Tu as lu, regarde. Marguerite tend le journal.
- Qu’est-ce que je dois lire,
- Là, regarde, le comte de Tourne annonce ses fiançailles avec mademoiselle Délice Lamoux, et regarde elle tend une invitation nous avons droit à une invitation.
- Tien, tien, nous irons ! Qu’en penses-tu ?
- Tu lis en dessous une fête sera donnée sur invitation. Je ne connais pas le comte mais d’après ce que j’ai entendu dire, c’est un original qui marche avec une canne qu’il tape inconsidérément pour se faire remarquer mais après-tout ce serait l’occasion de faire sa connaissance. D’après les « oui dire » il plait aux femmes qui lors des fêtes recherchent sa compagnie. Il épouse une roturière ! C’est étonnant, en général la noblesse avec la noblesse. Je me suis renseignée, il écrit, passe son temps dans des maisons de passe, il passe pour être très intelligent très cultivé, il ne faut pas rater ça, nous allons voir la belle fiancée.
- je te trouve très emballée.
L’invitation dans les mains qu’elle secoue imprécise là pose.
- Soit ; ou c’est une prostituée ou elle est tombée dans ses bras l’on ne sait d’où ! C’est ton avis ?
- Tu rêves, un comte épouser une prostituée tu y penses ! C’est impossible, la noblesse en prendrait un coup, je pense plutôt à une rencontre fortuite, il a eu le coup de foudre, je l’imagine jeune et belle.
- Comment m’habiller ! Les habits ont une importance : conseille- moi, les hommes sont sensibles à une femme belle, ils cherchent à la conquérir.
- Ma chère tu veux conquérir les hommes ?
- Oui.
- J’ai confiance, tu demandes à tes amies.
Toutes les filles discrètement par les trous des serrures les portes entrouvertes guettent le curieux homme à la canne « c’est ainsi qu’elles l’appellent » la canne résonne sur les murs dans les cœurs des filles de la maison close de madame Irène grande silhouette tape fait résonner chaque coup sur le sol pour s’annoncer.
Délice attend Urbain de Tourne son smartphone dans les mains, deux petits coups avec sa canne : Délice d’un bond ouvre la porte prend sa canne s’amuse à taper de multiples petits coups.
- Vous êtes radieuse Délice mon cœur s’élargit avec vous, je vous vois avec l’immense bonheur d’être accompagné par Notre Seigneur, lui prend les mains. Regardez : il sort d’un écrin un magnifique collier orné de perles de diamant, lui met autour du cou : allez devant la glace, il l’accompagne en tapant de petits coups avec sa canne, jamais collier n’a été si bien porté
Délice le caresse de ses doigts
- Il est très beau.
- Regardez : il sort d’un écrin une bague, un solitaire. Cette pierre envoie des milliers de couleurs, un arc-en-ciel, regardez comme elle est bien taillée, le diamantaire travaille avec un diamant pour faire ces facettes, il n’y a pas de pierre plus dure. Regardez tous les feux qu’elle envoie. Elle vous plait ?
- C’est vraiment magnifique. Vous faites bien de m’éduquer. Je suis ignare dans beaucoup de domaines monsieur si je peux me permettre malgré nos différences vertigineuses ce que j’aime en vous c’est votre esprit savez-vous qu’il m’envoie dans des histoires que j’imagine, j’ai l’immense chance d’aller vers l’irrationnel grâce à vous Urbain, le rêve, je vois des images toutes sortes-
- Vous parlez de divergences Délice, je suis connu sur la place de Paris personne n’ignore mes tics tous s’en réjouissent je suis connu pour mes livres mes curiosités mes intérêts avec vous Délice nous seront une histoire nouvelle. Chère amie nous répèterons ensemble nos sorties dans la société, ce sera amusant non ? Votre imagination va s’emballer. Si un tracas vous tourmente il faut m’en avertir.
- Oui monsieur mes parents.
- Maman ! Maman ! Papa ! Papa !
Délice accompagné d’Urbain de Tourne élégant dans son costume léger.
- Je vous présente monsieur de Tourne un grand ami ;
Les présentations faites ils s’informent de la santé de chacun suivies d’un embarras vite détourné avec l’arrivée du chien Médor.
- Vous avez un chien très accueillant, il le caresse évitant de taper sa canne. Il y a de bien jolis endroits dans la région parisienne. Je vois là-bas… ! Des ruches… ?
- Non ce sont des cages à lapins.
- Ah ! Excusez-moi ;
Accompagné de Violette de Justin il s’intéresse aux plantations puis veut voir les lapins. Urbain de Tourne le nez collé contre la grille pour voir ne peut s’empêcher de tapoter sa canne.
- C’est la lapine avec sa nichée. Venez monsieur nous allons entrer. Délice tu t’occupes des animaux ton père et moi nous tenons compagnie à monsieur de Tourne ;
- Vous habitez Paris ?
- Oui madame excusez-moi j’admire vos belles casseroles en cuivre, c’est rare dans notre région à notre époque, très décoratif ;
- C’est leur usage. Ici. Monsieur pouvez-vous… ;
- Je vous interromps encore madame. Délice est employée dans une grande maison de couture, elle est comptable, je suis son patron. Nous avons des contacts peu fréquents pour le travail uniquement mais chaque fois ils sont très bons ; Elle me parle souvent de vous d’où l’intérêt de vous rencontrer. C’est une employée modèle et je ne puis que vous féliciter d’avoir une fille si belle. Etre ici avec vous est un honneur que vous me faites.
- Monsieur l’honneur est pour nous, nous déplorons son père et moi sa discrétion sur sa vie son travail, votre venue nous éclaire sur elle Votre visite nous prend au dépourvu, voulez accepter de partager notre modeste repas ?
- Pour moi ce sera un immense plaisir.
. .
- . . .
-
- ;
-
-
Rédigé par Boyrie à 18:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 17:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 15:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Je rêvais.
Je regardais un oisillon qui essayait ses ailes, inquiète de la présence du chat Chiffon je me tenais prête à intervenir. D’un bond il l’attrapa, d’un bond j’attrapais Chiffon par la queue il le lâcha. La pauvre bête était inerte je la crus morte, la vie ne l’avait pas abandonné, il était sur mon chapeau. Je remis délicatement le chapeau sur ma tête l’oisillon accroché dessus. J’attrapais les croquettes les broyais les égrenais sur mon chapeau mais il les dédaignait. J’avais un oisillon sur mon chapeau sur ma tête, le chat à mes pieds. Je me réveillais.
via multi.typepad.fr
Rédigé par Boyrie à 12:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 02:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 19:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 20:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
a a a a
Rédigé par Boyrie à 19:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 15:07 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 15:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Désespérée ça ne marche plus !!!
Rédigé par Boyrie à 18:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 13:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Tourments
Vous avez connu bien des déboires dans votre vie vous qui me lisez et moi comme vous!
Des tourments , un état d'abandon voilà ce que je vis en ce moment ! Je suis en panne de mon blog, ma tête ne fonctionne que dans l'espoir de trouver le problème, je bûche des heures d'affilées en vain. Enfin ce matin le téléphone a répondu, j'ai eu une voix humaine : pensez à ma joie ! Ce brave homme doit me rappeler.
J'ai retrouvé l'envie d' écrire, continuer le roman monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice.
Je suis agacée par mon incompétence.
Allez, courage! Bay.
Rédigé par Boyrie à 11:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Je rêvais.
Je regardais un oisillon qui essayait ses ailes,
inquiète de la présence du chat Chiffon je
me tenais prête à intervenir. D’un bond il l’attrapa, d’un bond j’attrapais Chiffon
par la queue il le lâcha. La pauvre bête était inerte je la crus morte, la vie
ne l’avait pas abandonné, il était sur mon chapeau. Je remis délicatement le
chapeau sur ma tête l’oisillon accroché dessus. J’attrapais les croquettes les
broyais les égrenais sur mon chapeau mais il les dédaignait. J’avais un oisillon
sur mon chapeau sur ma tête, le chat à mes pieds.
Je me réveillais.
Rédigé par Boyrie à 11:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(1)
| |
|
Beaucoup d'ennuis
Rédigé par Boyrie à 22:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Je cherche mais c’est sans résultats
Rédigé par Boyrie à 21:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
J’ai
de gros ennuis avec mon blog, je vais faire appel à un technicien
Rédigé par Boyrie à 21:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Il y a des provisions partout : sur la table sur les chaises à terre c'est un vrai déballage Marie est d'un
calme Olympien elle sait que Théo l'aime elle n'a nul souci à se faire c'est un fidèle;
La lumière colore les murs le coucher du soleil modèle les formes par l'ombre et la lumière. Théo
interdit s'arrête frappé par la transformation des objets un paquet en suspend dans sa main il voit
Marie en transparence dans une lumière diffuse, la respiration coupée l'estomac noué il voit Marie la
découvre la contemple ému, le regard fixe puis vague de nouveau la regarde, soupire.
Rédigé par Boyrie à 18:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Mais pourquoi, pourquoi, Madame !
Devant votre maison je rêvais, je partais avec les esprits de votre maison c'était paisible pour mon
coeur malade
Rédigé par Boyrie à 09:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
- Je ne comprends pas Eloi d’où vient l’idée au comte de Tourne de la Tournière de nous inviter à un repas : regarde la date ; j’ai vaguement entendu parler de cet homme ! Tu le connais ?
- Pas du tout. Il cherche sur l’annuaire des noms pour remplir sa table, il nous a choisi apparemment c’est étonnant, c’est bien de me le faire remarquer : après-tout c’est sympathique, quand ?
- Dans deux mois.
- Bien je vais me renseigner sur lui, j’ai ouï-dire qu’il écrit… vaguement. C’est la preuve que nous avons bonne presse sans doute. Je me souviens l’avoir vu chez … Ah ! C’est le trou noir, oui… je le vois avec une canne.
- Un très vieil homme !
- Non, une infirmité sans doute ! Ne perds pas l’invitation, nous irons, je suis surpris et curieux : une lubie de vieil homme !
- Si nous allions au restaurant ce soir je n’ai pas envie de faire la cuisine.
- Tu en as parlé aux garçons ?
- Non.
- David ! Candide !
- Ce soir nous allons au restaurant, tenez-vous prêts.
- Vous nous dérangez je jouais avec Candide !
- Je me dépêche je serai de retour avant neuf heures
- Hui heures plutôt.
- D’accord.
Devant un square Eloi s’arrête, hésite immobile attend un moment prend trois profondes respirations avant d’entrer.
Il a l’habitude d’aller s’asseoir dans un coin retiré mais aujourd’hui il prend le banc le plus proche, regarde sans voir autour, ses pensées vagues s’affirment le poussent à voir à comprendre cette sensibilité nouvelle qui lui fait voir Délice sa famille, ses proches, ses amis avec un autre regard et les questions sous- jacentes prennent une réalité qui le trouble.
Le temps compte ce soir.
Il pousse un soupir son portable dans sa main pris par toutes les hésitations qui le talonnent il hésite à appeler, tâte son portable soupire profondément, sa main nerveuse le presse, il le remet dans sa poche, le reprend le dos courbé la tête plongée sur le portable il appelle Délice.
- Allo ! Délice - Oui Eloi. - Ce soir ma Délice je ne peux pas venir, j’ai un empêchement je suis effondré. - Ne soyez-pas effondré, vous mettre dans cet état ! Soyez heureux Eloi, pensez à moi, c’est si bon de se savoir aimée ! Vous m’appelez imaginez la chance que j’ai, votre attention me touche mon ami, ce contre- temps nous montre combien nous sommes attachés à l’autre. Glissez vos doigts sur vos lèvres, pensez à moi. Eloi remet son portable dans sa poche soupire de plus belle.
Un jardin paisible où la nature prend ses droits, de petits oisillons s’approchent, disparaissent.
Eloi dans son état nouveau s’interroge, constate, désespéré. Il cherche à approfondir ce désir qui le pousse à aller dans la maison de passe de madame Irène et après maints allez et retours dans des réflexions contradictoires, maintes recherches qui lui font froncer le front il est sans réponses..
- Eloi vous froncez le front ! Vous avez une ride profonde là entre les deux yeux, pensez-y
Dans ce square loin du monde il médite et dans sa méditation dans son désarroi constate qu’il aime les maisons de passe, c’est assis sur un banc dans Paris qu’il comprend le drame de Délice, sa nouvelle vie qui va changer leur rapport, il se lève en soupirant, se rassure, on verra, rien n’est inscrit d’avance, je ferai face devant les évènements quels qu’ils soient, l’amour a plusieurs facettes les lumières les parfums les saveurs auront une connotation différente, le cœur léger il se lève mais tourmenté de nouveau se rassoit, le regard songeur lointain il se culpabilise, s’accuse presse son poing sur sa poitrine sent des coups de fouet, la bonne éducation ! Les nobles exemples qu’il a reçus ! Comment a-t-il pu tomber si bas ! Pour mieux se fustiger il se flagelle avec des mots ignominieux, suis-je si négatif, ai-je voulu tout ce stupre ! Mon Dieu aidez-moi ! Il entend une douce voix Délice, Délice, si belle si pure, si douce, tu l’aimes ! Une voix d’ailleurs.
Mon Dieu pardonnez-moi.
Sur le chemin du retour longeant les vitrines il s’arrête devant une attiré par les articles savamment disposés pour attirer le client il admire, saisit son portable – Allo ! Délice – Oui Eloi- Je t’aime, je t’aime infiniment, je suis avec toi, ton corps, ton âme, je dois te le dire, te le dire mille fois - Moi Eloi je le sais.
- C’est toi Eloi ?
- Oui.
- Candide !
Candide arrive un cahier à la main.
- Regarde maman si j’ai juste.
- Demande à ton père.
- Papa ! Papa ! Regarde, Candide tend son cahier tout fier.
- Je n’ai pas le temps, plus tard, au retour.
Candide lance des beuglements qui assourdissent Eloi l’oblige à protéger ses oreilles de ses deux mains.
- Arrête d’hurler.
- Je ne veux pas aller au restaurant.
- Regarde son travail tu en n’as pas pour longtemps.
- Pourquoi il n’obéit pas je dois …Bon allez montre-moi ça.
- C’est un calcul regarde
Candide tout fier calcule avec son père
- Comment tu trouves papa ?
- C’est bien Candide tout est juste. Tu remets ton cahier en place, tu nettoies ta figure.
Candide revient bougon
- Papa je voudrais rester là.
- Mais pourquoi tu mets tant d’acharnement à désobéir, viens. Qu’y a-t-il encore ! Ton frère vient et puis nous sommes heureux d’avoir nos garçons avec nous, tu y penses ?
- Tu es heureux papa ?
- Oui mon petit garçon.
Candide attrape son doigt ronronne quelques mots de gorge.
Le calme est revenu. Eloi soucieux rejoint Marguerite
- Cet enfant m’inquiète.
- Tu es maladroit avec lui, il a un désir de bien faire une volonté farouche.
- C’est bien ce qui m’inquiète ;
- Tu vois bien que tu as réussi tu lui as dit les mots qu’il aime.
- Quoi ?
- Tu lui as montré ton amour : C’est un enfant sensible !
Nous sommes prêts ?
En cœur.
- Oui papa.
. . .
-
- ;
-
Rédigé par Boyrie à 18:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
07/03/2012
Dans la grande salle de réception où miroitent de magnifiques lustres le maître de réception annonce monsieur le comte de Tourne de la Tournière ; Le duc Sergey Surkock s’empresse d’aller saluer le comte.
- La presse n’est pas tendre avec le comte, paraitrait-il qu’il se serait entiché d’une fille pas très recommandable, tu vois ce que je veux dire, madame Zély avec son plus beau sourire s’approche du comte
- Comment allez-vous cher ami, nous parlions de vous justement récemment le major Zély et moi étions inquiets !
- Madame je vais bien et vous ?
- Bien monsieur le comte, bien.
Monsieur et Madame Déboire
- Tu connais la dernière nouvelle dans un magnifique sourire en allant vers le comte, il fréquenterait une prostituée : c’est ce qu’on dit.
- Cher ami quel heureux évènement de vous voir parmi nous, nous étions sans nouvelles depuis quelque temps. Notre cher homme a l’esprit si brillant que devient-il ! C’était notre inquiétude.
- Comme c’est agréable d’avoir tant d’attentions, de fidèles amis, je suis réellement touché merci beaucoup
- A ! Notre cher homme est là ! Clame mademoiselle de Rivière
- C’est magnifique de retrouver de fidèles amis tant attachés à ma personne il ponctue de quelques coups de canne, vous me voyez touché, tant d’attention m’émeut.
Le duc Sergey petit fils du prince Surkock attaché au tsar Nicola deux, connu pour son patriotisme et sa fidélité au tsar donne un bal de début d’année. Tout le beau monde de Paris est invité. Le comte rend les saluts une malice dans les yeux accompagnée d’un petit coup de canne, fait une petite révérence à chacun pour exprimer le plaisir d’être avec eux
- Mesdames, Messieurs, prenez place, les violons s’élancent envoient une valse viennoise, le duc ouvre le bal avec la duchesse, s’élance avec grâce emmène toute la société. Les dames dans leurs robes magnifiques tournoient enlacées par les messieurs en jaquettes élégantes.
- Quel dommage comte, j’ai une arthrite qui m’habite je suis condamné à regarder, aux souvenirs ! J’étais un gai luron ! Il soupire. J’ai lu votre dernier livre sur les maisons de passe, cela fut un apport de connaissances jusque- là qui m’étaient vaguement connues, c’est très intéressant, vous êtes un voyeur de première classe. Je me tâte, baissant le ton : figurez-vous j’ai envie d’aller y faire un tour juste question de voir, pensez bien comte… je n’irai pas …pour… toute évidence, ce serait impensable ! Quelle ignominie envers ma femme ! Non, non juste voir : vous me comprenez ? Je ne sais comment m’y prendre, peut-être pourriez-vous m’éclairer, seulement une adresse qui vous semblerait la plus recommandable, qui me conviendrait, vous êtes un fin psychologue, je vous fais confiance. Surtout rester anonyme, c’est très important l’anonymat vous me comprenez !
- Monsieur de Riboulet je vous donnerai l’adresse d’un site sur internet, vous trouverez les indications que vous souhaitez. Quelle belle musique quelle beauté ces couples quel ensemble gracieux, j’imagine des coroles délicatement éclairées qui tournoient sous les lumières des somptueux lampadaires, c’est un beau spectacle que nous offre le duc, les lumières nous font rêver, je savoure la beauté de ce moment, je vois vos yeux briller la beauté est enivrante cher monsieur vous y êtes sensible, je vous salue, s’écarte va vers un couple en retrait. La valse terminée le duc va vers la table du comte ;
- Prenez place Sergey.
- Vous semblez méditatif mes amis !- Alors comte que faites-vous en ce moment, vous êtes notre intellectuel raffiné !
- C’est toujours l’étude de l’être humain dans son ensemble, c’est une belle palette que je triture sans jamais trouver. !
- Je vous admire, quant à moi je serais plutôt manuel, en ce moment je vais aux beaux-arts prendre des cours, je travaille avec de la pâte à modeler : de timides ébauches, quel plaisir d’avoir dans vos mains cette pâte pour la faire vivre Ah ! La pâte à modeler quelle belle aventure Ah ! Comte quel plaisir ! Quelle joie ! Quelle sensualité ! Excusez-moi.
Mademoiselle Tatiana Kasaktgio une silhouette gracile, grande, s’avance avec aisance vers le duc
- Mon cher Sergey votre fête à un relief que vous seul savait donner, Madame la duchesse était au zénith de sa beauté elle rayonnait. Je me régale de la grâce, la beauté des dames, l’élégance des messieurs, j’ai toutefois une petite nostalgie des fêtes que nous donnions au temps de ma jeunesse dans le château familiale. .
- Chère Madame, vous avez en plus de la beauté une distinction, une élégance naturelle, beaucoup de vos amies doivent vous envier. L’art d’être belle à tous âges vous l’appliquez Madame ! Voulez-vous m’offrir cette danse ?
- Avec plaisir Sergey.
Les invités se congratulent, les femmes caquettent, les hommes s’imposent un verre à la main, l’orchestre repart s’emballe, murmure, envoie des notes langoureuses, troublantes, déchirantes. . -
Et vous monsieur qu’avez-vous fait ?
- Ma petite Délice j’ai un problème qui me tracasse
- Vous monsieur !
- Je pense aux réceptions où nous irons, j’ai de la difficulté à trouver ce que je cherche.
- Vous cherchez ?
- Oui je cherche un couple à qui vous confier lors de ces sorties, la société dans laquelle nous évoluerons vous est inconnue, je dois trouver un couple qui vous prendra sous son aile une sorte de chaperon. Je suis inquiet, je pense à votre ami de Risquetou mais est-ce bien raisonnable de penser à ce couple : ce serait mettre le loup dans la bergerie, n’y pensons plus. Je vais essayer de retrouver la liste des invités des réceptions où je suis allé, je pense à un couple, je dois en savoir davantage sur eux. Délice ma tendre, ma douce, ma si belle Délice je dois vous protéger discrètement très discrètement, un couple prêt à intervenir s’il le faut. Il y a des mots sans réponse pour votre âme d’enfant.
- Sans réponse monsieur?
- Vous avez des parents Délice : comment faire !
- Ah ! .
-
- ;
-
-
Rédigé par Boyrie à 13:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 15:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
01 / 03/ 20
- Vous êtes plein de verve mon cher aujourd’hui ! Comment pouvez –vous après le travail faire de si longues marches je vous admire.
- C’est ma détente elle permet à mon cerveau de nettoyer toutes pensées négatives qui s’accumulent dans la journée.
- Négatives ? Le travail ne vous donne plus satisfaction ?
C’est autre chose, une insatisfaction qui perturbe mon organisme parasite mon cerveau mes neurones faiblissent ne repartent plus dans le bon sens, c’est-à-dire la bonne direction : dans mes marches pédestres je trouve la quiétude, un avant- goût du moins ce qui me permet d’aboutir à la réussite de mes projets, c’est du moins ce que j’ai remarqué.
- Continuez, vous m’intéressez, précisez vos marches pédestres.
- Oui pour aboutir à ma paix intérieur, il y a une préparation que j’appelle (ma cérémonie) je dois être parfaitement réglé.
- Aboutir ?
- A retrouver mes neurones en parfait état
- C’est vrai, depuis quelque temps votre humeur est plus douce vos exigences moins agressives, votre mine est magnifique je vous félicite, plus enjoué aussi, je vois dans vos yeux un bonheur qui me rappelle le temps de nos fiançailles, j’en suis ravie.
- J’ai croisé sur mon chemin un ancien collègue qui a quitté la boîte pour se rapprocher de sa famille en ce moment il est à Paris pour un séminaire, si vous voulez je peux vous le présenter avant son départ.
- Non, avez-vous des nouvelle de Jasmin ?
- Oui je le vois au travail parfois. Invitons-les !
- J’ai trop d’occupations pour l’instant, plus tard. Je remarque votre tenue sportive, votre jean très mode vous va bien votre pull assorti votre chemise col ouvert négligée du dernier cri vous rajeunissez mon cher enfin vous êtes un parfait gentleman, vous ! Homme de notre époque!
- Votre esprit critique est blessant vous ne changerez donc jamais ! Vous m’impressionnez avec vos remarques poivre et sel. Soyez plus cool ma chère oui, cool, cool. Il fait claquer la porte.
- Tu remarques ma belle robe ?
- Géniale.
- Tiens essaie celle-là.
Fraise décroche plusieurs robes les étale sur le lit montre une robe récemment achetée.
- Je viens de l’acheter je l’ai achetée dans un magasin de haute couture. Comment tu la trouves ?
Délicatement Délice palpe le tissus, la prend dans ses mains va devant la glace l’installe devant se tourne pour la voir l’enlève la remet plusieurs fois. Fraise attend patiemment muette devant la magnifique Délice, le temps passe sans remarques, sans rien puis soudain.
- Fraise ma chérie ta robe est très belle.
- Elle est à toi.
- Tu m’as donné une robe déjà ! Merci Fraise, je ne connais pas de magasins qui ont de si jolies robes.
- Je peux t’amener avec moi je connais les magasins les plus chics de Paris, la haute couture tu vois.
- Je suis novice dans bien des domaines !
- A-propos tu vois Eloi ?
- Il est plus amoureux que jamais ! Plein d’attentions, un vrai dandy.
- A part sa passion amoureuse il parle ?
- Oui, beaucoup il s’intéresse au comte cherche à savoir comment je vis avec le comte. A propos je ne t’en ai pas parlé, je suis allée chez lui ; maître d’hôtel et tout le patata, c’était chouette il y avait un couple Henri sa femme Juliette leur fils Yvan un bambin de trois ans adorable le repas s’est passée dans une bonne humeur avec entrain, j’ai passé une excellente journée.
- Mais Eloi tu l’aimes ?
- Je le crois follement épris de moi
- Toi ?
- Tout peut arriver dans la maison de passe ! J’en ai fait l’expérience hélas ! Même l’amour, Délice baisse la tête.
- Tu l’aimes ?
- Ce mot je voudrais le bannir de mon vocabulaire.
- Belle comme tu es !
- Je l’aime d’une autre façon. Je vois les efforts qu’il fait pour me conquérir c’est amusant incompatible avec sa personnalité ; tu vois le gentleman naturellement élégant, eh bien! il veut changer d’allure.
- Mais est-ce que tu l’aimes ?
Délice est tétanisée par ce mot qui la frappe en plein cœur ses plaies qu’elle croyait cicatrisées se rouvrent elle porte la main à son cœur chancelle, Fraise la prend dans ses bras la fait asseoir Délice prête à l’évanouissement s’accroche aux mains de Fraise.
- Laisse-moi , attends que je me reprennne. Cette insistance à me demander si je l’aime comme tu as pu t’en apercevoir a rouvert des plaies que je croyais fermées. Les désirs des clients de cet endroit tuent ta dignité, avec l’ennui d’être obligée de faire un choix « il le fallait ! » parmi cette clientèle immonde Eloi de Risquetou a été mon réconfort souvent incompréhensible pour mon intelligence j’aimais le voir l’entendre me dire des mots pleins d’amour, mon être brisé reprenait vie avec lui, je l’attendais, je ne pouvais m’en passer, j’existais. Tu comprends Délice lorsque tu me demandes si je l’aime, oui, je l’aime.
Fraise prend sa harpe qu’elle enlace de ses bras accroche quelques cordes en regardant Délice enfiler sa robe avec des gestes gracieux, la tête contre la colonne elle pince quelques cordes un chant mélodieux accompagne la ravissante Délice.
- De joyeux moments ont-ils accompagné ma délicieuse Délice depuis la dernière fois ?
Dans le salon particulier de madame Irène le comte de Tourne près de Délice s’informe des tâches qui lui ont été demandées.
- Je n’ai pas fait grand-chose ces derniers moments j’ai écouté chanter Fraise accompagnée de sa harpe, elle chantait des chants médiévaux. J’ai écouté avec ferveur, ce fut le plus beau moment du temps qui nous a séparé monsieur.
-
-
.
-
- ;
-
-
Rédigé par Boyrie à 19:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 17:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 17:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Les commentaires récents