Voilà : J'étais à Paris où j'étais en visite. Ce jour là, j'eu envie d'aller voit le magnifique ensemble de la Défense; j'avais bien mal choisi mon jour, la chaleur était à peine supportable. Je connaissais mon trajet par coeur; figurez-vous, et là j'ouvre une parenthèse : avec mon mari, que j'entrainais et qui suivait , pour me faire plaisir bien sûr le cher homme, nous allions à la Défense régulièrement voir les chantiers qui s'ouvraient au monde; C'était pour moi un régal, et de plus je commentais les différences que je percevais d'une fois sur le l'autre( je crois que mon mari aimait aussi ce magnique ouvrage en chantier) J'étais transportée, magnétisée par ces chantiers. je ferme la parenthèse. Assise dans le métro, la lourdeur s'abattait sur nous, implacable, quelques personnes par ci par là, nous avions la force de nous regarder. Moi, mes amis du virtuel, bon, je vous dirai plus tard....J'avais entendu parler de travaux en perspective : une immense tour. Démangée à l'idée de la voir naître, je partis; Je cherchais , pour l'instant elle est encore sur le papier, j'en étais pour mes frais. Les mains en visière sur mes yeux, il n'y avait rien de spécial depuis la dernière fois, mais je ne pus resister à prendre quelques photos quand même. Je ne m'attardais pas car d'autres choses m'attendaient. Je pris la direction que tout le monde prenait : pour ceux qui ne connaissent pas, ce magasin s'appelle : Les quatre temps. Donc j'avançais et je me suis trouvée dans une ville sous terre, pour ceux qui ne savent pas, je précise que l'esplade de la Défense est au dessus. Oh la ! la ! Ca fourmillait de tous cotés ! Des lumières à droite à gauche, en haut en bas, des magasins, des restaurants, et des marchands de petits pains car j'adore. Moi je n'avais qu'une idée en tête trouver mon métro; j'ouvre une parenthèse, mon mari me disait lorsque nous roulions dans Paris, si tu te perds, tu vas tout droit, tout s'arrangera, va droit devant toi et ça marchait je ferme la parenthèse. J'appliquais sa tactique; j'allais droit devant moi, au milieu de ce tourbillon , naïvement je me demandais d'où venait tout ce monde, alors qu'au dessus où est l'esplanade de la Défense c'était calme. Impréssionnée, après moultes réflexions j'ai compris qu'il y avait des trous d'où rentraient, sortaient les gens. Les gens semblaient heureux, alléchés par tout ce miroitement, ils étaient chez eux . Mais moi mes amis du virtuel, alors que je suivais tout droit ma route à la recherche du trou, je me suis sentie très près de vous. Je m'achetais un petit pain, Là devant la( bouche du métro) j'ai savouré avec délice mon petit pain tout en regardant le va et vient . Je fis durer ce plaisir; j'étais bien avec mon petit pain. Je poussais avec mon doigt la dernière bouchée qui se coinçait, puis je m'engouffrais avec mes amis de la grande surface , dans le métro. C'était irrespirable , tout le monde était anéanti , plongé dans leurs histoires, leurs livres leurs mots croisés. Je voyais les stations passer, je regardais autour de moi, en attente d'une étincelle de vie, pas un clignement d'yeux vers vous, c'était irréspirable, tous sans exception ignoraient l'autre. Je mis ça sur le compte de la chaleur accablante, les trajets répétés, car c'était une heure de pointe. Dans ma rue, dans mon quartier c'est le désert, quelquefois je croise une personne, on se sourit.
Avec vous mes amis du virtuel, je communique mes pensées,et même je peux écrire, et même je peux rencontrer des personnes insoupçonnées, que j'aime, mais là, dans le métro dans cette chaleur qui nous anéantissait, j'étais deux fois plus accablée, par la chaleur et par la solitude.