Une envie de vous raconter cette histoire me démange.
Ce sont mes fiançailles avec le journal SUD OUEST. Les premières fiançailles étaient avec mes parents. Je crois mes amis, et là, je m’adresse à une tranche d’age de plus de trente ans, que vous avez eu comme moi, dans votre vie des moments oubliés, ensevelis, qui un jour ont resurgi sans que vous vous y attendiez. Ce fut le cas pour le journal de ma région, SUD OUEST.
Evidemment nous avons beaucoup de moyens pour avoir les informations de nos régions, la radio, la télévision, le web. Eh bien ! Voyez-vous, lorsque j’ai entendu au téléphone une voix si agréable que j’ai écoutée rien que pour le plaisir de l’entendre, je me suis laissée charmer. Elle me proposait d’avoir SUD OUEST, gratuit, porté à domicile pendant deux semaines. J’ai accepté me demandant toutefois si je trouverai le temps de le lire.
Une douzaine de jours après, je recevais un monsieur, « et vous l’avez deviné » ce monsieur venait de la part de SUD OUEST pour que je m’abonne.
Je regardais ce monsieur des souvenirs pleins les yeux. J’avais retrouvé l’époque où à la maison nous nous partagions les pages du SUD OUEST. Chacun avait sa page, je lui dis.
- Eh bien ! Monsieur je vais me laisser faire.
Tous les matins j’ai donc SUD OUEST avec une pensée pour la personne qui s’applique à bien le mettre dans la boîte aux lettres. Là, j’ouvre une parenthèse, figurez-vous j’ai fait installer une sorte de tuyau pour mettre SUD OUEST ? Croyant bien faire ! Ce fut sans résultat, tant pis. Je ferme la parenthèse.
Ceci me pousse à cela. Figurez-vous, il y a quelques années, j’ai vendu ma deux CV J’ai mis une annonce sur mon journal SUD OUEST. Peu de temps après une dame s’est présentée, intéressée. Elle m’expliqua qu’elle avait eu une deux CV quand elle était étudiante, et qu’elle avait la nostalgie de cette voiture. Vraiment elle était transfigurée par ses souvenirs. Elle a acheté ma deux CV…