Monsieur Léon Debruges
Je souhaiterai une réponse à cette lettre Monsieur.
Monsieur, vous êtes pour moi un point d’interrogation : votre nom, votre travail lorsque vous étiez actif, votre vie actuelle me sont inconnus. A part ce que je lis et ce que vous voulez bien dire dans vos commentaires, je ne connais rien de vous. Mon intérêt bien sur est éveillé. Et je dois inventer un Léon Debruges (vous aller dire : vous aimez Madame) d’après ce que vous espérez me faire comprendre.
: Vu que vous êtes belge (le couple belge aperçu à Paris pourrait être un familier)
: Vous avez de l’instruction monsieur ça ne trompe personne ! Votre écriture facile m’a plu, malgré la stupéfaction où elle me plongeait parfois, j’aimai sans comprendre !
: Vous êtes courtois.
: Psychanalyste ? Dites-vous, je le crois volontiers, celà correspond à vous.
Monsieur pendant quelques jours je suis à Paris sans mon ordinateur, sans nouvelles, et cela m’a permis de réfléchir.
Les années ont passé, vous le dites si bien avec tant d’humour ! Les joutes que vous envoyez sont si mordantes. Vous aimez ma faiblesse et mon travail bien sur. J’ai eu la chance de pouvoir réaliser ce que j’avais en moi, la peinture, j’ai appris dans des ateliers et aussi dans des livres. Maintenant sans apprentissage j’écris, j’ai des faiblesses !
Dans ce travail de la dame de la twingo, je pars de l’idée principale, puis je brode autour ; je pars sans plan, c’est inutile, trop court, les idées viennent s’enchevêtrent. Je compare ces petits textes à mes tableaux faits d’un jet.
Ces petits textes sur l’homme à la tondeuse et la dame à la twingo je les écris sans en avoir les qualités requises ! Monsieur Léon vous qui êtes attiré par mon travail je vous demande de l’indulgence devant mes faiblesses
Les deux personnages existent
L’histoire est inventée
En espérant que nous continuerons nos joutes encore longtemps
Croyez Monsieur à mon affection sincère
Liliane Boyrie 10-12-2009