Mon amie profitant d’une opportunité s’était arrêtée pour parler car elle passait près de chez moi, c’était une occasion de me voir.
Je lui posais péremptoirement cette question.
- Comment tu me trouves ?
Je suis une dame qui a passé l’age de la séduction pourtant il m’arrive encore de goûter au bienfait qu’elle donne oh ! Combien bon ! Je connais mon amie, un silence interminable car en grande intellectuelle elle creusait la question pensais-je et là je crus comprendre qu’elle ne voulait pas profiter d’un instant de faiblesse.
- Comment je te trouve ? Tu attends toutes ces années pour me poser cette question ! Voyons… Il y a plusieurs façons de te voir chérie c’est suivant les sensibilités, les humeurs, le temps, le temps gris, le soleil, le froid, le chaud et j’en passe !
Là je l’arrêtais net
- Comment tu me trouves ?
- Jolie chérie ;
Je poussais un long soupir, je me rétrécissais avec mes pensées de n’être pas comprise. Seule j’étais malheureuse j’étais abandonnée.
- C’est si grave ?
- Pas vraiment mais je voudrais savoir comment tu me trouves, c’est un évènement sans grande importance mais j’aimerais ton avis.
- Tu es d’un naturel gentil, avenant…
- Non : physiquement et elle me regarda de nouveau longuement.
Imagine que tu me vois pour la première fois !
- Tu es différente chaque fois que je te vois : tiens aujourd’hui tu as un regard inquiet une brume t’enveloppe, tu es fragile ce qui donnerait envie de te protéger.
- Pourrais-tu faire abstraction de la personne que tu connais en l’occurrence moi. Je vois mon amie tendre le cou battre deux fois des paupières pour mieux cerner le problème ;
- Comment ça ?
Je connais sa rapidité d’esprit par l’habitude de la pratiquer, elle saisit ma pensée avant que je l’ai formulée ce qui me fait voltiger autour d’elle à la recherche de lointains pays d’où je reviens enrichie chaque fois. En cet instant elle était embarrassée.
- Chérie veux-tu que je te dise : je t’adore.
J’étais déjà éprouvée par mon histoire, je voulais du concret du solide, je voulais savoir.
- Arrête de te moquer.
- D’abord je ne me moque pas. Oui tu as quelque chose qui pourrait amener la personne que tu as séduite vers des pensées…
- Tu n’es pas sérieuse. Quoi : vas-y !
- Eh bien ! C’est selon la personne, pourrais tu m’aider un peu ?
- Qu’est-ce qu’il y a en moi pour qu’on me regarde bizarrement.
- On pourrait imaginer que tu pratiques un art, mais lequel : c’est ça l’interrogation.
Je lui attrapai le bras la regardai droit dans les yeux me rabattai sur mon fauteuil.
- Tu es au courant de ma petite escapade à Paris.
J’ai une amie qui fait un blog où je vais régulièrement, elle m’a donné envie de voir la Grande Mosquée de Paris. Je suis donc allée la visiter, fatiguée je traînais des bottes plus une veste lourde j’avançais avec peine. Une fois la porte franchie je me trouvais dans un lieu de prière j’oubliais ma fatigue, j’allais sensible à la sobriété à la pureté des décors, des patios, du cloître, vraiment j’étais bien je prenais des photos admirant les lignes parfaites où mes pas m’amenaient je saluais les artistes qui avaient fait ce chef d’œuvre, je communiais avec les artistes qui avaient conçu cet ensemble pour amener à la prière. Je fus entraînée vers une porte gardée par deux jeunes hommes « tu connais ma curiosité »je m’approchai : le plus gentiment possible ils m’invitèrent à entrer : c’était une salle de conférence pleine à craquer j’écoutais le commentateur, je ne comprenais pas la moitié des mots, je sortis. Un homme séduisant m’enveloppa de ses bras voulut une explication à ma sortie me fit un discours moralisateur sur l’absolue nécessité d’être curieux Je lui fis part de ma fatigue intellectuelle et physique, que j’étais dans l’incapacité d’écouter. C’est là que l’histoire si belle se transforma j’en restais pantoise. Figure toi (il s’excusa tout de même) à la vitesse de l’éclair il partit en courant comme si j’avais été une bombe prête à exploser, je ne comprenais rien, je restais un moment à l’attendre admirant cherchant ce que je pouvais photographier détendue décontractée puis je partis, je n’avais rien compris. Voilà ma chérie pourquoi je te pose la question
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Petite note sur ma visite à la Mosquée de Paris
Comment tu me trouves
Une situation peu banale m’était arrivée.
Mon amie profitant d’une opportunité s’était arrêtée pour parler car elle passait près de chez moi, c’était une occasion de me voir.
Je lui posais péremptoirement cette question.
- Comment tu me trouves ?
Je suis une dame qui a passé l’age de la séduction pourtant il m’arrive encore de goûter au bienfait qu’elle donne oh ! Combien bon ! Je connais mon amie, un silence interminable car en grande intellectuelle elle creusait la question pensais-je et là je crus comprendre qu’elle ne voulait pas profiter d’un instant de faiblesse.
- Comment je te trouve ? Tu attends toutes ces années pour me poser cette question ! Voyons… Il y a plusieurs façons de te voir chérie c’est suivant les sensibilités, les humeurs, le temps, le temps gris, le soleil, le froid, le chaud et j’en passe !
Là je l’arrêtais net
- Comment tu me trouves ?
- Jolie chérie ;
Je poussais un long soupir, je me rétrécissais avec mes pensées de n’être pas comprise. Seule j’étais malheureuse j’étais abandonnée.
- C’est si grave ?
- Pas vraiment mais je voudrais savoir comment tu me trouves, c’est un évènement sans grande importance mais j’aimerais ton avis.
- Tu es d’un naturel gentil, avenant…
- Non : physiquement et elle me regarda de nouveau longuement.
Imagine que tu me vois pour la première fois !
- Tu es différente chaque fois que je te vois : tiens aujourd’hui tu as un regard inquiet une brume t’enveloppe, tu es fragile ce qui donnerait envie de te protéger.
- Pourrais-tu faire abstraction de la personne que tu connais en l’occurrence moi. Je vois mon amie tendre le cou battre deux fois des paupières pour mieux cerner le problème ;
- Comment ça ?
Je connais sa rapidité d’esprit par l’habitude de la pratiquer, elle saisit ma pensée avant que je l’ai formulée ce qui me fait voltiger autour d’elle à la recherche de lointains pays d’où je reviens enrichie chaque fois. En cet instant elle était embarrassée.
- Chérie veux-tu que je te dise : je t’adore.
J’étais déjà éprouvée par mon histoire, je voulais du concret du solide, je voulais savoir.
- Arrête de te moquer.
- D’abord je ne me moque pas. Oui tu as quelque chose qui pourrait amener la personne que tu as séduite vers des pensées…
- Tu n’es pas sérieuse. Quoi : vas-y !
- Eh bien ! C’est selon la personne, pourrais tu m’aider un peu ?
- Qu’est-ce qu’il y a en moi pour qu’on me regarde bizarrement.
- On pourrait imaginer que tu pratiques un art, mais lequel : c’est ça l’interrogation.
Je lui attrapai le bras la regardai droit dans les yeux me rabattai sur mon fauteuil.
- Tu es au courant de ma petite escapade à Paris.
J’ai une amie qui fait un blog où je vais régulièrement, elle m’a donné envie de voir la Grande Mosquée de Paris. Je suis donc allée la visiter, fatiguée je traînais des bottes plus une veste lourde j’avançais avec peine. Une fois la porte franchie je me trouvais dans un lieu de prière j’oubliais ma fatigue, j’allais sensible à la sobriété à la pureté des décors, des patios, du cloître, vraiment j’étais bien je prenais des photos admirant les lignes parfaites où mes pas m’amenaient je saluais les artistes qui avaient fait ce chef d’œuvre, je communiais avec les artistes qui avaient conçu cet ensemble pour amener à la prière. Je fus entraînée vers une porte gardée par deux jeunes hommes « tu connais ma curiosité »je m’approchai : le plus gentiment possible ils m’invitèrent à entrer : c’était une salle de conférence pleine à craquer j’écoutais le commentateur, je ne comprenais pas la moitié des mots, je sortis. Un homme séduisant m’enveloppa de ses bras voulut une explication à ma sortie me fit un discours moralisateur sur l’absolue nécessité d’être curieux Je lui fis part de ma fatigue intellectuelle et physique, que j’étais dans l’incapacité d’écouter. C’est là que l’histoire si belle se transforma j’en restais pantoise. Figure toi (il s’excusa tout de même) à la vitesse de l’éclair il partit en courant comme si j’avais été une bombe prête à exploser, je ne comprenais rien, je restais un moment à l’attendre admirant cherchant ce que je pouvais photographier détendue décontractée puis je partis, je n’avais rien compris. Voilà ma chérie pourquoi je te pose la question