2011-01-31
Une chope de bière entre amis en amène une autre Céleste machinalement cligne des yeux vers une svelte jeune fille, accompagnée de son ami celle-ci prend place près d’eux ; Eloi s’élève vers des pensées gaillardes. Les copains curieux s’approchent forment un groupe dynamique. Les deux amis coopèrent séduisent les jeunes filles Eloi en accroche une : les deux hommes de belle prestance plaisent aux ados, grands minces bon chic bon genre une patine de bonne éducation donne un courant qui échauffe ces demoiselles.
- Qu’est-ce que tu fais toi dans la vie ?
- Et toi ?
- J’étudie.
- Quoi ?
- La médecine, je suis en première année.
Elles bousculent leurs copains pour voir.
- On pourrait se revoir non ! Tu fais quoi dans la vie ? T’es cravaté, t’as vu l’ambiance ici ? Ton job est de très haut niveau, ton costume bien taillé, le tissu… te méprends pas je ne suis pas une tournante, j’ai mon bac je suis en première année de médecine bosse beaucoup malgré les apparences, tout semble dire que chez toi tu es un intellectuel. J’ai pris la médecine mais trop sensible aux odeurs je dois arrêter Tu as une idée d’un job où l’on gagne bien sa vie et qui ne pue pas. La médecine faut un estomac en béton, là, je suis déconnectée rien que d’y penser mon estomac chavire. C’est pas mon job ; je me souviens être tombée dans les pommes dans un hôpital : c’est vrai j’étais môme
Devant la qualité de travail, les responsabilités, la satisfaction, tu vois ce que je veux dire… le respect, l’estime, le niveau où les gens te montent. C’est l’exemple d’une amie médecin et les parents si fiers d’une fille doc. qui m’ont fait céder mais tu comprends il faut la foi, un don de soi, je ne peux pas : ces cachotteries, ces comédies, cette intelligence multiple toutes ces devinettes tout ce bonheur, malheur dont tu es porteur et ces pauvres gens qui te regardent comme un Dieu. Comme toi maintenant tu me regardes tu m’épies tu veux savoir plus, plus toujours, tu guettes mes réactions ton silence exige, savoir la suite. Ton silence est évocateur de beaucoup de choses puis dans une moue adorable, tu veux savoir ?
- Je ne le dirai pas : ton nom ?
- Eloi.
- Et toi ?
- Virginie je vais devoir rentrer chez moi je viens d’avoir dix huit ans, toi ?
- Trente six bientôt
- Tu ne m’as rien dit mais ça fait rien Ciao ! Je suis là le même jour à la même heure
- Ciao !
Il voit sa bière qu’il regarde qu’il boit invite son ami à se lever. Ils prennent des rue qui les amènent chez eux s’arrêtent devant des devantures, découvrent ce qu’ils n’avaient pas vu la veille. Céleste prend une direction Eloi une autre.
- Allo maman ! Oui Marguerite : bon demain oui ma chérie : avec les enfants : Eloi … Bon il vous accompagne : vendredi soir d’accord.
Le grand déballage des veilles de vacances fait la joie des garçons.
- Maman regarde, je peux amener ça ? Il brandit un polo usé troué.
- Oui tu fais ta valise : tu mets l’essentiel ta valise doit tout contenir o k !
- David ça va ? Oui maman : valise fermée tout gaillard la porte à sa mère
- C’est bien David
- Candide ça marche ?
- J’ai presque terminé.
Nous partons demain, votre père va arriver soyez calme.
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