Eloi calque ses pas sur les pas de Joseph il approuve désapprouve en hochant la tête tente d’écouter de comprendre essaie de répondre prête attention aux paroles de Joseph tout en pensant à Délice. L’ennui colle à sa peau il pense aux visites dans la maison de passe d’Irène, les parfums dans les volutes de fumée se mélangent à la brise.
- Vous avez de beaux enfants Eloi, nous avons de beaux petits enfants, j’admire votre manière d’être avec eux très cool Marguerite apprécie aussi. Agathe est douce c’est un ange dans la maison, j’ai l’impression de vivre dans du coton aseptisé il y a les amis les contraintes de tous les jours je me trouve inutile notre bon curé me trouvera un boulot, un bénévolat mon but est de me rendre utile, je m’ennuie.
Un souffle fait voltiger la fumée, la pipe entre ses doigts il la reprend la mord doucement la retire une légère tape sur la tête la reprend tire sans excès avec délice regarde la fumée qui s’échappe la reprend la savoure Le regard vers la fumée Eloi et Joseph s’envolent avec les arabesques.
Un mouvement dans la maison quelques cris des garçons des poursuites après un ballon qu’Eloi avec adresse renvoie ; Appuyés contre la murette ils observent en silence le jeu de jambes la précision du pied.
- Faites attention !
Pour bien s’assurer que tout est brûlé, un regard dans le fourneau qu’il va nettoyer avec un cure pipe un dernier regard dans le fourneau, ils rentrent
- C’est bon jusqu’au bourrage prochain.
- Nous avons monsieur le curé à déjeuner il est tout joyeux à la pensée de voir les Parisiens : c’est un homme courtois, je ne me souviens pas de la dernière fois où vous l’avez vu. Il vous trouve si charmants son impression fut bonne - Eloi vous êtes un homme d’une probité exemplaire, intelligent, attentionné envers Marguerite, des enfants modèles là, je l’arrête il exagère un peu.
- Le curé Pierre vient, vous le connaissez Eloi, c’est un gaillard solide il a en charge plusieurs paroisses, une vie sacerdotale qu’il assume pleinement avec bonne humeur. Il a pris la succession du père Jean qui atteignait ses quatre vingts ans
- Il ne serait pas surprenant de voir les Ragoutot rappliquer. Le coin est un nid de ragots : Vous avez vu… ! Les parisiens sont là… !
Ils sont tous charmants curieux de vous voir Marianne me rabâche les oreilles chaque fois qu’on se voit elle n’arrête pas de me dire – tu vois Agathe j’aurais souhaité un mari comme Eloi pour ma fille, sérieux travailleur, il regarde Marguerite comment te dire, tiens, il la mange des yeux parfois il a un regard suppliant comme s’il voulait se faire pardonner de n’être pas assez aimant, un petit regard coupable, tu n’as pas remarqué ? Il est attachant même monsieur le curé m’en dit le plus grand bien. :
- Maintenant passons aux choses sérieuses. Les garçons le couvert, allez on se dépêche !
Autour de la table bien coquettement garnie ils trinquent les coupes garnies du meilleur champagne de la meilleure année de la meilleure cuvée : c’est ce que raconte Agathe à tous ses amis.
Monsieur le curé s’excusa de son retard tout le monde lui pardonna en lui mettant une coupe de champagne dans la main Le curé a une voix qui porte elle résonne dans les murs nos cœurs s’emballent avec nos coupes qui se succèdent sous l’effet bienfaisant du père Pierre
Un sourire béat devant cette belle famille, des félicitations pour leur belle allure leur bonne mine, monsieur le curé respire la bonne odeur hum !
- Agathe que faites vous de si bon, c’est un vrai délice, Eloi votre bonne maman est la reine des recettes originales, ce sont des délices chaque fois : qu’en pensez-vous Eloi ?
- Délice !!!
- Mais oui mon ami des Délices.
Tous en cœur
- Les délices d’Agathe.
- Vous allez connaître les délices avec Agathe
- Comment ?
- C’est notre Agathe.
- Dites moi comment ça va à Paris ?
- Des grèves qui perturbent la vie des parisiens.
- A table !
Agathe un plat bien garni dans ses mains rayonnante triomphante s’annonce : voilà les délices d’Agathe, avec Agathe.
Commentaires
Monsieur de Risquetou et Mademoiselle Délice
2011-02-19
Eloi calque ses pas sur les pas de Joseph il approuve désapprouve en hochant la tête tente d’écouter de comprendre essaie de répondre prête attention aux paroles de Joseph tout en pensant à Délice. L’ennui colle à sa peau il pense aux visites dans la maison de passe d’Irène, les parfums dans les volutes de fumée se mélangent à la brise.
- Vous avez de beaux enfants Eloi, nous avons de beaux petits enfants, j’admire votre manière d’être avec eux très cool Marguerite apprécie aussi. Agathe est douce c’est un ange dans la maison, j’ai l’impression de vivre dans du coton aseptisé il y a les amis les contraintes de tous les jours je me trouve inutile notre bon curé me trouvera un boulot, un bénévolat mon but est de me rendre utile, je m’ennuie.
Un souffle fait voltiger la fumée, la pipe entre ses doigts il la reprend la mord doucement la retire une légère tape sur la tête la reprend tire sans excès avec délice regarde la fumée qui s’échappe la reprend la savoure Le regard vers la fumée Eloi et Joseph s’envolent avec les arabesques.
Un mouvement dans la maison quelques cris des garçons des poursuites après un ballon qu’Eloi avec adresse renvoie ; Appuyés contre la murette ils observent en silence le jeu de jambes la précision du pied.
- Faites attention !
Pour bien s’assurer que tout est brûlé, un regard dans le fourneau qu’il va nettoyer avec un cure pipe un dernier regard dans le fourneau, ils rentrent
- C’est bon jusqu’au bourrage prochain.
- Nous avons monsieur le curé à déjeuner il est tout joyeux à la pensée de voir les Parisiens : c’est un homme courtois, je ne me souviens pas de la dernière fois où vous l’avez vu. Il vous trouve si charmants son impression fut bonne - Eloi vous êtes un homme d’une probité exemplaire, intelligent, attentionné envers Marguerite, des enfants modèles là, je l’arrête il exagère un peu.
- Le curé Pierre vient, vous le connaissez Eloi, c’est un gaillard solide il a en charge plusieurs paroisses, une vie sacerdotale qu’il assume pleinement avec bonne humeur. Il a pris la succession du père Jean qui atteignait ses quatre vingts ans
- Il ne serait pas surprenant de voir les Ragoutot rappliquer. Le coin est un nid de ragots : Vous avez vu… ! Les parisiens sont là… !
Ils sont tous charmants curieux de vous voir Marianne me rabâche les oreilles chaque fois qu’on se voit elle n’arrête pas de me dire – tu vois Agathe j’aurais souhaité un mari comme Eloi pour ma fille, sérieux travailleur, il regarde Marguerite comment te dire, tiens, il la mange des yeux parfois il a un regard suppliant comme s’il voulait se faire pardonner de n’être pas assez aimant, un petit regard coupable, tu n’as pas remarqué ? Il est attachant même monsieur le curé m’en dit le plus grand bien. :
- Maintenant passons aux choses sérieuses. Les garçons le couvert, allez on se dépêche !
Autour de la table bien coquettement garnie ils trinquent les coupes garnies du meilleur champagne de la meilleure année de la meilleure cuvée : c’est ce que raconte Agathe à tous ses amis.
Monsieur le curé s’excusa de son retard tout le monde lui pardonna en lui mettant une coupe de champagne dans la main Le curé a une voix qui porte elle résonne dans les murs nos cœurs s’emballent avec nos coupes qui se succèdent sous l’effet bienfaisant du père Pierre
Un sourire béat devant cette belle famille, des félicitations pour leur belle allure leur bonne mine, monsieur le curé respire la bonne odeur hum !
- Agathe que faites vous de si bon, c’est un vrai délice, Eloi votre bonne maman est la reine des recettes originales, ce sont des délices chaque fois : qu’en pensez-vous Eloi ?
- Délice !!!
- Mais oui mon ami des Délices.
Tous en cœur
- Les délices d’Agathe.
- Vous allez connaître les délices avec Agathe
- Comment ?
- C’est notre Agathe.
- Dites moi comment ça va à Paris ?
- Des grèves qui perturbent la vie des parisiens.
- A table !
Agathe un plat bien garni dans ses mains rayonnante triomphante s’annonce : voilà les délices d’Agathe, avec Agathe.