Le soleil m’envoyait vers elle j’étais seule Lucien était à Paris où il avait à faire
J’attrapais mon portable allais m’asseoir sur mon banc, dehors. J’étais le portable dans la main goûtais d’avance les bienfaits de sa visite je mettais le portable contre mon oreille l’imaginais prendre le sien je riais d’aise devant cette idée : c’était une tendre amie à la vivacité d’esprit remarquable qui je m’en doutais cherchait à fouiller mon âme. Son regard m’étonnait je calais devant l’incompréhension de cet être si charmant, le portable dans la main je l’imaginais, essayais de voir un parcours à mon étrange amie qui allait venir me voir et qui tout naturellement m’en parlerait, j’avais ce portable lien émouvant avec moi : ce petit objet si léger et pourtant si riche de mots ;
Elle savait, ne savait pas elle mélangeait son savoir avec mon non savoir comme je mélange mes couleurs pour avoir de superbes tons de valeurs différentes Le portable dans la main ce lien merveilleux miraculeux avec celle qui me suit aux travers de mes œuvres et qui avec ce tout petit objet je vais communiquer simplement, quelques numéros à taper, c’est simple ! Je retournais vers mes tableaux les regardais, tapais mes numéros enchanteurs.
- Allo chérie ?
- Oui.
- Tu es peut-être pas loin ! Tu pourrais passer ?
- Je suis à coté je passe.
Je soupçonnais la réalité toute autre. Je retournais m’asseoir sur mon banc quelque temps passa, ce temps ne compta pas elle allait être là près de moi. J’allais la regarder la convaincre aussi que tout allait bien car je la savais soupçonner des secrets bien gardés que je ne dévoilerais pas non par cachotteries mais n’y trouvant aucune valeurs immédiates je ne dirais, elle scruterait mon visage pour voir si tout allait bien quelques mots banals s’ensuivraient meubleraient le temps, des mots, des mots simples bien posés que j’aimerais écouter, le temps passerait.
Devant mon visage figé elle me regarda comme seule elle sait, d’une façon si charmante, elle inclina la tête étira son gracieux cou battit deux fois des paupières et là elle me plongea dans un ravissement sans égal. Je lui pris ses deux mains
- Oui ?
- Reviens, ne m’oublie pas.
J’allais devant mes tableaux j’attrapais ma palette mes pinceaux. Avec patience elle m’observait sans se lasser pendant un long moment un très long moment. D’autres mots s’échangèrent des mots aux mille couleurs avant de nous quitter ;
Liliane Boyrie 25.03.2011
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Elle savait ne savait pas
Elle savait ne savait pas
Le soleil m’envoyait vers elle j’étais seule Lucien était à Paris où il avait à faire
J’attrapais mon portable allais m’asseoir sur mon banc, dehors. J’étais le portable dans la main goûtais d’avance les bienfaits de sa visite je mettais le portable contre mon oreille l’imaginais prendre le sien je riais d’aise devant cette idée : c’était une tendre amie à la vivacité d’esprit remarquable qui je m’en doutais cherchait à fouiller mon âme. Son regard m’étonnait je calais devant l’incompréhension de cet être si charmant, le portable dans la main je l’imaginais, essayais de voir un parcours à mon étrange amie qui allait venir me voir et qui tout naturellement m’en parlerait, j’avais ce portable lien émouvant avec moi : ce petit objet si léger et pourtant si riche de mots ;
Elle savait, ne savait pas elle mélangeait son savoir avec mon non savoir comme je mélange mes couleurs pour avoir de superbes tons de valeurs différentes Le portable dans la main ce lien merveilleux miraculeux avec celle qui me suit aux travers de mes œuvres et qui avec ce tout petit objet je vais communiquer simplement, quelques numéros à taper, c’est simple ! Je retournais vers mes tableaux les regardais, tapais mes numéros enchanteurs.
- Allo chérie ?
- Oui.
- Tu es peut-être pas loin ! Tu pourrais passer ?
- Je suis à coté je passe.
Je soupçonnais la réalité toute autre. Je retournais m’asseoir sur mon banc quelque temps passa, ce temps ne compta pas elle allait être là près de moi. J’allais la regarder la convaincre aussi que tout allait bien car je la savais soupçonner des secrets bien gardés que je ne dévoilerais pas non par cachotteries mais n’y trouvant aucune valeurs immédiates je ne dirais, elle scruterait mon visage pour voir si tout allait bien quelques mots banals s’ensuivraient meubleraient le temps, des mots, des mots simples bien posés que j’aimerais écouter, le temps passerait.
Devant mon visage figé elle me regarda comme seule elle sait, d’une façon si charmante, elle inclina la tête étira son gracieux cou battit deux fois des paupières et là elle me plongea dans un ravissement sans égal. Je lui pris ses deux mains
- Oui ?
- Reviens, ne m’oublie pas.
J’allais devant mes tableaux j’attrapais ma palette mes pinceaux. Avec patience elle m’observait sans se lasser pendant un long moment un très long moment. D’autres mots s’échangèrent des mots aux mille couleurs avant de nous quitter ;