Le curé Pierre et Eloi prennent le chemin du cimetière.
- C’est un bon exercice après manger Eloi.
- Vous êtes d’une compagnie agréable monsieur le curé vous écouter est un plaisir, les mots choisis, les phrases simples bien dites, l’habileté à vous faire comprendre est pour moi aujourd’hui un plaisir d’être en votre compagnie - Je connais des gens qui n’y mettent jamais les pieds jamais ! Le refus d’une évidence ! La peur ! A mais, j’oubliais peut être êtes-vous de ces gens là ?
- Non n’ayez crainte.
Dans la clarté limpide de l’air de cette après-midi printanière les deux hommes vigoureux avancent avec de grandes enjambées fendent la distance en rien de temps.
- Voyez, la porte est à repeindre ! Entrez mon ami - après vous- non, non après vous : une erreur d’appréciation les fait se bousculer en franchissant la porte impossible d’entrer après quelques bousculades ils entrent.
- Ici vous rencontrez personne ou que très rarement sauf les jours d’enterrement.
Tiens ! Le père Pelletier creuse la tombe du père Laristourne.
Eloi s’approche de l’homme, le salue.
- J’ai l’habitude, c’est mon boulot.
Pris de nausée le pauvre Eloi vomit dans le trou que creuse Pelletier, il a une vision. Délice la belle Délice, transformée multipliée capiteuse affolante affriolante essaie de sortir du trou. Brisé par ce spectacle insolite étonnant, là, devant la fosse que creuse le père Pelletier son estomac tourne, sa Délice se moque de lui Eloi est effondré il avance sa tête se penche pour voir, Délice a disparu, il s’approche de nouveau plus prés ce qui met Pelletier dans une bizarre situation
- Attention monsieur vous allez tomber dedans Y a le temps ! Remettez-vous monsieur : un repas trop chargé ! Le curé vous attend allez soyez sage autrement et Pelletier enfonce sa pelle de plus belle.
- Il est des cimetières comme des pièces de théâtre où l’on aime aller, des tombes devant lesquelles on aime s’arrêter, imaginer, caresser du regard un regret de ne pas comprendre puis aller vers une autre où l’histoire s’est achevée là ! Un signe de Pierre le sort de sa méditation.
- Regardez Eloi, cette petite chapelle est la tombe du comte de Brisedouce Regardez sa sculpture, les artisans travaillaient bien, le temps ne comptait pas, maintenant on court ! Dommage. Qu’avez-vous mon ami vous êtes blanc
- Un petit problème stomacal, je suis sensible j’ai eu un petit malaise tout à l’heure mais tout va bien : ne vous inquiétez surtout pas.
La tristesse du lieu, un sentiment de solitude, l’ennui envahit Eloi. Il prend le bras de Pierre pour lui montrer une pierre à peine visible rongée par la mousse par le lichen apporté par la pluie rongée pathétique. Eloi curieux s’approche ému
- Voilà c’est une parmi bien d’autres hélas ! Qu’il faudra enlever. Ce sont de très vieilles tombes abandonnées ; pensez au bonheur de cette âme en vous voyant si touché Eloi, comme si c’était un des vôtres.
J’ai fait le tour du cimetière j’ai pris connaissance des erreurs qu’il ne faudra pas faire. Allez cher ami je comprends l’émotion de Marguerite toute d’amour : j’ai des confessions tragiques de femmes d’hommes si je peux par le voix du Seigneur leur apporter un soulagement puisse-t-il en être ainsi.. Sur un autre ton : c’est quand votre retour à Paris ?
- Demain, je reprends mon travail lundi, le visage d’Eloi reprend des couleurs son allure s’accélère
- Je vous laisse ici mon ami, mes amitiés à ces dames, merci de m’avoir accompagné dans ce cimetière merci de votre agréable et très sympathique compagnie. .
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Commentaires
monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice
01-03-2011
Le curé Pierre et Eloi prennent le chemin du cimetière.
- C’est un bon exercice après manger Eloi.
- Vous êtes d’une compagnie agréable monsieur le curé vous écouter est un plaisir, les mots choisis, les phrases simples bien dites, l’habileté à vous faire comprendre est pour moi aujourd’hui un plaisir d’être en votre compagnie - Je connais des gens qui n’y mettent jamais les pieds jamais ! Le refus d’une évidence ! La peur ! A mais, j’oubliais peut être êtes-vous de ces gens là ?
- Non n’ayez crainte.
Dans la clarté limpide de l’air de cette après-midi printanière les deux hommes vigoureux avancent avec de grandes enjambées fendent la distance en rien de temps.
- Voyez, la porte est à repeindre ! Entrez mon ami - après vous- non, non après vous : une erreur d’appréciation les fait se bousculer en franchissant la porte impossible d’entrer après quelques bousculades ils entrent.
- Ici vous rencontrez personne ou que très rarement sauf les jours d’enterrement.
Tiens ! Le père Pelletier creuse la tombe du père Laristourne.
Eloi s’approche de l’homme, le salue.
- J’ai l’habitude, c’est mon boulot.
Pris de nausée le pauvre Eloi vomit dans le trou que creuse Pelletier, il a une vision. Délice la belle Délice, transformée multipliée capiteuse affolante affriolante essaie de sortir du trou. Brisé par ce spectacle insolite étonnant, là, devant la fosse que creuse le père Pelletier son estomac tourne, sa Délice se moque de lui Eloi est effondré il avance sa tête se penche pour voir, Délice a disparu, il s’approche de nouveau plus prés ce qui met Pelletier dans une bizarre situation
- Attention monsieur vous allez tomber dedans Y a le temps ! Remettez-vous monsieur : un repas trop chargé ! Le curé vous attend allez soyez sage autrement et Pelletier enfonce sa pelle de plus belle.
- Il est des cimetières comme des pièces de théâtre où l’on aime aller, des tombes devant lesquelles on aime s’arrêter, imaginer, caresser du regard un regret de ne pas comprendre puis aller vers une autre où l’histoire s’est achevée là ! Un signe de Pierre le sort de sa méditation.
- Regardez Eloi, cette petite chapelle est la tombe du comte de Brisedouce Regardez sa sculpture, les artisans travaillaient bien, le temps ne comptait pas, maintenant on court ! Dommage. Qu’avez-vous mon ami vous êtes blanc
- Un petit problème stomacal, je suis sensible j’ai eu un petit malaise tout à l’heure mais tout va bien : ne vous inquiétez surtout pas.
La tristesse du lieu, un sentiment de solitude, l’ennui envahit Eloi. Il prend le bras de Pierre pour lui montrer une pierre à peine visible rongée par la mousse par le lichen apporté par la pluie rongée pathétique. Eloi curieux s’approche ému
- Voilà c’est une parmi bien d’autres hélas ! Qu’il faudra enlever. Ce sont de très vieilles tombes abandonnées ; pensez au bonheur de cette âme en vous voyant si touché Eloi, comme si c’était un des vôtres.
J’ai fait le tour du cimetière j’ai pris connaissance des erreurs qu’il ne faudra pas faire. Allez cher ami je comprends l’émotion de Marguerite toute d’amour : j’ai des confessions tragiques de femmes d’hommes si je peux par le voix du Seigneur leur apporter un soulagement puisse-t-il en être ainsi.. Sur un autre ton : c’est quand votre retour à Paris ?
- Demain, je reprends mon travail lundi, le visage d’Eloi reprend des couleurs son allure s’accélère
- Je vous laisse ici mon ami, mes amitiés à ces dames, merci de m’avoir accompagné dans ce cimetière merci de votre agréable et très sympathique compagnie. .