19/04/2011
Monsieur de Risquetou traînait sur lui un ennui qu’il cherchait à fuir et partout où il allait le même processus s’installait, un bref intérêt que l’effort de gagner épuisait.
Trop longtemps contenu son désir pour la belle Délice eut pour effet de le précipiter dans ses bras et dans sa cousette rose aux parfums envoûtants il était allé.
La belle Délice s’était instruite au jeu de l’érotisme elle était devenue habile naturellement, c’était un jeu dont elle s’amusait elle choisissait parmi la panoplie qu’on lui offrait ; ses désirs limités ne satisfaisaient pas madame Irène ses exigences menaçaient l’équilibre du contrat qu’elle avait passé. Elle choisissait.
Eloi sans intentions purement sexuelles avait mêlé sentiments et sexualité. Délice ne s’y était pas trompée leurs corps eurent un plaisir qu’il n’avait pas connu depuis longtemps.
Ce néfaste métier où elle avait été abusée par le rabatteur Pietro avait caché tous les bienfaits toutes les richesses que lui avait généreusement donné la nature.
Elle regardait Eloi.
Eloi dormait Délice le regardait hésitait, devant ce beau visage détendu paisible elle se rassit attendit, elle ne voulait ni le quitter ni le réveiller, le laisser seul non plus elle attendait surprise et un sentiment de culpabilité de tromper Pietro la fit se lever Pietro était son seul amour son homme, elle lui vouait un amour absolu.
Le bruit de la douche réveilla Eloi le vertige du réveil le décor inconnu il pensa rêver tenta dans un effort de comprendre, Délice apparaissait toute rose merveilleuse imprévisible, il se rendormit
Délice ne le réveilla pas elle descendit trouver madame Irène.
Dans la cousette rose aux parfums enivrants monsieur de Risquetou sous leur effet euphorisant respira de plus en plus profondément, ouvrit les yeux prudemment craignant un danger puis il chercha à comprendre, secoua sa tête pour éclaircir ses pensées et s’assurer de ce qu’il voyait, s’assit sur son lit se redressa observa autour de lui hésitant à comprendre se regarda de haut en bas constata qu’il était tout à fait nu. Il frissonna porta sa main à son front pour calmer un mal de tête retrouver une mémoire de moments qui lui échappaient. Assis sur son lit nu il attendait puis s’habilla. Il trouva ses habits bien rangés dans la penderie.
De petits coups contre la porte ;
Eloi se précipita pour ouvrir.
Délice apparut un plateau dans les mains
- .Monsieur Eloi voilà un champagne avec quelques petites friandises, pouvez m’aider s’il vous plait, Eloi s’écarta pour la laisser passer, dégagea rapidement la table deux fois grande comme le plateau très jolie petite table ornée d’une arabesque légère représentant deux feuilles de vigne et un raisin au centre une plaque de verre au dessus Eloi devant Délice la contempla avec convoitise rougit.
- Vous plairait-il Eloi que nous fêtions notre première fois (j’espère qu’il y en aura d’autres) avec ce champagne offert par madame Irène.
Délice avait habillé son joli corps dans une robe de ville ce changement ajouta de la stupéfaction à Eloi déjà inquiet.
Délice avait son hôte. De sa main délicate elle tendit une coupe à Eloi un simple mot : santé, un sourire gêné.
Je souhaiterais Délice il rougit s’embrouilla se leva fit quelques pas.
Délice fine connaisseuse des hommes comprit l’embarras d’Eloi.
- Asseyez-vous cher ami.
- Ma mémoire m’a abandonné Délice ça m’inquiète.
- Ne vous faites pas de soucis cela arrive fréquemment. Après tant de mois passés dans le petit salon coté est vous avez franchi la barrière qui nous séparait de ma cousette rose, ce fut simple monsieur. Du salon à ma cousette nous allions soudés l’un à l’autre excusez le mot mais je n’en trouve pas de mieux adapté à nous en ce moment là. Je n’ose pas vous raconter l’enchaînement qui suivit, il fut passionné pleins d’extases, nous nous sommes aimés passionnément voilà Monsieur notre première fois. .