15/10/2011
Appuyé contre le mur coté nord de la terrasse pour protéger des vents froids, des regards indiscrets de curieux qui pourraient voir Eloi savoure sa cigarette cherche à garder le plus longtemps les bienfaits quelle donne, ce moment précieux l’aide à rester dans de bons termes avec sa belle famille. Il pense à la visite de Beaugency : en homme avisé va chercher sa carte dans sa voiture regarde le trajet puis calcule les kilomètres marque d’un point les endroits qu’il faudra visiter, pousse un soupir sa cigarette terminée pousse un autre soupir, part rejoindre Marguerite
Marguerite dort, Eloi se glisse doucement dans le lit : hésite, ne la réveille pas sombre doucement dans le sommeil, devant lui Délice parée de colliers multicolores s’envole dans les cieux, l’emmène avec elle. Marguerite le regarde longuement effleure son front, glisse sa main doucement sur son visage, sa main se fait plus pressante, nerveuse, Eloi dans son demi sommeil palpent les hanches, ses mains glissent, il part avec Délice dans l’infini.
Candide regarde son frère
- David pourquoi tu n’envoies pas l’ogre dans la cage aux lions ?
- Non l’ogre va attraper la brebis
- Je ne veux pas, je ne veux pas.
Candide envoie des braillements qui réveillent tout le monde
Eloi dévale les escaliers en trombe.
- Qu’est-ce qu’il y a encore !
- Papa l’ogre a mangé la brebis ! Le visage couvert de larmes il va se blottir dans les bras de son père
- C’est du cinéma ! Candide, allons, ne pleure pas Maman tente de le réconforter Mamie Papi désemparés offrent un visage tragique devant le drame qui se joue dans le cœur de Candide
David enfonce le clou.
- Tu verras quand tu auras ta console de jeux, tu verras des ogres avaler des garçons comme toi, Candide va se nicher dans le giron de sa grand-mère lance des cris à effrayer l’ogre.
Marguerite prend la parole.
- Arrête David de tourmenter ton frère, je te croyais autre, ton père va te punir, Eloi ?
- Tu vas écrire cinquante fois : je ne dirai plus de méchancetés à mon frère, maintenant la paix : compris !
Les mines soucieuses Marguerite, Eloi, Agathe, Joseph vont s’asseoir autour d’une table dans la jardin miniature, le paradis de joseph.
Candide suce son doigt, renifle, hoquette, part chercher son ballon.
- Cet enfant est trop sensible, il faudrait le montrer à un psychiatre peut-être !
- J’y pense Agathe.
Marguerite prend la parole
- Il est petit encore restons vigilants
Quelques coups de pieds sur le ballon mais le cœur n’y ait pas, il vient s’installer sur les genoux de son grand père.
- La prochaine fois tu auras ta console dans ta chambre promis, avec son mouchoir il lui essuie son nez : il doit faire preuve de manœuvres habiles pour ne pas inquiéter et calmer ce jeune cœur trop affectueux, sensible, trop émotif.
J’ai vu Saumenier hier, un brave homme : il a été guide dans plusieurs endroits historiques notamment la ville de Beaugency, le brave homme offre ses services gratuitement, nous l’avons eu comme guide. ; Tu te rappelles Agathe ?
- Le château Chambord, une merveille Eloi., un homme charmant, nous pourrions l’inviter ?
- Oui, Marguerite tu le connais ?
- Je l’ai aperçu hier, il ma parut en pleine forme, papa tu lui téléphones ;
Joseph attrape son portable s’éloigne part sur la terrasse pour téléphoner, quelques mots puis revient
- il est d’accort. Vous allez voir l’érudition de cet homme, il répond à vos questions avec aisance. C’est le compagnon de route idéal, il sera à votre disposition heureux d’être avec vous.
Marguerite s’approche de son mari prend son bras amoureusement se presse contre lui en posant sa tête sur ses épaules.. . .