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25/12 :2011
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- Regardez devant vous mademoiselle Délice.
- Je vois monsieur
- C’est beau n’est-ce pas : il y a tant de façons de voir ce harem. Devant vous de très jeunes filles posent alanguies pour attraper les hommes désireux d’assouvir leurs désirs, voyez comme leurs poses sont étudiées on les croit naturelles, un spectacle éprouvant pour des nerfs sensibles, regardez bien, tenez par exemple si l’on fragmente ce tableau, je vais saisir cette toute jeune fille si naturellement étendue sur le canapé, quel beau tableau pour un peintre ! Et ces deux, là-bas les voyez-vous ? Leurs bras se déplacent gracieusement : mon regret mademoiselle est de ne pas être peintre je n’avais pas les qualités !
- Vous Délice que voyez-vous ?
- Moi monsieur j’ai la tête creuse !
- J’allais dire : vous êtes bien heureuse, je retire cette pensée, ce ne serait pas très élégant, surtout, je ne vous crois pas.
- Vous êtes si belle que vous troublez mon entendement ; ne soyez pas effarouchée. Aujourd’hui vous êtes triste ce qui vous rend encore plus belle si c’est possible et si énigmatique pour mon pauvre cerveau, vous voyez mademoiselle Délice nous avons des problèmes de cerveaux : le mien est malade d’un contenu trop grand !
- Voulez-vous que nous composions ensemble ?
- Monsieur si vous saviez !
- Je sais déjà beaucoup sur vous ;
- Comment pouvez avoir connaissance des drames qui m’habitent
- Je vous vois passer lointaine envoyée vers des chosse inaccessibles, c’est ainsi belle dame que je vous vois.
- Vous êtes un devin monsieur.
- Oh ! Non, j’ai seulement l’habitude de regarder, d’observer. Vous êtes amoureuse de Pietro ; Il bouscule, bascule toutes les plus belles filles, c’est le rabatteur de la maison de passe d’Irène, les jeunes filles simples et naïves tombent dans ses bras, vous connaissez la suite infernale, ce marché est juteux pour votre tante, Délice. Le sieur Eloi de Risquetout traîne sa monotonie, tente d’échapper à une dépression permanente dans des salons de la haute société de Paris, j’ai eu l’occasion de le voir nous avons échangé quelques mots. C’est un homme cultivé, agréable. Dans cet antre il vous a découvert Délice c’est tout en son honneur. Vos si beaux yeux sont tristes je ne voudrais pas vous importuner j’en serais affligé croyez en ma parole.
- Non monsieur bien au contraire vous êtes si bon quand vous me regardez !
- Plait-il à mon amie de m’en informer ?
- Monsieur votre langage est joli, j’ai peur de ne pas être à la hauteur.
- Votre langage Délice est plein de vérités simples. Un espoir contrarié ? Des regrets ?
- Oui monsieur pleins de regrets sont en train d’anéantir ma vie !
- Anéantir ?
- j’ai laissé mes parents sans donner de mes nouvelles depuis plus d’un an !
- Eh ! Bien en voilà une bonne nouvelle qui m’arrive !
- Vous pensez ! je suis désespérée !
- Oui, mademoiselle Délice : imaginez leur bonheur de vous retrouver ;
- Mais que dois-je dire !
- Rien Délice, seulement l’amour guérira les plaies ma petite amie.
- Oh ! Vous êtes bon, que me dites-vous là !
- C’est naturel l’amour entre parents enfants, laissez-vous aller, surtout ne dites rien. Ne tardez pas, Nous nous revoyons dans le harem, votre robe est parfaite, vous ne serai plus importunée : vous comprenez ma pensée…s’il y a une barrière à franchir c’est à moi de le faire. Vous allez voir vos parents en fille aimante, ici chez madame Irène pendant le temps qu’il vous plaira vous serez la collaboratrice de madame Irène. N’oubliez pas monsieur Eloi de Risquetou il vous aime.
- Monsieur le comte de Tourne de la Tournière salue Délice va vers la sortie Délice le suit il se retourne.
- Mademoiselle vous devrez avoir une autre tenue à dater de maintenant. Mettez cette jolie robe elle vous va à ravir.
- Aujourd’hui est le plus beau jour de ma vie vous êtes mon bienfaiteur, aujourd’hui je retrouve ma dignité. J’avais un poids lourd sur ma poitrine qui empoisonnait ma vie, déjà je suis mieux grâce à vous monsieur le Comte
- Monsieur le comte de Tourne de la Tournière tape par petits coups sa canne pour montrer qu’il est satisfait puis disparait accompagné par ses coups de canne. .
Rédigé par Boyrie à 18:35 | Lien permanent
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22/12/2011
En descendant l’escalier Délice doit s’accrocher à la rampe elle éclate en sanglot, manque s’étouffer des images surgissent de son père sa mère, son enfance défile devant ses yeux, foudroyée elle doit s’asseoir sur une marche. Comment ! Ils sont sans nouvelles ! Quelles angoisses ils vivent ! Que puis-je maintenant ! Elle remonte dans sa cousette pour nettoyer son visage, atterrée se calme en se passant de l’eau froide. Prête à défaillir elle pense à son père sa mère ! Comment ai-je pu ! Comment ai-je pu ! Quelle malédiction pèse sur moi ! Je suis une impie, une crimine elle, n’ose plus se regarder. Mon Dieu qu’ai-je fait à mes pauvres parents ! Leur fille chérie tant aimée ! Comment ai-je pu ! Je vais en parler à monsieur le comte, fébrile elle descend les escaliers. Devant la porte elle s’arrête, hésite son cœur tape dans sa poitrine, plaquée contre le mur les yeux fermés le corps amolli, elle prend la poignée, la retire, l’approche timidement la saisit la tourne doucement, entre.
Le comte de Tourne de la Tournière né infirme la soixantaine a reçu une éducation où les études ont été le souci majeur de ses parents, donc il est doté d’un grand savoir sur toutes choses et naturellement il cherche à en savoir plus sur toutes choses.
Grand, il s’aide d’une canne, le dos déformé, déhanché, un abord agréable, un visage ouvert sympathique, le nez busqué la chevelure parsemée de blanc, une bouche ironique, un regard pénétrant et malgré ses infirmités il plait aux femmes. Son incapacité sexuelle bien connue dont il ne se cache pas l’a rendu imperméable aux attaques aussi il s’est forgé un tempérament solide face aux attaques. Il fréquente les plus chic salons de Paris où la noblesse se réunit lors de fêtes mariages anniversaires, des bals dans des salles somptueuses où, là, il apprend les derniers potins du jour. Il tape sa canne dans les lupanars, les maisons closes, les lieux inhabituels, sordides, mal famés connus de la mafia, il passe partout frappant le sol de sa canne avec une élégance naturelle et partout on le salue avec respect.
Il écrit un livre sur les mœurs dans la capitale. Il est amené malgré lui à aller dans la maison de passe de madame Irène pour voir Délice. Et lui le savant n’arrive pas à pénétrer le secret de mademoiselle Délice. La construction parfaite du corps de cette jeune fille le fascine, des rêves envahissent perturbent ses nuits. Il voit partout la sublime Délice, il veut vivre avec elle, son plus cher désir est qu’elle prenne le nom de comtesse de Tourne de la Tournière.
Après avoir franchi la porte Délice va s’asseoir près de Reinette dans le coin le plus reculé du harem.
Reinette est la messagère de madame Irène elle accomplit parfaitement son rôle et là elle doit présenter Irène au comte.
- Regarde vers là : lui indique l’endroit d’un signe imperceptible.
- - Oui je connais ce monsieur, je le vois depuis longtemps.
- - Je dois te présenter
- - Oui.
Bon. C’est l’obsession de tante elle n’arrête de me dire : surtout ne la blesse pas par des mots malheureux par exemple, je ne dois pas te dire, il a des visés sur toi, il cherche à t’avoir, il est vieux, vicieux ! C’est- on ! Tu es d’accord ?
- - Oui.
- - Tu me suis ;
- - Délice est au zénith de sa beauté elle s’incline, sur l’invitation de monsieur le comte de Tourne de la Tournière, s’assoit. ,
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Rédigé par Boyrie à 18:25 | Lien permanent
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09/12/2011
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- Allez- vous vêtir mademoiselle vous me gênez.
Etonnée par ses premiers contacts avec monsieur de Tourne de la Tournière Délice va en parler à madame Irène
- Comment se fait-il que le comte de la Tournière dans le harem où nous devons paraître nues m’ait demandé d’aller m’habiller ! Madame ! Que dois-je faire ?
- Faites ce que vous demande le comte.
Après les nouvelles hallucinantes qu’elle vient de vivre, d’entendre, Délice va dans sa cousette pour se vêtir.
Elle se regarde dans son miroir, avec habileté relève ses cheveux, d’un geste prompte fait son chignon. Surprise, étonnée elle va chercher à aller au-delà de son habituelle vision d’elle dans la maison de passe de madame Irène. Elle se regarde avec plus d’attention surprise de se voir autrement elle veut attraper son visage, elle tend la main pour le saisir, son chignon se défait, ses doigts glissent dans la masse abondante, elle cherche leur couleur : auburn tirant vers le roux peut être ! D’un doigt délicat elle effleure sa peau jusqu’à ses yeux, s’approche du miroir pour mieux les voir au bout d’un moment découvre qu’ils sont verts bleus, les écarquille s’approche plus près étonnée : puis doucement elle glisse ses deux mains sur le modelé de son visage descend vers son cou long et fin Elle s’éloigne pour se contempler.
Elle est d’une humeur chagrine.
Troublée elle va regarder son corps devant sa glace avec attention elle se regarde un geste sur ses hanches une caresse sur ses seins fermes, des formes aux doux arrondis au galbe parfait, elle se voit de profil puis de face glisse ses mains sur ses hanches, toutes ses grâces qu’une main géniale a modelé elle ne les avait pas vues, elle se redresse fière, va du miroir à la glace plusieurs fois, la gorge nouée par l’émotion.
Une pensée vague assombrit ses beaux yeux.
En cherchant dans le placard une robe pour plaire à monsieur de Tourne, ne trouvant rien elle va s’asseoir en poussant un énorme soupir, tracassée à l’idée d’aller dans le harem habillée. Elle retourne à son placard décroche trois robes. La première de la couleur de ses yeux elle hésite enfin décroche une robe de la couleur de ses cheveux, la troisième la couleur de sa peau, c’est celle qu’elle va choisir puis haussant les épaules mais bien sûr c’est elle !
Devant la glace et pour la première fois elle existe.
Une sourde colère, un vertige, elle s’accroche à son fauteuil, elle voit Pietro.
Pourquoi je n’ai rien compris !
Il m’a sali m’a déshonoré, m’a placé dans ce lieu immonde et moi je l’attends, là ! Ah ! Que je suis naïve d’avoir cru à son amour ! Maudit soit-il il m’a embarqué dans cette vie ! Je me méprise j’ai honte. Jamais un mot gentil, je ne connais pas l’amour ! Je le déteste, le hais, le maudis. Des larmes coulent en abondance de ses beaux yeux, elle souffre passe du désespoir à la colère à la honte.
Fébrilement elle enfile sa robe, De nouveau devant la glace elle admire sa robe qui laisse entrevoir son jeune corps puis elle met des chaussures à talons assorties. D’un léger balancement elle admire la souplesse de son jeune corps, surprise elle sèche ses yeux, nettoie son visage, se regarde de nouveau...Une colère sournoise l’empêche de respirer, la fait trembler, elle crie, adjure tous les Dieux de l’aider, jure que ça va changer, clame que les feux de l’enfer attendent Pietro, enfin calmée elle retrouve sa respiration, va peigner ses beaux cheveux qu’elle agrémente d’un beau peigne, maquille son beau visage. Elle ne peut s’arracher du miroir, de la glace, dans sa robe couleur de sa peau elle semble sortie d’ailleurs. Elle respire à fond pour calmer les battements de son cœur, puis les yeux humides elle va trouver monsieur le comte de Tourne
- Qu’est-ce qui vous arrive Eloi, je vous trouve songeur, votre vie ne s’est pas arrêtée à Beaugency, (ce n’est pas dans vos habitudes !)
- Seulement un peu de fatigue : je pensais à Saumenier, un heureux homme plein de talents, cultivé, un peu servile, il a trouvé une forme de bonheur…
- Servile !
- le personnage est resté fidèle à lui-même, un guide au riche savoir de notre histoire de France, j’ai été étonné de mon ignorance, j’ai passé un agréable jour, vous savez : je ne suis pas un fanatique d’art mais là, Saumenier a su capter mon attention.
- Vous aviez oublié votre cher Paris !
- Un moment peut-être. Il pense au costume qu’il mettra pour aller voir Délice.
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Rédigé par Boyrie à 22:59 | Lien permanent
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Ils étaient de plus en plus pressants, j'avais dû apprendre à l' aimer par étape.
Le compagnon de mes jours solitaires avait de la peine à me suivre, je le malmenais soit. Mes désirs étaient de plus en plus pressants, j’avais dû apprendre à l’aimer par étapes, il m’était si étranger si difficile à cerner à attraper à connaître ! Presque impraticable pour ma sensibilité mon vocabulaire tellement autre ! Je dû m’atteler, avec peine j’ai appris à l’aimer, quelle tâche ! Quelle souffrance ! Et aussi quel bonheur ! Que de découvertes enrichissantes, surprenantes m’a donné mon vieil ordinateur maintenant remplacé par un autre qui a la lourde tâche de le remplacer. Je dois réapprendre à aimer il ne pourrait en être autrement, je dois aller dedans souvent pour le comprendre.
J’étais épuisée à vouloir le ranimer, un peu comme font les chirurgiens je branchais puis débranchais mille fois ! Pour rien ! J’avais trouvé le remède : simplement le laisser reposer il me permettait d’aller dans internet ! Pas plus.
L’entêtement à ne pas accepter que mon ordinateur était en train de me lâcher ce que j’acceptais difficilement m’épuisait. Oui bien sûr celui-là est plus rapide, plus performent, mais pour l’instant il m’est étranger il y a des choses qui manquent que je n’arrive pas à remplacer ! Ce remplaçant m’échappe il va falloir que j’apprenne à l’aimer, recommencer. Mon cœur reste sensible à son contenu, je l’aime comment pourrait-il en être autrement !
Voilà deux nuits ou trois ou quatre je ne sais plus même beaucoup de nuits depuis mon début de vie je fais ce rêve : Je suis dans une grange avec de la paille et mes chats.
Liliane Boyrie 17/12/2011
Rédigé par Boyrie à 12:04 | Lien permanent
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jE SUIS EN PANNE D'ORDINATEUR JUSQU'à MARDI!
Rédigé par Boyrie à 20:29 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 18:35 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 10:20 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 17:06 | Lien permanent
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Le cadeau de Bandit
Lucie est sur le radiateur dans ma chambe, j'ai placé une chaise à cotè pour qu'elle puisse y accéder facilement.
Je l'ai cru perdue , elle avait vomi l'eau qu'elle venait de boire. J'ai tenté de la revigorer avec tout ce qu'il ne faut pas donner aux chats ! Son moral s'est trouvé au Zénith le mien aussi! Elle est dans sa dixième vie.
Je m'étonne de Bandit.
J'ai assisté malgré moi sans pouvoir rien faire à la fin tragique d'une souris . J 'espérais lui prolonger la vie mais de la part de Lucie ce fut différent elle s'est précipitée sur la pauvre bête l'a croquée en quelques minutes : c'est une sauvage. Je regardais le petit boyau par terre. la souris était partie dans l'estomac de Lucie!.
Il y a chez les animaux comme chez les humains en ce qui concerne les chats , des bons chats; Bandit a donner à Lucie la souris
Le cadeau de Bandit
Le bulletin de santé de Lucie est bon, puisse t-elle encore quelque temps me montrer ses grands yeux tristes.
Liliane Boyrie 06/12/2011
Rédigé par Boyrie à 15:28 | Lien permanent
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O4:/12 /2O11
Quel mystère m’empêche de vous saisir Délice voilà sept jours de la semaine passée où je m’évertue feuilles après feuilles avec mon fusain d’être avec vous de vous trouver de me réchauffer à votre éclat ! En vain ! Là : essayez de prendre votre pose préférée, soyez naturelle ; Délice vous me détruisez, mes mains me trahissent, elles hésitent, elles doutent, elles paniquent, je vis une tragédie !
Georges Eberlué les traits creusés par une angoisse qui le poursuit va de Délice à son chevalet énervé il est en perpétuel mouvement clame son incapacité à la peindre, mais pourquoi ! Délice ! Pourquoi ! Il veut rectifier sa pose, insatisfait la poitrine creusée par la souffrance il reprend son fusain
Délice devant le drame de l’artiste Georges Eberlué cherche des poses acrobatiques croyant l’aider.
- Non Délice, vous allez vous rompre le cou : attendez, soyez plus modeste, regardez, et Eberlué tel un magicien s’installe dans des poses savantes lui montre où elle doit placer ses bras ses jambes. Vous voyez ! C’est si simple ! La beauté rayonne en vous, vous êtes éblouissante, il va falloir recommencer.
Il tente de bien lui placer ses bras et ses jambes afin d'avoir la pose espérée. Vous êtes à l’aise maintenant ?
- Oui monsieur.
Eberlué reprend son fusain pâle dessine en quelques traits le beau corps de Délice, une fois terminé il lui montre.
- Comment vous voyez vous ?
- C’est très beau.
Rhabillez vous s’il vous plait à la semaine prochaine.
Délice doit retrouver Cyprien dans son bar restaurant, quelques minutes d’une marche assurée.
Dans les séances de pose qui durent quelques minutes, appliquée, patiente, docile Délice devant les affres d’Eberlué sort de son enveloppe charnelle, traumatisée son esprit s’envole laisse son magnifique corps exploser dans une outrancière beauté.
- Lorsque j’étais élève à l’école des beaux arts, j’ai peint des nus hommes et femmes, j’étais à l’aise, je croquais ces nus en quelques secondes, avec vous Délice j’ai un désarroi qui me paralyse au point de ne plus vous voir.
Elle lui échappe.
Eberlué a fait des études poussées dans l’art du nu, de tous les genres des petits des grands des gros des maigres. des dodus Décontenancé seul dans son atelier la tête entre ses mains il retrouve ses cours qu’il suivait avec assiduité, attentif aux reproches de ses professeurs, élève appliqué il se remémore le travail appris, tout est correct dans sa mémoire, les conseils de ses professeurs sur la perspective, les contrastes, il a suivi avec plaisir les cours, sûr de bien comprendre heureux des bons résultats, il a donné satisfaction a ses professeurs et s’est lancé dans la profession d’artiste peintre.
- Comment avez-vous passé votre séance de pose ? Vous êtes chanceuse Délice vous méritez d’être immortalisée, je suis convaincu (c’est mon idée) qu'Eberlué aura un avenir brillant déjà il le prouve, ’ c'est un esprit brillant, tourmenté à chercher la perfection - Comment le sentez vous ?
Lorsque je pose je disparaîs, je pars…ailleurs…je m’échappe ; Pensez-vous que les artistes soient ainsi faits ?
Cyprien doit réfléchir ; Il frappe dans ses mains
- Primate !
Que prenez-vous ?
- Un verre d’eau.
- Allons.
- Primate apporte pour Madame une orange pressée pour moi un whisky.
Dans trois enjambées Primate est derrière son comptoir revient aussi vite.
- Et vous Délice qu’en pensez-vous ?
- C’est un mystère.
- Oui un mystère… un mystère...
- Un mystère
- Je vous raccompagne.
- Primate tu prends la direction je m’absente ;
- Oui Monsieur.
Délice devant la manière d’être perçue par Eberlué est malheureuse, triste, désorientée. Elle avait pensé à une idylle amoureuse avec lui ! Charnelle, décontenancée il lui tarde de retrouver sa cousette rose.
Elle pense à Pietro à ses regards de feux.
Pourtant elle va continuer de poser, curieuse.
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Rédigé par Boyrie à 20:33 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 19:37 | Lien permanent
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