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23/02/2012
Un bruit de canne martèle le sol envoie un soupçon d’inquiétude puis s’éloigne, revient plus fort, s’arrête, reprend, le comte de Tourne est dans la maison de passe de madame Irène.
- Je vous ai fait attendre monsieur le comte ! Croyez en ma peine profonde.
- Pas de soucis madame.
- Vous attendez Délice ?
Le comte intéressé par le téléphone que brandit Irène indiquant par ce geste qu’elle va contenter le désir du comte son grand ami le comte Urbain de Tourne de la Tournière qu’elle est prête à le satisfaire l’approche de son oreille puis hésitante
- Qu’est-ce que c’est ?
Un téléphone, un Smartphone.
- Un Smartphone ?
- Il y a tout dans cette boite, regardez, elle fait défiler des milliers d’images à la vitesse de l’éclair des milliers d’informations avec un simple touché du doigt.
- C’est merveilleux,
Il hésite à la prendre.
- Ou allons- nous… Pensez-vous que notre chère Délice aimerait avoir un…
- Smartphone monsieur le comte, oui, les jeunes en raffolent : essayez c’est magique, avec j’ai le monde entier avec moi.
- Merci, j’ai mon Nokia vieux de plus de dix ans il me convient, j’ai réussi à trouver une batterie, oh ! Oui ! Cela fait plus de dix ans que je l’ai il me suffit.
Le comte Urbain son Nokia vieux de dix ans dans la main madame Irène son Smartphone le dernier modèle dans la main.
- Appelez madame.
Le comte détourne la tête de cet appareil apocalyptique.
Les pas feutrés légers l’allure souple Délice approche. Le comte l’observe, c’est un bonheur mystérieux, chaque fois il l’interroge du regard, sourit. Il se lève offre une chaise. Madame Irène donne son portable à Délice.
- Fraise a le même on s’amuse avec c’est chouette.
Le comte soupire tape deux petits coups avec sa canne pris d’impatience en tape deux autres prend son portable appelle Henri son chauffeur.
Une rue aux immeubles cossus aux belles ferronneries aux belles portes sculptées, le taxi s’arrête, un numéro en haut de la porte juste au milieu, un numéro 16 Délice ne peut en détacher ses yeux. La porte ouverte, le maître d’hôtel inexpressif attend.
- Excusez-moi j’ai eu un moment d’absence je suis désolée.
- Entrez Délice.
Le maître d’hôtel s’incline disparait.
En entrant dans l’antichambre Délice est accueillie par d’immenses portraits tous plus sévères les uns que les autres, les aïeuls les bisaïeuls du comte, des regards sérieux sévères, des héros des guerres napoléoniennes.
- Ce sont mes ancêtres, nous les laissons, je vous les présenterai plus tard. C’est votre avis Délice ?
- Ce que vous désirez monsieur.
- Nous allons aller dans le petit boudoir vous êtes chez vous Délice. Il secoue sa clochette pour appeler Henri : vous aimeriez ?
- Un jus d’orange monsieur
- Henri, jus d’orange pour madame un whisky s’il vous plait.
- Bien monsieur.
- Ma chère petite Délice : permettez que je prenne cette liberté. Vous êtes si loin de mon domaine, de mon âge ! Je serai votre ami qui aura si vous voulez bien l’immense bonheur de vous avoir près de lui. Vous êtes très jeune déjà expérimentée sur les hommes ! Si belle, si émouvante, vous ravissez mon âme, avec moi vous aurez la sécurité aussi un vieil homme et de jeunes amants. Je m’octroierai le droit d’accepter ou non votre ami à notre table.
- Monsieur je suis une idéaliste !
- Oh ! Non, Non Délice c’est le drame de votre vie ! Soyez plus…comment vous dire…terre à terre il lui prend les mains. Un cerveau bien organisé suit bien sa route, ne rêvons pas chère amie les jours succèdent aux jours avec une régularité parfaite demandent des exigences nouvelles ! Vous n’avez pas idée comme ils passent vite. Délice je vais vous montrer l’endroit où vous amènerez vos amis en toute quiétude,
Il la prend par le bras l’amène vers ses appartements.
- Vous avez la sonnette, Henri notre maître d’hôtel prendra vos directives. Ma ravissante Délice qu’il ponctue de petits coups de canne rythmés une malice dans les yeux, êtes-vous heureuse ?
- Monsieur le comte j’ai perdu l’habitude de savoir, de sentir mon corps, je subis les évènements ce fut mon sort jusqu’ici. Je vous trouve original avec votre canne aussi votre grande silhouette un peu courbée votre visage aux traits accusés dégagent du caractère de la volonté, votre regard grave va droit à mon âme, vos bizarreries avec votre canne dont vous vous amusez et dont vous guettez mes réactions égaient mon cœur Je suis amusée et curieuse par votre originalité. . Je suis comme un enfant, j’ai envie de sauter de joie.
Sur le perron Justin et Violette après un journée d’un travail laborieux échangent quelques mots façon de dire quelque chose ils prennent des nouvelles de collègues du travail, c’est devenu une habitude qu’ils apprécient qui les rapproche et les amène tout naturellement vers Délice un moment où ils cherchent une réponse à leur tourment : Violette interroge Justin, Justin interroge Violette, avec des yeux soucieux ils se questionnent les baissent la réponse qui traîne puis partent vaquer à leurs tâches.
La maison a tout le confort qu’offre notre époque moderne, l’ordinateur le micro- onde, le réfrigérateur, les petite appareils ménagers électriques Violette l’oreille attentive, les yeux sur les dernières nouvelles tourne dans sa cuisine le chat dans ses jambes Médor frétille lance un petit aboiement, jappe. Tout est en ordre elle s’assoit regarde les publicités avant de les jeter.
- Justin ! Justin !
- Oui !
- Viens t’asseoir pour causer.
Il connait, il sait de quoi va parler Violette, ses litanies : pourquoi elle ne nous montre pas son amoureux, c’est toujours pareil.
- Je t’écoute.
Violette fait la tête
- Alors tu trouves normal qu’elle ne nous le présente pas ! Moi j’étais fière de te présenter à mes parents, toi ! Tu trouves normal qu’elle ne nous en parle jamais. J’ai peur Justin qu’elle soit sous la coupe d’un souteneur.
- Tu remarques comme elle parait heureuse c’est impossible ! Tu verras un beau jeune homme tous deux beaux comme des dieux. Les soucis de Violettes sont allés dans Justin, un regard noir, nous l’avons avec nous, elle est si belle si rayonnante si pleinement heureuse ! Ne te tourmente pas sois patiente demain elle vient tu lui as fait ses petits plats préférés la lapine vient de mettre bas cinq petits, j’ai agrandi la cage, je suis tout ému de lui montrer ;
Violette retourne dans sa cuisine Justin sort réparer le banc.
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17/ 02/ 2012
De gestes nerveux il tâte ses poches, cherche dans sa sacoche ne peut croire qu’il est sans ses papiers, Déjà il lui était arrivé cette mésaventure et il s’était juré que ça ne lui arriverait plus, il tâte encore ses poches avant de s’engouffrer dans le métro, le front soucieux il fend la foule pense à tous les soucis qui l’attendent : la perte de ses cartes bancaires ! Il prend les marches quatre à quatre entre en coup de vent.
- Vous n’allez pas faire votre marche ?
- Ouf ! Je suis soulagé j’avais oublié mes papiers à tout à l’heure.
Marguerite prend le téléphone le pose, part faire la cuisine.
- Regarde : pas- mal, non ! C’est mon ami Wladimir.
- Il est russe ?
- De lointaines origines. Il me rappelle un client du harem, figure toi chaque fois lorsqu’il me voit, chaque fois il se prosterne à mes pieds, d’une voix grave son accent russe il me demande : bellissime demoisellissime est-ce que je peux embrasser vos chers petits pieds, je suis envouté, c’est la mort dans l’âme, ici, à vos pieds je vous demande de bien vouloir m’accorder un regard, une flamme ! Une flamme ! Mon esprit s’égare, je n’arrive pas à le contenir, avec un geste pathétique vers le dit organe il clame tragiquement : prenez mon cœur, ma vie, et tout ça dans un accent à mourir de rire, je pars d’un éclat de rire ! Ne soyez pas si cruelle belle fille ! Wladimir comment tu le trouves ?
- Un bel homme.
- Il est cultivé, en ce moment il apprend le fonctionnement de la harpe, ses origines etc… Je suis allée avec Wladimir au restaurant chez Cyprien. Irène avait dû rester Reinette était malade. J’étais courtisée par deux hommes imagine ! Tu vois, la belle vie. Il y a des moments je me demande si je ne vais pas regretter cet endroit, je suis chouchoutée par Irène, dans le harem j’ai les hommages de personnes distinguées, la classe, ils me connaissent et sont sans rancune, les filles sont dans tout leur éclat elles savent les attraper. Heureusement j’ai ma harpe. Je t’avoue que je ne connais rien à la vie, ce que je vis ici n’est pas la vrai vie, ici elle est maquillée fardée, un état qui fausse l’esprit, je suis si innocente Délice, j’aime Wladimir elle entoure sa harpe de ses deux bras
Et toi chérie ?
- Eloi vient, les compliments que je fais sur toi lui donne envie de mieux te connaître. Si tu veux je te le présente en privé c’est mieux. Peut-être il va venir si tu veux bien ?
- Tu le fais entrer : nous sommes des curieuses : nous allons percer le secret de ton beau ténébreux
- Ténébreux !
- Tu ne savais pas ? Ici toutes les filles l’appellent le ténébreux .
- Excuse moi je dois partir
- Tu pars ! Eloi est marié, pourquoi avec toi ça ne marche pas !
- Voilà ! Pourquoi ?
- Tu dois aller consulter un médecin, un sexo…oui un sexologue c’est un spécialiste des problèmes du sexe, il te donnera la marche à suivre Eloi semble déconnecté du sexe avec toi.
- Déconnecté !
- Tu en a un qui est impuissant l’autre est déconnecté tu crois que ça va durer !
- Déconnecté ?
- Oui il n’est pas connecter si tu veux que je t’explique
- Tu vas voir un docteur suis ses conseils.
Délice écoute son amie avec un certain détachement, les bizarreries d’Eloi elle s’en satisfait, lasse des souffrances qu’elle endure depuis son entrée dans la maison de passe d’Irène, le comportement respectueux d’Eloi vers elle lui plait elle le prend comme un jeu s’en amuse ces joutes oratoires entre eux la distrait ses plaies se referment doucement pourtant les remarques de son amie lui ouvrent de nouvelles réflexions.
- Tu as peut-être raison Fraise je vais consulter. Je pars, à bientôt.
Dans le couloir, les quelques marches qu’elle doit monter pour aller dans sa chambre sont si dures qu’elle doit s’arrêter des coups violents martèlent sa tête qu’elle tort de droite à gauche tant la souffrance est insoutenable elle frotte son front arrive à sortir de sa douleur intense encore sous le choc elle ouvre sa porte, à l’intérieur Eloi l’attend.
- Ma tendre ma douce comment allez-vous ? Je vous trouve pâle, j’espère que je ne vous dérange pas nous avions convenu de ce moment que j’attends impatiemment chaque fois. Je n’ai pas voulu vous déranger chez votre amie. Mon désir est de voir dans vos yeux les impalpables suaves beautés que vous générez vous me voyez fragile devant vous. Je vis un drame Délice, je ne peux me passer de vous !
- Ce n’est pas un drame Eloi, un bonheur immense. Vous êtes un grand amant vous m’avez donné un plaisir extrême que nous aurons souvent.
- Vous ne devez en parler à personne Délice votre vie nouvelle va vous faire fréquenter la perle de notre société extrêmement agréable en façade ! N’est-ce pas ce que nous demandons ! Le comte vous a parlé de quelques familles qu’il fréquente assidument. Vous devez vous préparer à votre nouvelle vie. Délice vous attirez naturellement ! Votre beauté ! Votre rayonnement ! Vous allez attirer la férocité excitée par la jalousie des femmes elles seront impitoyables, cruelles : au seul accroc vous serez cataloguée. Je vous crois douée pour cette vie. Vous n’êtes plus enfermée Délice ? Vous sortez souvent j’espère, faut sortir de cette maison close. Vous voyez vos parents ?
- Oui Eloi je retrouve la vie avec eux.
- Bien, quels sont les projets du comte ?
- Il m’appelle se comtesse, il veut m’épouser, me donne le choix de la cérémonie : des amis ou bien des témoins, je ne sais pas, que me conseillez-vous ?
- Mélangez-vous avec les amis du comte n’ayez-pas peur, soyez la reine de la cérémonie faites le pas qui vous fera aller plus loin, oui, je vois une très belle cérémonie de celle qui reste gravée dans les mémoires celle dont on parle dans tout Paris, brillez, étincelez, que votre éclat nous envoie la lumière. Eloi l’entoure de ses bras l’embrasse passionnément.
- Jeudi il m’amène chez lui dans le 6ième il invite un jeune couple et leur enfant des gens simples. Je suis Délice Lamoux comptable dans un grand magasin.
- Bien mon amie je vous quitte pour quelques jours, j’ai ma famille et mon travail qui m’attendent. La prochaine fois nous parlerons de monsieur le comte Urbain de Tourne de la Tournière Je vous aime ma douce Délice je me réjouis à la pensée des jours heureux qui nous attendent : Délice entourée du bras d’Eloi l’accompagne à la porte. Ils s’embrassent passionnément se jurant de s’aimer toujours.
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11/ 02/ 2012
Le comte Urbain de Tourne de la Tournière, petit fils du très célèbre de Tourne hautement connu pour ses exploits, hautement qualifié et fils de son père le comte de Tourne qui l’a engendré traverse le salon de la maison de passe de madame Irène faisant claquer sa canne sur le sol et chaque fois madame Irène l’approche en lui faisant une petite révérence.
- Tous les services de mon humble maison attendent vos ordres comte.
- Oh ! Madame je me présente cela suffit, les commodités de votre maison font de moi un client fidèle.
- Vous m’obligez.
- Surtout pas madame.
C’est dans ses habitudes d’être salué, mais devant Délice il s’incline autant que peut son grand corps handicapé du a une malformation congénitale. Partout où il va il fait claquer sa canne, façon de s’annoncer c’est ainsi chez madame Irène où le bruit a une résonance particulière. Aujourd’hui un livre sous le bras il donne quelques petits coups de canne contre la porte.
- Quelle joie chaque fois, permettez : Urbain
Le comte salue pour approuver.
- Vous avez transformé votre pièce avec goût Délice.
- Mon amie Fraise m’a aidé, devant tous les trésors que nous avons trouvés dans internet : nous avons mis plus d’une heure à chercher, c’est fabuleux, je suis heureuse.
- En cerisier, bien, avec les chaises assorties, le lit également, un abat-jour ciselé par la main d’un artiste. Je suis ravi de vous voir si épanouie, vous avez une joie qui nous éclaire, ne soyez-pas étonnée, partout où vous passez nos soucis disparaissent, toutefois je vais vous faire une petite remarque : quelques tableaux sur les murs décoreraient votre pièce
- Comment je vais faire monsieur je n’y connais rien ! Vous allez me conseiller, votre savoir est si grand !
- Sans les livres je serais inculte. J’ai un livre que nous allons regarder, en premier temps feuilletons le ensemble.
- Oui.
- Je vous le laisse, regardez- le avec votre amie elle sera de bon conseil. Je m’assois quelques minutes ma chère amie, vous voir si belle apaise mon cœur meurtri.
Délice s’assoit près du comte.
- J’ai des projets, nous en parlerons, surtout restez ce joyau qui ravit mon âme. Il lui prend la main la presse les yeux fermés.
- Comment vont vos parents ?
- Je crois qu’ils sont bien monsieur.
- Bon ; dites, je vous prie mon prénom, aucune voix si belle ne l’a prononcé jusqu’ici. Il soulève sa poitrine pour avaler l’air mieux l’écouter, l’entendre, faites, s’il vous plait. Il se penche, savoure la voix douce, mélodieuse, timide, une voix d’où sortent toutes les merveilles du monde, veuillez répéter !
Délice s’applique.
Souhaitons chère Délice que nous ayons avec l’aide de Dieu encore, pendant longtemps, cet amour qui nous porte l’amour du suprême bonheur.
Urbain fait ses salutations avant de partir.
- Je vous appelle, distrayez-vous, votre amie est charmante allez dans Paris avec elle, n’hésitez pas à marcher pour voir les beautés de Paris, j’ai remarqué votre intérêt devant des tableaux
Le comte frappe avec sa canne, retourne dans la pièce.
- Ces murs sont vides. Nous pourrons en mettre un là par exemple : le mur en supporte d’autres là aussi, pourquoi pas là ! Cela en fera trois : il se retourne, un autre sur l’autre mur.
Urbain la regarde.
- Amusez-vous à chercher je reviens vite.
Quelques jours après.
- Bonjour monsieur Urbain.
- Vous avez fait votre choix Délice ?
Elle attrape le livre vivement.
- Je sens que nous nous acheminons vers un résultat : montrez-moi.
Délice s’est appliquée à noter les pages, émue elle tend le livre montre les peintures qui ont touché son cœur, elle les montre également mais revient sur la même plusieurs fois, ne trouvant pas d’explications elle interroge Urbain du regard.
- Bien Délice je vais devoir réfléchir à la cause profonde qui a poussé votre jeune âme vers ce tableau la tour de Babel de Gustave Doré. Je comprends, vous avez su saisir la tragique histoire du tableau, c’est l’histoire de notre humanité. Je ne veux pas vous fatiguer avec l’histoire biblique pleine de mystères. Vous avez choisi Dame en Blanc d’Eugène Boudin, c’est un tableau reposant accroché le à portée de vos yeux puis un Wassily Kandinsky : dans le bleu la composition les couleurs sont décoratives : un Miro : le carnaval, ces deux tableaux sont dynamiques, c’est la preuve de votre envie de réagir de vous battre. Puisque vous y tenez, je vous conseille la tour de Babel de Bruegel l’Ancien la tragédie est moins cruelle. Récemment j’ai vu chez un ami collectionneur la tour de Babel de Gustave Doré, je suis resté un moment figé devant comme vous avez fait ! Délice ! Je vous en conjure ne mettez pas ce tableau dans votre pièce !
- Celui-là alors ?
- Oui Bruegel a une interprétation moins cruelle les couleurs atténuent le drame, mettez- le dans ce coin là-bas.
- Dans le coin ?
- Délice n’ajoutons pas du tragique à nos vies, ne trouvez-vous pas ?
- Oui, vous avez raison.
- Je vais appeler mon ami collectionneur ainsi que les marchands de tableaux, je crains de ne pouvoir vous donner que des reproductions pour l’instant. J’ai noté, vous recevrez vos tableaux dans deux jours. Je vais me documenter sur la genèse de la tour.
Quelques jours plus tard.
- Vous avez éveillé ma curiosité chère amie, j’avais oublié : ça remonte à mes années de lycée ! J’ai dû pécher dans des manuscrits l’histoire de Babylone elle est bien loin derrière nous ! Je regarde les tableaux, je vois que vous les avez bien disposés malheureusement ce sont des copies, les originaux ne sont pas à vendre ! Je suis navré.
- Qu’importe monsieur ils me plaisent voyez comme ils sont beaux accrochés au mur.
- Votre pièce est transformée Délice, .lequel préférez-vous ?
- Celui de Gustave Doré.
- Oh ! Vous m’en voyez navré !
Essayons de comprendre l’histoire de la tour de Babylone, c’est un édifice mythique une belle invention calqué sur la vie des gens de Babylone, avec la tour les babyloniens avaient la prétention d’atteindre Dieu. La construction fut arrêtée Dieu trouva le projet plein d’orgueil Dieu multiplia les langues et les hommes se dispersèrent sur la Terre, en conclusion ne pas vouloir être à l’égal de Dieu. Babel est une tour et une ville, c’est un mystère
Urbain lui prend les mains, il y a beaucoup de zones d’ombre dans cette histoire malgré les recherches des archéologues la vérité ne se connaîtra pas, la tour est le symbole de l’orgueil humain, je ne vais pas vous en dire davantage c’est une histoire biblique entre Dieu et les hommes.
Délice effondrée devant le savoir du comte Urbain de Tourne.
J’ai une méconnaissance des histoires de notre monde depuis qu’il existe ! Vous m’avez appris qu’il n’est pas nuisible de vouloir atteindre Dieu.
- Non ! Non ! Délice c’est le contraire, nous perdrions la vue de vouloir soutenir la lumière de Dieu.
- J’ai fait un lapsus, pardonnez-moi. ! J’ai bien compris l’histoire de la tour de Babel elle explique une allégorie, les vices de la ville de Babylone : la prostitution, l’argent, le pouvoir, la gloire.
- Bravo Délice vous avez tout compris, nous allons continuer sur le chemin de la connaissance.
Urbain fait taper sa canne de petits coups rythmés, une malice dans leurs yeux ils partent d’un grand éclat de rire.
Les salutations terminées, un cliquetis de canne jusqu’à la porte.
- A bientôt chère amie. .
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Rédigé par Boyrie à 10:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pieter Bruegel l’Ancien (1526/1530–1569)
Rédigé par Boyrie à 11:34 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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04/02/12
Justin à la sortie de son travail nettoie la cage du lapin, il a pris dans le bac à légumes une branche de céleri quelques radis, un morceau de pomme une carotte, quelques mots en donnant la nourriture au lapin Titi, avec le chien le chat il rentre assourdi par les impétueux aboiements de Médor les miaulements du chat Fripon.
Justin livreur dans un hyper-marché travaille à heures fixes, à sa charge de faire le travail écrit dans un carnet posé sur la table, appliqué à lire Fripon saute sur ses épaules il vaque en sifflotant un air entendu dans sa voiture, regarde partout, met de l’ordre, nettoie l’évier, équipé d’un tablier il se lance dans la cuisine : il n’y aura qu’à la faire réchauffer, puis, le chat sur ses genoux il regarde la télévision
Violette est caissière dans une grande surface elle rentre tard du travail, ce soir comme à son habitude, elle a fermé vivement sa caisse, elle a pris sa voiture, des kilomètres à parcourir, elle entre regarde vaguement autour.
- Tu as des nouvelles de Délice, elle devait appeler ! Elle devait nous annoncer une nouvelle
- Non rien de spécial.
- Ah !
Violette donne l’image d’une femme coquette : ses habits son maquillage font d’elle une femme à la recherche de plaire.
Depuis le retour de Délice les tâches quotidiennes sont plus légères malgré les questions sans réponses ils vont à leur travail le cœur élargi de bonheur.
- Tu as idée de ce qu’elle peut faire ?
Justin hoche la tête, habitué à cette question.
- Elle n’en parle pas.
- C’est ce qui me tourmente ; chaque fois qu’elle vient elle parait heureuse. ! Je ne devrais pas m’inquiéter, pourtant…
Pourtant tu t’inquiètes toujours. Le meilleur signe quand tu la vois c’est le bonheur que tu vois dans ses yeux, je ne veux pas en savoir plus. De ton avis il faudrait la questionner ? Il me semble délicat de réveiller un grand amour terminé, d’elle-même si elle veut elle se confira, quelle sentiment elle te donne ?
- Une émotion intense ;
- Tu remarques nous avons retrouvé l’envie de vivre.
- Oui, tu te tiens droit, je te voyais courbé, moi j’étais négligée
- Pourtant tu n’es pas heureuse !
- Si, je suis heureuse j’aimerais montrer mon amour en lui disant : raconte nous ce que tu fais, je sens une barrière infranchissable ; après-tout tu as raison, goûtons le bonheur d’être ensemble, nous l’avons retrouvé. Demain nous devons nous lever tôt, tu fais le cake, je veux qu’elle trouve sa maison comme avant ; Je ne comprends pas cette oppression, je crois que je fais de l’asthme : des histoires à mon boulot, le patron va changer mes heures.
- Tu as idée de ce qu’elle vit
- Une histoire d’amour.
- Tu penses à un amoureux.
- C’est bien naturel à tous âges encore plus au sien.
- Je suis mal à l’aise, tout est trop beau chez elle, quand je la vois j’ai une douleur dans ma poitrine, je n’arrive pas à la situer : c’est mon tracas sa place serait dans les arts je pense, je ne vois rien d’autres. Elle m’échappe, je crains pour elle.
- Tu dois toujours te tourmenter.
- De toutes façons nous n’y pouvons rien, elle se signe que Dieu la protège,
Justin pour arrêter la conversation nettoie, lave, balaie.
- Nous étions sans entrain toutes les tâches paraissaient lourdes.
- Nous n’avion envie de rien, rien ne nous intéressait.
- Nous étions de pauvres gens.
- Nous étions perdus désespérés, nulle envie de quoique se soit.
- Nous trainions notre vie ;
- Nous avions honte devant les voisins
- Plus d’espérance, plus rien !
Le lendemain agités ils se querellent pour des riens Délice est dans chaque geste ;
- Elle va aimer ça : c’est son plat préféré
- Ne changeons pas : sur la table, les mêmes assiettes les mêmes serviettes. Le carillon envoie les secondes de longues secondes, le tic- tac du carillon frappe leur tête, tout est prêt ; ils écoutent le tic- tac les yeux accrochés au balancier.
- Elle ne va pas tarder, où est fripon ?
- Là, sur la chaise près de toi.
- Et Médor ! Près de toi
Chaque fois Délice s’arrange pour les surprendre .Le comte la dépose à l’arrêt de l’autobus elle fait un petit détour pour entrer sans être vue ; elle entre dépose un baiser sur chaque joue qui se tend.
- Ça va ?
Le chien jappe saute : une tape : allons !.
- Fais attention : il va déchirer ta robe.
- Laisse maman, où est fripon ?
- Là, c’est un veinard, il dort.
- Assied- toi, raconte nous ce que tu as fait depuis la dernière foi, nous : la routine, le travail, le travail, les animaux : tu vois ! Mais toi Délice.
- Moi d’une passion désastreuse je vais dans un monde que je ne peux pas expliquer, un monde plein de merveilles, je l’ai choisi, j’y vais de mon plein grés, je vais avoir une vie que vous ne pouvez imaginer ; Soyez confiant. J’ai avec moi une âme, une âme belle est noble.
- Une âme ?
- Oui maman une très belle âme.
Justin regarde Violette peiné, ils hochent la tête.
- Tu dis une belle âme ? Il est beau ce monsieur qui a une si belle âme ?
- Oui maman je l’aime ;
- Pour son âme ?
- Bien sûr maman ce n’est pas le corps, c’est son âme.
- Pour son âme ! Mais il a un corps Délice !
- Bien sûr j’aime les deux.
- Ah !
- C’est simple, je suis bien avec lui.
- C’est ta nouvelle passion, fais attention souvent les choses se répètent, méfie-toi Délice, je suis ta mère je me permets quelques remarques.
Oh ! Ne craignez rien, cette âme est bonne belle et noble.
Les regards de Justin et Violette se croisent pleins d’inquiétudes.
- Tu nous le présenteras ?
- Il faut attendre encore, ne soyez pas inquiets il n’y a nul souci à se faire, je suis là avec vous, que désirez-vous ? Maman, papa pensez-vous que je puisse être capable de malhonnêtetés ! Je ne me drogue pas, je travaille. Je suis responsable d’une boîte ;
- Une boîte ?
- J’ai un travail bien rémunéré, malgré tout je vais changer. Lorsque vous saurez malgré l’étrangeté de la situation avec la bonté que vous avez, vous accepterez le cœur ému, vous aurez pitié votre pitié me portera, il en sera ainsi, c’est mon désir, nous saurons nous aimer tous ensemble. .
- Tu parais si heureuse !
- Alors ?
- Ca nous suffit Délice.
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Rédigé par Boyrie à 13:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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