L'encre de chine fut longtemps mon outil préféré, j'aimais l'appliquer en dessin avec lavis, la retouche n'existe, c'était ce que j'aimais; J'ai pratiqué le pastel sec, gras, le crayon, l'huile, la gouache, l'acrylique, le fusain malgré la peine, "je restais des heures dans mon sujet sans me lasser" portée par mon sujet, je n'ai jamais avoir eu une si grande fatigue nerveuse avec un tableau, j'avais puisé dans toutes mes facultés, j'étais épuisée : quelques minutes pour dessiner ces pins au bord du lac de Lacaneau.
Liliane Boyrie