31/10/12
Assis devant son bureau, le comte pose son stylo, attrape se canne qu’il remet à sa place pousse un long soupir ; Il a passé sa semaine à être sollicité de toutes parts, soit par téléphone, courrier électronique, courrier, des appels d’urgences, des demandes d’aides du monde entier, il met de côté ce courrier qu’il remettra à son secrétaire. Il reçut des hommes d’affaires pleins de sollicitudes, aux manières respectueuses, à la voix feutrée, lui proposant leurs services et ceci dans tous les domaines, la finance, mieux gérer son patrimoine, il a reçu des journalistes curieux à la recherche de nouvelles et tous après des discutions dans une bonne entente avec le comte, courtois sont repartis en promettent de se revoir dans un temps prochain.
Il tarde à appeler Délice. Confus de son oublie.
Il s’était immobilisé devant elle, paniqué, inquiet, honteux, crispé devant ses remontrances, son oublie de la folle envie de Délice en quête du prince Sergey.
Il soupire et soupire devant son incompétence, c’est dans une tragédie immense qu’il est. Troublé il hésite à appeler Délice, se lève dans un pénible effort va tirer le cordon pour appeler Henri, lui demander de bien vouloir faire part à Délice de son souhait de la voir.
Il revient s’asseoir, tape ses dossiers, tape sa canne et ça plusieurs fois, racle sa gorge afin de l’éclaircir pour mieux parler, mieux se faire comprendre, montrer l’attachement qu’il a pour sa chère Délice, il frotte son front pour éclaircir ses pensées, se lève, se rassoit puis tape son bureau pour se rassurer puis conclue qu’ils vont y arriver ensemble ; j’ai eu des événements dans ma vie difficiles, j’ai connu des tourments, j’ai dû faire face à des ennemis héréditaires ; J’ai eu la légion d’honneur, la médaille du mérite, des commentaires élogieux sur mon travail, j’ai connu et vu tout ! Il lève les yeux pour s’en assurer lorsque Délice apparait. Il clignote des yeux tend son cou, s’approche, troublé lui prend la main pour l’inviter à s’asseoir devant son bureau, la table entre eux.
Délice dans les pas de Fraise cherche dans les rayons une robe, un ensemble parmi la haute couture présentée sur des présentoirs, des robes toutes plus belles les unes que les autres, des habits de luxe qui surprennent Délice peu habituée.
Délice attentivement regarde un pantalon de soirée le montre à Fraise L’hôtesse s’approche, Délice recule laisse le soin à Fraise de parler, c’est une belle jeune femme, Fraise hardie avec une assurance à démonter les plus coriaces après l’avoir complimentée sur le magasin l’amène habilement vers l’intérêt, savoir qui est à la tête de cette enseigne. LES PLUS BEAUX HABITS POUR VOUS ? Qu’elles sont enchantées d’être là, qu’elles reviendront avec le comte de Tourne de la Tournière, et que pour elles ce serait un grand plaisir de rencontrer le grand patron, monsieur… Le prince Sergey mademoiselle, la dame émue de se trouver avec les amies du comte n’arrête pas de faire des courbettes, oui, c’est le prince Segey qui dirige dans le monde entier les magasins : LES PLUS BEAUX HABITS POUR VOUS. Emue d’être avec des dames du monde du comte de Tourne, un nom si honorablement connu pour avoir donné à la France des héros.
Délice reprit du courage, sa charmante façon de battre ses yeux, son élégance, sa beauté naturelle attire les regards tous tournent leurs têtes vers Délice, enhardie elle prend la parole pour faire part de leurs désirs de le rencontrer ; Nous avons des nouvelles à lui annoncer de la part du comte, la jeune femme prit un air navré qui amenèrent Délice et Fraise à avoir un air navré, apprenant que son calendrier crut-elle était chargé leur dit qu’il était dans les pays émergeants, Délice cacha sa déception dans un timide sourire puis elles remercièrent en expliquant qu’elles préféraient venir avec le comte pour avoir son avis.
Le comte face à Délice tapote son crayon le lance en l’air lève les yeux vers elle la regarde derrière ses lunettes, racle se gorge, relance son stylo devant Délice interloquée Délice se mord les lèvres, elle jette un regard autour d’elle baisse les yeux puis vers le comte envoie une salve de clignotements tellement elle est troublée et ceci pendant un moment.
Le comte attend que sa chère Délice s’explique mais Délice avec la crainte de ne jamais revoir le prince Sergey s’enhardit ;
- Nous pourrions aller dans le petit salon ?
- Quelle idée de ma part, je suis désolé, nul autre que moi n’aurait eu cette intention, mais oui Délice je suis d’accord avec vous, nous allons de ce pas dans le petit salon, nous prendrons un thé, ce n’était pas dans mon intention, c’est une étourderie de ma part veuillez m’excuser.
Délice tourmentée par le prince ne répond pas.
Le comte se lève fait quelques pas tout dans sa réflexion
- Mon oubli est impardonnable je vais m’en occuper rapidement
Je sais monsieur, le prince est dans les pays émergeants, nous pourrions l’inviter à son retour ? Vous pensez ?
- Oui ma chère, nous l’inviterons ; Ce sont des voyages d’affaires rapides, je sais qu’il est associé à une firme du nom : ENREZ MESSIEURS MESDAMES je pense avec ce biais pouvoir avoir des nouvelles fraiches. Avez-vous d’autres nouvelles ?
- Non monsieur, à part : je prends des cours de harpe pour faire plaisir à Fraise, elle me harcèle monsieur, elle veut que je devienne une artiste
- Une artiste ?
- Oui monsieur une artiste de la harpe.
- Elle pourrait vous donner des leçons ?
- Voilà pourquoi j’ai déjà commencé à aller chez elle pour apprendre, aussi je vous demande si vous approuvez monsieur.
- Mais Délice j’approuve ! J’approuve ! Comment penser à refuser devant un si noble art !
Délice salue d’un mouvement de tête.
- Aussitôt que je saurai vous viendrez m’écouter ; Fraise est patiente et douce avec moi, j’apprends vite d’après elle ; Wladimir ne cesse de me complimenter, il m’appelle sa diva ! Je ne sais où il a pris ce mot. Il me dit vous êtes ma diva si belle si émotionnellement belle alors il me salue des quantités de fois, je crois qu’il m’accompagne, il nous encourage Fraise et moi, heureusement il est rarement là.
- le comte ravi l’amène dans son bureau pour téléphoner se renseigner sur le prince.