23/02/13
Elle prend son portable appelle Cyprien, puis compose un autre numéro - C’est bon Délice, prévenez le comte s’il veut bien nous honorer de sa présence ; Le comte vient de recevoir un message - je serai parmi vous, entendu, à ce soir puis tape le numéro du portable de Délice, le numéro est occupé. Délice répond à tante Irène, c’est avec une joie à peine déguisée, je viens tante Irène. A peine éteint, il appelle de nouveau, allo ! – oui monsieur - pouvez-vous venir Délice – oui monsieur. Son portable sonne de nouveau, c’est Fraise !- Fraise ! – ce soir nous allons au restaurant Cyprien, tu es en forme - oui ça va, à ce soir. Fraise appelle de nouveau – Wladimir tu te prépares nous allons ce soir au restaurant Cyprien, nous y serons tous – Oui à ce soir bisou à ma Fraise. Délice laisse un message sur le portable d’Eloi, venez Eloi, ce soir nous sommes invités au restaurant Cyprien, nous vous y attendons. Les téléphones sont rouges, ils doivent se mettre d’accord pour l’heure, les déplacements, selon. Le comte avec Délice, Irène Reinette, Fraise Wladimir. Eloi.
Cyprien prévenu
installe ses tables les unes après les autres pour faire une longue table où
chacun prendra sa place choisira son
voisin. Ce soir c’est la soirée TOUTES DANSES CHEZ CYPRIEN
Dans la salle de restaurant Cyprien est en conversation avec Primate, il lui donne les consignes précises qu’il doit appliquer, Primate attentif hoche la tête , tant et si bien qu’il froisse un muscle et qu’il doit retenir un cri de douleur devant le regard courroucé de Cyprien, les gestes d’énervement, de colère, de reproches, devant Primate hébété, toujours prêt à chercher par tous les moyens même dans les coins les plus reculés les difficiles solutions, en hochant la tête de haut en bas plusieurs fois, il remet sa tête en place devant le regard foudroyant de Cyprien.
- Tu te feras aider par un extra, tiens, le voilà.
Cyprien le ventre bombé la poitrine bombée et tout bombé s’approche en digne maître des lieux se présente à monsieur Merlu. Monsieur Merlu impeccable, irréprochable. Puis il présente Primate qui évite de bouger, ce que semble apprécier monsieur Merlu. Les présentations faites il les amène dans la cuisine, là, il les présente au chef cuisinier monsieur Cuisto. Monsieur Cuisto tout de blanc vêtu de la tête aux pieds souverain dans sa cuisine, belle allure prend connaissance des désirs du patron. Primate débordé se gratte les bras, Merlu avance sa valise.
- Vous allez monsieur Merlu dans le coin toilette réservé à ça.
Appuyés contre le bar monsieur Siget, monsieur Chantelour. Arrive monsieur jules Bredouille, ils se saluent regardent autour, entrent messieurs Eberlué et Rasemotte ; Monsieur de Chantelour prend la parole.
- Vous remarquez, il y a fête ce soir. Je vais enquêter, il remarque Cyprien près de la porte qui observe attentivement une voiture, il s’approche ;
- C’est Irène avec Reinette, ce soir cher ami je reçois le comte de Tourne, vous connaissez ?
- Son nom ne m’est pas inconnu. Vous avez des musiciens ? Je vois une estrade dans le fond.
- J’ai une violoniste et un accordéoniste, ce sont des habitués.
Irène accompagnée de Reinette entre ; Monsieur de Chantelour va à leur rencontre les salue , avec un baise main puis un nouveau salut , mesdames je vous serais très obligé d’être en ma compagnie, madame Irène regarde Reinette qui offre son plus charmant sourire en reconnaissance. Monsieur Cyprien devant la porte vitrée regarde, se tourne prend par les épaules Irène et Reinette pour aller les faire asseoi.r Monsieur de Chantelour je vous laisse avec ces dames.
- Primate !
Primate s’avance.
- Monsieur ?
- Tu t’occupes de ces dames.
Primate fait un volte-face disparait derrière le comptoir puis revient.
- Mesdames ?
- Une eau pétillante pour moi.
- Moi-aussi, un regard pétillant de malice en regardant Primate.
Cyprien retourne vers la porte d’entrée, regarde revient vers le comptoir pour dire quelques mots à Jules Bredouille à Siget, à monsieur de l’Entre Deux Tours
- Un temps magnifique ! Aujourd’hui. Siget éteint ta cigarette, combien de fois faut-il que je le dise, fume dehors. Il grogne l’écrase dans un cendrier ? La porte tinte sur Wladimir et Fraise, Cyprien s’empresse à leur rencontre.
- Ma Fraise et monsieur Wladimir vous remercient du plus profond du cœur monsieur Cyprien pour votre invitation si sympathique, si généreuse, qui touche merveilleusement nos cœurs. - n’est-ce pas Fraise ? .
- Asseyez-vous mes chers amis tout en saluant respectueusement Fraise, l’accompagne jusqu’à la table où sont installées Irène et Reinette, ils sont accueillis avec empressement, leurs communes connaissances les amènent dans une conversation animée où les éclats de rire succèdent aux exclamations, aux histoires les plus drôles .
Entrent Trémolo et Miss Baguette, Trémolo avec son accordéon, un homme à l’aspect décontracté, une barbe de trois jours, une allure dégingandée traverse le restaurant jusqu’à l’estrade, il pose son accordéon, regarde l’heure, il a pris de l’avance, va pouvoir aller rejoindre ses copains au bar. L’homme la trentaine bien baraqué, un regard vif respire la santé, il fait partit d’orchestres, d’orchestres de rue, aussi joue dans les mariages, les fêtes d’anniversaire, toutes les animations joyeuses quelles qu’elles soient, l’homme est plein de verve.
Mademoiselle Baguette jeune femme fine à la démarche légère traverse le restaurant vers l’estrade où elle pose son violon, va rejoindre son ami Trémolo ; Elégamment vêtue, toute en finesse. Elle va s’asseoir à une table où Trémolo la rejoint ;
La voiture prise dans les embouteillages Henri s’excuse du retard sur l’heure prévue ;
- Prenez patience Henri, il n’y a pas d’urgence, nos amis nous attendront.
- Vous semblez être dans des pensées Délice ?
- Non monsieur, je laisse le temps passer. Avec vous je suis bien, je suis bien près de vous le temps n’existe pas, il ne m’effleure même pas ! Je suis avec vous, rien ne pourra le déflorer.
- Pourquoi, je vois en Délice une mélancolie une tristesse qui voile ses beaux yeux !
- C’est ma nature monsieur, je suis bien lorsque je suis mélancolique, j’ai des sensations douces, des richesses infinies que je ne peux décrire, parfois, en ce moment, là, le temps n’existe pas, seulement vous, le faites exister monsieur.
- Vous me voyez flatté, touché Délice. J’aimerais tant vous voir heureuse, c’est mon souci. Vous progressez en musique, en peinture ? J’ai eu les compliments de vos professeurs. J’en suis ravi.
- Eh ! Bien, oui monsieur, je suis bien dans ces parties, c’est vrai.
- je crois que nous sommes arrivés. .
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