16 /03/2013
- Je vais devoir réfléchir Fraise à cet important message, que dois-je faire ! Comment m’y prendre dans cette situation douloureuse je me trouve handicapé devant ce douloureux message qu’il faut éclaircir et, dans ce cas je me sens démuni. Je dois parler à Délice dans les plus brefs délais. En ce moment j’ai des soucis dans tous les sens, des petits soucis Fraise. Nous allons éclaircir ça Délice et moi. Si je comprends bien, elle est bien décidée à retrouver le comte.
- C’est ce qu’elle nous dit à Wladimir et à moi, elle vient régulièrement prendre sa leçon de russe avec Wladimir, alors comte, Wladimir n’arrête de l’honorer avec des mots pleins de fougue en russe et moi devant cette situation cocasse, moi qui garde ma lucidité à l’encontre de Délice et de Wladimir je pouffe de rire. Le comte tape sa canne la lance la rattrape et ainsi de suite, la lance encore et encore sous les yeux éberlués des quelques personnes attablés qui s’approchent. Le comte se présente dans un salut, se remet à jongler, sa canne emballée lui envoie des messages, de multiples messages heureux et bienfaisants, il puise dans elle l’énergie, la chaleur, toutes les saveurs de sa vie, sa canne son tuteur l’oblige à se tenir droit.
Oh ! Monsieur le comte de Tourne ? Quel heureux hasard ! Je vous connais comte, je tiens une librairie, la librairie Soleil, vous trouverez parmi d’autres livres, La libertine aux yeux verts, Le chat au collier noir, Visage d’ange parmi les démons qui a fait un tabac, les votre Comte, Je suis ému devant vos talents, voyez comte comme le hasard peut nous faire vivre de bons moments ? Croyez-vous au hasard ? Je vous pose une question un peu dérangeante, ce faisant, j’attends votre réponse mais au demeurant je ne voudrais pas abuser de la situation au su de ce que je connais de vous sur vos connaissances énormes, oui, comte laissez- moi vous dire, énormes, auxquelles j’ajouterai savantes ; Je ne veux pas outrepasser votre amabilité à m’écouter, aussi maître laissons le mystère au hasard.
- Ne partez pas cher monsieur… ?
- Roman.
- Savez-vous cher monsieur Roman que notre nom influence le cours de notre vie, alors si vous faites référence au hasard, bien des situations sont sans explication ! Nous pourrions en débattre notre vie entière, il remplit les coupes trinquent à leur bonne fortune.
La musique s’arrête, les danseurs retrouvent leur place seule Miss Baguette assise au milieu de la piste joue des airs de danse. La fête continue dans une bonne ambiance ; Wladimir va trouver le comte pour lui donner avec sa coupe pleine d’espoir ses meilleurs vœux d’espoir, d’amour, ici, à tous, avec sa coupe qu’il lève, élève, ses vœux de bonne fraternité qu’il espère dit-il et qui seront communiqués, envoyés, transportés et tout ce qui s’en suit aux amis de nos amis, ainsi de suite. Tous s’inclinent poliment, et dans un élan spontané ils lèvent leurs coupes, bénissent toutes les bonnes intentions.
Le comte entouré de Wladimir et de Délice n’eut jamais autant de majesté, il tapotait sa canne, ce qui faisait mordre les lèvres de Délice, sa façon énergique de tapoter imposait le respect. Fraise discourait avec Reinette madame Irène faisait des signes à Cyprien, Eloi avec dignité tout près d’Irène qui éclatait ses formes de toutes parts, observait. Il observait tout en pensant à sa vie, ses faiblesses, ses tourments. Il vivait une obsession de sa fin partout où il allait, et là, tristement l’ennui l’envahissait. Il s’appliquait à observer Délice avec le comte, poussa un profond soupir puis se tourna vers madame Irène qui n’arrivait pas à contenir son orgueil ce qui faisait resplendir sa somptueuse poitrine, surpris , attiré il se demandait comment pouvait-il exister une chose pareil dans une personne autre que son sexe, il était si surpris qu’il tenta pour avoir bonne contenance de toussoter sa main contre sa bouche pour cacher son émotion, il se tourna pour prendre sa pochette dans laquelle il se récupéra, une rougeur coloria son visage, il s’excusa.
Sur la piste miss Baguette faisait vibrer son violon, ses cordes lançaient des plaintes, miss Baguette jouait admirablement les douces mélodies. Les pulsations pleines d’effervescences battaient dans la ferveur de la fête.
- Vous êtes rayonnante ce soir Délice, quelles bonnes nouvelles avez-vous à me donner, j’ai hâte de les partager avec vous.
- Monsieur ce soir je suis particulièrement heureuse d’être avec mes amis, et si heureuse d’être ici avec vous. En admiration devant le beau visage de Délice le comte se demande si il ne serait pas plus prudent de laisser faire les évènements et au moment opportun d’en discuter.
- Délice, je suis infiniment touché de vous voir heureuse, je vois Cyprien approcher, préparez-vous à aller danser.
Cyprien.
- Je peux comte ? Prenant la main de Délice
- Je vais en profiter pour prendre des photos, allez monsieur Cyprien.
Wladimir s’approche du comte occupé à prendre des photos, il s’assoit près de lui.
- J’ai l’amour de la fête elle m’amène dans mon enfance, l’époque où j’étais entouré de mes parents, de d’autres parents, il y avait des amis dans toute la maison, tous en cœur on chantait des chants grégorien, j’en avais la chair de poule d’émotion, je la ressens comme un moment de partage, du désir de donner le meilleur de soi-même, le désir d’animer, d’embellir ce moment.
Le comte observe un moment Wladimir avant de répondre.
- La fête est une explosion de joie qui permet de se libérer des moments malheureux que nous vivons, j’ai toujours eu du regret de ne pouvoir m’exploser ;
- Vous, Wladimir aujourd’hui, vous vous explosez ?
- Oui comte j’explose, j’explose. Regardez comte Délice comme elle danse bien. La prochaine elle est pour moi, j’explose comte.
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