12/06/2013
- Tu comptes jusqu’à dix, il ouvre.
Wladimir frappe, entre.
- Belle très belle Délice quel honneur vous me faites, il salue Délice sa casquette dans une main son autre main sur son cœur qu’il triture tant il est douloureux. Comment le ciel peut-il m’envoyer après une fin de journée harassante tant de douceur, tant d’amour qui font déborder mon cœur ! J’espère que ma petite Fraise chérie est dans une comptabilité totale devant mon émotion que je ne peux contenir. Venez Délice chérie dans mes bras, il l’attrape
- Non compréhension Wladimir,
- Ma Délice ; que dans la chaleur de cette accolade, nous trouvions, moi avec vous Délice, et vous avec ma Fraise tout l’amour que nous souhaitons.
- Tu t’es trompé Wladimir
- Comment !
- Etreinte Wladimir
- Oh ! La langue Française, beaucoup de… ?
- Subtilités.
- Délice vous pardonnez à mon fraisier, ma fraise de me reprendre, je lui donne raison, c’est avec respect que je salue journellement le fraisier de ma Fraise. Délice se tourne pour ne pas éclater de rire mais devant l’impossibilité elle attrape Fraise et dans un regard gourmand elles se tournent vers Wladimir éclatent de rire en allant vers lui et en lui offrant une pâtisserie qu’il avale goulument et toutes l’accompagnent en savourant les pâtisseries joyeusement
Fraise avec les félicitations de Wladimir qui rétorque aussitôt qu’elle les achète au coin de la rue.
Délice est prise d’une mélancolie, émus par sa fragilité ils l’a prennent contre eux l’entourent de leurs bras, montrent leur solidarité devant ce drame humain tant de fois répété ! Tant de vies détruites ! Tant de fois vécues sans trouver la solution aussi devant tant de désastres qu’ils entrevoient ont-ils de la peine tant leur amour est grand pour leur très grande amie à retenir leurs larmes.
- Pensez-vous qu’il ne m’aime pas ! Mais alors que vais-je faire !
Qu’allons-nous devenir répètent ensemble Wladimir et Fraise, et Délice, le ton monte les larmes sont là, Délice se jette dans les bras de Fraise, Wladimir les prend dans ses bras, les chagrins se calment, épuisés ils regardent les yeux éteints les petits gâteaux.
- J’ai téléphoné au détective privé monsieur Détecté, Il est à Paris, Délice livide s’agrippe à Fraise prête à se trouver mal, ils l’assoient sur le divan, devant Délice blanche comme un linge, ils ne savent pas quoi dire, ne disent rien lui tapotent le front avec de l’eau de Cologne puis les tempes puis les joues, les mains, les mots ne viennent pas alors ils se taisent, ils lui font respirer le flacon.
- Ah ! Mes amis c’est bon tous ces parfums, d’où tu sors tout ça Fraise ?
- C’est Wladimir qui me les offre. Ecoute, je m’inquiète, on ne peut parler du prince sans que tu tombes en pamoison ! Tu devrais consulter un médecin.
- Tu penses ?
- Nous sommes inquiets Wladimir et moi, Délice, rien que son nom et tu pars dans les nimbes, il est en France, je n’en sais pas plus, tout le monde est évasif, j’obtiens quelque-part… C’est tout. Tien, j’ai un message, Fraise n’en croit pas ses yeux, lit : le prince est chez moi ; gardez Délice ce soir ; Tu lis Wladimir, ce message est pour nous deux, Wladimir va être heureux :- Tu es heureux Wladi, c’est ce que tu voulais, ce que tu voulais !
- Que je voulais prononce difficilement Wladimir, je le veux les yeux accrochés sur le message.
- C’est grave Fraise ?
- Nous pensons Wladimir et moi que le message est important d’une importance rarissime. Qu’est-ce qu’on fait ? Le mobile de Délice sonne ; c’est le comte, il annonce que le comte est à Paris.
- Ah ! Je suis mal, regardez-moi, je me sens incapable, je suis incapable Wladimir, regardez-moi, j’ai peur, je m’évanouis, touchez mes mains elles sont glacées, mon corps est glacé, c’est normal ?
- Non, tiens bon, je cours chercher du Rhum ça va te réchauffer ?
Le corps de Délice se réchauffe sous l’effet du rhum
- Je me sens mieux Dieu merci.
- Que comptes-tu faire ?
- Je rentre chez-moi vers vingt heures, si ça ne vous gêne pas
- Wladimir aimerait te demander …
- Quoi !!
- Tu m’interromps ; de rester dormir ici avec nous, veux-tu ?
- Non je préfère rentrer
- Délice ma chérie ta gentillesse embaume nos cœurs à Fraise et à moi. Ah ! Vos visages s’éclairent soudain.
- C’est bien vrai il met du baume, du baume Wladimir, du baume.
Elle savoure avec émotion son sucre qu’elle a trempé dans le rhum qu’elle garde sur la langue en l’avalant doucement, Fraise et Wladimir observent, se précipite sur le sucre , sur le rhum. Ou… ! C’est bon Délice !
- Viens nous allons parler en personnes adultes, ils vont s’asseoir, Wladimir et Délice sur le canapé, en face sur un fauteuil Fraise en face une petite table les sépare. Fraise a eu le bon goût de mettre des boissons.
Avec la lourde tâche de garder Délice ce soir ils sont maladroits, ils ânonnent quelques mots inintelligibles, ils sont embarrassés, Wladimir se tourne vers Délice pour lui renouveler ses hommages , lui dire qu’il est là avec elle en ami éternel et qu’il ne doute pas de l’amour éternel de Fraise, c’est dans notre amour éternel de Fraise et de moi que nous sommes ce soir ensemble , en fait nous sommes tous les trois ce soir pour nous prouver cette amitié incommensurable dans les moments tempétueux, les ouragans déchainés, dévastateurs. Et c’est près d’elle qu’ils sont là pour apporter le réconfort à leur très chère Délice. Nous ne pouvons, nous séparer ce soir, j’ai comme, une intuition que ce serait une lourde erreur, un vent maléfique doit disparaître de ton cœur Délice reste ce soir.
- Le comte te donnera les nouvelles du prince, tu l’appelles, tu sais comme il t’aime, chanceuse. Donne-nous ce bonheur, reste avec nous.
Délice papillote des yeux, inquiète elle papillote plusieurs fois cherche la réponse avec ses jolis battements de cils, fait signe à Fraise d’aller vers la harpe. Fraise ravie joue son plus beau morceau. Le temps est passé sans qu’ils s’en aperçoivent.
- Je reste mes amis.
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