Avec mon ordinateur qui est malencontreusement installé dans ma pièce principale : la salle de séjour, et qui est devenu pour moi, comme on boit et on mange, l’endroit où je vais plusieurs fois par jours pour l’interroger le fouiller, le questionner.
Dans la pièce à coté, il y a la télévision. Je laisse la porte ouverte car j’aime entendre la télévision lorsque je suis devant mon ordinateur « ne pas chercher la logique » J’aime entendre les voix lointaines égales comme une mélodie. Je choisis une émission où il n’y a pas d’éclats de voix, de temps en temps je me lève pour aller voir, ça me contente !! Comme mon coin est l’ordinateur, pour me reposer et reposer mes yeux je regarde par la grande baie vitrée mon tilleul. Il prend tout l’espace devant mes yeux, il m’apaise, me sort des bruits, m’enlève les tourments qui pourraient gagner mon cœur.
J’étais rêveuse devant mon tilleul, un oiseau picorait dans l’herbe, je l’observai, l’appareil de photos prêt ; Il picorait tranquille si occupé à attraper ses petites graines qui avaient l’air de lui convenir puisque en toute quiétude il s’y adonnait déjà depuis plus d’une heure. J’eu le loisir de le photographier à mon grès. J’interrogeai Laurence sur le phénomène de l’oiseau qui ne s’affolait pas (au moment où j’écris il est à nouveau là) J’eu la crainte qu’il pouvait être blessé, qu’il ne pouvait pas voler. Pour me rassurer je me suis approchée de lui, à un mètre s’il vous plait ! Et j’ai vu ses magnifiques ailes.
Il a la chance que Balou ne soit plus là. Je me souviens qu’au levé du lit entrant dans ma salle de séjour où la chatière est installée, m’être trouvée devant un vrai désastre, un sol jonché de magnifiques plumes blanches ; J’étais anéantie devant cette horreur, et devant Balou tout fier ; J’étais sans voix, sans bras, presque sans jambes. Imaginez le bel oiseau qu’il avait plumé !!