j'ai lu sur un blog une invitation à continuer une histoire . je présente les lignes écrites.
Après l'averse ayant en son honneur renoncé à pousuivre leur chemin à pied ils attendaient un bus le long de cette route de campagne où mon trajet s'était hasardé.
Le bus
Après l’averse ayant en son honneur renoncé à poursuivre leur chemin à pied ils attendaient un bus le long de cette route de campagne où mon propre trajet s’était hasardé ;
Le crépuscule s’annonçait les deux potes qui n’étaient pas du genre malabar plutôt fluets avançaient d’un pas souple fuyant des habits couleur du temps flasques mouillés des visages sérieux des mots prononcés par là ! Entendus ou pas entendus par l’autre. Sur leur route ils avaient passé un café sans envie d’entrer, intériorisés, dans un réflexe de survie ils firent demi tour sans un mot relevant la tête il accélèrent leurs pas reprirent espoir. Sur le trottoir en sens inverse un homme traînait ses pieds : c’est le bruit qu’il faisait qui donna envie aux compères de le saluer. Ils s’arrêtèrent.
- Tu habites où ?
- Là… Pas loin si vous voulez m’honorer de votre visite je me mets à vos pieds et même pour vous seuls je ferai hôtel exceptionnellement, avec une révérence chapeau rasant le sol. Les deux amis bougrement intéressés acceptent son invitation si joliment dite. Contraint par les quelques verres qui lui avaient délié la langue, la langue pâteuse pas suffisamment rassasié il attrape les potes par le bras et tous les trois du genre je t’emmerde si je ne te plais pas vas te faire foutre donc bras dessus bras dessous ils allèrent chez Mchikop . Après avoir fait quelques centaines de mètres ils étaient chez lui. C’est une cabane en bois où l’air ne passe pas où la pluie n’entre pas le soleil non plus, la porte s’ouvre sans grincer juste faite pour accueillir les potes ;
- Vous êtes mes hôtes bien aimés ; la lampe de pétrole diffusait une lumière qui faisait entrevoir hormis la table éclairée des commodités faites pour améliorer la vie de L’homme.
Ils prirent place autour de la table, se regardaient silencieusement échangeaient des regards importants.
- Voilà. ; Un geste large il balaie la pièce, vous êtes les bien venues. Sur la table une bouteille de vodka ; Tenez potes il tend sa bouteille vers les potes puis va dans sa cave chercher deux autre bouteilles : c’est ma réserve. C’est en votre honneur et en mon honneur et chacun la tête au ciel le bon liquide coule dans leur gorge avec la bénédiction du Dieu Tout Puissant qu’ils honorent plusieurs fois par jour. Ils étaient réservés la vodka les aida à s’ouvrir.
- Ton château est à toi ?
Avec gravité un regard plein de reconnaissance vers son Dieu Tout Puissant et un peu vers son oncle qui a pensé à son neveu dans son dernier soupir.
- Oui.
La soirée s’allongea chacun se racontait, hochait la tête vers l’autre, ils se comprenaient, la chaleur dégageait l’envie de parler de s’aimer pour l’éternité, ils s’inventaient des vies qu’ils auraient pu avoir mais la malchance les poursuivait.
- Tu vois pote, j’ai un peu d’argent de mon oncle, ma vodka ma cabane, il avait saisi le bras de chacun pour les retenir pour qu’ils reconnaissent sa peine. Si je trouve un petit boulot je ne rechigne pas au travail. Il jette un regard autour à la recherche de quelque chose s’affale sur la table envoie un ronflement sonore.
Les deux compères avaient pensé faire les quelques kilomètres à pied pour rentrer mais ils avaient tellement accompagné leur ami la main vers le ciel leurs jambes avaient faibli
Ils attendaient le bus le long de cette route de campagne.
C’était le bon horaire pour aller à l’invitation de mes amis j’attendais depuis quelques minutes frigorifiée c’est avec satisfaction que je vis arriver deux hommes comptant sur la chaleur humaine pour me réchauffer, je frissonnai les hommes se recroquevillaient dans leur veste mouillée.
- Vous allez à Vamschop ?
- Oui.
- Nous allons aussi.
- Peut-être nous pourrons nous rencontrer ?
- Pourquoi pas.
Ils échangèrent leurs adresses, la brume enveloppait la campagne, le bus s’arrêta.
Liliane Boyrie 2010 10 31
Sur l’invitation que j’ai trouvée dans un blog.