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L'été 2011
L’été à la maison continue avec un court séjour à Paris où je vais tenter de me distraire avec les touristes du monde entier. L’été 2011 sera inscrit dans les annales pour le disfonctionnement de ma pompe à chaleur et d’inter net. J’espère dans les quatre jours partir apaisée, j’allais de l’un à l’autre impuissante malgré l’intervention de techniciens compétents sauf que la pièce (le volet) a été cassée puis a disparu ! D’où une nouvelle commande du volet cassé au démontage.
Je suis inquiète pour Lucie sa tumeur grossit, ses fonctions vont bien, le problème elle se tape en passant par la chatière se mâche. Je ne sais pas quoi faire !
J’espère que vous passez de bonnes vacances avec un repos bien mérité.
Toutes mes pensées amicales sont pour vous, vous tous qui venez sur mon blog.
Mes jours sont comptés à Paris à cause des chats.
A bientôt 29/07/2011
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Il y a des mots
Il y a des mots qui se murmurent dans l’oreille de peur qu’un souffle les emporte, des mots tendres des mots secrets qui ne peuvent être que murmurés
Je revenais en arrière où tout c’est déchaîné : l’histoire de ma vie.
Il y a des mots du temps passé qui ne peut être divulgué, des mots des êtres bien aimés sans en violer leurs pensées, peuvent ils être racontés ? C’est délicat de raconter des secrets jusque là bien gardés.
- Christie tu es pensive !
Je murmurai.
- Ces mots là doivent s’envoler emportés par la douce brise.
Lucien laisse mon esprit vagabonder ce qui lui permet de lire son journal Le Monde. Intéressé il plie son cher journal s’éloigne de Christie afin de mieux l’entendre.
- Des mots ! Tu dis !
- Oui Lucien des mots chers à mon cœur, ces mots sont si douloureux si tragiques si insoutenables que je m’étonne des moments que la vie inflige, je suis surprise d’avoir choisi ce chemin parmi tant d’autres !
Je lui murmurai un mot à l’oreille son tendre visage se transforma il y avait davantage de tendresse davantage de douceur.
- Quels sont ces mots Christie ?
Je ne trouvai rien à répondre, ces mots là ne pouvaient être dits trop difficile à dévoiler, trop beaux, trop étranges, trop incroyables ils doivent rester enfouis dans moi, enfermés cadenassés ils ne sortiront jamais, à moins que…j’entraînai Lucien dans mon atelier qui sert de salle de séjour, glissai ma main sur un tableau puis sur un autre, l’autre, l’autre encore …
- Ils sont beaux Christie.
- Merci Lucien, ils sont la clef du mystère.
Je sentis un léger vent caresser ma joue, j’effleurai le bras de Lucien.
- Viens retournons nous asseoir
Liliane Boyrie 28/07/2011
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Le point rouge sur le modem signifie qu'il y a une mauvaise réception ! (j'ai toujours eu un point rouge sur mon modem! l'essentiel est d'avoir internet.
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la climatisation
Il suffit de peu de chose pour vous gâcher la vie, j'ai eu des jours où j'ai cru perdre la raison avec ma climatisation, il fallait remplacer le moteur volet d'air il s'est fait attendre deux mois et demi, je dois l'avoir demain enfin ! Les paramètres étaient anarchiques impossible de l'arrêter à peine elle s'arrêtait elle repartait de plus belle en nous envoyant un froid glacial, bizarrement elle s'est mise à fonctionner normalement, puis s'ajoutait une mauvaise interférence avec inter net je devais visser le fil au modem et ça plus qu'il ne fallait ! J'allais de l'un à l'autre désespérée ! Tout semble s'être arrangé lentement. Je vais toutefois aller changer mon modem la petite lampe rouge ne marche pas. Tout semble s'être mis en place.
Je me remets juste du froid de ma pompe à chaleur et du bruit mélodieux ma fois mais si répétitif que nous étions têtanisés devant notre impuissance à l'arrêter !
Liliane Boyrie 27/07/2011
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Histoires de Rinette
Christie assise sur son banc jambes repliées tête dans ses bras somnolait. De sa fenêtre Lucien attendait les signes convenus pour la rejoindre, les jumelles sur les yeux il voyait Christie, il grossit l’image, Christie dormait il alla s’asseoir à son bureau. Elle transgressait les habitudes, il prit son journal Le Monde mais inquiet retourna à la fenêtre constata à nouveau qu’elle dormait, tracassé, sortit, traversa la rue le journal sous le bras pour rejoindre Christie, s’approcha à pas de loup pour ne pas la réveiller ; Christie se redressa pour le saluer.
- Assied toi.
Ils se saluèrent avec leurs habitudes puis s’assirent.
Lucien la connaissait la devinait, il déplia son journal jeta un regard curieux sur Christie interrogatif : chercha l’accord, l’approbation ; Christie allait sombrer doucement vers un demi sommeil.
- Tu te prépares Rinette c’est le jour.
Nous allions chez tante Léa.
Nous allions toutes les semaines voir la tante, maman lisait son feuilleton que la tante prenait soin de garder dans le journal La Charente Libre.
Ce jour là la maison de la tante est fermée nous allons dans le village à sa recherche, c’est un moment pénible car maman fait conversation, je trépigne d’impatience.
- Vous la trouverez dans ses vignes
- Maman ! Maman ! Je vais la chercher tu permets ?
- Vas y je te rejoins.
J’aime tante Léa chaque fois je lui défais son chignon pour voir tomber ses beaux cheveux d’un blanc magnifique mousseux car elle a la grande amabilité de me le permettre.
Je pars en courant d’un trait jusqu’aux vignes où tante Léa cassé en deux (c’est ainsi que je la vois) nettoie ses sillons. C’est le moment où j’aime la voir relever son échine péniblement son visage s’éclaire du sourire le plus beau que j’ai jamais vu malgré sa bouche édentée, je la regarde puis j’enjambe le talus je la rejoins pour l’embrasser.
Nous cheminons ensemble sur la route, j’emboîte mes pas à ses pas ce qui me fait faire des enjambées que je maîtrise en lui prenant la main, alors elle me raconte naturellement son histoire que j’aime entendre.
Je lui tricotais des chaussettes il n’avait jamais froid aux pieds, des moufles il avait les mains au chaud, j’écoute son histoire que je trouve très belle, elle y met une grande douceur, une tendresse, j’imagine les chaussettes tant aimées. Ses yeux brillent d’une flamme qui l’illumine, je lève la tête vers elle pour la regarder.
C’est sa manière à elle de faire vivre son fils, unique, mort sur le champ d’honneur à Verdun
- Voilà maman !
Une fois par semaine nous allons chez tante Léa maman pour lire son feuilleton moi pour brosser les cheveux de tante Léa, maman attrape les sept journaux autant qu’il y a de jours dans la semaine. Tante Léa aime avoir son journal La Charente Libre pendant ce temps je tourne en rond autour de la table, je piste le magnifique peigne en os que je brandis comme un trophée sous les yeux de ma chère tante accompagnée du regard sévère de maman.
- Je peux tante.
Ils étaient magnifiques Christie, tous blancs je défaisais son chignon voyais la belle chevelure se déployer tomber sur ses épaules comme un linceul, je les brossais.
- Ils sont beaux tes cheveux tante, je voudrais des cheveux comme les tiens.
Christie les cinq kilomètres que nous faisions à pied (nous n’avions pas de voiture et la fois où maman a fait du vélo elle a manqué se tuer !) annonciateurs de bonnes choses nous les parcourions joyeusement moi je courais devant m’arrêtais et lançais des Ouh !Ouh ! Avec de grands gestes.
Je tournais ma tête vers Lucien sans le voir car Rinette s’était saisie de mon être, je savais que cet engouement que j’avais pour elle était irrémédiable, je ne pouvais que l’aimer.
- Alors tu étais avec Rinette, Julie ? Les deux Lucien les deux.
- Je suis fier de toi Christie, tu achèves ton tableau ?
- Oui, je mis une hésitation cherchait le souffle sur ma figure qui me rafraîchissait j’étirais mon cou pour le retrouver sentir le bienfait, je bénissais le Seigneur de me régénérer avec cette caresse si douce.
Liliane Boyrie 22/07/2011.
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Histoires de Rinette
Christie était assise sur son banc, songeuse, l’air frais la faisait se serrer contre Lucien qui n’avait pas déplié son journal Le Monde et qui savourait le doux geste de Christie.
Un vase communiquant liait leurs pensées et faisait garder le silence, se comprenant assis là, sur le banc. Lucien décida de rompre le silence par des mots vers ce qu’il savait, qui était.
- Aurais-tu eu des nouvelles de Rinette ?
- Dernièrement elle a réapparu
- Elle t’a parlé ?
- Oui Lucien elle m’a raconté quelques bizarreries qui lui seraient arrivées, elle me surprend, elle passe, dans le temps.
Christie s’était écartée de Lucien qui écoutait l’histoire de Rinette.
Rinette avait une maman comme nous tous, elle connaissait sa diabolique petite fille.
Lucien suivait avec une attention soutenue Christie qu’il encourageait en arrêtant de respirer. Il avait baissé ses lunettes pour mieux entendre, mieux saisir l’histoire de Rinette.
Eh ! Bien dit elle, je contrefaisais les infirmités qui atteignent les malheureuses personnes qui en sont atteintes, les tics entre autres, j’étais une enfant tu comprends bien, la raison et la sagesse l’ont empoté depuis !
Des pulsions me poussaient : je t’explique. Si je me trouvais derrière un malheureux qui se contorsionnait pour marcher comment te dire Christie, je m’infiltrais dans sa peau comme une voleuse je le contrefaisais. Maman me surveillait, elle connaissait sa petite fille elle savait aussi que je maîtrisais la chose pour éviter les esclandres, elle m’avait surpris en train de faire devant la glace les tics d’une personne qui était installée en face de nous dans le téléphérique où nous étions assis mes parents et moi.
- Christie ma chérie tu m’aimes ton amabilité à m’écouter m’envoie vers un moment de ma vie qu’aucun spectacle qui m’ait été donné par la grâce de Dieu, offert par les meilleures troupes les meilleurs acteurs où devant une telle perfection mon cœur s’arrêtait, aucun Christie n’a égalé le jour où ma sœur ma mère et moi nous avons mangé sur la belle table de tante Léa
J’avais une grand tante du genre de l’époque, une jupe noire froncée longue jusqu’aux chevilles sa casaque ajustée par de petites boutons tout le long moulait son buste. C’était ma grand tante qui m’a valu de la part de ma mère les yeux les plus courroucés que l’on peut voir dans les yeux aimants d’une mère.
J’étais envoyée par je ne sais Qui à contrefaire ses pas hésitants qu’elle aidait d’une canne, ma mère me fusillait du regard m’arrêtait net.
Christie chérie je te raconte.
Une maison coquette devant un morceau de terre où des fleurs aux couleurs joyeuses vous accueille, ce jour nous étions invité ma mère ma sœur et moi chez la tante Léa.
Dans sa salle à manger où dans un évier en pierre rustique trônait une burette, c’est un petit récipient avec un manche long creux tu mets de l’eau à l’intérieur avec tu arroses le sol pour éviter de faire voler la poussière ; j’avais pisté la burette et avec l’autorisation de ma tante Léa je m’amusais à dessiner sur le sol des arabesques. J’aimais le coté rustique de la pièce, modeste, j’étais si bien que je dormais comme un bébé chez elle.
Nous étions autour de la grande table qui prenait le tiers de la pièce, une grande, belle table en chêne qu’il te serait impossible de déplacer massive lourde qui prenait un air d’austérité dans cette pièce rustique, authentique.
Christie ma chère, j’avais ma grand tante en face de moi maman à sa droite ma sœur à gauche de la tante Léa. Les mots se comptaient il n’y en avait pas. Le climat de ce repas où la gravité et l’austérité faisaient parti du menu, dans une ambiance explosive tant ma mère me regardait avec une telle sévérité que j’en frissonne encore. Figure toi ma chère tante Léa n’avait plus de dents ! Quand elle mangeait sa bouche s’enfonçait dans son palais c’était une grimace si fantastique si inhabituelle pour moi que j’étais fascinée ; crut-elle ma chère tante me prendre en faute car elle me regardait. Mitraillée par les yeux de ma mère je baissais les yeux.
Je les revois toutes les deux je leur envoie tant d’amour et de remerciements pour avoir compris le gentil petit diablotin sans malice que j’étais, de l’avoir aimé.
C’est l’histoire de ma tante Léa.
Le vent se levait je devais me protéger comme je pouvais de la douce brise qui envoyait mes cheveux dans tous les sens, j’essayais de les retenir mais en vain ;
- Et ton amie Julie ?
- Je la crois avec moi.
- C’est bien.
Liliane 18/07/2011
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17/07/2011
Le silence interrompu par l’aboiement d’un chien au loin, la rue déserte, Eloi troublé par ce calme inhabituel gêné cherche Marguerite.
Le couvert débarrassé chacun reprend ses habitudes,
- Marguerite tu devrais faire attention, tu as épaissi.
Marguerite glisse ses mains sur son ventre ses hanches étire son buste, devant l’outrage cligne des yeux cherche des mots pour se déculpabiliser rougit : elle est amoureuse d’Eloi d’un amour fidèle sincère ses efforts à vouloir lui plaire sont vains, désespérée, désemparée devant le manque de délicatesse d’Eloi elle glisse à nouveau ses mains sur son corps tente de se rétrécir.
- Tu trouves ?
- Que dit la bascule ?
- Cinq cents grammes de plus, tu me le fais remarquer ! Marguerite a les larmes aux yeux, elle aimerait s’approcher mais n’ose pas espère qu’il va faire le geste amical de l’appeler, elle n’en demande pas plus, malheureuse les épaules affaissées elle s’assoit.
Joseph et Agathe sont allés comme à l’accoutumée faire un tour dans leur quartier, saluer leurs voisins, les garçons lancent leur ballon entre l’enclos et la rue ils ont adopté un stratagème se le passer avec leur tête il faut beaucoup de concentration ils poussent des cris de victoire, Eloi les observe un moment.
- Ils sont beaux tes fils ; ces mots lui mettent du baume au cœur, le cœur triste de Marguerite.
- Merci Eloi. Ils sont appliqués, gentils avec leurs grands parents.
Eloi fait des efforts pour éviter un enlisement.
- Et toi ? J’ai essayé de te joindre plusieurs fois sur le fixe. Je dois changer la batterie de mon portable.
- Alors,
- je ne la trouverai qu’à Paris ; elle se rapproche, ces quelques mots l’encouragent ; un silence long, pesant, Eloi porte le poids de l’ennui, la banalité des mots l’envoie vers Délice, il regarde Marguerite la prend par le bras.
- Viens faire un tour. Je m’effondre dans le calme de la campagne tu me connais mon humeur change. Vous êtes bien ! Tous.
- Mes parents sont aux petits soins, nous sommes gâtés et toi ?
- Le travail est lourd, j’ai fait des heures supplémentaires qui m’ont fatigué, un soupir de Marguerite elle lui prend le bras le retire de peur de gêner, au coin de la rue arrive un couple main dans la main joyeux. Marguerite tente de dissiper la brume qui s’installe, l’assombrit.
- Demain les garçons veulent te faire voir le coin qu’ils ont découvert, c’est en écartant l’herbe pour voir une fleur que nous avons trouvé ces fraises sauvages, tu es d’accord ?
- Bien sûr, c’est loin ?
- Non tu penses bien cinq kilomètres au plus, ils sont pleins d’enthousiasme ils veulent te montrer leur découverte, à la lisière du bois on en trouve aussi.
Nous avons trouvé ce coin par hasard très riche en végétaux, c’est en écartant les herbes pour cueillir une fleur, David a poussé des cris : des fraises maman ! Tu t’imagines c’était à qui en trouverait le plus, une véritable fête.
- Oh ! Là ! Comment allez vous monsieur de Risquetou ?
- Bonjour monsieur le curé, je vais bien très bien. Le curé s’approche donne une accolade à Eloi à Marguerite,
- Excusez moi j’ai un rendez- vous je suis en retard, nous, nous reverrons, à très bientôt.
Eloi inhale le bon air de l’Anjou dans de profondes respirations, tout son être se régénère avec ce bon air sa circulation, son humeur, la santé retrouvée il prend le bras de Marguerite.
- La soirée est belle !
- Plus belle que je n’osais l’espérer.
- Nous devrions rentrer, demain nous ferons la grasse matinée, voilà longtemps que ça ne m’était pas arrivé.
Joseph devant son poste de télévision regarde un commentaire, Agathe regarde par intermittence fatiguée par sa journée bien remplie elle s’endort, c’est ainsi tous les soirs elle n’arrive pas à regarder un film en entier. L’entrée chaleureuse de Marguerite et d’Eloi la réveille.
- Vous avez profité du temps exceptionnel que nous avons eu aujourd’hui ; Marguerite peux tu m’aider à pousser la table ? Là, c’est bien. Je vous laisse je dors debout, à demain.
Le lendemain matin en ouvrant la fenêtre le soleil éclabousse de ses rayons le lit, Marguerite dort réveillée elle cherche Eloi prend assise l’appelle.
- Eloi ! Eloi !
Eloi est descendu prendre son petit déjeuner, il est allé sur la terrasse respirer prendre des forces pour la journée, appuyé contre la rambarde il regarde autour et dans ses yeux il voit la très jolie Fraise des Bois de la maison d’Irène ;
- Papa ! Papa !
- Je suis là.
- Nous irons chercher des fraises sauvages papa ? Tu sais se sont des fraises des bois papa.
- Comment on dit David ?
- Si tu veux bien.
- Mais bien entendu je veux.
. ..
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Rinette
Nous étions Lucien et moi assis sur le banc dans le petit parc qui entoure ma maison, pour une fois Lucien son journal Le Monde dans sa main.
Un long silence nous enveloppait nous étions chacun dans nos pensées.
- Lucien ?
- Oui ?
- Est-ce que je t’ai parlé de mon amie Rinette ?
- Non, je connais très bien Julie mais je n’ai jamais eu connaissance de Rinette.
- Rinette est venue dans ma vie je ne sais pourquoi ! Elle disparut de ma vie je ne sais pourquoi !
Un long silence, nous étions là ensemble regardions le temps qui passe.
J’ai eu ses confidences qui paraissent étranges, j’aimerais que tu me donnes ton avis : je ne te dérange pas j’espère ?
- Pas du tout Christie
J’étais là fermais les yeux pour mieux voir mon amie Rinette.
Son nom est Marie ses amis l’appelaient Marinette trop long ce fut Rinette.
Lucien se taisait, c’était pour lui un enchantement d’être avec Christie aussi à cet instant l’entendre raconter l’amenait vers une plénitude seule sa main se crispait sur son journal Le Monde.
Mon amie Rinette me fit une révélation. Textuellement elle me dit.
- Christie tu sais !
- Curieuse mais non voyons Rinette raconte !
Après une légère hésitation elle me dit tout de go.
- J’ai été la mère de ma mère.
- Comment ça ?
Lucien, elle me raconta ce qu’elle crut, son indispensable présence avec sa mère.
Christie, j’avais une mère d’une autre planète, trop sensible trop idéaliste, fragile de ce fait, je pensais devoir la porter en somme, je devinais un manque irréparable, la mort de sa mère à treize ans, ce qui me surprenait elle était joyeuse, vivante et causante, dans ma tête je devais la protéger, j’ai vécu la lourde tâche que je m’étais fixée, c’était si dur de marcher spirituellement et d’avoir l’entière liberté de ma vie de mes mouvements. Je sortais, avec mes amis, la liberté qu’elle avait connue naturellement je l’avais !
Elle avait Dieu dans elle c’était sa force.
- Comment Rinette peut on être la mère de sa mère ?
- Surtout, elle avait une forte personnalité. J’ai vu par hasard des personnes qui mon reconnu en ma mère et c’était chaque fois : mais vous lui ressemblez tant ! Elle était si bien quand je vous vois je la vois et chaque fois Christie les gens s’émerveillaient.
- Qu’as-tu fait de ta liberté Rinette ?
Elle me regardait étonnée, j’avais des amoureux, une mère grande voyageuse puis d’autres évènements se sont ajoutés auxquels je dus faire face. J’étais là, je devais revêtir une carapace et continuer. Elle me regardait me prit la main : crois tu que l’on peut bâtir son bonheur en étant convaincu de faire le malheur autour de soi ?
Un long silence, long, long qui envoya Lucien et Christie vers Rinette.
- Si tu revois Rinette dis lui que je la félicite pour ce joli nom. Devant son analyse je lui conseillais de lire son journal Le Monde.
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12/07/2011
- Qui va donner les règles de bonne conduite, levez la main.
- Moi papa : il enchaîne, on ne doit pas parler, parler avec le doigt levé
- Le doigt levé tu attends qu’on t’interroge.
- Il se gratte le nez
- On ne se gratte pas le nez voyons !
- Candide reprend, ne pas mettre les mains sur l’assiette.
- Allons Candide tu mets tes mains contre l’assiette, Candide se tortille lève les yeux cherche l’inspiration.
- Bien s’appliquer : c’est ce que dit la maîtresse
- C’est ça tu t’appliques à manger correctement vous avez compris, trois mains se lèvent, attendent.
- Je vous écoute.
Tu as vu les fraises que nous avons ramassées, elles se nomment fraises des bois, tu viendras avec nous en chercher, il y en a dans un coin entouré d’arbres une…il cherche le mot qui ne vient pas, il y a des fleurs des herbes sauvages tu écartes les herbes elles se cachent il faut chercher c’est là qu’elles poussent, nous irons Maman ?
- Oui ; c’est une clairière Candide. Bien, maintenant s’adressant à tous les trois taisez vous.
Sur la table des plats garnis de légumes aux couleurs attirantes.
- Passez moi les assiettes, les bras tendus une assiette dans les mains exigeantes.
Marguerite coule des yeux doux à Eloi.
- A ! Quelle tristesse ! Nous avons enterré madame Lamotte elle avait cent un ans nous aurions tant aimé la garder encore elle était si mignonne maintenant elle est devant l’Eternel tous baissent la tête devant ce constat.
Monsieur le curé m’a appris la disparition de monsieur Disjoint il avait cent quatre ans quel bel age, tous baissent la tête devant l’évidence puis la lèvent, tendent le bras pour saisir le plat garni de légumes variés, avec de riches produits venus d’orient : c’est l’originalité d’Agathe de mettre dans ses hors d’œuvres des produits d’orient.
Toutes les mains se lèvent : papa je peux aller aux urgences, moi aussi, aussi, aussi.
- Les uns après les autres, calmement, on ne court pas.
Vous Eloi qu’avez-vous fait pendant ces quelques jours ; quelques jours peuvent changer une vie, même quelques secondes, un instant ; je me souviens lorsque j’ai vu Agathe pour la première fois mettant sa main sur la main d’Agathe en s’adressant à elle : tu étais si belle mon cœur s’est emballé dès que je t’ai vu, pas une seconde pas même une demi seconde tu étais dans moi il a fallu une milliardième de seconde à peine.
Le doigt de Candide pointé vers Papi
Je t’écoute.
- Papi c’est quoi une milliardième de seconde ?
- C’est infiniment court si court que tu ne le vois pas.
Le doigt pointé.
- Mais alors si je dis à David tu m’attends je viens dans une milliardième de secondes ça veut dire que c’est impossible.
Tu ne peux pas partir et être là.
Le doigt pointé. .
- Je t’écoute.
- Alors avec Mamie ?
- Et bien avec Mamie nous avons fusionné à la vitesse de l’éclair. Voilà tu es satisfait et maintenant tu manges.
La main levée :
- Pourquoi…..
- Maintenant David tu te tais, tu manges.
Ils se régalent tous des plats d’Agathe pleins de toutes les saveurs qu’avec doigté elle parfume. Les yeux fixés sur le cake qui trône au beau milieu de la table ils admirent.
- Comment faites vous pour réussir un si beau cake belle maman ?
- C’est simple il faut vouloir. Marguerite vous en fera un n’est-ce pas Marguerite. ?
- Bien sûr.
- J’en veux Mamie.
- On lève la main, ouf ! Des ogres ces garçons.
- Où allons nous demain ?
En cœur : chercher les petites fraises des bois.
- Entendu, vous êtes tous d’accord ? A cent pour cent, c’est bien.
Candide pousse le coude d’Achille lui fait signe d’un clin d’œil vers la porte, assis à la porte Pitou le chat regarde.
- Courez chercher les fraises des bois. Les trois se lèvent manquent culbuter la chaise d’Eloi
Fièrement David pose la soucoupe, quelques fraises des bois au beau milieu.
Tu offres à ton père s’il te plait.
- Elles sont exquises divines ce sont des délices, je me régale. Malheureusement elles sont rares gouttez les nous en trouverons d’autres demain n’hésitez pas.
Marguerite se saisit d’une la savoure lentement.
La main est prête à saisir il s’approche pour les voir.
- Comme elles sont belles, j’hésite.
- Allons dit Marguerite fais pas l’idiot ;
Eloi troublé est envoyé dans la maison de passe d’Irène, il revoit le ballet des jeunes corps nus où Fraise des bois trône il est parti loin ! Loin ! balbutie.
- Il y en a si peu ! Si peu ! Il soulève la soucoupe comme un encensoir pour respirer leur parfum. Je préfère vous les laisser demain je vais fouiller la clairière avec vous et celle là promis je la savourerai.
. ..
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10/07/2011
Tout est en ordre dans la maison de Joseph et d’Agathe, chacun a sa tâche Agathe s’applique dans sa cuisine à mijoter ses petits plats qu’elle crée ou trouve sur son livre de cuisine, Marguerite va des uns aux autres, elle supervise voit si chacun est satisfait. Le copain Achille fils unique du voisin le plus proche vient jouer avec David et Candide aujourd’hui sous les implorations des petits fils de Joseph et Agathe, Achille avec la permission de ses parents va passer sa journée avec ses copains. Achille est un petit garçon vif mais devant Eloi il est timide il le salue en pliant ses genoux rougit devant les compliments sur sa bonne figure et les questions posées sur ses activités sportives le mettent dans l’embarras
- Je joue au ballon.
Achille du haut de ses huit ans tend sa tête la tire le plus qu’il peut pour rejoindre la tête d’Eloi.
Joseph s’occupe d’entretenir son massif de fleurs il désherbe, arrose, sarcle son massif avec amour, et dans ce moment là il pose sa pipe pour soigner son massif ce qu’Agathe apprécie toute réjouie de le voir sans sa pipe.
Dans ce moment Eloi et Joseph sont en conversation.
- Venez Eloi, venez voir mon massif ;
Les deux hommes descendent les quelques marches.
- A ! Quelle horreur ! Je m’évertue à nettoyer et voyez ! Voyez ! Le chat ! A ! Si je pouvais l’attraper pour lui tordre le cou, à ce moment Agathe sur le pas de la porte entend les vociférations blasphématoires sur le malheureux chat, .ennuyée elle retourne dans sa cuisine.
Eloi ne trouve pas les mots pour calmer le désarroi de Joseph, il ne peut que constater les trous, les fleurs flétries ; Il lui conseille d’entourer le massif avec du grillage.
- Il prend à témoin Eloi : Agathe a un cœur trop généreux : il l’a contrefait : A ! Pauvre petit chat abandonné, sans amour ! Sans nourriture que deviendrait il sans moi ! Même mes petits fils prennent fait et cause pour elle. Joseph navré devant le désastre de ses fleurs ravagées par le chat se lève péniblement.
- C’est dans ces moments là Eloi où je comprends l’importance de ma pipe. Nous ne nous disputions jamais, avec ce chat le malheur est entré dans la maison nous ne nous reconnaissons pas.
Eloi cherche la solution
- Peut être devriez vous l’adopter ? Vous éviteriez les disputes.
- Vous croyez Eloi ?
- Mais oui.
- On va trouver une solution.
- Quelle solution !
Votre ménage passe avant adoptez le.
- Vous n’avez pas de problème avec Marguerite veinard ; Puis-je vous donner un conseil : attention, ce sont des riens qui mènent aux catastrophes, des séparations des divorces et autres plus graves qui sait ! Heureusement je médite avec ma pipe sur toutes les futilités qui empoisonnent une vie. Je m’éloigne de Pitou le chat A ! Je vous raconte ! Quelle histoire pour lui trouver un nom ! – Trouve un nom Papi ! Mamie a plusieurs noms, Balou, Bandit, Mimi, Chiffon Pitou. – lequel tu préfères? Tous me harcelaient pour trouver un nom au chat – Candide et David en cœur - Joseph a choisi un nom Mamie ! C’est Pitou. – A ! Je reconnais ton bon goût Joseph.
Voilà ! Je dus choisir le nom et demander l’avis d’Agathe ! Selon Agathe je dois mettre une litière près du massif.
- Mais non ce serait si simple de l’adopter pensez à Agathe qui l’aime Allez Joseph, vous mettez une litière à l’intérieur.
Devant ce désastre Joseph a repris sa pipe tache de se calmer en tirant plusieurs coups, il prend Eloi par le bras, tous deux se dirigent vers la table que Candide, David, Achille ont disposé, les assiettes les couverts les serviettes dans un alignement parfait, Agathe s’est chargée des vins ; Tout est minutieusement ordonné, chacun s’installe devant son couvert.
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07/07/2011
Eloi comment allez vous ?
Au milieu de cette avalanche de mots de bien venue, des manifestations des garçons, c’est qui embrassera papa le premier Marguerite souriante tente de se faire entendre d’apaiser les joyeux et bruyants élans de Candide et de David
- David ! Allons calme toi Candide copie sur ton frère, votre père est fatigué évitez le bruit s’il vous plait. Marguerite les écarte embrasse amoureusement Eloi se tourne vers ses parents Agathe approuve le cœur généreux qui a conquis le cœur de sa fille. Des bises de retrouvaille fusent sur les joues d’Eloi. Joseph rouge d’émotion la pipe en suspend salue dans une poignée de main amicale.
Agathe tente d’attirer l’attention.
- Venez vous rafraîchir : assis autour de la table sur la terrasse.
Elle a la boisson qu’affectionne Eloi un petit Anjou cola.
- Après une semaine d’un travail stressant ça va vous remettre, j’en prends lorsque je suis fatiguée, une digestion pénible, l’effet camomille remet en forme, vous connaissez Eloi !
Il acquiesce d’un signe de tête.
Douillettement installé Eloi retrouve la vie familiale avec son épouse Marguerite ses enfants David et Candide ses beaux parents Agathe et Joseph, dans ce moment heureux tous suspendus à ses paroles attendent les nouvelles des jours vécus seul le questionnent sur les tracas sans Marguerite ces petits riens que Marguerite prévoit et qui facilite la vie de tous les jours.
- Vous êtes un as, puis se tourne vers Joseph, tu te souviens de mes départs en vacances avec notre fille c’était un évènement : tu paniquais tu avais ta figure des mauvais jours pourtant je mettais tout en place, il suffisait de suivre mes conseils, tu avais une humeur massacrante ; notre gendre est une perle.
- Marguerite sert nous un peu d’Anjou cola,
La : c’est bon, merci.
- Papa ? Il tire un coup sur sa pipe fait claquer le tuyau sur le verre.
- Merci.
Nous avons eu un temps mitigé et vous ?
Eloi dut faire un effort de mémoire, embarrassé, la famille suspendue à ses lèvres il bredouille quelques mots inintelligibles ;
- Vous avez l’air fatigué Eloi ces deux jours vont vous reposer. Qu’avez-vous fait dans votre temps libre ?
- Je marche ou je fais mon jogging sur le bord de la Seine, j’ai été reçu par des collègues amis, la semaine est passée : il balance sa main, sans soucis.
Agathe a fait cuire ses cervelles d’agneau elle se lève pour voir si tout se passe bien dans sa cuisine, le cake est là sur la table, sa fierté, les pommes de terre sont cuites pour faire la purée Marguerite supervise, Agathe s’énerve.
- Si tu allais rejoindre ton mari, chérie, qu’est ce que tu as à tourner autour de moi, tu me gênes.
Marguerite se glisse entre les deux hommes en leur prenant le bras, les enfants calment leur énergie en tapant sur le ballon.
Joseph pointe sa pipe vers David et Candide
- Le couvert les garçons.
Sur la table une petite soucoupe Joseph suit du regard Eloi qui curieux des petites fraises s’approche.
- C’est des fraises des bois, les garçons ont trouvé ces petites fraises goûtez Eloi elles ont un goût spécial âpre légèrement sucrées elles sont rares dans la région vous les trouvez dans les bois, allons Eloi goûtez ! Ces fraises la se goûtent se savourent, des délices, rares si rares que nous les gardons sans oser les toucher. Elles attendent d’être savourées
Emu, la main va saisir, Eloi l’arrête. Immergé dans la maison de passe de madame Irène il tressaille en prend une pour la voir, la déguster, hésite, la pose.
- Prenez Eloi !
Plus tard Joseph je vous promets je les goûterai.
- Comme il vous plait.
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Rédigé par Boyrie à 22:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le blanc
Autour la nature frissonnante, seul le bruit d’une page qu’on tourne, une page du journal Le Monde que Lucien gêné par le vent faisait crisser pour la remettre en place, imperturbable il continuait sa chère lecture, je le regardais debout en face de lui habitée par des pensées qui ne me paraissaient pas très importantes, indécise je restais pourtant, pensais à m’en aller et ceci après un bon moment. J’étais transformée en une plante végétale de l’autre coté du monde.
- Tu aurais un problème Christie ? Assied toi s’il te plait.
Je ne voulais pas le déranger
- Tu es encore dans ton antre ?
J’étais perplexe, je voulais aborder un sujet qu’il ne connaît pas : le mélange des couleurs et plus particulièrement l’importance du blanc. Lucien m’interrogeait du regard. Je n’avais jamais perçu tant de verts dans les arbres aux essences différentes Lucien se taisait, il attendait. J’étais partie dans le domaine de la couleur verte si riche que je découvrais avec tant d’acuité en ce moment et qui apaisait mes angoisses. Je voyageais dans le domaine des verts, je m’assis près de Lucien.
- Voilà tu connais le principe du mélange des couleurs : les primaires, bleu, rouge, jaune, tu mélanges deux primaires tu as une secondaire tu mélanges ta secondaire avec une primaire tu as une tertiaire, tu mélanges ta tertiaire avec une primaire tu as une quaternaire et si tu continues tu approches très près du noir Tu as des couleurs cassées au rayonnement subtil magnifiques tu en trouves à l’infini à ton grès.
- Oui Christie alors ?
- Eh ! Bien alors, si tu n’as pas de blanc comment vas-tu faire un bleu clair un rose pur clair ! Je viens à ceci Lucien : le blanc est indispensable, tu ne peux pas éclaircir tes couleurs sans le blanc, le blanc doit faire parti de tes couleurs impérativement. Lucien qu’est-ce que tu penses d’un beau noir ?
- Je ne suis pas peintre, je dois réfléchir, laisse moi lire.
Christie étira ses jambes calla son dos contre le banc prit une bonne respiration. Lucien reprit la lecture de son journal Le Monde .Christie frissonna prit le bras de Lucien pour se rassurer elle sentit quelque chose quelque chose qu’elle connaissait, elle se rapprocha encore de Lucien.
Liliane Boyrie 04/ 07/ 2011
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2/07/2011
Dix sept ans depuis quelques mois Eloi se prépare à passer son examen qui lui ouvre la porte pour poursuivre des études d’ingénieur informaticien. C’est un jeune homme appliqué qui continue la lignée de ses nobles aïeux, vaillants et héroïques Il est travailleur et s’ingénie à être premier dans ce qu’il fait, une humeur parfois exécrable avec une suspicion vers les autres, et pour conforter son besoin de domination il s’habille à la dernière mode, avec des marques connues ; Tout jeune, Eloi est un gentleman qui ne fréquente que la gentry, le beau monde.
Il passe ses vacances chez sa grand-mère où il s’adonne à ses sports favoris : l’équitation, la natation, c’est un jeune homme grand, élancé, d’une allure plaisante.
Son nom de Risquetou fut un facteur important à s’assurer de gagner ce qu’il entreprend ; cette impression hautaine de sa personne, une timidité conforte l’envie d’être premier dans tout.
Le jour tragique de la mort de ses parents dans un accident d’auto Eloi réentend les gémissements les plaintes de sa grand-mère de sa grand tante qui ne quittait pas son chapelet mettant de très mauvaise humeur sa grand-mère Eloi entend les sons tragiques les voix qui résonnaient dans les pièces froides du château. La grisaille prend place dans son cœur il doit faire des efforts surhumain pour en sortir.
Il s’adonna au sport : l’équitation, le tennis ; Son ami Jasmin fut son copain d’école primaire puis de lycée ; Eloi se rappelle leurs parties de tennis acharnées où Jasmin lui imposait un rythme endiablé qui mettait Eloi en triste état, la raquette dans la main le bras ballant, jambes cassées, le moral à plat Eloi serrait la main de son terrible adversaire qui lui donnait des raclées dont il se souvient avec bonhomie même un sourire éclaire sa figure
Jasmin est son plus noble ami, c’est un cœur généreux.
Il devait faire face à une grand tante qui roulait les r, roulait les yeux : d’origine espagnole de nature exubérante - Eloi tu es mon fils, mon garçon, ma fierté, j’attends de toi un comportement héroïque dans les moments tragiques de ta future vie. Ne nous déçois pas, soit droit comme la Justice noble de cœur comme ton père ton grand père ainsi que fut toute la lignée de Risquetou nous sommes fiers de t’avoir comme petit fils et petit neveux que le Seigneur tout puissant te garde et là elle prenait son chapelet qu’elle égrainait en marmonnant ses prières : ainsi soit-il.
Eloi aimait l’originalité de tante Sérafine malgré les façons qu’elle avait de lui déclarer l’amour qu’elle lui portait - Sérafine vous êtes une tante originale, je vous aime il s’approchait d’elle pour un baise main que tante Célestine appréciait et lui rendait dans une expression amicale, remerciant Dieu de lui avoir donné ce beau neveux.
Tante Sérafine était pudique : pas d’excès disait- elle à Eloi de la dignité de la retenue. N’empêche qu’Eloi devant ses roulements de tambour qu’elle envoyait en faisant vibrer sa langue devait faire un effort pour ne pas rire, ce fut sa première épreuve à garder son sans froid, il s’appliquait à prendre un visage figé une froideur qui allait tout droit au cœur de tante Célestine ; - Bien mon garçon, tu peux partir.
Eloi se croyait à la caserne avec tante Célestine, ce fut un drame lorsqu’elle disparut ;
Il souffre d’une douleur lancinante lorsqu’il pense à ses chers disparus sa mère son père sa grand tante qu’il aimait tant ! Sa mélancolie, son ennui porte Eloi, il tente d’y échapper avec la belle Délice, la maison de madame Irène avec Cyprien, Fraise des bois pour aider à cicatriser les plaies qui ne cicatrisent pas ! Il pense au peintre Georges Eberlué à Bredouille le chercheur à Primate le serveur, et aux autres dont il n’a pas souvenance des noms
Un crissement de pneus, le frein à main fenêtres remontées Eloi descend de la voiture accueilli avec des mots de tendresse par tous, devant cet accueil chaleureux Eloi prend une envolée pour passer une excellente soirée.
- Alors vous allez tous bien ? Les mines sont superbes, les cris des garçons retentissent Marguerite est en pamoison devant Eloi qu’elle aime tant, Joseph tapote avec sa pipe où il peut pour calmer son émotion.
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Rédigé par Boyrie à 20:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé par Boyrie à 21:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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