2/07/2011
Dix sept ans depuis quelques mois Eloi se prépare à passer son examen qui lui ouvre la porte pour poursuivre des études d’ingénieur informaticien. C’est un jeune homme appliqué qui continue la lignée de ses nobles aïeux, vaillants et héroïques Il est travailleur et s’ingénie à être premier dans ce qu’il fait, une humeur parfois exécrable avec une suspicion vers les autres, et pour conforter son besoin de domination il s’habille à la dernière mode, avec des marques connues ; Tout jeune, Eloi est un gentleman qui ne fréquente que la gentry, le beau monde.
Il passe ses vacances chez sa grand-mère où il s’adonne à ses sports favoris : l’équitation, la natation, c’est un jeune homme grand, élancé, d’une allure plaisante.
Son nom de Risquetou fut un facteur important à s’assurer de gagner ce qu’il entreprend ; cette impression hautaine de sa personne, une timidité conforte l’envie d’être premier dans tout.
Le jour tragique de la mort de ses parents dans un accident d’auto Eloi réentend les gémissements les plaintes de sa grand-mère de sa grand tante qui ne quittait pas son chapelet mettant de très mauvaise humeur sa grand-mère Eloi entend les sons tragiques les voix qui résonnaient dans les pièces froides du château. La grisaille prend place dans son cœur il doit faire des efforts surhumain pour en sortir.
Il s’adonna au sport : l’équitation, le tennis ; Son ami Jasmin fut son copain d’école primaire puis de lycée ; Eloi se rappelle leurs parties de tennis acharnées où Jasmin lui imposait un rythme endiablé qui mettait Eloi en triste état, la raquette dans la main le bras ballant, jambes cassées, le moral à plat Eloi serrait la main de son terrible adversaire qui lui donnait des raclées dont il se souvient avec bonhomie même un sourire éclaire sa figure
Jasmin est son plus noble ami, c’est un cœur généreux.
Il devait faire face à une grand tante qui roulait les r, roulait les yeux : d’origine espagnole de nature exubérante - Eloi tu es mon fils, mon garçon, ma fierté, j’attends de toi un comportement héroïque dans les moments tragiques de ta future vie. Ne nous déçois pas, soit droit comme la Justice noble de cœur comme ton père ton grand père ainsi que fut toute la lignée de Risquetou nous sommes fiers de t’avoir comme petit fils et petit neveux que le Seigneur tout puissant te garde et là elle prenait son chapelet qu’elle égrainait en marmonnant ses prières : ainsi soit-il.
Eloi aimait l’originalité de tante Sérafine malgré les façons qu’elle avait de lui déclarer l’amour qu’elle lui portait - Sérafine vous êtes une tante originale, je vous aime il s’approchait d’elle pour un baise main que tante Célestine appréciait et lui rendait dans une expression amicale, remerciant Dieu de lui avoir donné ce beau neveux.
Tante Sérafine était pudique : pas d’excès disait- elle à Eloi de la dignité de la retenue. N’empêche qu’Eloi devant ses roulements de tambour qu’elle envoyait en faisant vibrer sa langue devait faire un effort pour ne pas rire, ce fut sa première épreuve à garder son sans froid, il s’appliquait à prendre un visage figé une froideur qui allait tout droit au cœur de tante Célestine ; - Bien mon garçon, tu peux partir.
Eloi se croyait à la caserne avec tante Célestine, ce fut un drame lorsqu’elle disparut ;
Il souffre d’une douleur lancinante lorsqu’il pense à ses chers disparus sa mère son père sa grand tante qu’il aimait tant ! Sa mélancolie, son ennui porte Eloi, il tente d’y échapper avec la belle Délice, la maison de madame Irène avec Cyprien, Fraise des bois pour aider à cicatriser les plaies qui ne cicatrisent pas ! Il pense au peintre Georges Eberlué à Bredouille le chercheur à Primate le serveur, et aux autres dont il n’a pas souvenance des noms
Un crissement de pneus, le frein à main fenêtres remontées Eloi descend de la voiture accueilli avec des mots de tendresse par tous, devant cet accueil chaleureux Eloi prend une envolée pour passer une excellente soirée.
- Alors vous allez tous bien ? Les mines sont superbes, les cris des garçons retentissent Marguerite est en pamoison devant Eloi qu’elle aime tant, Joseph tapote avec sa pipe où il peut pour calmer son émotion.
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