Ils étaient de plus en plus pressants, j'avais dû apprendre à l' aimer par étape.
Le compagnon de mes jours solitaires avait de la peine à me suivre, je le malmenais soit. Mes désirs étaient de plus en plus pressants, j’avais dû apprendre à l’aimer par étapes, il m’était si étranger si difficile à cerner à attraper à connaître ! Presque impraticable pour ma sensibilité mon vocabulaire tellement autre ! Je dû m’atteler, avec peine j’ai appris à l’aimer, quelle tâche ! Quelle souffrance ! Et aussi quel bonheur ! Que de découvertes enrichissantes, surprenantes m’a donné mon vieil ordinateur maintenant remplacé par un autre qui a la lourde tâche de le remplacer. Je dois réapprendre à aimer il ne pourrait en être autrement, je dois aller dedans souvent pour le comprendre.
J’étais épuisée à vouloir le ranimer, un peu comme font les chirurgiens je branchais puis débranchais mille fois ! Pour rien ! J’avais trouvé le remède : simplement le laisser reposer il me permettait d’aller dans internet ! Pas plus.
L’entêtement à ne pas accepter que mon ordinateur était en train de me lâcher ce que j’acceptais difficilement m’épuisait. Oui bien sûr celui-là est plus rapide, plus performent, mais pour l’instant il m’est étranger il y a des choses qui manquent que je n’arrive pas à remplacer ! Ce remplaçant m’échappe il va falloir que j’apprenne à l’aimer, recommencer. Mon cœur reste sensible à son contenu, je l’aime comment pourrait-il en être autrement !
Voilà deux nuits ou trois ou quatre je ne sais plus même beaucoup de nuits depuis mon début de vie je fais ce rêve : Je suis dans une grange avec de la paille et mes chats.
Liliane Boyrie 17/12/2011