07/03/2012
Dans la grande salle de réception où miroitent de magnifiques lustres le maître de réception annonce monsieur le comte de Tourne de la Tournière ; Le duc Sergey Surkock s’empresse d’aller saluer le comte.
- La presse n’est pas tendre avec le comte, paraitrait-il qu’il se serait entiché d’une fille pas très recommandable, tu vois ce que je veux dire, madame Zély avec son plus beau sourire s’approche du comte
- Comment allez-vous cher ami, nous parlions de vous justement récemment le major Zély et moi étions inquiets !
- Madame je vais bien et vous ?
- Bien monsieur le comte, bien.
Monsieur et Madame Déboire
- Tu connais la dernière nouvelle dans un magnifique sourire en allant vers le comte, il fréquenterait une prostituée : c’est ce qu’on dit.
- Cher ami quel heureux évènement de vous voir parmi nous, nous étions sans nouvelles depuis quelque temps. Notre cher homme a l’esprit si brillant que devient-il ! C’était notre inquiétude.
- Comme c’est agréable d’avoir tant d’attentions, de fidèles amis, je suis réellement touché merci beaucoup
- A ! Notre cher homme est là ! Clame mademoiselle de Rivière
- C’est magnifique de retrouver de fidèles amis tant attachés à ma personne il ponctue de quelques coups de canne, vous me voyez touché, tant d’attention m’émeut.
Le duc Sergey petit fils du prince Surkock attaché au tsar Nicola deux, connu pour son patriotisme et sa fidélité au tsar donne un bal de début d’année. Tout le beau monde de Paris est invité. Le comte rend les saluts une malice dans les yeux accompagnée d’un petit coup de canne, fait une petite révérence à chacun pour exprimer le plaisir d’être avec eux
- Mesdames, Messieurs, prenez place, les violons s’élancent envoient une valse viennoise, le duc ouvre le bal avec la duchesse, s’élance avec grâce emmène toute la société. Les dames dans leurs robes magnifiques tournoient enlacées par les messieurs en jaquettes élégantes.
- Quel dommage comte, j’ai une arthrite qui m’habite je suis condamné à regarder, aux souvenirs ! J’étais un gai luron ! Il soupire. J’ai lu votre dernier livre sur les maisons de passe, cela fut un apport de connaissances jusque- là qui m’étaient vaguement connues, c’est très intéressant, vous êtes un voyeur de première classe. Je me tâte, baissant le ton : figurez-vous j’ai envie d’aller y faire un tour juste question de voir, pensez bien comte… je n’irai pas …pour… toute évidence, ce serait impensable ! Quelle ignominie envers ma femme ! Non, non juste voir : vous me comprenez ? Je ne sais comment m’y prendre, peut-être pourriez-vous m’éclairer, seulement une adresse qui vous semblerait la plus recommandable, qui me conviendrait, vous êtes un fin psychologue, je vous fais confiance. Surtout rester anonyme, c’est très important l’anonymat vous me comprenez !
- Monsieur de Riboulet je vous donnerai l’adresse d’un site sur internet, vous trouverez les indications que vous souhaitez. Quelle belle musique quelle beauté ces couples quel ensemble gracieux, j’imagine des coroles délicatement éclairées qui tournoient sous les lumières des somptueux lampadaires, c’est un beau spectacle que nous offre le duc, les lumières nous font rêver, je savoure la beauté de ce moment, je vois vos yeux briller la beauté est enivrante cher monsieur vous y êtes sensible, je vous salue, s’écarte va vers un couple en retrait. La valse terminée le duc va vers la table du comte ;
- Prenez place Sergey.
- Vous semblez méditatif mes amis !- Alors comte que faites-vous en ce moment, vous êtes notre intellectuel raffiné !
- C’est toujours l’étude de l’être humain dans son ensemble, c’est une belle palette que je triture sans jamais trouver. !
- Je vous admire, quant à moi je serais plutôt manuel, en ce moment je vais aux beaux-arts prendre des cours, je travaille avec de la pâte à modeler : de timides ébauches, quel plaisir d’avoir dans vos mains cette pâte pour la faire vivre Ah ! La pâte à modeler quelle belle aventure Ah ! Comte quel plaisir ! Quelle joie ! Quelle sensualité ! Excusez-moi.
Mademoiselle Tatiana Kasaktgio une silhouette gracile, grande, s’avance avec aisance vers le duc
- Mon cher Sergey votre fête à un relief que vous seul savait donner, Madame la duchesse était au zénith de sa beauté elle rayonnait. Je me régale de la grâce, la beauté des dames, l’élégance des messieurs, j’ai toutefois une petite nostalgie des fêtes que nous donnions au temps de ma jeunesse dans le château familiale. .
- Chère Madame, vous avez en plus de la beauté une distinction, une élégance naturelle, beaucoup de vos amies doivent vous envier. L’art d’être belle à tous âges vous l’appliquez Madame ! Voulez-vous m’offrir cette danse ?
- Avec plaisir Sergey.
Les invités se congratulent, les femmes caquettent, les hommes s’imposent un verre à la main, l’orchestre repart s’emballe, murmure, envoie des notes langoureuses, troublantes, déchirantes. . -
Et vous monsieur qu’avez-vous fait ?
- Ma petite Délice j’ai un problème qui me tracasse
- Vous monsieur !
- Je pense aux réceptions où nous irons, j’ai de la difficulté à trouver ce que je cherche.
- Vous cherchez ?
- Oui je cherche un couple à qui vous confier lors de ces sorties, la société dans laquelle nous évoluerons vous est inconnue, je dois trouver un couple qui vous prendra sous son aile une sorte de chaperon. Je suis inquiet, je pense à votre ami de Risquetou mais est-ce bien raisonnable de penser à ce couple : ce serait mettre le loup dans la bergerie, n’y pensons plus. Je vais essayer de retrouver la liste des invités des réceptions où je suis allé, je pense à un couple, je dois en savoir davantage sur eux. Délice ma tendre, ma douce, ma si belle Délice je dois vous protéger discrètement très discrètement, un couple prêt à intervenir s’il le faut. Il y a des mots sans réponse pour votre âme d’enfant.
- Sans réponse monsieur?
- Vous avez des parents Délice : comment faire !
- Ah ! .
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