Petit billet
D’où tu es Christie
- D’où tu es Christie ?
- Je suis de là ! D’ici, avec vous ! Julie ! Lucien !
Incrédule Lucien me palpait un peu partout pour s’en assurer, je lui dis d’ôter ses mains car elles m’affolaient, Julie papillonnait des yeux, je lui fis savoir dans un d’un regard qui en disait long sur ses pensées coquines et, lui fis comprendre que Julie, Lucien, Christie étaient indissociables, qu’elle ne devait pas s’inquiéter.
C’était une histoire d’amour tout simplement.
Devant la question de Julie- Quoi te serait préjudiciable Christie ? C’était si inattendu que je dus battre deux fois mes paupières pour mieux capter.
- Eh ! Bien par exemple : si tu barrais ma route à mes élans créateurs, mes élans émotionnels comme : Julie ma chérie je t’aime, ou bien si tu m’accroches à ton porte manteaux, ou bien si tu regardes mes tableaux effondrée devant l’ampleur du désastre imminent d’une imagination débordante ! Et surtout Julie si tu voulais que je t’abandonne, je ne pouvais supporter cette idée qu’en m’accrochant au bras de Lucien qui réussit à me retenir de justesse en me serrant contre lui. Mes paupières s’affolèrent car je craignais des mots incompréhensibles de ma chère Julie.
Je sortis des bras de Lucien.
Elle m’observa longuement et m’envoya comme une flèche : tu es brave Christie ? J’étais interloquée, mon corps, mon esprit tout cet amalgame dont mon être est fait, mon cerveau que je ranimais souvent pour comprendre mon amie Julie m’obligeait à puiser des forces où je pouvais, je répondis que je croyais être brave ; c’est ce que j’avouais timidement en baissant les paupières à Julie et Lucien.
Je tournais ma tête à gauche vers Lucien puis je tournais ma tête à droite vers Julie, un vent de folie s’était emparée de moi, je tombais inanimée.
Liliane Boyrie 14/11/12