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25/03/13
Avec son accordéon Trémolo entraîne la salle dans une samba endiablée.
Primate aidé de Merlu retire des tables afin de donner de l’espace. Avec la musique du grand accordéoniste, Délice dans les bras de Cyprien madame Irène qui ne se tient plus de joie dans les bras d’Eloi de Risquetout s’envolent au son d’une samba brésilienne, quelques personnes entrent aussitôt prises en charge par Primate ; Primate contourne les tables avec souplesse son plateau dans sa main droite , il cherche une table, rajoute des chaises, pousse des tables, les retire , les remet, renvoie Merlu dans les cuisines et tout ceci dans une gesticulation bien connue de Primate.
Au bout de la table les artistes vident leurs coupes, réfléchis, pensifs ils hochent la tête, quelques mots bien sentis, approuvent, désapprouvent. Eberlué élève la voix, en désaccord avec Siget qui se lève va trouver le comte, la langue pâteuse, les jambes molles il fait des efforts pour marcher.
- Monsieur le comte j’espère ne pas être irrévérencieux ; ceci dit permettez, je salue l’érudit. Puis-je m’asseoir monsieur le comte, pour avec des mots simples, simplicité hum ! Humilité, hum ! Avec l’esprit d’une félicité festive hum ! Me pousse à une douce griserie sans pour autant hum ! Hum ! Garder hum ! L’esprit claiiir afin monsieur le comte d’avoir avec vous quelques instants une conversation respectueuse et claiiir.
Je ne sais si vous, si vous connaissez Siget sur ma carte d’identité, peintre de son état, mais pour mes amis je suis Sigit en un seul mot. Oui, comte tous mes amis me nomment ainsi, c’est à croire qu’ils se sont donné le mot ils le transforment malignement et, moi monsieur le comte dans ce naturel qu’est la nature que je transmets sur mes toiles car, là, j’ouvre une parenthèse, je suis peintre avant tout, je me présente comme je suis, monsieur Siget pour vous servir, afin qu’il n’y ait pas de malentendus et pour que ce ne soit un désagrément pour vous, Siget hum ! Sigit hum ! Comme vous le sentez.
Excusez-moi comte pour cette longue présentation.
- J’ai l’avantage ou le désavantage c’est selon d’être approché avec précaution, l’erreur pourrait être fatale, si fragile ! Monsieur certains prononcent Sigit sans outrecuidance, sans moquerie, ce qui me pousse à une haute réflexion. Quelques fois il y a de l’ironie, une coquinerie ! Aussi de la bienfaisance, de l’apitoiement devant mon être physique, et c’est surpris, émus, inquiets, étonnés pour mon anticipation comme si je l’avais fait exprès ! Mon grand malheur moi comte, moi Siget est, d’être isolé, tous, je vous le dis, tous m’appellent Sigit. Ce nom colle à ma peau, je voudrais l’exorciser, il me trouble m’envoûte. J’envoie des signaux de sympathie à tous ceuzee qui sont passés par là. Hum ! Hum !
Comte je vous parle au figuré bien sûr, je suis Siget, Sigit, selon, Hum ! Hum ! Pour ceux qui cherchent de la chaleur, avec tout le respect que je vous dois.
Le comte écoute avec sérieux le discours de monsieur Siget, un personnage loufoque, au discours profond, séduit, il lui tend la main l’invite à s’asseoir.
- Monsieur Siget, peintre avez-vous dit ! Vous avez un langage châtié qui me plait, asseyez-vous je vous en prie.
Wladimir a écouté Siget, des présentations.
- Pour vous servir je me nomme Wladimir Nietwitch la main sur son cœur, quelques courbettes, la transformation de votre nom aujourd’hui tellement imprévisible dans ce moment précis que j’en suis retourné. Nonobstant toutes explications en balayant de ses deux bras la salle sa façon de montrer. Ecoutez la musique ! Regardez-les danser ! La joie ! La fête ! Coloriée ! Non vraiment cher Sigit, tenez, je vous le dis c’est incroyablement, tenez, inimaginablement, impensablement, in…in… tenez, il n’y a pas de mots assez forts. Sans rapport ! Très cher monsieur Siget, sans vérité ! Ecoutez monsieur Sigit votre vérité n’entache nullement ma vérité. Regardez ! Ils bondissent ! Ecoutez la musique quel talent ! Quelle belle histoire !
Au loin Eberlué tente avec des signaux d’appeler Siget afin d’éclaircir leur discussion d’où Siget s’est défilé.
Trémolo salue les danseurs le cœur satisfait. Siget se lève pour donner sa place à Délice, Cyprien enjoué part dire quelques mots aux clients puis, va aux cuisines. Ils ont retrouvé leur place.
Une satisfaction, un bien être du corps et de l’esprit se lit sur les visages. Primate verse le champagne, miss Baguette joue une douce mélodie, le champagne ennoblit l’âme, glisse doucement.
Un certain âge : messieurs de Chantelour et de l’Entre-deux Tours, dans des mots appliqués discourent avec Primate au bar. A cette heure, quelques artistes reconnus prennent part à la conversation.
Messieurs Henri de Chantelour et de l’Entre de Tours discutent calmement ; Ils se rencontrent régulièrement dans le restaurant Cyprien, c’est leur habitude, ils prennent une rasade de vin, du bon vin de bordeaux leur préféré, disent-ils chaque fois. Ils parlent entre personnes de bonne compagnie, de la pluie, du beau temps aussi des nuisances de notre société, c’est leur leitmotiv, ils s’en tiennent là, parfois ils parlent philosophie. Les artistes se retrouvent à l’heure dit, au jour dit, au restaurant Cyprien pour s’apprécier.
Monsieur de Chantelair fait part de son savoir sur le comte de Tourne, savez-vous l’Entre- deux Tours que son livre : Le Sexe Dans Notre Société a été un best-seller, qui lui a rapporté des millions, c’était des francs à l’époque.
- Certes !
- Assurément.
- J’apprécie le comte, je le connais peu, mais il m’a laissé une excellente impression, c’est une tête pleine, croyez-moi. J’ai oui dire qu’il se serait colleter à une superbe femme et jeune en plus. C’est bien délicat ! Bien délicat ! Peut-on savoir comment ça va finir !
- Certes !
- Assurément.
- Tien c’est Rasemotte ! Il s’approche, nous allons dire quelques mots.
- Vous êtes de la partie monsieur Rasemotte ? Rasemotte un sourire fendu jusqu’aux oreilles s’assoit sur la chaise que lui tend l’entre- deux Tours balance ses jambes, avale goulument le champagne que lui tend Primate qu’il remercie en positionnement ses jambes.
- Messieurs j’ai travaillé une partie de la nuit, le sommeil m’oubliait ! Comment allez-vous ?
- Bien dit Chantelour.
- Bien dit l’Entre- deux Tours.
- Excusez-moi, je vois une amie, à bientôt.
- Ah ! Quelle époque mon cher ami, des mots articulés difficilement dans un soupir qui n’en finit pas, vous avez vu comme il nous a parlé ! Et comme il est parti !
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16 /03/2013
- Je vais devoir réfléchir Fraise à cet important message, que dois-je faire ! Comment m’y prendre dans cette situation douloureuse je me trouve handicapé devant ce douloureux message qu’il faut éclaircir et, dans ce cas je me sens démuni. Je dois parler à Délice dans les plus brefs délais. En ce moment j’ai des soucis dans tous les sens, des petits soucis Fraise. Nous allons éclaircir ça Délice et moi. Si je comprends bien, elle est bien décidée à retrouver le comte.
- C’est ce qu’elle nous dit à Wladimir et à moi, elle vient régulièrement prendre sa leçon de russe avec Wladimir, alors comte, Wladimir n’arrête de l’honorer avec des mots pleins de fougue en russe et moi devant cette situation cocasse, moi qui garde ma lucidité à l’encontre de Délice et de Wladimir je pouffe de rire. Le comte tape sa canne la lance la rattrape et ainsi de suite, la lance encore et encore sous les yeux éberlués des quelques personnes attablés qui s’approchent. Le comte se présente dans un salut, se remet à jongler, sa canne emballée lui envoie des messages, de multiples messages heureux et bienfaisants, il puise dans elle l’énergie, la chaleur, toutes les saveurs de sa vie, sa canne son tuteur l’oblige à se tenir droit.
Oh ! Monsieur le comte de Tourne ? Quel heureux hasard ! Je vous connais comte, je tiens une librairie, la librairie Soleil, vous trouverez parmi d’autres livres, La libertine aux yeux verts, Le chat au collier noir, Visage d’ange parmi les démons qui a fait un tabac, les votre Comte, Je suis ému devant vos talents, voyez comte comme le hasard peut nous faire vivre de bons moments ? Croyez-vous au hasard ? Je vous pose une question un peu dérangeante, ce faisant, j’attends votre réponse mais au demeurant je ne voudrais pas abuser de la situation au su de ce que je connais de vous sur vos connaissances énormes, oui, comte laissez- moi vous dire, énormes, auxquelles j’ajouterai savantes ; Je ne veux pas outrepasser votre amabilité à m’écouter, aussi maître laissons le mystère au hasard.
- Ne partez pas cher monsieur… ?
- Roman.
- Savez-vous cher monsieur Roman que notre nom influence le cours de notre vie, alors si vous faites référence au hasard, bien des situations sont sans explication ! Nous pourrions en débattre notre vie entière, il remplit les coupes trinquent à leur bonne fortune.
La musique s’arrête, les danseurs retrouvent leur place seule Miss Baguette assise au milieu de la piste joue des airs de danse. La fête continue dans une bonne ambiance ; Wladimir va trouver le comte pour lui donner avec sa coupe pleine d’espoir ses meilleurs vœux d’espoir, d’amour, ici, à tous, avec sa coupe qu’il lève, élève, ses vœux de bonne fraternité qu’il espère dit-il et qui seront communiqués, envoyés, transportés et tout ce qui s’en suit aux amis de nos amis, ainsi de suite. Tous s’inclinent poliment, et dans un élan spontané ils lèvent leurs coupes, bénissent toutes les bonnes intentions.
Le comte entouré de Wladimir et de Délice n’eut jamais autant de majesté, il tapotait sa canne, ce qui faisait mordre les lèvres de Délice, sa façon énergique de tapoter imposait le respect. Fraise discourait avec Reinette madame Irène faisait des signes à Cyprien, Eloi avec dignité tout près d’Irène qui éclatait ses formes de toutes parts, observait. Il observait tout en pensant à sa vie, ses faiblesses, ses tourments. Il vivait une obsession de sa fin partout où il allait, et là, tristement l’ennui l’envahissait. Il s’appliquait à observer Délice avec le comte, poussa un profond soupir puis se tourna vers madame Irène qui n’arrivait pas à contenir son orgueil ce qui faisait resplendir sa somptueuse poitrine, surpris , attiré il se demandait comment pouvait-il exister une chose pareil dans une personne autre que son sexe, il était si surpris qu’il tenta pour avoir bonne contenance de toussoter sa main contre sa bouche pour cacher son émotion, il se tourna pour prendre sa pochette dans laquelle il se récupéra, une rougeur coloria son visage, il s’excusa.
Sur la piste miss Baguette faisait vibrer son violon, ses cordes lançaient des plaintes, miss Baguette jouait admirablement les douces mélodies. Les pulsations pleines d’effervescences battaient dans la ferveur de la fête.
- Vous êtes rayonnante ce soir Délice, quelles bonnes nouvelles avez-vous à me donner, j’ai hâte de les partager avec vous.
- Monsieur ce soir je suis particulièrement heureuse d’être avec mes amis, et si heureuse d’être ici avec vous. En admiration devant le beau visage de Délice le comte se demande si il ne serait pas plus prudent de laisser faire les évènements et au moment opportun d’en discuter.
- Délice, je suis infiniment touché de vous voir heureuse, je vois Cyprien approcher, préparez-vous à aller danser.
Cyprien.
- Je peux comte ? Prenant la main de Délice
- Je vais en profiter pour prendre des photos, allez monsieur Cyprien.
Wladimir s’approche du comte occupé à prendre des photos, il s’assoit près de lui.
- J’ai l’amour de la fête elle m’amène dans mon enfance, l’époque où j’étais entouré de mes parents, de d’autres parents, il y avait des amis dans toute la maison, tous en cœur on chantait des chants grégorien, j’en avais la chair de poule d’émotion, je la ressens comme un moment de partage, du désir de donner le meilleur de soi-même, le désir d’animer, d’embellir ce moment.
Le comte observe un moment Wladimir avant de répondre.
- La fête est une explosion de joie qui permet de se libérer des moments malheureux que nous vivons, j’ai toujours eu du regret de ne pouvoir m’exploser ;
- Vous, Wladimir aujourd’hui, vous vous explosez ?
- Oui comte j’explose, j’explose. Regardez comte Délice comme elle danse bien. La prochaine elle est pour moi, j’explose comte.
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Petit billet
04/03/13
Mouchettes
Voilà-t-il pas que innocemment,
crus-je, Julie me pose la question.
- Peux-tu m’expliquer tes
mouchettes ? Christie ? Elles m’intéressent, je les ai regardé bouche-bée.
L’idée t’est venue comment ? Et elle insistait, et je ne savais quoi répondre,
je la regardais, il y avait tant d’insistance que j’étais effondrée, j’avais un
trou de mémoire, j’étais incapable d’expliquer, je bégayais un …je crois me
souvenir …c’est loin ! Tu peux me donner la raison de ta curiosité ?- Hé bien
vois-tu j’aime les choses rationnelles et là, il manque quelque chose que tu
peux peut-être expliquer, puis de but en blanc elle me dit, et Lucien qu’est-ce
qu’il en dit ? Voilà, Lucien est habitué à mon travail d’imagination, il
regarde, hoche les épaules comme s’il était gêné aux entournures puis il part
la tête pleine de réflexions. De Lucien, je ne pouvais m’aider. Je dus
improviser une explication, lui dis, le hasard Julie et toute fière de moi lui
lançais le hasard ma chère Julie, un trait puis un autre dans l’ordinateur et
ainsi de suite, je lui envoyais des clignements d’yeux victorieux. Elle était
insatisfaite, si bien que je dus m’expliquer d’une autre façon. Je prends le
stylet et je balance des traits dans l’ordinateur puis je balance des couleurs
et, ainsi de suite ? Bon me dit-elle, ça me va. Et Mouchette ? Comment tu l’as
attrapé ? Je me sentais dépassée, je lui lançais des petits clignements d’yeux
pensifs. C’est dans mon stub conscient, des visions de mouchettes, des
moucherons, des mouches, des petites bêtes inconnues que je m’amuse à imaginer.
- Ecoute moi bien Christie
j’aime tes mouchettes puis dubitative en fronçant le nez, tu penses en faire
d’autres ? Sa façon de me poser des questions m’anéantissait. Je vais essayer
en lançant un trait, en lançant la couleur de continuer !
Lucien est curieux de mes
mouchettes, alors je continue.
Liliane Boyrie
Rédigé par Boyrie à 17:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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09/03 2013
Primate hoche la tête, vif comme un gardon fait un demi- tour vers les cuisines revient plateau dans la main avec le champagne, il s’applique à poser les bouteilles sur la table puis remplit les coupes. Le service terminé madame Irène se lève, la coupe dans la main, capiteuse avec son décolleté plongeant dans lequel un superbe rubis, des cheveux roux auréolent sa tête, sa mine réjouie fait chavirer dans les coupes une douce griserie, les esprits en fête elle invite la tablée à savourer le précieux champagne, en cœur ils souhaitent une bonne santé. Doux breuvage, quelques mots ponctués de quelques gorgées.
Primate est à l’écart, ombre bienfaisante, surveille, remplit au fur et à mesure qu’elles se vident les coupes, des murmures entrecoupés de sons aigus, graves, ils échangent des paroles futiles lorsque, soudain Délice s’approche d’Eloi de Risquetout avance sa coupe qu’elle fait aller autour d’elle les yeux brillants, part d’un fou-rire. Surpris chacun reste figé la coupe dans la main, Délice de son autre bras tente de s’excuser, un fou-rire qui provoque une hilarité générale, toutes les coupes vers Délice, accompagnées de rires en cascades, rires pleins d’allégresse.
Trémolo avec son accordéon assis dans un coin de la piste joue, sur la piste deux couples. Miss Baguette pose son violon. – je meurs d’aller danser monsieur Wladimir. Dans un salue profond il accompagne miss Baguette sur la piste où magistralement il l’entraine dans une valse lente. Eloi avec Délice danse.
Fraise et Reinette en profitent pour se faire des confidences. La danse terminée ils retrouvent leur place autour de la table. Primate a installé plusieurs plateaux de fruits de mer. Le comte range son petit calepin où il a pris des notes ;
Sans nul doute ils sont heureux ensemble autour de la table.
Le repas terminé Le Comte de Tourne se lève prend la parole.
- Nous avons l’immense honneur d’être entourés d’artistes qui font la preuve chaque jour de leur talent : monsieur Eberlué peintre que je salue, monsieur Bredouille chercheur, messieurs Siget, Rasemotte qu’il salue. Tous sont suspendus à l’écoute du comte, le comte en s’excusant se dirige vers la piste sa coupe dans la main sa canne dans l’autre, boit la dernière gorgée se tourne vers Primate qui en deux enjambées vient lui retirer.
- Vous vous demandiez n’est-ce-pas ! Que va-t-il faire ? Vous étiez prêts à écouter un discours mes amis et je vous comprends, Je vais vous montrer un tour avec ma canne que je suis seul à faire, aussitôt dit il envoie sa canne en l’air dans tous les sens qu’il rattrape la fait tourbillonner d’une main à l’autre. Il va chercher sa besace d’où il sort plusieurs boules salue et, tout naturellement avec une facilité déconcertante les lance en l’air dans un rythme endiablé. Tout le monde applaudit entoure la piste émerveillé. Il reprend sa place sous les applaudissements ; passe son carnet qui va de main en main où chacun écrit son commentaire. Chacun avec son Smartphone fixe ce moment exceptionnel ;
Madame Irène assise près de Risquetout discoure aimablement, s’approche très près pour se faire entendre ; le comte écoute fasciné les discours enflammés de Wladimir ; Trèmolo cherche sa musique.
Volubiles, les artistes savourent les pâtisseries, sans oublier le champagne. Délice, Fraise, Reinette se font leurs confidences dans de grands éclats de rire. La musique douce augmente lance un appel à la danse.
Cyprien observe tout autour, satisfait il fait ajouter quelques tables, la salle est comble, fait des signes à Primate qui se fraie avec agilité un passage autour des tables, lui dit quelques mots repart. Cyprien va voir le comte lui chuchote quelques mots à l’oreille, le comte incline la tête. Wladimir entraine Reinette dans une danse magistrale.
Le comte va s’asseoir près de Fraise montre ses regrets en tapotant sa canne, puis la félicite sur le bel avenir qui l’attend.
- J’espère aller à votre prochain concert ma chère, vous connaitre me fait goûter … non, savourer la musique. J’ai une émotion plus grande lorsque vous jouez, et, là, je me répète, j’ai le grand bonheur de connaitre une artiste de la harpe, de plus, votre finesse accompagne divinement bien cet instrument, ce bel instrument me pousse au respect par sa noble forme, harmonieuse, j’ai essayé d’en jouer, j’ai sorti quelques sons avec difficulté, j’ai renoncé.
- Pourtant comte vous êtes champion dans la manipulation de votre canne, je serais incapable d’en faire autant.
- Voyez-vous il y a un courant entre ma canne et moi, nous nous supportons, nous, nous comprenons, c’est une relation d’amour !
- Si je peux… !
- Vous pouvez chère amie.
- Oui, si je peux me permettre …
- Faites, faites ma chère. Allez !
- Voilà, je suis très inquiète, c’est au sujet de Délice ; elle prévoit d’aller en Russie ! Aller chercher le prince Sergey. Elle me dit qu'elle passe des nuits à étudier la carte. Je vous dévoile aussi afin que vous la protégiez le jour venu qu’elle apprend le russe, elle arrive à faire des phrases et même Wladimir l’entraîne, ce qui nous occasionne des parties de rire. D’après Wladimir elle a un bon accent et toujours d’après Wladimir elle doit continuer.
Très sérieusement son but est de partir en Russie pour aller voir le prince. Soutenue par Wladimir qui clame qu’aucune barrière ne doit arrêter un amour, et qui l’encourage à franchir toutes les barrières, c’est comme ça qu’il lui dit comte. Le mieux, il s’offre de l’accompagner, alors il me regarde pathétiquement droit dans les yeux, et il me dit, je ne pourrais jamais partir sans toi ma Fraise et, dans une déclamation qui m’effondre ne cesse de se mettre à genoux clamant désespéré, l’Amour, l’Amour ma Fraise adorée, les yeux renversés il dit, viens Fraise avec nous, je ne peux pas partir sans toi ! Ma merveilleuse ! Ma magnifique ! Fraise ! Alors comte je commence à apprendre le russe.
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Rédigé par Boyrie à 16:13 dans BORDEAUX, chiffon et bandit | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé par Boyrie à 16:12 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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02/03/13
Cyprien patron du restaurant Cyprien, dont il s’enorgueillit montre à Eloi de Risquetout sa table aménagée pour la soirée TOUTES DANSES qu’il donne tous les vendredis soirs. La longue table où les hôtes vont s’installer au grès de leur choix, il lui montre l’estrade où vont jouer Trémolo et Miss Baguette, il se plaint des difficultés à organiser ses fêtes dues à l’exiguïté de la pièce, déclare qu’il aimerait un restaurant mieux placé et plus grand. Eloi de Risquetout l’écoute attentivement puis lui indique qu’il connait une agence où travaille un ami, et qu’il veut bien le contacter avec son autorisation, ce à quoi Cyprien approuve dans de chaleureux remerciements.
- Venez monsieur, ne faisons pas attendre plus longtemps ces dames qui sont impatientes,: Monsieur Wladimir, sa fiancée Fraise, mon épouse madame Irène,) mademoiselle Reinette son bras droit (si je puis dire) Ils accueillent Eloi avec joie, tous le veulent à leur côté, Cyprien exprime son regret de devoir les laisser, s’excuse vivement, appelé par le devoir les quitte dans un geste pour leur rappeler qu’il est à leur service, qu’il est avec eux.
Il se poste à la porte pour inviter le passant à entrer, scrute la rue, le crépuscule efface doucement les formes, les lumières éclairent, quelques bruits isolés, des claquements, des cris, une voix, des pas sur le trottoir, des touristes s’arrêtent, regardent, s’interrogent puis se décident à entrer accompagnés par Cyprien puis, pris en charge par Primate qui leur explique qu’ils ont le choix entre la grande table où les tables individuelles, ils choisissent la table individuelle ; Monsieur Cyprien jette un regard vers la porte. Monsieur le comte de Tourne et mademoiselle Délice entrent. Cyprien les mains offertes s’avance vers eux.
- Soyez les biens venus dans le restaurant de Cyprien, Comte, Madame, il baise la main de la belle demoiselle. La canne tape sur le sol énergiquement, dérouté par la canne, les belles phrases qu’il s’était appliqué à trouver, chaque mot bien senti, bien placé pour honorer le comte de sa présence dans le très modeste restaurant Cyprien, son désir de montrer une élégance, le respect, la qualité de la personne avec des phrases bien dites. Le soir lorsqu’il est seul il avait répété les gestes, les mots, les phrases ; maintenant face au comte, interloqué en regardant la canne qui s’agite de nouveau et qui lui a sorti les mots. Il avait pourtant tout prévu ! Devant la canne les yeux écarquillés il frappe sa poitrine cherche ses mots. Délice contient un fou rire, se précipite vers ses amis. Le comte embarrassé racle sa gorge le remercie de son invitation, lui demande de bien vouloir lui expliquer les danses de ce soir ; Cyprien a repris contenance l’amène à la table des musiciens Trémolo et Miss Baguette ;
- Je vous présente monsieur le comte de Tourne de la Tournière Conte je vous présente les musiciens : monsieur Trémolo, et Miss Baguette ; Monsieur le comte aimerait des explications sur la soirée de ce soir ; Ils invitent le comte à s’asseoir, Cyprien fait signe à Primate qui arrive plateau en main, serviette sur l’épaule, déférent il prend la commande.
- Miss Baguette je n’ai pas eu l’honneur jusque- là d’être en compagnie d’une violoniste si charmante, monsieur l’accordéoniste vous possédez là un instrument complet, un orchestre dans les mains, moi, dans ma jeunesse j’ai appris le piano, j’ai joué, malheureusement un handicap m’a obligé à l’arrêter.
- Ce soir nous jouons à la demande, en général du tango, des valses lentes, aussi des latines, le cha cha, la samba, le paso doble, la rumba, le rock ! Une musique variée, nous aimons de préférence les latines, la soirée dure jusqu’à cinq heures du matin avec un entracte d’une demi- heure. Monsieur le comte ce soir mon amie et moi aurons le plaisir de jouer pour vous la musique de votre choix.
- C’est très gentil de votre part, il sort sa montre de son gousset, c’est l’heure d’aller à table, tapote sa canne puis l’envoie en l’air en lui faisant faire plusieurs tours, salue ses compagnons puis se dirige vers madame Irène sous le regard médusé de Trémolo et de Miss Baguette.
Accueilli comme il se doit respectueusement par Eloi de Risquetout, fougueusement par Wladimir, joyeusement par Reinette, impatiemment par Fraise et madame Irène, tous donnent leur siège le mieux adapté à son état, le comte réjoui par cet accueil s’assoit un instant, remerciant, saluant, s’informant s’ils vont bien. Discrètement il regarde l’heure de nouveau, après toutes les salutations quelques respirations profondes qui indiquent la bonne appréciation du moment il exprime le désir d’aller à table, ceci est très personnel : si vous le désirez ! Il interroge du regard Eloi de Risquetout, Wladimir, Fraise, Reinette, Délice, madame Irène, ils approuvent gaiement. Le couvert est accueillant, des bouteilles de whisky, des accompagnements. Wladimir prend Délice et madame Irène par le bras pour les faire asseoir près de lui, Eloi entre Irène et Fraise, le comte entre Fraise et Délice, Reinette au côté de madame Irène.
Délice.
- Permettez comte j’aimerais me mettre près de Fraise, Reinette viens là, près de moi. Wladimir accompagné de madame Irène va s’installer au côté de la belle Reinette, monsieur Eloi de Risquetout à ses côtés madame Irène ; Le patron arrive conquérant, il vient s’informer si tout va bien, puis retourne au comptoir, bat des mains pour se faire entendre. C’est ma tournée, d’un geste encourageant il invite tous les artistes à aller d’asseoir à la table d’hôtes puis les musiciens Trémolo et Miss Baguette. Eloi fait signe à Miss Baguette, Trémolo sympathise avec le peintre Eberlué, ils prennent place en face ; Cyprien invite ceux qui le veulent à aller à la table d’hôtes, plusieurs couples s’y installent.
- Ce soir messieurs dames c’est la fête, nous avons un orchestre monsieur Trémolo accordéoniste, il se lève salue. Miss Baguette violoniste tout le monde applaudi.
- Primate !
- Oui monsieur, droit comme un gendarme en faction.
- Tu vas chercher le champagne.
Primate fait un demi- tour le plateau dans la main.
- Primate mon double va vous servir le whisky âgé de trente ans, vous allez le savourer, pour les jeunes demoiselles il y a du jus d’orange, du Shepp, du coca cola ; Primate verse le whisky Cyprien pars chercher le champagne revient avec deux belles bouteilles. Primate regarde Cyprien.
- Primate !
- Oui monsieur.
- Ramène deux autres bouteilles.
Primate lance son corps souple habitué à ce genre de sport, revient avec deux autres bouteilles.
- Tu fais le service.
- Bien monsieur
La fête commence, le murmure s’amplifie.
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Rédigé par Boyrie à 11:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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