angoisse - Te rends tu compte de tout le temps que j'ai passé à t'attendre là, je ne sais pas ...un quart d'heure ! Si je faisais comme toi nous ne nous retrouverions jamais! Théo est contrit il courbe le dos. fautif au yeux de Marie il se tait : c'est mieux ainsi. Marie est obsédée par l'idée qu'elle aurait pu ne jamais le revoir : elle n'arrive pas à sortir de son obsession. Comment veux tu que je te trouve si on se sépare tout le temps! Dans toutes ces allées, au milieux de tous ces rayons, de tous ces articles qu'elle balaie du bras. Avec tout ce bruit, tout ce monde que j'en ai la tête qui tourne. Après ça, tu voudrais que je sois calme! Et tu t'étonnes que je sois inquiète! Tout peut arriver tu comprends bien!
Accablé par toutes les catastrophes que lui fait entrevoir Marie, Théo essaie en poussant un long soupir d'y voir plus clair - Enfin, Marie, tu vois les choses en catastrophe! Ton imagination te joue des tours. - C'est comme ça que ça arrive, toujours. Théo n'en croit pas ses oreilles, il essaie de raisonner Marie, qui délire complètement. - Qu'est ce qui doit arriver toujours. - Laisse tomber. En la regardant longuement il lui prend la main l'entraîne vers les caisses.................