20/04/2010
Artistes à Paris
Morose, rien ne me réjouissait. Le train a bien fonctionné ! Les promenades dans Paris que j’admirais malgré tout étaient moroses ! Je me traînais en admirant, prenais quelques photos.
Sans convictions. La visite chez une amie, le repas pris ensemble était entaché par cette morosité qui m’habitait et que je n’arrivais pas à déloger. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais un séjour d’une semaine ou de trois semaines est aussi perturbant par la peur d’oublier les chargeurs, les lunettes, le cure dents, le portable etc… Voilà. Donc un peu fatiguée je n’ai pas oublié malgré tout de vous saluer sur mon blog avant de partir. Tout aurait marché convenablement si au dernier moment alors que je devais baisser mes rideaux de fer il me fut impossible de les baisser, je n’avais pas d’électricité. Pour une bêtise une bêtise qui a été l’élément perturbateur de mes visites dans cette belle ville qu’est Paris et qui a perturbé mon sommeil, a enlevé cette bonne énergie qui me porte habituellement, pour un rien. J'y reviens : rien. Morose, quoique je fis tout était morose.
La veille de mon retour à Pessac j’allais sur le parvis de Notre-Dame dans l’espoir de faire quelques photos ; Souvent ce lieu touristique m’apporte par la diversité des gens et leur originalité l’occasion de faire des photos (j’ai souvent laissé passer l’occasion, trop curieuse, car le regard à travers l’appareil de photo est autre chose ! ) Ce jour là l’esprit morose je regardais deux jeune filles qui faisaient de la gymnastique acrobatique, fascinée par le magnifique travail j’eu tout de même le reflex de prendre des photos.Transcendée avec de grandes enjambées j’allais vers elles, les entourais de mes bras pour une photo. C’était de jeunes hollandaises qui passaient une journée à Paris. A vous de juger.
J’avais repris espoir dans la vie, les couleurs revenaient et tout redevint fabuleux. J’étais assise sur ces bancs de pierre que tout le monde connaît bien, en face Notre-Dame remplissait tout le ciel. Et là, un parigot avec son accent, sa gouille et son harmonica vint s’asseoir, quelques personnes nous séparaient. Il jouait des airs que je connaissais ! Je suis allée le féliciter, lui réclamer un air que j’ai entendu dans ma jeunesse : Ah! le petit vin blanc... et me voilà chantant le petit vin blanc, en face Notre-Dame. Alors figurez-vous dans sa tête ça a fait tilt
- Vous chantez ?
- Non monsieur. Un peu déçu : ce monsieur avait espéré un spectacle de rue à Montparnasse, sa femme sibylle en main ! Ce monsieur était le vrai parisien, artiste à sa façon, j’avais flairé l’artiste consciente qu’un tel moment n’arrive que très rarement.
A coté de moi deux jeunes gens. J’avais pris une photo du quidam. Mes petits jeunes, charmants regardaient intéressés. Je leur expliquais mon envie de mettre des photos sur mon blog.
- Vous avez un blog ?
- Oui, tenez... Quelques secondes après il montre ma bouille sur son portable. L’artiste à l’harmonica après avoir zieuté me complimenta en me trouvant pleine de charme, donc il voulu lui aussi des photos sur mon blog. J’avais retrouvé toute ma joie de vivre.
Je vous montre des Photos prises ce jour là.
J’étais en panne de mon ordinateur pour seulement un raccordement qu’il fallait resserrer. Alors avant de partir je dus tépéphoner à électricité de France et à numéricable!!!!
(Je décommandai le technicien)
Liliane Boyrie 2010-04-20
Rédigé le 20/04/2010 à 15:51 | Lien permanent