Délice et Eloi assis face à face se regardent silencieusement monsieur de Risquetou recule sa chaise pour pouvoir mieux contempler Melle Délice
- Ne prenez pas ça pour une offense, ne le prenez pas mal, je veux simplement vous contempler. Voyez, je me réjouis de voir une telle perfection de la beauté devant moi. Comprenez Melle que ce moment est sacré, je souhaiterais le retrouver dans mes vieux jours, qu’il m’accompagne aussi dans mon quotidien. Comprenez ma belle Délice j’ai une vie professionnelle stressante, ma famille m’entoure je l’aperçois ! Tente tant bien que mal d’être présent, je déborde de bonnes intentions que je n’arrive pas à appliquer. Vous Délice vous êtes disposée à m’offrir votre jeune corps suivant ma volonté.
Je vous trouve inquiète : tenez je vous pose une question directe curieux de votre réponse. Que ferons nous dans votre cousette rose ? Délice regarde son corps plein de voluptés le voile qui le recouvre que l’on a envie d’arracher, dans sa tenue provocante elle approche sa chaise lui tend doucement la main, la pose.
- Que voulez-vous qu’il en soit Mr c’est un sort cruel qui m’ait tombé dessus.
- Ce travail ?
- Mais oui Mr
- Oui.
- Vous êtes dans ce métier pour longtemps !
Un long soupir accompagne sa réponse
- Hélas Monsieur ! Mais voyez-vous cela peut paraître très bizarre d’avoir dans les brèves intimités avec mes visiteurs dans ma cousette rose un intérêt croissant malgré mon age a contempler, a écouter, a m’apitoyer sur les messieurs en essayant de démêler quels sorts a pu les envoyer vers moi.. Monsieur j’aimerais vous poser une question moi aussi vous permettez ?
- Bien sûr.
- J’aimerais que vous y répondiez.
D’abord je m’explique : ce sont mes débuts mais tous débuts et dans mon histoire je vais de surprises en surprises. Je constate un désarroi chez ces messieurs d’une parfaite éducation (Mme Irène les trie sur le volet vous pensez. Elle est très exigeante et tient comment dire de ce genre de maison… elle la veut convenable) aussi devant les messieurs qui veulent bien s’exprimer j’ai comme une sorte de supériorité « malgré ma condition si triste » d’être porteuse d’un adoucissement à leurs plaies, voyez une sorte de médecin des âmes en somme ! Cette conviction m’élève au dessus m’amène à vivre mon quotidien avec curiosité.
Monsieur de Risquetou est tétanisé ne s’attendant pas à ce discours il dégage de sa poitrine un long souffle qui s’était coincé.
- Melle votre analyse me surprend elle est excellente, à votre age ! Vous m’étonnez, vous êtes en tout cas un très joli médecin des âmes. Dorénavant nous converserons dans le boudoir coté printemps où la décoration est pleine d’espoir. Vous venez de sourire Délice, vous étiez deux fois plus belle, mon charmant médecin vient sans le savoir de me donner pour ma semaine le meilleur remède.
- Malgré l’étrangeté de nos relations je suis avant tout une professionnelle Mr.
- Ne vous inquiétez pas, c’est pour moi un honneur d’être avec vous Délice. Savez-vous que votre nom vous va à merveille ! Il élève mon âme me fait aussi penser à tous les délices que nous offre la terre dont vous êtes porteuse. Il me transcende m’envoie des senteurs exquises. Il se lève Délice prompte l’attrape le prend contre elle enlacés ils ne font plus qu’un il la presse, se noie dans elle, dans ce magnifique fleuve il l’aime l’aime follement passionnément, la repousse violemment ;
- Ah ! Madame que faisons nous là ?
- Venez Mr
- A bientôt Délice
Commentaires
monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice
2010-12-28
Le silence entoure Mr Eloi et Melle Délice
Délice et Eloi assis face à face se regardent silencieusement monsieur de Risquetou recule sa chaise pour pouvoir mieux contempler Melle Délice
- Ne prenez pas ça pour une offense, ne le prenez pas mal, je veux simplement vous contempler. Voyez, je me réjouis de voir une telle perfection de la beauté devant moi. Comprenez Melle que ce moment est sacré, je souhaiterais le retrouver dans mes vieux jours, qu’il m’accompagne aussi dans mon quotidien. Comprenez ma belle Délice j’ai une vie professionnelle stressante, ma famille m’entoure je l’aperçois ! Tente tant bien que mal d’être présent, je déborde de bonnes intentions que je n’arrive pas à appliquer. Vous Délice vous êtes disposée à m’offrir votre jeune corps suivant ma volonté.
Je vous trouve inquiète : tenez je vous pose une question directe curieux de votre réponse. Que ferons nous dans votre cousette rose ? Délice regarde son corps plein de voluptés le voile qui le recouvre que l’on a envie d’arracher, dans sa tenue provocante elle approche sa chaise lui tend doucement la main, la pose.
- Que voulez-vous qu’il en soit Mr c’est un sort cruel qui m’ait tombé dessus.
- Ce travail ?
- Mais oui Mr
- Oui.
- Vous êtes dans ce métier pour longtemps !
Un long soupir accompagne sa réponse
- Hélas Monsieur ! Mais voyez-vous cela peut paraître très bizarre d’avoir dans les brèves intimités avec mes visiteurs dans ma cousette rose un intérêt croissant malgré mon age a contempler, a écouter, a m’apitoyer sur les messieurs en essayant de démêler quels sorts a pu les envoyer vers moi.. Monsieur j’aimerais vous poser une question moi aussi vous permettez ?
- Bien sûr.
- J’aimerais que vous y répondiez.
D’abord je m’explique : ce sont mes débuts mais tous débuts et dans mon histoire je vais de surprises en surprises. Je constate un désarroi chez ces messieurs d’une parfaite éducation (Mme Irène les trie sur le volet vous pensez. Elle est très exigeante et tient comment dire de ce genre de maison… elle la veut convenable) aussi devant les messieurs qui veulent bien s’exprimer j’ai comme une sorte de supériorité « malgré ma condition si triste » d’être porteuse d’un adoucissement à leurs plaies, voyez une sorte de médecin des âmes en somme ! Cette conviction m’élève au dessus m’amène à vivre mon quotidien avec curiosité.
Monsieur de Risquetou est tétanisé ne s’attendant pas à ce discours il dégage de sa poitrine un long souffle qui s’était coincé.
- Melle votre analyse me surprend elle est excellente, à votre age ! Vous m’étonnez, vous êtes en tout cas un très joli médecin des âmes. Dorénavant nous converserons dans le boudoir coté printemps où la décoration est pleine d’espoir. Vous venez de sourire Délice, vous étiez deux fois plus belle, mon charmant médecin vient sans le savoir de me donner pour ma semaine le meilleur remède.
- Malgré l’étrangeté de nos relations je suis avant tout une professionnelle Mr.
- Ne vous inquiétez pas, c’est pour moi un honneur d’être avec vous Délice. Savez-vous que votre nom vous va à merveille ! Il élève mon âme me fait aussi penser à tous les délices que nous offre la terre dont vous êtes porteuse. Il me transcende m’envoie des senteurs exquises. Il se lève Délice prompte l’attrape le prend contre elle enlacés ils ne font plus qu’un il la presse, se noie dans elle, dans ce magnifique fleuve il l’aime l’aime follement passionnément, la repousse violemment ;