- Regarde ! Regarde ! Auguste tend son dessin à son grand père il lui colle sous le nez fier comme Artaban le doigt dans la bouche il secoue la feuille retourne à sa place. Monsieur Robertini connu sous le nom honorablissime de parrain bien callé dans son fauteuil appelle Pietro.
Mon fils approche s’il te plait ; Le beau Pietro un jean colle ses jambes un polo jaune paille colle son torse, approche, respectueux de son père il écoute ; J’ai oui dire par Alfonso qu’il faudrait faire le ménage, je le dis le redis, je ne veux pas de cocaïne, je limoge quiconque enfreindra cette règle, c’est la taule à perpétuité, le couperet : il fait signe sur son cou avec la main. Nous restons dans la prostitution c’est rentable, pas de vol à main armée, raquetter là où vous savez, je veille. Le Patron le parrain bien calé dans son fauteuil mains jointes un air badin appelle Auguste le prend dans ses bras le complimente puis après les cajoleries d’Auguste il s’applique à lui faire des leçons de morale : bien écouter la maîtresse bien se tenir, dans un profond soupir, la vie est dure, va petit.
- Piétro es tu allé voir cette maison je ne me souviens plus du nom : le secret de l’âme humaine.
- Non papa c’est la secrète science de l’âme humaine.
- C’est du pareil au même.
- Non.
- Tu devrais y aller, tu réclames davantage ! Allez tu peux partir maintenant observe bien Diego, Evario, Pilade surtout Dario je ne lui fais pas confiance. Allez va
- Nina ? Nina ?
- Oui papa
- Joue moi un air
- Quoi ?
-Je suis mélancolique, Chopin j’aime beaucoup.
- Piétro ? Pietro ? Tu fais quoi aujourd’hui ?
- Nous fètons les noces d’or des parents de Pilade nous serons une cinquantaine
- Bon, je n’aime pas ça, la discrétion, la discrétion enfin du calme mon fils. Ah ! La vie est dure petit. Allez va …
- Contre la porte le torse bombé Pietro peigne ses cheveux campe une autorité digne du personnage prend une respiration normale il frappe plusieurs fois fermement.
Dans sa chambrette devant son miroir Délice se maquille; Ces coups frappés avec tant d’autorité martèlent sa tête, inquiète elle se précipite à la porte
- Qui est là ?
. - Pietro.
Elle chancelle doit se reprendre vite elle ouvre brutalement la porte Pietro l’écarte pour entrer la saisit de gestes saccadés nerveux se saisit de son corps qu’il broie malaxe, pétrit, prend, reprend fougueux assoiffé il s’abreuve de Délice
Délice est follement éprise de Pietro, elle lui montre son amour avec les richesses de son beau corps. Elle l’aime follement, follement elle essaie de lui faire comprendre que seul il compte dans sa vie !
- Pietro amène moi !
- Je ne suis pas là pour ça, reprends toi, je te promets de t’amener au bal ; Imagine tante Irène !
- Pourquoi es-tu venu ?
- J’avais un ordre.
- C’était un ordre ! Des larmes coulent sur son beau visage. Tu es cruel ! Cruel ! Oh ! Que vais-je devenir !
- Allez ne t’inquiète pas pour l’avenir, tante Irène est bien ?
-C’est une mère elle veille sur moi.
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monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice
- Regarde ! Regarde ! Auguste tend son dessin à son grand père il lui colle sous le nez fier comme Artaban le doigt dans la bouche il secoue la feuille retourne à sa place. Monsieur Robertini connu sous le nom honorablissime de parrain bien callé dans son fauteuil appelle Pietro.
Mon fils approche s’il te plait ; Le beau Pietro un jean colle ses jambes un polo jaune paille colle son torse, approche, respectueux de son père il écoute ; J’ai oui dire par Alfonso qu’il faudrait faire le ménage, je le dis le redis, je ne veux pas de cocaïne, je limoge quiconque enfreindra cette règle, c’est la taule à perpétuité, le couperet : il fait signe sur son cou avec la main. Nous restons dans la prostitution c’est rentable, pas de vol à main armée, raquetter là où vous savez, je veille. Le Patron le parrain bien calé dans son fauteuil mains jointes un air badin appelle Auguste le prend dans ses bras le complimente puis après les cajoleries d’Auguste il s’applique à lui faire des leçons de morale : bien écouter la maîtresse bien se tenir, dans un profond soupir, la vie est dure, va petit.
- Piétro es tu allé voir cette maison je ne me souviens plus du nom : le secret de l’âme humaine.
- Non papa c’est la secrète science de l’âme humaine.
- C’est du pareil au même.
- Non.
- Tu devrais y aller, tu réclames davantage ! Allez tu peux partir maintenant observe bien Diego, Evario, Pilade surtout Dario je ne lui fais pas confiance. Allez va
- Nina ? Nina ?
- Oui papa
- Joue moi un air
- Quoi ?
-Je suis mélancolique, Chopin j’aime beaucoup.
- Piétro ? Pietro ? Tu fais quoi aujourd’hui ?
- Nous fètons les noces d’or des parents de Pilade nous serons une cinquantaine
- Bon, je n’aime pas ça, la discrétion, la discrétion enfin du calme mon fils. Ah ! La vie est dure petit. Allez va …
- Contre la porte le torse bombé Pietro peigne ses cheveux campe une autorité digne du personnage prend une respiration normale il frappe plusieurs fois fermement.
Dans sa chambrette devant son miroir Délice se maquille; Ces coups frappés avec tant d’autorité martèlent sa tête, inquiète elle se précipite à la porte
- Qui est là ?
. - Pietro.
Elle chancelle doit se reprendre vite elle ouvre brutalement la porte Pietro l’écarte pour entrer la saisit de gestes saccadés nerveux se saisit de son corps qu’il broie malaxe, pétrit, prend, reprend fougueux assoiffé il s’abreuve de Délice
Délice est follement éprise de Pietro, elle lui montre son amour avec les richesses de son beau corps. Elle l’aime follement, follement elle essaie de lui faire comprendre que seul il compte dans sa vie !
- Pietro amène moi !
- Je ne suis pas là pour ça, reprends toi, je te promets de t’amener au bal ; Imagine tante Irène !
- Pourquoi es-tu venu ?
- J’avais un ordre.
- C’était un ordre ! Des larmes coulent sur son beau visage. Tu es cruel ! Cruel ! Oh ! Que vais-je devenir !
- Allez ne t’inquiète pas pour l’avenir, tante Irène est bien ?