- Ne vous inquiétez pas je me suis égaré dans une histoire peu banale si banale que je n’ose pas en parler, mon imagination s’égare, vous êtes là mes amis. Le regard appelant de l’aide plein de gratitude la gorge nouée par l’effort de ne rien dévoiler Délice sa chère, envoûtante, énigmatique Délice, Délice qu’il aime par-dessus tout, son adorée, son ardente, sa sublime, sa superbe, sa tendre, sa Délice est là autour partout, il crispe ses mains cherche celles de son aimée, apeurés tous l’entourent lui tapotent les mains, le dos, dans tous les sens, l’éventent si bien que le pauvre de Risquetou dans cet amalgame retrouve ses esprits
Confondu par tant d’attention Mr de Risquetou retrouve sa dignité s’excuse en prenant le bras de Madame Jasmin invite ses hôtes à reprendre place autour de la table, décontenancé devant ses émotions qui l’ont submergé il essaie de prendre bonne figure, toussote, se redresse, avec dignité tente de faire la conversation, s’excuse de l’embarras où il a mis ses hôtes
- Je connais un spécialiste pour ce genre de malaise : une hallucination m’as-tu dit ? C’est un phénomène courant, un travail trop prégnant une fatigue usante, rester devant ton ordinateur trop longtemps amène des malaises incontrôlables mon ami ; Marguerite tu dois veiller que ce ne se reproduise pas !
- C’est inhabituel !
N’est-ce pas chéri ?
- Mais oui, je mesure le désastre que ça occasionne : je vais y veiller soyez sûrs mes amis, j’en dirai quelques mots à mon médecin.
- Peut-être as-tu eu une émotion ! Le système nerveux est touché ! Parles en à ton médecin.
- Oui mais voilà… ! Je ne sais … !
- N’ai aucune crainte, pas de fausse pudeur : on dit tout à son docteur, un confident en somme.
N’est-ce pas Clémentine ?’
- Mais oui chéri.
- C’est très sérieux !
N’est-ce pas Marguerite ?
- Oui mon ami.
- Vous voyez mon cher Eloi nos femmes qui sont pleines de bon sens sont d’accord avec mon raisonnement
N’est ce pas mes amies ?
D’une seule voix
- Mais oui :Céleste a raison.
Il faut consulter.
Vous êtes si attentionnés et si inquiets et si désireux de savoir la cause de mon mal qui, je vous rassure est du à des recherches trop longues mais très fructueuses devant mon ordinateur le résultat fut…Comment vous dire chers amis … Il fut…voyez-vous… Je n’ai pas le mot !
- Nous te comprenons très cher mais nous n’aurons de cesse de savoir la raison de ce trouble des plus curieux et où mène ta conscience professionnelle
N’est-ce pas Mesdames ?
- Il est un exemple à voir ; je le surveille : tu vois Clémentine je l’oblige à sortir tous les jeudis : il résiste me déclare péremptoirement impétueusement qu’il préfère rester, enfin tu sais comme moi que la marche est recommandée par le corps médical, je suis ravie il fait une marche de plusieurs heures.
N’ai-je pas raison Chéri ?
- Je vous apprécie tous c’est là qu’on connaît ses vrais amis ; Un hochement de tête en signe d’approbation, de reconnaissance, de remerciement, les enfants approuvent gentiment : c’est l’heure de se quitter, des recommandations murmurées pour ne pas fatiguer Eloi de Risquetou .
- Tu nous donnes de tes nouvelles, si besoin nous sommes là ;
- J’ai toujours cru en vous mes amis. Je suis réellement désolé, nous étions si réjouis : soyez confiants je me sens bien.
Clémentine encore émue donne des conseils exprime sa crainte. Marguerite d’un geste apaisant lui montre Céleste qui attend.
A suivre
.
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Monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice
- Ne vous inquiétez pas je me suis égaré dans une histoire peu banale si banale que je n’ose pas en parler, mon imagination s’égare, vous êtes là mes amis. Le regard appelant de l’aide plein de gratitude la gorge nouée par l’effort de ne rien dévoiler Délice sa chère, envoûtante, énigmatique Délice, Délice qu’il aime par-dessus tout, son adorée, son ardente, sa sublime, sa superbe, sa tendre, sa Délice est là autour partout, il crispe ses mains cherche celles de son aimée, apeurés tous l’entourent lui tapotent les mains, le dos, dans tous les sens, l’éventent si bien que le pauvre de Risquetou dans cet amalgame retrouve ses esprits
Confondu par tant d’attention Mr de Risquetou retrouve sa dignité s’excuse en prenant le bras de Madame Jasmin invite ses hôtes à reprendre place autour de la table, décontenancé devant ses émotions qui l’ont submergé il essaie de prendre bonne figure, toussote, se redresse, avec dignité tente de faire la conversation, s’excuse de l’embarras où il a mis ses hôtes
- Je connais un spécialiste pour ce genre de malaise : une hallucination m’as-tu dit ? C’est un phénomène courant, un travail trop prégnant une fatigue usante, rester devant ton ordinateur trop longtemps amène des malaises incontrôlables mon ami ; Marguerite tu dois veiller que ce ne se reproduise pas !
- C’est inhabituel !
N’est-ce pas chéri ?
- Mais oui, je mesure le désastre que ça occasionne : je vais y veiller soyez sûrs mes amis, j’en dirai quelques mots à mon médecin.
- Peut-être as-tu eu une émotion ! Le système nerveux est touché ! Parles en à ton médecin.
- Oui mais voilà… ! Je ne sais … !
- N’ai aucune crainte, pas de fausse pudeur : on dit tout à son docteur, un confident en somme.
N’est-ce pas Clémentine ?’
- Mais oui chéri.
- C’est très sérieux !
N’est-ce pas Marguerite ?
- Oui mon ami.
- Vous voyez mon cher Eloi nos femmes qui sont pleines de bon sens sont d’accord avec mon raisonnement
N’est ce pas mes amies ?
D’une seule voix
- Mais oui :Céleste a raison.
Il faut consulter.
Vous êtes si attentionnés et si inquiets et si désireux de savoir la cause de mon mal qui, je vous rassure est du à des recherches trop longues mais très fructueuses devant mon ordinateur le résultat fut…Comment vous dire chers amis … Il fut…voyez-vous… Je n’ai pas le mot !
- Nous te comprenons très cher mais nous n’aurons de cesse de savoir la raison de ce trouble des plus curieux et où mène ta conscience professionnelle
N’est-ce pas Mesdames ?
- Il est un exemple à voir ; je le surveille : tu vois Clémentine je l’oblige à sortir tous les jeudis : il résiste me déclare péremptoirement impétueusement qu’il préfère rester, enfin tu sais comme moi que la marche est recommandée par le corps médical, je suis ravie il fait une marche de plusieurs heures.
N’ai-je pas raison Chéri ?
- Je vous apprécie tous c’est là qu’on connaît ses vrais amis ; Un hochement de tête en signe d’approbation, de reconnaissance, de remerciement, les enfants approuvent gentiment : c’est l’heure de se quitter, des recommandations murmurées pour ne pas fatiguer Eloi de Risquetou .
- Tu nous donnes de tes nouvelles, si besoin nous sommes là ;
- J’ai toujours cru en vous mes amis. Je suis réellement désolé, nous étions si réjouis : soyez confiants je me sens bien.
Clémentine encore émue donne des conseils exprime sa crainte. Marguerite d’un geste apaisant lui montre Céleste qui attend.