- Cher Monsieur Eloi : comment ça va aujourd’hui ?
- Cela pourrait aller plus mal Madame.
- Votre amie vous attend dans le salon coté sud le soleil illumine le salon aujourd’hui ça vous convient il ?
- Mais oui madame ! Pourrais-je vous appeler par votre prénom ?
- Je suis Madame Irène pour mon gotha dont vous êtes mon préféré aussi mon ami Irène est toute attentionnée elle ne cherche qu’à vous satisfaire et mon désir le plus cher, le plus cher, cher Eloi comprenez , elle comble la distance avec de petit pas, très près de monsieur de Risquetou. Eloi impressionné se ratatine devant la majestueuse Irène. Riche d’une expérience où les secrets des clients sont révélés dans les alcôves rapportés par ses filles elle l’enveloppe d’un regard doux, compréhensif sans ambiguïté confiant un sourire charmeur.
- Je souhaiterais Irène …
- Mais bien sûr Eloi.
- Voir Délice s’il vous plait.
- Bien entendu.
Nous avons convenu ensemble du petit parloir coté sud ; Votre façon de concevoir vos visites dans les petits salons m’a donné l’idée d’en faire des parloirs qu’en pensez vous ? Pour vous Eloi mon désir serait de les changer de noms plus souvent selon votre envie, ce pourrait être : confidences ou le salon de…selon vous Eloi.
- Alors Monsieur ! Vêtue d’une robe moulante, provocante elle tend la main vers un siège d’un mouvement de hanche voluptueux s’assoit, interroge du regard Eloi
C’est mon tour aujourd’hui monsieur. Devant eux sur une petite table une bouteille de champagne deux coupes.
- Je suis embarrassé Délice Je vous trouve encore plus belle : de jour en jour.
- Merci Eloi.
- Comment est passée votre semaine ?
- J’ai eu la visite de Pietro, il a eu la bonté devant tant de malheur tant de lamentations lamentables Monsieur : son cœur dur a trouvé un peu de bonté Il m’a promis de me sortir de là un jour, je l’aime c’est mon drame c’est le seul endroit où j’ai la chance de le voir, je reste là pour lui ! Quel drame quel drame ! C’est sa faute si je suis dans cette situation si triste, si triste, si triste est mon sort un petit mouchoir en dentelle pour essuyer sa larme. Monsieur de Risquetou devant ce tableau désolent cherche l’émotion, c’est en bon père de famille qu’il la regarde : un regard sévère devant sa faiblesse, il cherche à lui faire comprendre d’où viennent tous ses malheurs mais voyons ressaisissez-vous, retrouvez vous, vous étiez au courant ! Voyez comme les décors peuvent être trompeurs ! Vous avez été bernée par ce tape à l’œil ma chère, ces odeurs envoûtantes, Madame Irène est une mère dénaturée : une larme coule sur sa joue,
- Ma vie est moins terrifiante qu’elle parait l’être après tout, comme dans tout il y a de bons cotés, il y a des moments où je fais des efforts désespérés pour ne pas éclater de rire j’ai des moments que vous ne pouvez pas imaginer où je m’amuse follement c’est plus fort que moi mais c’est rare, les situations sont semblables la plupart du temps.
J’attends votre visite impatiemment Monsieur c’est une récréation où je me ressource toutes les semaines : pourquoi me mettez vous de coté ?
- Oh ! Délice ! Ce vilain mot ! Ne prenez pas notre relation de cette façon, c’est insultant pour moi comprenez-vous ? Vous êtes une perle que je cultive amoureusement mon amie, Délice tombe du ciel devant les propos d’Eloi
Ce champagne offert si gentiment est excellent nous en reprenons Mademoiselle. Pris de pitié pour sa belle Délice il la soulève de son siège l’enlace, sa main nerveuse caresse déchire la robe, éperdu il ne sait plus il est parti loin ! Bien loin.
- Monsieur ? Tenez :
Madame Irène tend son numéro personnel à son ami Monsieur de Risquetou
- A bientôt cher Eloi.
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Commentaires
monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice
- Cher Monsieur Eloi : comment ça va aujourd’hui ?
- Cela pourrait aller plus mal Madame.
- Votre amie vous attend dans le salon coté sud le soleil illumine le salon aujourd’hui ça vous convient il ?
- Mais oui madame ! Pourrais-je vous appeler par votre prénom ?
- Je suis Madame Irène pour mon gotha dont vous êtes mon préféré aussi mon ami Irène est toute attentionnée elle ne cherche qu’à vous satisfaire et mon désir le plus cher, le plus cher, cher Eloi comprenez , elle comble la distance avec de petit pas, très près de monsieur de Risquetou. Eloi impressionné se ratatine devant la majestueuse Irène. Riche d’une expérience où les secrets des clients sont révélés dans les alcôves rapportés par ses filles elle l’enveloppe d’un regard doux, compréhensif sans ambiguïté confiant un sourire charmeur.
- Je souhaiterais Irène …
- Mais bien sûr Eloi.
- Voir Délice s’il vous plait.
- Bien entendu.
Nous avons convenu ensemble du petit parloir coté sud ; Votre façon de concevoir vos visites dans les petits salons m’a donné l’idée d’en faire des parloirs qu’en pensez vous ? Pour vous Eloi mon désir serait de les changer de noms plus souvent selon votre envie, ce pourrait être : confidences ou le salon de…selon vous Eloi.
- Alors Monsieur ! Vêtue d’une robe moulante, provocante elle tend la main vers un siège d’un mouvement de hanche voluptueux s’assoit, interroge du regard Eloi
C’est mon tour aujourd’hui monsieur. Devant eux sur une petite table une bouteille de champagne deux coupes.
- Je suis embarrassé Délice Je vous trouve encore plus belle : de jour en jour.
- Merci Eloi.
- Comment est passée votre semaine ?
- J’ai eu la visite de Pietro, il a eu la bonté devant tant de malheur tant de lamentations lamentables Monsieur : son cœur dur a trouvé un peu de bonté Il m’a promis de me sortir de là un jour, je l’aime c’est mon drame c’est le seul endroit où j’ai la chance de le voir, je reste là pour lui ! Quel drame quel drame ! C’est sa faute si je suis dans cette situation si triste, si triste, si triste est mon sort un petit mouchoir en dentelle pour essuyer sa larme. Monsieur de Risquetou devant ce tableau désolent cherche l’émotion, c’est en bon père de famille qu’il la regarde : un regard sévère devant sa faiblesse, il cherche à lui faire comprendre d’où viennent tous ses malheurs mais voyons ressaisissez-vous, retrouvez vous, vous étiez au courant ! Voyez comme les décors peuvent être trompeurs ! Vous avez été bernée par ce tape à l’œil ma chère, ces odeurs envoûtantes, Madame Irène est une mère dénaturée : une larme coule sur sa joue,
- Ma vie est moins terrifiante qu’elle parait l’être après tout, comme dans tout il y a de bons cotés, il y a des moments où je fais des efforts désespérés pour ne pas éclater de rire j’ai des moments que vous ne pouvez pas imaginer où je m’amuse follement c’est plus fort que moi mais c’est rare, les situations sont semblables la plupart du temps.
J’attends votre visite impatiemment Monsieur c’est une récréation où je me ressource toutes les semaines : pourquoi me mettez vous de coté ?
- Oh ! Délice ! Ce vilain mot ! Ne prenez pas notre relation de cette façon, c’est insultant pour moi comprenez-vous ? Vous êtes une perle que je cultive amoureusement mon amie, Délice tombe du ciel devant les propos d’Eloi
Ce champagne offert si gentiment est excellent nous en reprenons Mademoiselle. Pris de pitié pour sa belle Délice il la soulève de son siège l’enlace, sa main nerveuse caresse déchire la robe, éperdu il ne sait plus il est parti loin ! Bien loin.
- Monsieur ? Tenez :
Madame Irène tend son numéro personnel à son ami Monsieur de Risquetou