Monsieur de Risquetou ne peut se satisfaire des visites établies, organisées depuis ses débuts avec Marguerite, ces réunions où les mots se répètent où les comédies se jouent naturellement dans une atmosphère transparente un parfum léger. Sa fréquentation pendant un temps en avait fait un autre homme et pour plaire à sa douce Marguerite il pliait malgré le peu d’engouement qu’il avait pour les arts il s’efforçait stimulé par Marguerite grande passionnée de l’histoire de l’art de l’écouter raconter l’histoire des châteaux, il communiait avec elle devant les doux paysages de l’Anjou, porté par Marguerite il arrivait à s’émouvoir de leur beauté. Ces efforts l’épuisaient, il commença à se détacher, trouva un échappatoire, penser. Il pensait à Délice à madame Irène, à la maison de passe repaire de sa vie quotidienne.
Chaque visite à sa belle famille il subissait un questionnaire.
- Pourquoi tu fais cette tête ? Ce n’est pas la guillotine !
- Je crains de faire parti des gens qui n’ont aucun désir de voir ailleurs que là où ils sont. J’aime Paris où je suis né, ça aurait pu être une ville de province.
- Les garçons sont contents !
Désemparé il pousse un profond soupir, jette un regard par la fenêtre, prend un air enjoué.
- Tout est prêt ?
Il voit dans un coin les valises prêtes : suivant les saisons, le cardigan ou le tricot, le chapeau de paille orné d’un nœud rose pastel les lunettes de soleil sur la table, pousse un soupir malheureux devant son incapacité à ne pouvoir s’intégrer dans une vie familiale.
Monsieur de Risquetou est un génie de l’informatique passionné par son travail remarqué par ses supérieurs il a gravi des échelons qui lui donnent une certaine aisance. Internet est sans secrets pour lui, après la fermeture il tape encore sur son clavier pour chercher… Dans Internet il s’émerveille découvre d’insoupçonnables histoires dans des blogs où il fouine : ses pochettes surprises dit-il.
- Joseph, je viens de recevoir un message : ils sont à une dizaine de kilomètres Madame Déroute regarde l’heure - une vingtaine de minutes encore.
- La météo annonce du beau temps.
Monsieur Déroute nettoie le devant de sa porte, tout doit être impeccable il se campe sur le pas de la porte observe en silence les allées propres tire sur sa pipe envoie des volutes de fumée qu’il regarde machinalement satisfait du travail accompli.
- Ils ont de la chance il fait beau. .Eloi est sensible au temps.
- Je le trouve bizarre parfois absent, il est ailleurs, j’espère que ça va !
- C’est un intellectuel : Internet…l’occupe. .
- C’est vrai.
Dans les profondeurs inaccessibles de son énigmatique ensorcelante envoûtante déroutante Délice il parcourt les derniers kilomètres.
- Ca va Eloi ?
- Nous arrivons : soyez sage les garçons jouez sans bruit OK !
Il savoure avec jouissance les derniers kilomètres avec son amie Délice. Il fait un écart.
- Attention !
La route, courte, longue, large, étroite, bordée de magasins ou de villas il sait à quelques mètres près le trajet.
Un vrombissement de moteur les portières claquent, les enfants attrapent les grands parents ;
- Ca va ?
- Venez vous rafraîchir.
Les bises claquent sur les joues fraîches une douceur printanière sur le temps immobile, les habitudes amènent chacun vers leurs tâches habituelles accompagnées de mots accueillants bienveillants et du chien qui jappe réclamant sa caresse.
Eloi pour se dégourdir les jambes, Joseph tire sur sa pipe s’entendent pour laisser Marguerite et les garçons avec leur mère et grand-mère.
Eloi interroge Joseph sur ses occupations tente de montrer un intérêt une curiosité un regard compréhensif vers joseph un hochement de tête pour approuver, un frémissement d’épaule qu’il n’a pu maîtriser.
Joseph curieux des nouvelles technologies écoute Eloi attentivement.
Commentaires
Monsieur de Risquetou et Mademoiselle Délice
2011-02-10.
Monsieur de Risquetou ne peut se satisfaire des visites établies, organisées depuis ses débuts avec Marguerite, ces réunions où les mots se répètent où les comédies se jouent naturellement dans une atmosphère transparente un parfum léger. Sa fréquentation pendant un temps en avait fait un autre homme et pour plaire à sa douce Marguerite il pliait malgré le peu d’engouement qu’il avait pour les arts il s’efforçait stimulé par Marguerite grande passionnée de l’histoire de l’art de l’écouter raconter l’histoire des châteaux, il communiait avec elle devant les doux paysages de l’Anjou, porté par Marguerite il arrivait à s’émouvoir de leur beauté. Ces efforts l’épuisaient, il commença à se détacher, trouva un échappatoire, penser. Il pensait à Délice à madame Irène, à la maison de passe repaire de sa vie quotidienne.
Chaque visite à sa belle famille il subissait un questionnaire.
- Pourquoi tu fais cette tête ? Ce n’est pas la guillotine !
- Je crains de faire parti des gens qui n’ont aucun désir de voir ailleurs que là où ils sont. J’aime Paris où je suis né, ça aurait pu être une ville de province.
- Les garçons sont contents !
Désemparé il pousse un profond soupir, jette un regard par la fenêtre, prend un air enjoué.
- Tout est prêt ?
Il voit dans un coin les valises prêtes : suivant les saisons, le cardigan ou le tricot, le chapeau de paille orné d’un nœud rose pastel les lunettes de soleil sur la table, pousse un soupir malheureux devant son incapacité à ne pouvoir s’intégrer dans une vie familiale.
Monsieur de Risquetou est un génie de l’informatique passionné par son travail remarqué par ses supérieurs il a gravi des échelons qui lui donnent une certaine aisance. Internet est sans secrets pour lui, après la fermeture il tape encore sur son clavier pour chercher… Dans Internet il s’émerveille découvre d’insoupçonnables histoires dans des blogs où il fouine : ses pochettes surprises dit-il.
- Joseph, je viens de recevoir un message : ils sont à une dizaine de kilomètres Madame Déroute regarde l’heure - une vingtaine de minutes encore.
- La météo annonce du beau temps.
Monsieur Déroute nettoie le devant de sa porte, tout doit être impeccable il se campe sur le pas de la porte observe en silence les allées propres tire sur sa pipe envoie des volutes de fumée qu’il regarde machinalement satisfait du travail accompli.
- Ils ont de la chance il fait beau. .Eloi est sensible au temps.
- Je le trouve bizarre parfois absent, il est ailleurs, j’espère que ça va !
- C’est un intellectuel : Internet…l’occupe. .
- C’est vrai.
Dans les profondeurs inaccessibles de son énigmatique ensorcelante envoûtante déroutante Délice il parcourt les derniers kilomètres.
- Ca va Eloi ?
- Nous arrivons : soyez sage les garçons jouez sans bruit OK !
Il savoure avec jouissance les derniers kilomètres avec son amie Délice. Il fait un écart.
- Attention !
La route, courte, longue, large, étroite, bordée de magasins ou de villas il sait à quelques mètres près le trajet.
Un vrombissement de moteur les portières claquent, les enfants attrapent les grands parents ;
- Ca va ?
- Venez vous rafraîchir.
Les bises claquent sur les joues fraîches une douceur printanière sur le temps immobile, les habitudes amènent chacun vers leurs tâches habituelles accompagnées de mots accueillants bienveillants et du chien qui jappe réclamant sa caresse.
Eloi pour se dégourdir les jambes, Joseph tire sur sa pipe s’entendent pour laisser Marguerite et les garçons avec leur mère et grand-mère.
Eloi interroge Joseph sur ses occupations tente de montrer un intérêt une curiosité un regard compréhensif vers joseph un hochement de tête pour approuver, un frémissement d’épaule qu’il n’a pu maîtriser.
Joseph curieux des nouvelles technologies écoute Eloi attentivement.