Alors que je suis transbahutée dans mes transports urbains je bâtis cette histoire.
Rien n’est aussi satisfaisant que la belle énergie des parisiens ; les lieux visités aux travers des vitres des autobus, les escaliers où je dois faire très attention pour ne pas chuter, ce fut la première journée de mon séjour à Paris qui en comptera six.
Etendue sur mon lit épuisée je trouve un repos apaisant qui m’envoie vers mes êtres bien aimés, je laisse aller mon imagination : Lucien et mon amie avaient assiégé mon être fatigué.
C’est ainsi, je ne peux résister à mon amie qui n’a pas de nom au savoir si vaste que la peur de voir mon cerveau éclater me terrifiait.
- Christie que puis-je pour toi ?
J’avais fait venir Lucien pour m’assurer qu’il était pourvu de tout ce que comporte le corps d’un être humain.
Lucien était près de moi sur mon invitation, inquiet il m’écoutait
Il s’était passé un temps interminablement long je souffrais le martyre.
- Enfin te voilà !
- Qu’est-ce qu’il y a ?
J’avais Lucien près de moi, mon amie comme à son habitude habitait mon esprit. Elle savait se rendre invisible à Lucien profitait pour se glisser où bon lui semblait, son apport évident d’ont elle me gratifiait à sa façon me donnait l’énergie d’écrire. Elle me regardait surprise comme elle l’est toujours avec moi les yeux grands ouverts par l’effet de ses découvertes un discret battement d’yeux, la porte entrebâillée envoyait un léger courant d’air, je pressais le bras de lucien.
- Voyons arrête de presser mon bras qu’est ce que tu as ?
Mon esprit s’était emballé dans mes transports urbains mes yeux brillaient d’une intensité particulière mon cerveau sous l’effet de mon imagination s’était transformé en un chaudron qui bouillonnait et mon amie avec de vastes gestes et une grande habileté mélangeait savamment les ingrédients qu’elle y avait mis avec délice.
J’expliquai mon problème à Lucien.
- Mais tu es Christie !
- Comment Christie je le sais !
- Tu es les deux ensembles.
- Figure toi Lucien nous communiquons avec des signes cabalistiques
Lucien le cher homme me regardait ne s’inquiétait pas outre mesure il connaissait mon pouvoir d’imagination.
C’est un esprit malin Lucien qui s’est infiltré en moi Lucien était plein de compréhension pour ce que je ne comprenais pas
- Voyons Christie tu es sur ma route c’est ainsi et toi sur la mienne deux routes différentes si riches d’enseignements. Eh ! Bien Christie à quand ta prochaine histoire ?
Lucien tentait de m’expliquer que, en fait, j’étais les deux personnes à la fois, ce dont je doutais et il mettait tant d’énergie pour m’en persuader que j’étais à chercher mon amie dans les profondeurs de mon conscient mon subconscient elle était dans chaque geste chaque pas chaque battement d’yeux chaque battement de cœur. Je la priais de se dévoiler l’implorais de se montrer, l’admonestais. Je fis un signe d’approbation à Lucien.
Je glissai doucement dans un sommeil réparateur.
Liliane Boyrie 14 /04/2011
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Mes transports urbains
Dans mes transports urbains
Alors que je suis transbahutée dans mes transports urbains je bâtis cette histoire.
Rien n’est aussi satisfaisant que la belle énergie des parisiens ; les lieux visités aux travers des vitres des autobus, les escaliers où je dois faire très attention pour ne pas chuter, ce fut la première journée de mon séjour à Paris qui en comptera six.
Etendue sur mon lit épuisée je trouve un repos apaisant qui m’envoie vers mes êtres bien aimés, je laisse aller mon imagination : Lucien et mon amie avaient assiégé mon être fatigué.
C’est ainsi, je ne peux résister à mon amie qui n’a pas de nom au savoir si vaste que la peur de voir mon cerveau éclater me terrifiait.
- Christie que puis-je pour toi ?
J’avais fait venir Lucien pour m’assurer qu’il était pourvu de tout ce que comporte le corps d’un être humain.
Lucien était près de moi sur mon invitation, inquiet il m’écoutait
Il s’était passé un temps interminablement long je souffrais le martyre.
- Enfin te voilà !
- Qu’est-ce qu’il y a ?
J’avais Lucien près de moi, mon amie comme à son habitude habitait mon esprit. Elle savait se rendre invisible à Lucien profitait pour se glisser où bon lui semblait, son apport évident d’ont elle me gratifiait à sa façon me donnait l’énergie d’écrire. Elle me regardait surprise comme elle l’est toujours avec moi les yeux grands ouverts par l’effet de ses découvertes un discret battement d’yeux, la porte entrebâillée envoyait un léger courant d’air, je pressais le bras de lucien.
- Voyons arrête de presser mon bras qu’est ce que tu as ?
Mon esprit s’était emballé dans mes transports urbains mes yeux brillaient d’une intensité particulière mon cerveau sous l’effet de mon imagination s’était transformé en un chaudron qui bouillonnait et mon amie avec de vastes gestes et une grande habileté mélangeait savamment les ingrédients qu’elle y avait mis avec délice.
J’expliquai mon problème à Lucien.
- Mais tu es Christie !
- Comment Christie je le sais !
- Tu es les deux ensembles.
- Figure toi Lucien nous communiquons avec des signes cabalistiques
Lucien le cher homme me regardait ne s’inquiétait pas outre mesure il connaissait mon pouvoir d’imagination.
C’est un esprit malin Lucien qui s’est infiltré en moi Lucien était plein de compréhension pour ce que je ne comprenais pas
- Voyons Christie tu es sur ma route c’est ainsi et toi sur la mienne deux routes différentes si riches d’enseignements. Eh ! Bien Christie à quand ta prochaine histoire ?
Lucien tentait de m’expliquer que, en fait, j’étais les deux personnes à la fois, ce dont je doutais et il mettait tant d’énergie pour m’en persuader que j’étais à chercher mon amie dans les profondeurs de mon conscient mon subconscient elle était dans chaque geste chaque pas chaque battement d’yeux chaque battement de cœur. Je la priais de se dévoiler l’implorais de se montrer, l’admonestais. Je fis un signe d’approbation à Lucien.