Ma toute petite enfance
J’étais au restaurant presque à la terrasse tout en étant à l’intérieur :
J’évite la forte luminosité et autant que je peux la pollution suite à une allergie au pollen je dois « malgré une forte amélioration » à Paris porter une casquette et des lunettes de soleil ou des lunettes sans la casquette. Bon, aujourd’hui rien de particulier dans la solitaire personne que je suis, aller seule par là ! Dans mes points préférés doit être mon envie je pense car je suis bien, cela ne m’empêche pas d’aimer la compagnie d’amis lorsque ils veulent bien de moi. Et je les en remercie en espérant remettre ça, mais j’aime aller seule.
Le temps clément amenait les gens au restaurant, c’était plein ; j’ai un bon contacte avec le serveur et aussi le patron, des échanges de mots très agréables, J’ai tout loisir de voir de regarder avant d’être servie. Beaucoup de familles avec leurs enfants petits, tous petits, des bébés, ces familles attablées peut être la résultante de la magie qu’exerce Paris tous ces gens semblaient heureux et là, tandis que je réfléchissais à mon roman une pensée vint à mon esprit me surprit moi-même tellement inhabituelle que j’ai envie de raconter à vous qui me lisez.
J’ai commencé ma vie accrochée à la jupe de ma mère pour me protéger de ma sœur mon aînée qui me battait. Ce fut difficile pour nous deux surtout pour ma sœur.
Je fus placée en nourrice où je restais au juste je ne sais une quinzaine de mois ! Maman était trop faible, elle passait m’embrasser tous les jours : la nourrice était près de chez nous ; lorsque je réintégrais la maison sur mes faibles jambes ma sœur ne m’accepta pas ! Elle me battait et moi pour me défendre je la mordais ! C’était des cris – elle m’a mordu ! Je pense qu’elle souffrait de ma venue dans la maison. J’ai donc commencé ma vie pendue aux basques de ma mère pour me protéger ! Ces souvenirs revenaient, je sentais le souffle, la douce fraîcheur de la bise de ma mère lorsque le soir elle m’embrassait avant de m’endormir.
Liliane Boyrie 06/06/2011
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