23/02/2012
Un bruit de canne martèle le sol envoie un soupçon d’inquiétude puis s’éloigne, revient plus fort, s’arrête, reprend, le comte de Tourne est dans la maison de passe de madame Irène.
- Je vous ai fait attendre monsieur le comte ! Croyez en ma peine profonde.
- Pas de soucis madame.
- Vous attendez Délice ?
Le comte intéressé par le téléphone que brandit Irène indiquant par ce geste qu’elle va contenter le désir du comte son grand ami le comte Urbain de Tourne de la Tournière qu’elle est prête à le satisfaire l’approche de son oreille puis hésitante
- Qu’est-ce que c’est ?
Un téléphone, un Smartphone.
- Un Smartphone ?
- Il y a tout dans cette boite, regardez, elle fait défiler des milliers d’images à la vitesse de l’éclair des milliers d’informations avec un simple touché du doigt.
- C’est merveilleux,
Il hésite à la prendre.
- Ou allons- nous… Pensez-vous que notre chère Délice aimerait avoir un…
- Smartphone monsieur le comte, oui, les jeunes en raffolent : essayez c’est magique, avec j’ai le monde entier avec moi.
- Merci, j’ai mon Nokia vieux de plus de dix ans il me convient, j’ai réussi à trouver une batterie, oh ! Oui ! Cela fait plus de dix ans que je l’ai il me suffit.
Le comte Urbain son Nokia vieux de dix ans dans la main madame Irène son Smartphone le dernier modèle dans la main.
- Appelez madame.
Le comte détourne la tête de cet appareil apocalyptique.
Les pas feutrés légers l’allure souple Délice approche. Le comte l’observe, c’est un bonheur mystérieux, chaque fois il l’interroge du regard, sourit. Il se lève offre une chaise. Madame Irène donne son portable à Délice.
- Fraise a le même on s’amuse avec c’est chouette.
Le comte soupire tape deux petits coups avec sa canne pris d’impatience en tape deux autres prend son portable appelle Henri son chauffeur.
Une rue aux immeubles cossus aux belles ferronneries aux belles portes sculptées, le taxi s’arrête, un numéro en haut de la porte juste au milieu, un numéro 16 Délice ne peut en détacher ses yeux. La porte ouverte, le maître d’hôtel inexpressif attend.
- Excusez-moi j’ai eu un moment d’absence je suis désolée.
- Entrez Délice.
Le maître d’hôtel s’incline disparait.
En entrant dans l’antichambre Délice est accueillie par d’immenses portraits tous plus sévères les uns que les autres, les aïeuls les bisaïeuls du comte, des regards sérieux sévères, des héros des guerres napoléoniennes.
- Ce sont mes ancêtres, nous les laissons, je vous les présenterai plus tard. C’est votre avis Délice ?
- Ce que vous désirez monsieur.
- Nous allons aller dans le petit boudoir vous êtes chez vous Délice. Il secoue sa clochette pour appeler Henri : vous aimeriez ?
- Un jus d’orange monsieur
- Henri, jus d’orange pour madame un whisky s’il vous plait.
- Bien monsieur.
- Ma chère petite Délice : permettez que je prenne cette liberté. Vous êtes si loin de mon domaine, de mon âge ! Je serai votre ami qui aura si vous voulez bien l’immense bonheur de vous avoir près de lui. Vous êtes très jeune déjà expérimentée sur les hommes ! Si belle, si émouvante, vous ravissez mon âme, avec moi vous aurez la sécurité aussi un vieil homme et de jeunes amants. Je m’octroierai le droit d’accepter ou non votre ami à notre table.
- Monsieur je suis une idéaliste !
- Oh ! Non, Non Délice c’est le drame de votre vie ! Soyez plus…comment vous dire…terre à terre il lui prend les mains. Un cerveau bien organisé suit bien sa route, ne rêvons pas chère amie les jours succèdent aux jours avec une régularité parfaite demandent des exigences nouvelles ! Vous n’avez pas idée comme ils passent vite. Délice je vais vous montrer l’endroit où vous amènerez vos amis en toute quiétude,
Il la prend par le bras l’amène vers ses appartements.
- Vous avez la sonnette, Henri notre maître d’hôtel prendra vos directives. Ma ravissante Délice qu’il ponctue de petits coups de canne rythmés une malice dans les yeux, êtes-vous heureuse ?
- Monsieur le comte j’ai perdu l’habitude de savoir, de sentir mon corps, je subis les évènements ce fut mon sort jusqu’ici. Je vous trouve original avec votre canne aussi votre grande silhouette un peu courbée votre visage aux traits accusés dégagent du caractère de la volonté, votre regard grave va droit à mon âme, vos bizarreries avec votre canne dont vous vous amusez et dont vous guettez mes réactions égaient mon cœur Je suis amusée et curieuse par votre originalité. . Je suis comme un enfant, j’ai envie de sauter de joie.
Sur le perron Justin et Violette après un journée d’un travail laborieux échangent quelques mots façon de dire quelque chose ils prennent des nouvelles de collègues du travail, c’est devenu une habitude qu’ils apprécient qui les rapproche et les amène tout naturellement vers Délice un moment où ils cherchent une réponse à leur tourment : Violette interroge Justin, Justin interroge Violette, avec des yeux soucieux ils se questionnent les baissent la réponse qui traîne puis partent vaquer à leurs tâches.
La maison a tout le confort qu’offre notre époque moderne, l’ordinateur le micro- onde, le réfrigérateur, les petite appareils ménagers électriques Violette l’oreille attentive, les yeux sur les dernières nouvelles tourne dans sa cuisine le chat dans ses jambes Médor frétille lance un petit aboiement, jappe. Tout est en ordre elle s’assoit regarde les publicités avant de les jeter.
- Justin ! Justin !
- Oui !
- Viens t’asseoir pour causer.
Il connait, il sait de quoi va parler Violette, ses litanies : pourquoi elle ne nous montre pas son amoureux, c’est toujours pareil.
- Je t’écoute.
Violette fait la tête
- Alors tu trouves normal qu’elle ne nous le présente pas ! Moi j’étais fière de te présenter à mes parents, toi ! Tu trouves normal qu’elle ne nous en parle jamais. J’ai peur Justin qu’elle soit sous la coupe d’un souteneur.
- Tu remarques comme elle parait heureuse c’est impossible ! Tu verras un beau jeune homme tous deux beaux comme des dieux. Les soucis de Violettes sont allés dans Justin, un regard noir, nous l’avons avec nous, elle est si belle si rayonnante si pleinement heureuse ! Ne te tourmente pas sois patiente demain elle vient tu lui as fait ses petits plats préférés la lapine vient de mettre bas cinq petits, j’ai agrandi la cage, je suis tout ému de lui montrer ;
Violette retourne dans sa cuisine Justin sort réparer le banc.
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