J'ai de gros problèmes avec mon alarme !! Je vais prendre une décision radicale !!
29/08/2012
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J'ai de gros problèmes avec mon alarme !! Je vais prendre une décision radicale !!
29/08/2012
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Lucie est partie rejoindre Pucette; Balou, Bandit, au paradis des chats.!
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23/08/12
Devant les reproches de Délices de se voir si peu Fraise le regard soucieux explique le trop de temps passé dans les métros, un changement à Chatelet, trop de stations. Fraise trouve rarement le temps d’aller voir Délice. Les ballades où l’on flâne où lentement les heures s’écoulent sont rares c’est un manque qu’elles aimeraient combler. C’est une évidence que l’accueil lorsqu’elles vont chez tante Irène les amusent chaque fois, la surprise des cadeaux qu’elle recherche sur internet et qu’elle cache aux regards indiscrets des filles pour ses sublimes petites filles : mes petites filles se plait-elle à dire : quand vous êtes là, je suis dans la béatitude, mes poumons gonflent, je suis… mes chéries, je suis… Elle hoquette, tente de sortir le mot, le mot qui l’étouffe, qu’elle ne connait pas, sanglote, sa poitrine tressaute, ses yeux passent de l’émerveillement à l’extase, émue elle les prend dans ses bras les embrasse chaleureusement. Vous me prenez sur le vif, juste quelques instants, mon temps est compté mes chéries ! Rapidement donne de ses nouvelles, les embrasse encore leur explique qu’il n’y a rien de plus beau que ses deux petites filles chéries sur la terre
Fraise sort de son sac un journal d’annonces devant le regard étonné de Délice le déplie, puis un plan de Paris qu’elle étale sur la table, montre la marque qui indique la rue du comte, puis une autre celle où habite Wladimir, appliquée, méthodique elle suit avec sa pointe Bic le parcours qu’elle doit faire pour aller voir Délice et le comte.
Tu vois Délice chez le comte je trouve la sève, l’enrichissement, je joue mieux, le comte est un artiste Délice. J’ai trouvé avec vous ce qui convient à un artiste, une écoute, une attention, le goût des belles choses. Je vais en parler à Wladimir vraiment nous sommes trop éloignées pour se voir souvent. Regardons les annonces : pendant un long moment elles cherchent l’appartement pas trop loin de l’hôtel du comte, tu vois ne serait-ce qu’un seul métro ce serait déjà pas si mal ! Je vais voir avec Wladimir. Irène est amusante elle tombe en pamoison chaque fois qu’elle nous voit, le comte lui, a de multiples richesses entre autre les farces qui te font tant rire. Wladimir est naturellement amusant, il y a tant de vérité dans sa manière d’être, lorsqu’il me déclare sa flamme je suis si émue que devant tant de simplicité je ne peux que lui dire Wladimir c’est magnifique, magnifique Wladimir. Ses mots sont des diamants que joue ma harpe avec ses mots, alors, je fais claquer quelques cordes, un son s’échappe énergique, bruyant, puis j’en accroche d’autres pleins de fougue, il est en extase, marmonne quelques mots en russe ses yeux levés au ciel, se signe et ça plusieurs fois, se signe de nouveau.
Sur le trottoir un mouvement continue, au loin un orchestre de batterie, des bruits de freins, bruit d’un haut- parleur, les gens savourent leur boisson un moment de détente, de repos pour le touriste fatigué de trop marcher, d’un pas fatigué sans jeter un regard autour un homme passe besace sur l’épaule, un autre, se faufile rapidement son porte documents sous le bras, le soleil de plomb, un vent léger fait voltiger la feuille sur la table, Fraise ouvre son sac met le plan qu’elle a plié avec soin dedans ensuite la carte du métro. Tout en observant une table à coté occupée par trois garçons elles vident leurs verres, se lèvent.
- Ne partez pas si vite, nous vous accompagnons, les garçons se lèvent, commencent les présentations.
- Non ! Nous partons, désolées, nos amis nous attendent.
- Hé ! Bien, allons ensemble !
- Baye ! Baye !
Elles s’éloignent dans un éclat de rire. Dans les couloirs du métro elles se séparent.
- Tu en parles au comte parmi ses connaissances il pourrait nous aider moi, de mon côté Wladimir a beaucoup d’appuis, cette situation doit changer, dès ce soir je m’en occupe.
Wladimir a été formé, éduqué par un père tout puissant qui dirige son entreprise d’une main de fer, une entreprise qu’une trentaine de personnes fait tourner, commençant à fatiguer il a fait de son fils son bras droit, secondé par son fils il est le deuxième œil, oblige Wladimir à prolonger sa journée avec le secrétaire avant de partir dossiers sous le bras ;
Ce soir en rentrant le dossier dans la main il prend Fraise contre lui l’embrasse.
- Regarde ma Fraise, il lui montre le dossier, là, il y a toutes les commandes de la journée, ça marche, j’ai une bonne équipe, je suis fier du travail de mon père.
- Fraise qu’y a-t-il ? Je te trouve tracassée.
Fraise explique sa difficulté à voir Délice, elle aimerait se rapprocher. Wladimir l’écoute gravement.
- Ton parcours te prend…
- Une heure trente environ.
- Oui, c’est beaucoup trop. Pourquoi tu ne prends pas un taxi !
- Paris est très encombrée, ce que j’aimerais c’est prendre un seul métro, en ce moment j’ai un changement très long.
- Montre l’arrondissement.
- Là.
- Je vais m’en occuper, ce n’est pas si évident, je vais chercher, charger Pétrouchkine de faire le nécessaire, attendri il l’attire près de lui, lui fait promettre de prendre un taxi, d’aller voir Délice plus souvent.
- J’ai une bonne nouvelle Wladimir, j’ai passé un contrat avec un orchestre, le chef cherchait une harpiste jeune, j’ai signé.
- Tu es satisfaite.
- Oui, l’orchestre est composé que de jeunes. J’ai accepté de suite ;
- Si tu es heureuse je suis heureux.
Le comte averti de l’arrivée de Délice se prépare à l’accueillir, c’est dans ses habitudes de s’avancer, lui présenter ses vœux du soir, de l’inviter d’un léger mouvement de bras à le suivre.
- Vous avez fait vos emplettes ?
- Oui, voyez.
Elle déplie ses habits.
- Ca m’a plu.
- Vous êtes inquiète Délice ?
En quelques mots elle explique son problème. Il prend sa main la tapote plusieurs fois et ainsi de suite, la presse doucement, la contemple, joue avec ses doigts, les plie les déplie, des doigts fins souples.
- je vais essayer Délice, l’arrondissement le plus près avec la commodité du métro je comprends bien, je vais en parler à Henri, au chauffeur, ils ont des tuyaux que je n’ai pas, à mon homme de confiance, mes amis, les beaux appartements se vendent en sous mains.
- Wladimir conseille un taxi, Fraise préfère le métro monsieur.
- Je vais m’en occuper personnellement. Fraise nous donne un bol d’air frais Délice, pourrions-nous nous en passer ! Ma tendre amie, elle nous donne l’enchantement, nous fait voyager dans le merveilleux, nous donne les plaisirs de la volupté, nous allons vers l’au-delà, les exquis moments lorsque nous écoutons sa harpe nous devons les protéger, ils sont précieux. Elle nous charme. Délice approuve en clignotant des yeux.
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Aujourd'hui comme les jours précédents il fait chaud ! Je passe mon temps à chercher, là , c'est mon verre ! Je tente d'appliquer les conseils : boire.. La chaleur suffocante m'oblige à me calfeutrer à l'intérieur de ma maison; trente six degrés à l'ombre sur ma terrasse à cinq heures ! Je paresse, j'attends que le jour passe jusqu'au matin du lendemain où là je prends un bon bol d'air frais qui me fait renaître. Ah! oui J'oubliais ! Je regarde non la télévision, non, non, le soleil dans les arbres, ils sont beaux, magnifiquement beaux, celà est bon. à ma peine d'être enfermée.
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14/08/2012
- Je vais dans mon appartement, les déménageurs vont arriver, il faut tout renouveler, je monte pour noter ce que je garde, vous allez voir monsieur, la pièce va être transformée : de l’hyper moderne, vous verrez, ce sera un changement total. Délice toute émoustillée par son nouveau rôle le regard coquin s’amuse follement, regarde la canne s’en saisit, tape le sol énergiquement puis lui envoie des quantités de clignements d’yeux et ceci plusieurs fois, lui rend la canne, la joie dans les yeux, le gosier plein de rire.
Le comte découvre chaque jour des traits nouveaux sur la personnalité de Délice et chaque jour il la voit s’affirmer, connaissant ses malignes pensées (son trait dominant, l’acuité à voir dans leur globalité les êtres qui l’entourent) avec Délice, ici, devant lui les yeux à demi fermés une tendresse infinie s’est infiltrée chez ce vieil homme, ému, il s’amuse gentiment des fautes, des maladresses de Délice, la surveille, cherche à éviter les maladresses qui perdraient cette belle âme, l’homme blasé pousse un soupir, fatigué, de jour en jour il découvre la chance qu’il a, essaie de son mieux de faire face à Délice, doit se faire tout petit pour la voir grandir, s’épanouir.
- Vous me montrerez votre appartement Délice ça va être un rajeunissement dont nous avons tous besoin, ici, nous, nous sommes endormis dans nos habitudes ! Voyez ma chère tous les bienfaits que vous nous donnez, il prend sa main la frôle de ses lèvres. Allez chère amie, je pars faire mes ablutions puis je vais finir un travail urgent.
Le comte silhouette élégante, longue, s’éloigne, fascinée Délice le regarde.
Tout fut fait avec la rectitude du travail bien fait, bien coordonné, Délice maîtresse des lieux surveille, le cœur soulagé elle voit partir ces meubles sur lesquels elle jetait des regards dépourvus d’aménité, elle les voit partir une moue sur sa jolie bouche, le front froncé, et ceci tout le temps du déménagement. Une fois terminé elle peut mieux apprécier la pièce, elle hoche la tête visualise les meubles qu’elle a acheté sur internet et qui vont lui être livrés.
Elle va rejoindre le comte dans son bureau.
- Monsieur si vous voulez venir voir la pièce ?
- D’après ce que j’ai compris elle est vide.
- Oui ! Oui ! Elle est vide!
- Vous y tenez vraiment ?
- Vous ne l’avez jamais vu comme ça !
Le comte n’entend pas Délice, devant il a une Délice plus sûre, plus belle encore, elle entre dans une ère nouvelle.
- Oui Délice, je viens, permettez quelques petites secondes, je termine, j’arrive, je vous rejoins en haut.
La sortie du métro, passage obligé pour rejoindre le boulevard, la difficulté à prendre sa place pour aller vers sa direction, un monde transporté par la démesure, la beauté de Paris, des cris, des rires, des cartes déployées sous des regards anxieux, une jeunesse trépidante, joyeuse, insouciante, dynamique, c’est ce que Fraise et Délice voient assise à la terrasse d’un café, les deux jeunes femmes attablées à un café à l’angle de la Seine et du boulevard St Michel se confondent avec les autres. Sur le trottoir un couple attend qu’une table se libère. Les garçons leur plateau en l’air contournent les tables avec l’adresse d’un acrobate, la fumée d’une cigarette fait tourner la tête de Fraise vers Délice.
- Le vent est du mauvais côté je reçois toutes les cigarettes.
Ce sont les soldes. Elles en ont profité pour se faire plaisir, toutes heureuses elles déplient leurs habits se les passent affairées elles les admirent puis les remettent vivement dans leurs poches.
- Fraise, j’ai besoin de me confier.
- Hé-bien, confie-toi ma chérie.
- A demi- mots.
- Pourquoi ?
- il m’est impossible de faire autrement.
- Fais comme tu le sens.
- J’aimerais connaître un homme jeune, beau, intelligent, et tout et tout, enjoué ! Eloi « bien qu’il soit très respectueux » m’enlève quelque chose… Je vais te dire à demi-mots Fraise lorsque nos corps s’enlacent…Est-ce que tu me comprends ?
- Ce que tu es bête, parle simplement !
- Oui, tu as raison, je ne réponds pas à ses extases, je m’efforce, tu me comprends Fraise, je vais te dire à demi-mots ce que tu devines.
- Moi, je comprends que tu devrais aller voir un psy, lui te comprendra, tu devras lui parler franchement, non à demi-mots comme tu te plais à me dire depuis un moment. Tu divagues.
- Non je ne divague pas
- Voilà, tu t’inquiètes, pourquoi tous ces problèmes ! Tu vas avoir une cours d’admirateurs, des propositions à n’en plus finir, je crois savoir déjà que tu vas trouver ce beau jeune homme qui aura le pouvoir d’émouvoir ton splendide corps.
Fraise est pensive elle observe un couple qui se bécote, sourit, s’incline vers Délice, d’un hochement indique le couple ; Visiblement elle n’a pas envie de parler, l’atmosphère lourde, pesante transforme tout en efforts, elles regardent la rue, une scène de cinéma qui fait oublier la présence de l’autre. Fraise a pris un diabolo menthe Délice un jus d’oranges. En regardant la diversité du monde, le gosier glisse lentement le liquide avec plaisir plein d’histoires et de diabolo menthe, de jus d’oranges, savoure.
- Wladimir ?
- Justement je pense à lui. Wladimir est une force bienfaisante, je l’entends me dire : Fraise tu es ma harpe vivante, plus belle est ma harpe plus belle est ma Fraise, je vibre avec le beau corps de toi Fraise, j’expire, je trépasse dans les bras de ma Fraise bien aimée, alors il m’enlace, dans un dernier souffle « il sait bien faire » il me souffle mille mots doux, me fait des bisous, je fonds, nous ne faisons plus qu’un.
Fraise frissonne avale une belle gorgée de son diabolo, elle pose sa main sur celle de Délice, alors, il me dit simplement, prenant à témoin le monde tout entier les yeux levés vers le ciel, je jure de t’aimer ma vie entière sans trépas ma Fraise, sans trépas avec ma harpe toute entière. C’est le destin que Dieu dans sa mansuétude a bien voulu me donner, il me fait les regards implorants d’un bon chien fidèle qui demande à être aimé, je l’aime passionnément.
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J'ai lu sur un blog une invitation à continuer une histoire. Je présente les lignes écrites.
Après l'averse ayant en son honneur renoncé à poursuivre leur chemin à pied ils attendaient un bus le long de cette route de campagne où mon trajet s'était hasardé.
Le bus
Après l’averse ayant en son honneur renoncé à poursuivre leur chemin à pied ils attendaient un bus le long de cette route de campagne où mon propre trajet s’était hasardé ;
Le crépuscule s’annonçait les deux potes qui n’étaient pas du genre malabar plutôt fluets avançaient d’un pas souple fuyant des habits couleur du temps flasques mouillés des visages sérieux des mots prononcés par- là ! Entendus ou pas entendus par l’autre. Sur leur route ils avaient passé un café sans envie d’entrer, intériorisés, dans un réflexe de survie ils firent demi- tour sans un mot relevant la tête ils accélèrent leurs pas reprirent espoir. Sur le trottoir en sens inverse un homme traînait ses pieds : c’est le bruit qu’il faisait qui donna envie aux compères de le saluer. Ils s’arrêtèrent.
- Tu habites où ?
- Là… Pas loin si vous voulez m’honorer de votre visite je me mets à vos pieds et même pour vous seuls je ferai hôtel exceptionnellement, avec une révérence chapeau rasant le sol. Les deux amis bougrement intéressés acceptent son invitation si joliment dite. Contraint par les quelques verres qui lui avaient délié la langue, la langue pâteuse pas suffisamment rassasié il attrape les potes par le bras et tous les trois du genre je t’emmerde si je ne te plais pas vas te faire foutre donc bras dessus bras dessous ils allèrent chez Mchikop . Après avoir fait quelques centaines de mètres ils étaient chez lui. C’est une cabane en bois où l’air ne passe pas où la pluie n’entre pas le soleil non plus, la porte s’ouvre sans grincer juste faite pour accueillir les potes ;
- Vous êtes mes hôtes bien aimés ; la lampe de pétrole diffusait une lumière qui faisait entrevoir hormis la table éclairée des commodités faites pour améliorer la vie de L’homme.
Ils prirent place autour de la table, se regardaient silencieusement échangeaient des regards importants.
- Voilà. ; Un geste large il balaie la pièce, vous êtes les biens venues. Sur la table une bouteille de vodka ; Tenez potes il tend sa bouteille vers les potes puis va dans sa cave chercher deux autre bouteilles : c’est ma réserve. C’est en votre honneur et en mon honneur et chacun la tête au ciel le bon liquide coule dans leur gorge avec la bénédiction du Dieu Tout Puissant qu’ils honorent plusieurs fois par jour. Ils étaient réservés la vodka les aida à s’ouvrir.
- Ton château est à toi ?
Avec gravité un regard plein de reconnaissance vers son Dieu Tout Puissant et un peu vers son oncle qui a pensé à son neveu dans son dernier soupir.
- Oui.
La soirée s’allongea chacun se racontait, hochait la tête vers l’autre, ils se comprenaient, la chaleur dégageait l’envie de parler de s’aimer pour l’éternité, ils s’inventaient des vies qu’ils auraient pu avoir mais la malchance les poursuivait.
- Tu vois pote, j’ai un peu d’argent de mon oncle, ma vodka ma cabane, il avait saisi le bras de chacun pour les retenir pour qu’ils reconnaissent sa peine. Si je trouve un petit boulot je ne rechigne pas au travail. Il jette un regard autour à la recherche de quelque chose s’affale sur la table envoie un ronflement sonore.
Les deux compères avaient pensé faire les quelques kilomètres à pied pour rentrer mais ils avaient tellement accompagné leur ami la main vers le ciel leurs jambes avaient faibli
Ils attendaient le bus le long de cette route de campagne.
C’était le bon horaire pour aller à l’invitation de mes amis j’attendais depuis quelques minutes frigorifiée c’est avec satisfaction que je vis arriver deux hommes comptant sur la chaleur humaine pour me réchauffer, je frissonnai les hommes se recroquevillaient dans leur veste mouillée.
- Vous allez à Vamschop ?
- Oui.
- Nous allons aussi.
- Peut-être nous pourrons nous rencontrer ?
- Pourquoi pas.
Ils échangèrent leurs adresses, la brume enveloppait la campagne, le bus s’arrêta.
Liliane Boyrie 2010 10 31
Sur l’invitation que j’ai trouvée dans un blog.
Rédigé par Boyrie à 22:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé par Boyrie à 12:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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A Paris
Une paresse, une fatigue, un temps splendide, j’erre dans les rues. Des points précis m’attirent, j’y vais naturellement, je les connais, pourtant, chaque fois l’émotion me gagne, chaque fois j’éprouve le bonheur de les voir, les revoir. Cette fois-ci d’amicales rencontres m’ont émue si profondément qu’elles sont enracinées en moi, elles vont m’habiter en permanence.
Merci à vous, soyez heureux.
Liliane Boyrie
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27/07/2012
Le comte dans son bureau regarde ses revues, ses journaux, ouvre ses carnets en quête d’un article qui parut récemment sur un journal et qu’il a découpé, mais devant le désordre qu’il y a sur son bureau, maugréait, tâche de mettre un peu d’ordre en éliminant les revues inutiles. Il est pris d’un vif mécontentement, hésite, hausse les épaules. Il aimerait relire cette critique qui n’était pas en la faveur de son dernier livre : Histoire de Rien. Mais il est préoccupé par ses futures fiançailles, regarde quelques invitations que son secrétaire lui a présenté, quelques noms lui échappent, le front froncé il cherche de nouveau l’article sur son dernier livre, après avoir fouillé partout le trouve enfin. La feuille dans sa main qu’il secoue façon d’affirmer son désir d’y répondre. Voilà plusieurs jours qu’il repousse ces bonnes intentions au lendemain. Distrait il tapote à nouveau ses invitations le regard sur sa pendule, une horloge Comtoise qu’il aime regarder tant elle lui rappelle de souvenirs il aime entendre le son cristallin des heures sonnées et en cet instant elle sonne l’heure où Délice doit rejoindre le comte pour le petit déjeuner, il attrape sa canne pour se lever, va tirer le cordon.
- Monsieur ?
- Tu annonces à madame Délice que je l’attends.
- Oui, Monsieur.
Délice a dormi dans un lit à baldaquin, autour d’elle des meubles des accessoires de toilette d’époques lointaines elle va dans la pièce un doigt prêt à caresser un meuble, elle passe puis s’arrête devant une glace posée là comme un objet embarrassant qu’on ne sait pas où mettre. Elle hésite à comprendre ce beau corps qu’elle a devant elle, elle doit se ressaisir pour se voir. Elle glisse ses mains sur ses seins fermes et tendues puis sur son ventre doux elle découvre ses hanches pleines, se regarde de profil voit le beau galbe de son corps, la courbe de son dos, se tourne pour se voir de profil recule pour voir ses jambes, longues et finement musclées. Elle jette un regard autour d’elle puis revient au miroir avance la main lorsque quelqu’un frappe à la porte.
- Madame, Monsieur m’envoie vous prévenir que le déjeuner est prêt.
- Merci Henri. J’arrive de suite.
En toute hâte elle s’habille, laisse aller ses cheveux secoue sa tête, prête à ouvrir la porte elle court vers le miroir, descend à toute hâte les quelques marches. Le comte s’avance lui présente ses hommages du matin l’amène vers la table, l’invite à s’asseoir.
- Avez-vous bien dormi monsieur ?
- J’ai pensé à vous toute la nuit. Le changement n’a pas été trop brutal j’espère ! Les ancêtres ne vous ont pas dérangé pendant votre sommeil !
- Oh ! Non monsieur j’ai parfaitement bien dormi.
- Pour moi s’il en fut autrement depuis bien longtemps ! Cette nuit- là fut éclairée par vous Délice, en ce moment je suis tout simplement avec vous ma très chère le plus heureux des hommes, l’exceptionnel cadeau que vous me faites de partager mon petit déjeuner, il tape de légers coups avec sa canne qu’il accompagne de plusieurs clignements d’yeux : ces étrangetés font pouffer de rire Délice. Pleine d’appétit elle respire la bonne odeur du café toute réjouie devant le régal qui l’attend.
Le comte calé sur son siège regarde émerveillé, il lui prend la main.
- Servez-vous mon amie. Rien ne peut égaler d’être avec vous pour prendre le petit déjeuner
- Moi de même monsieur.
Ils goûtent les petits pains en silence tout au plaisir d’être ensemble.
- Nous devons féliciter Rose, Elle est précieuse, je la laisse faire, le vieux garçon que j’étais s’en contentait, mais vous Délice, faites- lui part de vos désirs elle aura un grand plaisir à vous satisfaire.
- Moi monsieur j’ai une grande facilité d’adaptation, chez Irène ce me fut facile ! Je n’avais rien à faire ! Pourquoi devrais-je m’inquiéter ! Comment le pourrais-je ! Alors que je suis tendrement entourée.
- Je suis inquiet Délice !
- Ah ! Oui !
- Nous allons devoir travailler plusieurs points. Savez-vous danser, c’est très important. Nous allons avoir des invités de marques, le prince Alexis Petrovitch, un très bel homme, jeune, il tient un magasin dans une avenue très chic de Paris, le duc de Pierrefout, des artistes, des hôtes hors du commun, il faut vous préparer Délice, vous avez des capacités extraordinaires.
- Non monsieur, j’ai une maladie.
- Vous ! Il saisit sa main s’éloigne pour mieux la voir, vous sublimez mes sens, si rayonnante, si éclatante ! Comment le croire ! Quelle est cette maladie ? Quel est son nom ?
- Maladie monsieur.
Le comte ahuri par la révélation de sa grande amie, catastrophé envoie sa canne dans tous les sens.
- Vous progressez monsieur.
- Vous m’égarez, je vous demande de m’excuser mais, exprimez-vous clairement.
- C’est indéfini : voyez, c’est une sorte d’apathie, une mélancolie perverse, une langueur. La médecine c’est penchée sur mon cas monsieur elle m’a guéri. Pourtant je la sens insidieuse, sournoise, elle est là avec moi prête à m’attraper, je dois surveiller, j’ai des fatigues inattendues, je dois ralentir alors je suis ailleurs, distante devant la vie. C’est sa façon « je parle de ma maladie » de m’avoir transformée en cette belle femme comme si elle se moquait, me provoquait, elle me guette prête à bondir, elle est en moi monsieur !
- Non. Vous allez apprendre à danser, on tire la langue à la maladie ! Vous allez prendre des cours de danse, nous trouverons sur les moteurs de recherches des adresses.
- Vous allez sur l’ordinateur ?
- Un petit tour avec sa canne, mais oui, j’avais oublié de vous en parler, je ne suis pas un as, mais je m’en sors bien.
Une ère nouvelle est entrée dans la maison du comte Urbain de Tourne de la Tournière.
- Venez ma petite amie.
- Attendez, je demande à Fraise avant, je préfère, elle a le sens de la musique donc de la danse, elle saura me trouver un bon professeur, je lui fais confiance.
- C’est comme vous voulez.
- Je dois la retrouver chez sa tante, cette après-midi nous sortons, ce soir je suis avec vous.
- Entendue.
- Je reste pour le repas de midi. Avez-vous fait le nécessaire pour ma chambre ?
- Les déménageurs doivent livrer votre chambre dans deux jours.
- Les meubles antiques sont bien beaux mais je préfère le moderne.
Rédigé par Boyrie à 09:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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