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Rédigé par Boyrie à 15:07 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 15:01 | Lien permanent
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Désespérée ça ne marche plus !!!
Rédigé par Boyrie à 18:37 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 13:26 | Lien permanent
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Tourments
Vous avez connu bien des déboires dans votre vie vous qui me lisez et moi comme vous!
Des tourments , un état d'abandon voilà ce que je vis en ce moment ! Je suis en panne de mon blog, ma tête ne fonctionne que dans l'espoir de trouver le problème, je bûche des heures d'affilées en vain. Enfin ce matin le téléphone a répondu, j'ai eu une voix humaine : pensez à ma joie ! Ce brave homme doit me rappeler.
J'ai retrouvé l'envie d' écrire, continuer le roman monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice.
Je suis agacée par mon incompétence.
Allez, courage! Bay.
Rédigé par Boyrie à 11:56 | Lien permanent
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Je rêvais.
Je regardais un oisillon qui essayait ses ailes,
inquiète de la présence du chat Chiffon je
me tenais prête à intervenir. D’un bond il l’attrapa, d’un bond j’attrapais Chiffon
par la queue il le lâcha. La pauvre bête était inerte je la crus morte, la vie
ne l’avait pas abandonné, il était sur mon chapeau. Je remis délicatement le
chapeau sur ma tête l’oisillon accroché dessus. J’attrapais les croquettes les
broyais les égrenais sur mon chapeau mais il les dédaignait. J’avais un oisillon
sur mon chapeau sur ma tête, le chat à mes pieds.
Je me réveillais.
Rédigé par Boyrie à 11:07 | Lien permanent
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Beaucoup d'ennuis
Rédigé par Boyrie à 22:31 | Lien permanent
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Je cherche mais c’est sans résultats
Rédigé par Boyrie à 21:58 | Lien permanent
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J’ai
de gros ennuis avec mon blog, je vais faire appel à un technicien
Rédigé par Boyrie à 21:26 | Lien permanent
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Il y a des provisions partout : sur la table sur les chaises à terre c'est un vrai déballage Marie est d'un
calme Olympien elle sait que Théo l'aime elle n'a nul souci à se faire c'est un fidèle;
La lumière colore les murs le coucher du soleil modèle les formes par l'ombre et la lumière. Théo
interdit s'arrête frappé par la transformation des objets un paquet en suspend dans sa main il voit
Marie en transparence dans une lumière diffuse, la respiration coupée l'estomac noué il voit Marie la
découvre la contemple ému, le regard fixe puis vague de nouveau la regarde, soupire.
Rédigé par Boyrie à 18:39 | Lien permanent
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Mais pourquoi, pourquoi, Madame !
Devant votre maison je rêvais, je partais avec les esprits de votre maison c'était paisible pour mon
coeur malade
Rédigé par Boyrie à 09:41 | Lien permanent
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- Je ne comprends pas Eloi d’où vient l’idée au comte de Tourne de la Tournière de nous inviter à un repas : regarde la date ; j’ai vaguement entendu parler de cet homme ! Tu le connais ?
- Pas du tout. Il cherche sur l’annuaire des noms pour remplir sa table, il nous a choisi apparemment c’est étonnant, c’est bien de me le faire remarquer : après-tout c’est sympathique, quand ?
- Dans deux mois.
- Bien je vais me renseigner sur lui, j’ai ouï-dire qu’il écrit… vaguement. C’est la preuve que nous avons bonne presse sans doute. Je me souviens l’avoir vu chez … Ah ! C’est le trou noir, oui… je le vois avec une canne.
- Un très vieil homme !
- Non, une infirmité sans doute ! Ne perds pas l’invitation, nous irons, je suis surpris et curieux : une lubie de vieil homme !
- Si nous allions au restaurant ce soir je n’ai pas envie de faire la cuisine.
- Tu en as parlé aux garçons ?
- Non.
- David ! Candide !
- Ce soir nous allons au restaurant, tenez-vous prêts.
- Vous nous dérangez je jouais avec Candide !
- Je me dépêche je serai de retour avant neuf heures
- Hui heures plutôt.
- D’accord.
Devant un square Eloi s’arrête, hésite immobile attend un moment prend trois profondes respirations avant d’entrer.
Il a l’habitude d’aller s’asseoir dans un coin retiré mais aujourd’hui il prend le banc le plus proche, regarde sans voir autour, ses pensées vagues s’affirment le poussent à voir à comprendre cette sensibilité nouvelle qui lui fait voir Délice sa famille, ses proches, ses amis avec un autre regard et les questions sous- jacentes prennent une réalité qui le trouble.
Le temps compte ce soir.
Il pousse un soupir son portable dans sa main pris par toutes les hésitations qui le talonnent il hésite à appeler, tâte son portable soupire profondément, sa main nerveuse le presse, il le remet dans sa poche, le reprend le dos courbé la tête plongée sur le portable il appelle Délice.
- Allo ! Délice - Oui Eloi. - Ce soir ma Délice je ne peux pas venir, j’ai un empêchement je suis effondré. - Ne soyez-pas effondré, vous mettre dans cet état ! Soyez heureux Eloi, pensez à moi, c’est si bon de se savoir aimée ! Vous m’appelez imaginez la chance que j’ai, votre attention me touche mon ami, ce contre- temps nous montre combien nous sommes attachés à l’autre. Glissez vos doigts sur vos lèvres, pensez à moi. Eloi remet son portable dans sa poche soupire de plus belle.
Un jardin paisible où la nature prend ses droits, de petits oisillons s’approchent, disparaissent.
Eloi dans son état nouveau s’interroge, constate, désespéré. Il cherche à approfondir ce désir qui le pousse à aller dans la maison de passe de madame Irène et après maints allez et retours dans des réflexions contradictoires, maintes recherches qui lui font froncer le front il est sans réponses..
- Eloi vous froncez le front ! Vous avez une ride profonde là entre les deux yeux, pensez-y
Dans ce square loin du monde il médite et dans sa méditation dans son désarroi constate qu’il aime les maisons de passe, c’est assis sur un banc dans Paris qu’il comprend le drame de Délice, sa nouvelle vie qui va changer leur rapport, il se lève en soupirant, se rassure, on verra, rien n’est inscrit d’avance, je ferai face devant les évènements quels qu’ils soient, l’amour a plusieurs facettes les lumières les parfums les saveurs auront une connotation différente, le cœur léger il se lève mais tourmenté de nouveau se rassoit, le regard songeur lointain il se culpabilise, s’accuse presse son poing sur sa poitrine sent des coups de fouet, la bonne éducation ! Les nobles exemples qu’il a reçus ! Comment a-t-il pu tomber si bas ! Pour mieux se fustiger il se flagelle avec des mots ignominieux, suis-je si négatif, ai-je voulu tout ce stupre ! Mon Dieu aidez-moi ! Il entend une douce voix Délice, Délice, si belle si pure, si douce, tu l’aimes ! Une voix d’ailleurs.
Mon Dieu pardonnez-moi.
Sur le chemin du retour longeant les vitrines il s’arrête devant une attiré par les articles savamment disposés pour attirer le client il admire, saisit son portable – Allo ! Délice – Oui Eloi- Je t’aime, je t’aime infiniment, je suis avec toi, ton corps, ton âme, je dois te le dire, te le dire mille fois - Moi Eloi je le sais.
- C’est toi Eloi ?
- Oui.
- Candide !
Candide arrive un cahier à la main.
- Regarde maman si j’ai juste.
- Demande à ton père.
- Papa ! Papa ! Regarde, Candide tend son cahier tout fier.
- Je n’ai pas le temps, plus tard, au retour.
Candide lance des beuglements qui assourdissent Eloi l’oblige à protéger ses oreilles de ses deux mains.
- Arrête d’hurler.
- Je ne veux pas aller au restaurant.
- Regarde son travail tu en n’as pas pour longtemps.
- Pourquoi il n’obéit pas je dois …Bon allez montre-moi ça.
- C’est un calcul regarde
Candide tout fier calcule avec son père
- Comment tu trouves papa ?
- C’est bien Candide tout est juste. Tu remets ton cahier en place, tu nettoies ta figure.
Candide revient bougon
- Papa je voudrais rester là.
- Mais pourquoi tu mets tant d’acharnement à désobéir, viens. Qu’y a-t-il encore ! Ton frère vient et puis nous sommes heureux d’avoir nos garçons avec nous, tu y penses ?
- Tu es heureux papa ?
- Oui mon petit garçon.
Candide attrape son doigt ronronne quelques mots de gorge.
Le calme est revenu. Eloi soucieux rejoint Marguerite
- Cet enfant m’inquiète.
- Tu es maladroit avec lui, il a un désir de bien faire une volonté farouche.
- C’est bien ce qui m’inquiète ;
- Tu vois bien que tu as réussi tu lui as dit les mots qu’il aime.
- Quoi ?
- Tu lui as montré ton amour : C’est un enfant sensible !
Nous sommes prêts ?
En cœur.
- Oui papa.
. . .
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Rédigé par Boyrie à 18:12 | Lien permanent
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07/03/2012
Dans la grande salle de réception où miroitent de magnifiques lustres le maître de réception annonce monsieur le comte de Tourne de la Tournière ; Le duc Sergey Surkock s’empresse d’aller saluer le comte.
- La presse n’est pas tendre avec le comte, paraitrait-il qu’il se serait entiché d’une fille pas très recommandable, tu vois ce que je veux dire, madame Zély avec son plus beau sourire s’approche du comte
- Comment allez-vous cher ami, nous parlions de vous justement récemment le major Zély et moi étions inquiets !
- Madame je vais bien et vous ?
- Bien monsieur le comte, bien.
Monsieur et Madame Déboire
- Tu connais la dernière nouvelle dans un magnifique sourire en allant vers le comte, il fréquenterait une prostituée : c’est ce qu’on dit.
- Cher ami quel heureux évènement de vous voir parmi nous, nous étions sans nouvelles depuis quelque temps. Notre cher homme a l’esprit si brillant que devient-il ! C’était notre inquiétude.
- Comme c’est agréable d’avoir tant d’attentions, de fidèles amis, je suis réellement touché merci beaucoup
- A ! Notre cher homme est là ! Clame mademoiselle de Rivière
- C’est magnifique de retrouver de fidèles amis tant attachés à ma personne il ponctue de quelques coups de canne, vous me voyez touché, tant d’attention m’émeut.
Le duc Sergey petit fils du prince Surkock attaché au tsar Nicola deux, connu pour son patriotisme et sa fidélité au tsar donne un bal de début d’année. Tout le beau monde de Paris est invité. Le comte rend les saluts une malice dans les yeux accompagnée d’un petit coup de canne, fait une petite révérence à chacun pour exprimer le plaisir d’être avec eux
- Mesdames, Messieurs, prenez place, les violons s’élancent envoient une valse viennoise, le duc ouvre le bal avec la duchesse, s’élance avec grâce emmène toute la société. Les dames dans leurs robes magnifiques tournoient enlacées par les messieurs en jaquettes élégantes.
- Quel dommage comte, j’ai une arthrite qui m’habite je suis condamné à regarder, aux souvenirs ! J’étais un gai luron ! Il soupire. J’ai lu votre dernier livre sur les maisons de passe, cela fut un apport de connaissances jusque- là qui m’étaient vaguement connues, c’est très intéressant, vous êtes un voyeur de première classe. Je me tâte, baissant le ton : figurez-vous j’ai envie d’aller y faire un tour juste question de voir, pensez bien comte… je n’irai pas …pour… toute évidence, ce serait impensable ! Quelle ignominie envers ma femme ! Non, non juste voir : vous me comprenez ? Je ne sais comment m’y prendre, peut-être pourriez-vous m’éclairer, seulement une adresse qui vous semblerait la plus recommandable, qui me conviendrait, vous êtes un fin psychologue, je vous fais confiance. Surtout rester anonyme, c’est très important l’anonymat vous me comprenez !
- Monsieur de Riboulet je vous donnerai l’adresse d’un site sur internet, vous trouverez les indications que vous souhaitez. Quelle belle musique quelle beauté ces couples quel ensemble gracieux, j’imagine des coroles délicatement éclairées qui tournoient sous les lumières des somptueux lampadaires, c’est un beau spectacle que nous offre le duc, les lumières nous font rêver, je savoure la beauté de ce moment, je vois vos yeux briller la beauté est enivrante cher monsieur vous y êtes sensible, je vous salue, s’écarte va vers un couple en retrait. La valse terminée le duc va vers la table du comte ;
- Prenez place Sergey.
- Vous semblez méditatif mes amis !- Alors comte que faites-vous en ce moment, vous êtes notre intellectuel raffiné !
- C’est toujours l’étude de l’être humain dans son ensemble, c’est une belle palette que je triture sans jamais trouver. !
- Je vous admire, quant à moi je serais plutôt manuel, en ce moment je vais aux beaux-arts prendre des cours, je travaille avec de la pâte à modeler : de timides ébauches, quel plaisir d’avoir dans vos mains cette pâte pour la faire vivre Ah ! La pâte à modeler quelle belle aventure Ah ! Comte quel plaisir ! Quelle joie ! Quelle sensualité ! Excusez-moi.
Mademoiselle Tatiana Kasaktgio une silhouette gracile, grande, s’avance avec aisance vers le duc
- Mon cher Sergey votre fête à un relief que vous seul savait donner, Madame la duchesse était au zénith de sa beauté elle rayonnait. Je me régale de la grâce, la beauté des dames, l’élégance des messieurs, j’ai toutefois une petite nostalgie des fêtes que nous donnions au temps de ma jeunesse dans le château familiale. .
- Chère Madame, vous avez en plus de la beauté une distinction, une élégance naturelle, beaucoup de vos amies doivent vous envier. L’art d’être belle à tous âges vous l’appliquez Madame ! Voulez-vous m’offrir cette danse ?
- Avec plaisir Sergey.
Les invités se congratulent, les femmes caquettent, les hommes s’imposent un verre à la main, l’orchestre repart s’emballe, murmure, envoie des notes langoureuses, troublantes, déchirantes. . -
Et vous monsieur qu’avez-vous fait ?
- Ma petite Délice j’ai un problème qui me tracasse
- Vous monsieur !
- Je pense aux réceptions où nous irons, j’ai de la difficulté à trouver ce que je cherche.
- Vous cherchez ?
- Oui je cherche un couple à qui vous confier lors de ces sorties, la société dans laquelle nous évoluerons vous est inconnue, je dois trouver un couple qui vous prendra sous son aile une sorte de chaperon. Je suis inquiet, je pense à votre ami de Risquetou mais est-ce bien raisonnable de penser à ce couple : ce serait mettre le loup dans la bergerie, n’y pensons plus. Je vais essayer de retrouver la liste des invités des réceptions où je suis allé, je pense à un couple, je dois en savoir davantage sur eux. Délice ma tendre, ma douce, ma si belle Délice je dois vous protéger discrètement très discrètement, un couple prêt à intervenir s’il le faut. Il y a des mots sans réponse pour votre âme d’enfant.
- Sans réponse monsieur?
- Vous avez des parents Délice : comment faire !
- Ah ! .
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Rédigé par Boyrie à 13:27 | Lien permanent
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01 / 03/ 20
- Vous êtes plein de verve mon cher aujourd’hui ! Comment pouvez –vous après le travail faire de si longues marches je vous admire.
- C’est ma détente elle permet à mon cerveau de nettoyer toutes pensées négatives qui s’accumulent dans la journée.
- Négatives ? Le travail ne vous donne plus satisfaction ?
C’est autre chose, une insatisfaction qui perturbe mon organisme parasite mon cerveau mes neurones faiblissent ne repartent plus dans le bon sens, c’est-à-dire la bonne direction : dans mes marches pédestres je trouve la quiétude, un avant- goût du moins ce qui me permet d’aboutir à la réussite de mes projets, c’est du moins ce que j’ai remarqué.
- Continuez, vous m’intéressez, précisez vos marches pédestres.
- Oui pour aboutir à ma paix intérieur, il y a une préparation que j’appelle (ma cérémonie) je dois être parfaitement réglé.
- Aboutir ?
- A retrouver mes neurones en parfait état
- C’est vrai, depuis quelque temps votre humeur est plus douce vos exigences moins agressives, votre mine est magnifique je vous félicite, plus enjoué aussi, je vois dans vos yeux un bonheur qui me rappelle le temps de nos fiançailles, j’en suis ravie.
- J’ai croisé sur mon chemin un ancien collègue qui a quitté la boîte pour se rapprocher de sa famille en ce moment il est à Paris pour un séminaire, si vous voulez je peux vous le présenter avant son départ.
- Non, avez-vous des nouvelle de Jasmin ?
- Oui je le vois au travail parfois. Invitons-les !
- J’ai trop d’occupations pour l’instant, plus tard. Je remarque votre tenue sportive, votre jean très mode vous va bien votre pull assorti votre chemise col ouvert négligée du dernier cri vous rajeunissez mon cher enfin vous êtes un parfait gentleman, vous ! Homme de notre époque!
- Votre esprit critique est blessant vous ne changerez donc jamais ! Vous m’impressionnez avec vos remarques poivre et sel. Soyez plus cool ma chère oui, cool, cool. Il fait claquer la porte.
- Tu remarques ma belle robe ?
- Géniale.
- Tiens essaie celle-là.
Fraise décroche plusieurs robes les étale sur le lit montre une robe récemment achetée.
- Je viens de l’acheter je l’ai achetée dans un magasin de haute couture. Comment tu la trouves ?
Délicatement Délice palpe le tissus, la prend dans ses mains va devant la glace l’installe devant se tourne pour la voir l’enlève la remet plusieurs fois. Fraise attend patiemment muette devant la magnifique Délice, le temps passe sans remarques, sans rien puis soudain.
- Fraise ma chérie ta robe est très belle.
- Elle est à toi.
- Tu m’as donné une robe déjà ! Merci Fraise, je ne connais pas de magasins qui ont de si jolies robes.
- Je peux t’amener avec moi je connais les magasins les plus chics de Paris, la haute couture tu vois.
- Je suis novice dans bien des domaines !
- A-propos tu vois Eloi ?
- Il est plus amoureux que jamais ! Plein d’attentions, un vrai dandy.
- A part sa passion amoureuse il parle ?
- Oui, beaucoup il s’intéresse au comte cherche à savoir comment je vis avec le comte. A propos je ne t’en ai pas parlé, je suis allée chez lui ; maître d’hôtel et tout le patata, c’était chouette il y avait un couple Henri sa femme Juliette leur fils Yvan un bambin de trois ans adorable le repas s’est passée dans une bonne humeur avec entrain, j’ai passé une excellente journée.
- Mais Eloi tu l’aimes ?
- Je le crois follement épris de moi
- Toi ?
- Tout peut arriver dans la maison de passe ! J’en ai fait l’expérience hélas ! Même l’amour, Délice baisse la tête.
- Tu l’aimes ?
- Ce mot je voudrais le bannir de mon vocabulaire.
- Belle comme tu es !
- Je l’aime d’une autre façon. Je vois les efforts qu’il fait pour me conquérir c’est amusant incompatible avec sa personnalité ; tu vois le gentleman naturellement élégant, eh bien! il veut changer d’allure.
- Mais est-ce que tu l’aimes ?
Délice est tétanisée par ce mot qui la frappe en plein cœur ses plaies qu’elle croyait cicatrisées se rouvrent elle porte la main à son cœur chancelle, Fraise la prend dans ses bras la fait asseoir Délice prête à l’évanouissement s’accroche aux mains de Fraise.
- Laisse-moi , attends que je me reprennne. Cette insistance à me demander si je l’aime comme tu as pu t’en apercevoir a rouvert des plaies que je croyais fermées. Les désirs des clients de cet endroit tuent ta dignité, avec l’ennui d’être obligée de faire un choix « il le fallait ! » parmi cette clientèle immonde Eloi de Risquetou a été mon réconfort souvent incompréhensible pour mon intelligence j’aimais le voir l’entendre me dire des mots pleins d’amour, mon être brisé reprenait vie avec lui, je l’attendais, je ne pouvais m’en passer, j’existais. Tu comprends Délice lorsque tu me demandes si je l’aime, oui, je l’aime.
Fraise prend sa harpe qu’elle enlace de ses bras accroche quelques cordes en regardant Délice enfiler sa robe avec des gestes gracieux, la tête contre la colonne elle pince quelques cordes un chant mélodieux accompagne la ravissante Délice.
- De joyeux moments ont-ils accompagné ma délicieuse Délice depuis la dernière fois ?
Dans le salon particulier de madame Irène le comte de Tourne près de Délice s’informe des tâches qui lui ont été demandées.
- Je n’ai pas fait grand-chose ces derniers moments j’ai écouté chanter Fraise accompagnée de sa harpe, elle chantait des chants médiévaux. J’ai écouté avec ferveur, ce fut le plus beau moment du temps qui nous a séparé monsieur.
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Rédigé par Boyrie à 17:13 | Lien permanent
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23/02/2012
Un bruit de canne martèle le sol envoie un soupçon d’inquiétude puis s’éloigne, revient plus fort, s’arrête, reprend, le comte de Tourne est dans la maison de passe de madame Irène.
- Je vous ai fait attendre monsieur le comte ! Croyez en ma peine profonde.
- Pas de soucis madame.
- Vous attendez Délice ?
Le comte intéressé par le téléphone que brandit Irène indiquant par ce geste qu’elle va contenter le désir du comte son grand ami le comte Urbain de Tourne de la Tournière qu’elle est prête à le satisfaire l’approche de son oreille puis hésitante
- Qu’est-ce que c’est ?
Un téléphone, un Smartphone.
- Un Smartphone ?
- Il y a tout dans cette boite, regardez, elle fait défiler des milliers d’images à la vitesse de l’éclair des milliers d’informations avec un simple touché du doigt.
- C’est merveilleux,
Il hésite à la prendre.
- Ou allons- nous… Pensez-vous que notre chère Délice aimerait avoir un…
- Smartphone monsieur le comte, oui, les jeunes en raffolent : essayez c’est magique, avec j’ai le monde entier avec moi.
- Merci, j’ai mon Nokia vieux de plus de dix ans il me convient, j’ai réussi à trouver une batterie, oh ! Oui ! Cela fait plus de dix ans que je l’ai il me suffit.
Le comte Urbain son Nokia vieux de dix ans dans la main madame Irène son Smartphone le dernier modèle dans la main.
- Appelez madame.
Le comte détourne la tête de cet appareil apocalyptique.
Les pas feutrés légers l’allure souple Délice approche. Le comte l’observe, c’est un bonheur mystérieux, chaque fois il l’interroge du regard, sourit. Il se lève offre une chaise. Madame Irène donne son portable à Délice.
- Fraise a le même on s’amuse avec c’est chouette.
Le comte soupire tape deux petits coups avec sa canne pris d’impatience en tape deux autres prend son portable appelle Henri son chauffeur.
Une rue aux immeubles cossus aux belles ferronneries aux belles portes sculptées, le taxi s’arrête, un numéro en haut de la porte juste au milieu, un numéro 16 Délice ne peut en détacher ses yeux. La porte ouverte, le maître d’hôtel inexpressif attend.
- Excusez-moi j’ai eu un moment d’absence je suis désolée.
- Entrez Délice.
Le maître d’hôtel s’incline disparait.
En entrant dans l’antichambre Délice est accueillie par d’immenses portraits tous plus sévères les uns que les autres, les aïeuls les bisaïeuls du comte, des regards sérieux sévères, des héros des guerres napoléoniennes.
- Ce sont mes ancêtres, nous les laissons, je vous les présenterai plus tard. C’est votre avis Délice ?
- Ce que vous désirez monsieur.
- Nous allons aller dans le petit boudoir vous êtes chez vous Délice. Il secoue sa clochette pour appeler Henri : vous aimeriez ?
- Un jus d’orange monsieur
- Henri, jus d’orange pour madame un whisky s’il vous plait.
- Bien monsieur.
- Ma chère petite Délice : permettez que je prenne cette liberté. Vous êtes si loin de mon domaine, de mon âge ! Je serai votre ami qui aura si vous voulez bien l’immense bonheur de vous avoir près de lui. Vous êtes très jeune déjà expérimentée sur les hommes ! Si belle, si émouvante, vous ravissez mon âme, avec moi vous aurez la sécurité aussi un vieil homme et de jeunes amants. Je m’octroierai le droit d’accepter ou non votre ami à notre table.
- Monsieur je suis une idéaliste !
- Oh ! Non, Non Délice c’est le drame de votre vie ! Soyez plus…comment vous dire…terre à terre il lui prend les mains. Un cerveau bien organisé suit bien sa route, ne rêvons pas chère amie les jours succèdent aux jours avec une régularité parfaite demandent des exigences nouvelles ! Vous n’avez pas idée comme ils passent vite. Délice je vais vous montrer l’endroit où vous amènerez vos amis en toute quiétude,
Il la prend par le bras l’amène vers ses appartements.
- Vous avez la sonnette, Henri notre maître d’hôtel prendra vos directives. Ma ravissante Délice qu’il ponctue de petits coups de canne rythmés une malice dans les yeux, êtes-vous heureuse ?
- Monsieur le comte j’ai perdu l’habitude de savoir, de sentir mon corps, je subis les évènements ce fut mon sort jusqu’ici. Je vous trouve original avec votre canne aussi votre grande silhouette un peu courbée votre visage aux traits accusés dégagent du caractère de la volonté, votre regard grave va droit à mon âme, vos bizarreries avec votre canne dont vous vous amusez et dont vous guettez mes réactions égaient mon cœur Je suis amusée et curieuse par votre originalité. . Je suis comme un enfant, j’ai envie de sauter de joie.
Sur le perron Justin et Violette après un journée d’un travail laborieux échangent quelques mots façon de dire quelque chose ils prennent des nouvelles de collègues du travail, c’est devenu une habitude qu’ils apprécient qui les rapproche et les amène tout naturellement vers Délice un moment où ils cherchent une réponse à leur tourment : Violette interroge Justin, Justin interroge Violette, avec des yeux soucieux ils se questionnent les baissent la réponse qui traîne puis partent vaquer à leurs tâches.
La maison a tout le confort qu’offre notre époque moderne, l’ordinateur le micro- onde, le réfrigérateur, les petite appareils ménagers électriques Violette l’oreille attentive, les yeux sur les dernières nouvelles tourne dans sa cuisine le chat dans ses jambes Médor frétille lance un petit aboiement, jappe. Tout est en ordre elle s’assoit regarde les publicités avant de les jeter.
- Justin ! Justin !
- Oui !
- Viens t’asseoir pour causer.
Il connait, il sait de quoi va parler Violette, ses litanies : pourquoi elle ne nous montre pas son amoureux, c’est toujours pareil.
- Je t’écoute.
Violette fait la tête
- Alors tu trouves normal qu’elle ne nous le présente pas ! Moi j’étais fière de te présenter à mes parents, toi ! Tu trouves normal qu’elle ne nous en parle jamais. J’ai peur Justin qu’elle soit sous la coupe d’un souteneur.
- Tu remarques comme elle parait heureuse c’est impossible ! Tu verras un beau jeune homme tous deux beaux comme des dieux. Les soucis de Violettes sont allés dans Justin, un regard noir, nous l’avons avec nous, elle est si belle si rayonnante si pleinement heureuse ! Ne te tourmente pas sois patiente demain elle vient tu lui as fait ses petits plats préférés la lapine vient de mettre bas cinq petits, j’ai agrandi la cage, je suis tout ému de lui montrer ;
Violette retourne dans sa cuisine Justin sort réparer le banc.
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17/ 02/ 2012
De gestes nerveux il tâte ses poches, cherche dans sa sacoche ne peut croire qu’il est sans ses papiers, Déjà il lui était arrivé cette mésaventure et il s’était juré que ça ne lui arriverait plus, il tâte encore ses poches avant de s’engouffrer dans le métro, le front soucieux il fend la foule pense à tous les soucis qui l’attendent : la perte de ses cartes bancaires ! Il prend les marches quatre à quatre entre en coup de vent.
- Vous n’allez pas faire votre marche ?
- Ouf ! Je suis soulagé j’avais oublié mes papiers à tout à l’heure.
Marguerite prend le téléphone le pose, part faire la cuisine.
- Regarde : pas- mal, non ! C’est mon ami Wladimir.
- Il est russe ?
- De lointaines origines. Il me rappelle un client du harem, figure toi chaque fois lorsqu’il me voit, chaque fois il se prosterne à mes pieds, d’une voix grave son accent russe il me demande : bellissime demoisellissime est-ce que je peux embrasser vos chers petits pieds, je suis envouté, c’est la mort dans l’âme, ici, à vos pieds je vous demande de bien vouloir m’accorder un regard, une flamme ! Une flamme ! Mon esprit s’égare, je n’arrive pas à le contenir, avec un geste pathétique vers le dit organe il clame tragiquement : prenez mon cœur, ma vie, et tout ça dans un accent à mourir de rire, je pars d’un éclat de rire ! Ne soyez pas si cruelle belle fille ! Wladimir comment tu le trouves ?
- Un bel homme.
- Il est cultivé, en ce moment il apprend le fonctionnement de la harpe, ses origines etc… Je suis allée avec Wladimir au restaurant chez Cyprien. Irène avait dû rester Reinette était malade. J’étais courtisée par deux hommes imagine ! Tu vois, la belle vie. Il y a des moments je me demande si je ne vais pas regretter cet endroit, je suis chouchoutée par Irène, dans le harem j’ai les hommages de personnes distinguées, la classe, ils me connaissent et sont sans rancune, les filles sont dans tout leur éclat elles savent les attraper. Heureusement j’ai ma harpe. Je t’avoue que je ne connais rien à la vie, ce que je vis ici n’est pas la vrai vie, ici elle est maquillée fardée, un état qui fausse l’esprit, je suis si innocente Délice, j’aime Wladimir elle entoure sa harpe de ses deux bras
Et toi chérie ?
- Eloi vient, les compliments que je fais sur toi lui donne envie de mieux te connaître. Si tu veux je te le présente en privé c’est mieux. Peut-être il va venir si tu veux bien ?
- Tu le fais entrer : nous sommes des curieuses : nous allons percer le secret de ton beau ténébreux
- Ténébreux !
- Tu ne savais pas ? Ici toutes les filles l’appellent le ténébreux .
- Excuse moi je dois partir
- Tu pars ! Eloi est marié, pourquoi avec toi ça ne marche pas !
- Voilà ! Pourquoi ?
- Tu dois aller consulter un médecin, un sexo…oui un sexologue c’est un spécialiste des problèmes du sexe, il te donnera la marche à suivre Eloi semble déconnecté du sexe avec toi.
- Déconnecté !
- Tu en a un qui est impuissant l’autre est déconnecté tu crois que ça va durer !
- Déconnecté ?
- Oui il n’est pas connecter si tu veux que je t’explique
- Tu vas voir un docteur suis ses conseils.
Délice écoute son amie avec un certain détachement, les bizarreries d’Eloi elle s’en satisfait, lasse des souffrances qu’elle endure depuis son entrée dans la maison de passe d’Irène, le comportement respectueux d’Eloi vers elle lui plait elle le prend comme un jeu s’en amuse ces joutes oratoires entre eux la distrait ses plaies se referment doucement pourtant les remarques de son amie lui ouvrent de nouvelles réflexions.
- Tu as peut-être raison Fraise je vais consulter. Je pars, à bientôt.
Dans le couloir, les quelques marches qu’elle doit monter pour aller dans sa chambre sont si dures qu’elle doit s’arrêter des coups violents martèlent sa tête qu’elle tort de droite à gauche tant la souffrance est insoutenable elle frotte son front arrive à sortir de sa douleur intense encore sous le choc elle ouvre sa porte, à l’intérieur Eloi l’attend.
- Ma tendre ma douce comment allez-vous ? Je vous trouve pâle, j’espère que je ne vous dérange pas nous avions convenu de ce moment que j’attends impatiemment chaque fois. Je n’ai pas voulu vous déranger chez votre amie. Mon désir est de voir dans vos yeux les impalpables suaves beautés que vous générez vous me voyez fragile devant vous. Je vis un drame Délice, je ne peux me passer de vous !
- Ce n’est pas un drame Eloi, un bonheur immense. Vous êtes un grand amant vous m’avez donné un plaisir extrême que nous aurons souvent.
- Vous ne devez en parler à personne Délice votre vie nouvelle va vous faire fréquenter la perle de notre société extrêmement agréable en façade ! N’est-ce pas ce que nous demandons ! Le comte vous a parlé de quelques familles qu’il fréquente assidument. Vous devez vous préparer à votre nouvelle vie. Délice vous attirez naturellement ! Votre beauté ! Votre rayonnement ! Vous allez attirer la férocité excitée par la jalousie des femmes elles seront impitoyables, cruelles : au seul accroc vous serez cataloguée. Je vous crois douée pour cette vie. Vous n’êtes plus enfermée Délice ? Vous sortez souvent j’espère, faut sortir de cette maison close. Vous voyez vos parents ?
- Oui Eloi je retrouve la vie avec eux.
- Bien, quels sont les projets du comte ?
- Il m’appelle se comtesse, il veut m’épouser, me donne le choix de la cérémonie : des amis ou bien des témoins, je ne sais pas, que me conseillez-vous ?
- Mélangez-vous avec les amis du comte n’ayez-pas peur, soyez la reine de la cérémonie faites le pas qui vous fera aller plus loin, oui, je vois une très belle cérémonie de celle qui reste gravée dans les mémoires celle dont on parle dans tout Paris, brillez, étincelez, que votre éclat nous envoie la lumière. Eloi l’entoure de ses bras l’embrasse passionnément.
- Jeudi il m’amène chez lui dans le 6ième il invite un jeune couple et leur enfant des gens simples. Je suis Délice Lamoux comptable dans un grand magasin.
- Bien mon amie je vous quitte pour quelques jours, j’ai ma famille et mon travail qui m’attendent. La prochaine fois nous parlerons de monsieur le comte Urbain de Tourne de la Tournière Je vous aime ma douce Délice je me réjouis à la pensée des jours heureux qui nous attendent : Délice entourée du bras d’Eloi l’accompagne à la porte. Ils s’embrassent passionnément se jurant de s’aimer toujours.
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11/ 02/ 2012
Le comte Urbain de Tourne de la Tournière, petit fils du très célèbre de Tourne hautement connu pour ses exploits, hautement qualifié et fils de son père le comte de Tourne qui l’a engendré traverse le salon de la maison de passe de madame Irène faisant claquer sa canne sur le sol et chaque fois madame Irène l’approche en lui faisant une petite révérence.
- Tous les services de mon humble maison attendent vos ordres comte.
- Oh ! Madame je me présente cela suffit, les commodités de votre maison font de moi un client fidèle.
- Vous m’obligez.
- Surtout pas madame.
C’est dans ses habitudes d’être salué, mais devant Délice il s’incline autant que peut son grand corps handicapé du a une malformation congénitale. Partout où il va il fait claquer sa canne, façon de s’annoncer c’est ainsi chez madame Irène où le bruit a une résonance particulière. Aujourd’hui un livre sous le bras il donne quelques petits coups de canne contre la porte.
- Quelle joie chaque fois, permettez : Urbain
Le comte salue pour approuver.
- Vous avez transformé votre pièce avec goût Délice.
- Mon amie Fraise m’a aidé, devant tous les trésors que nous avons trouvés dans internet : nous avons mis plus d’une heure à chercher, c’est fabuleux, je suis heureuse.
- En cerisier, bien, avec les chaises assorties, le lit également, un abat-jour ciselé par la main d’un artiste. Je suis ravi de vous voir si épanouie, vous avez une joie qui nous éclaire, ne soyez-pas étonnée, partout où vous passez nos soucis disparaissent, toutefois je vais vous faire une petite remarque : quelques tableaux sur les murs décoreraient votre pièce
- Comment je vais faire monsieur je n’y connais rien ! Vous allez me conseiller, votre savoir est si grand !
- Sans les livres je serais inculte. J’ai un livre que nous allons regarder, en premier temps feuilletons le ensemble.
- Oui.
- Je vous le laisse, regardez- le avec votre amie elle sera de bon conseil. Je m’assois quelques minutes ma chère amie, vous voir si belle apaise mon cœur meurtri.
Délice s’assoit près du comte.
- J’ai des projets, nous en parlerons, surtout restez ce joyau qui ravit mon âme. Il lui prend la main la presse les yeux fermés.
- Comment vont vos parents ?
- Je crois qu’ils sont bien monsieur.
- Bon ; dites, je vous prie mon prénom, aucune voix si belle ne l’a prononcé jusqu’ici. Il soulève sa poitrine pour avaler l’air mieux l’écouter, l’entendre, faites, s’il vous plait. Il se penche, savoure la voix douce, mélodieuse, timide, une voix d’où sortent toutes les merveilles du monde, veuillez répéter !
Délice s’applique.
Souhaitons chère Délice que nous ayons avec l’aide de Dieu encore, pendant longtemps, cet amour qui nous porte l’amour du suprême bonheur.
Urbain fait ses salutations avant de partir.
- Je vous appelle, distrayez-vous, votre amie est charmante allez dans Paris avec elle, n’hésitez pas à marcher pour voir les beautés de Paris, j’ai remarqué votre intérêt devant des tableaux
Le comte frappe avec sa canne, retourne dans la pièce.
- Ces murs sont vides. Nous pourrons en mettre un là par exemple : le mur en supporte d’autres là aussi, pourquoi pas là ! Cela en fera trois : il se retourne, un autre sur l’autre mur.
Urbain la regarde.
- Amusez-vous à chercher je reviens vite.
Quelques jours après.
- Bonjour monsieur Urbain.
- Vous avez fait votre choix Délice ?
Elle attrape le livre vivement.
- Je sens que nous nous acheminons vers un résultat : montrez-moi.
Délice s’est appliquée à noter les pages, émue elle tend le livre montre les peintures qui ont touché son cœur, elle les montre également mais revient sur la même plusieurs fois, ne trouvant pas d’explications elle interroge Urbain du regard.
- Bien Délice je vais devoir réfléchir à la cause profonde qui a poussé votre jeune âme vers ce tableau la tour de Babel de Gustave Doré. Je comprends, vous avez su saisir la tragique histoire du tableau, c’est l’histoire de notre humanité. Je ne veux pas vous fatiguer avec l’histoire biblique pleine de mystères. Vous avez choisi Dame en Blanc d’Eugène Boudin, c’est un tableau reposant accroché le à portée de vos yeux puis un Wassily Kandinsky : dans le bleu la composition les couleurs sont décoratives : un Miro : le carnaval, ces deux tableaux sont dynamiques, c’est la preuve de votre envie de réagir de vous battre. Puisque vous y tenez, je vous conseille la tour de Babel de Bruegel l’Ancien la tragédie est moins cruelle. Récemment j’ai vu chez un ami collectionneur la tour de Babel de Gustave Doré, je suis resté un moment figé devant comme vous avez fait ! Délice ! Je vous en conjure ne mettez pas ce tableau dans votre pièce !
- Celui-là alors ?
- Oui Bruegel a une interprétation moins cruelle les couleurs atténuent le drame, mettez- le dans ce coin là-bas.
- Dans le coin ?
- Délice n’ajoutons pas du tragique à nos vies, ne trouvez-vous pas ?
- Oui, vous avez raison.
- Je vais appeler mon ami collectionneur ainsi que les marchands de tableaux, je crains de ne pouvoir vous donner que des reproductions pour l’instant. J’ai noté, vous recevrez vos tableaux dans deux jours. Je vais me documenter sur la genèse de la tour.
Quelques jours plus tard.
- Vous avez éveillé ma curiosité chère amie, j’avais oublié : ça remonte à mes années de lycée ! J’ai dû pécher dans des manuscrits l’histoire de Babylone elle est bien loin derrière nous ! Je regarde les tableaux, je vois que vous les avez bien disposés malheureusement ce sont des copies, les originaux ne sont pas à vendre ! Je suis navré.
- Qu’importe monsieur ils me plaisent voyez comme ils sont beaux accrochés au mur.
- Votre pièce est transformée Délice, .lequel préférez-vous ?
- Celui de Gustave Doré.
- Oh ! Vous m’en voyez navré !
Essayons de comprendre l’histoire de la tour de Babylone, c’est un édifice mythique une belle invention calqué sur la vie des gens de Babylone, avec la tour les babyloniens avaient la prétention d’atteindre Dieu. La construction fut arrêtée Dieu trouva le projet plein d’orgueil Dieu multiplia les langues et les hommes se dispersèrent sur la Terre, en conclusion ne pas vouloir être à l’égal de Dieu. Babel est une tour et une ville, c’est un mystère
Urbain lui prend les mains, il y a beaucoup de zones d’ombre dans cette histoire malgré les recherches des archéologues la vérité ne se connaîtra pas, la tour est le symbole de l’orgueil humain, je ne vais pas vous en dire davantage c’est une histoire biblique entre Dieu et les hommes.
Délice effondrée devant le savoir du comte Urbain de Tourne.
J’ai une méconnaissance des histoires de notre monde depuis qu’il existe ! Vous m’avez appris qu’il n’est pas nuisible de vouloir atteindre Dieu.
- Non ! Non ! Délice c’est le contraire, nous perdrions la vue de vouloir soutenir la lumière de Dieu.
- J’ai fait un lapsus, pardonnez-moi. ! J’ai bien compris l’histoire de la tour de Babel elle explique une allégorie, les vices de la ville de Babylone : la prostitution, l’argent, le pouvoir, la gloire.
- Bravo Délice vous avez tout compris, nous allons continuer sur le chemin de la connaissance.
Urbain fait taper sa canne de petits coups rythmés, une malice dans leurs yeux ils partent d’un grand éclat de rire.
Les salutations terminées, un cliquetis de canne jusqu’à la porte.
- A bientôt chère amie. .
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Rédigé par Boyrie à 10:23 | Lien permanent
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Pieter Bruegel l’Ancien (1526/1530–1569)
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04/02/12
Justin à la sortie de son travail nettoie la cage du lapin, il a pris dans le bac à légumes une branche de céleri quelques radis, un morceau de pomme une carotte, quelques mots en donnant la nourriture au lapin Titi, avec le chien le chat il rentre assourdi par les impétueux aboiements de Médor les miaulements du chat Fripon.
Justin livreur dans un hyper-marché travaille à heures fixes, à sa charge de faire le travail écrit dans un carnet posé sur la table, appliqué à lire Fripon saute sur ses épaules il vaque en sifflotant un air entendu dans sa voiture, regarde partout, met de l’ordre, nettoie l’évier, équipé d’un tablier il se lance dans la cuisine : il n’y aura qu’à la faire réchauffer, puis, le chat sur ses genoux il regarde la télévision
Violette est caissière dans une grande surface elle rentre tard du travail, ce soir comme à son habitude, elle a fermé vivement sa caisse, elle a pris sa voiture, des kilomètres à parcourir, elle entre regarde vaguement autour.
- Tu as des nouvelles de Délice, elle devait appeler ! Elle devait nous annoncer une nouvelle
- Non rien de spécial.
- Ah !
Violette donne l’image d’une femme coquette : ses habits son maquillage font d’elle une femme à la recherche de plaire.
Depuis le retour de Délice les tâches quotidiennes sont plus légères malgré les questions sans réponses ils vont à leur travail le cœur élargi de bonheur.
- Tu as idée de ce qu’elle peut faire ?
Justin hoche la tête, habitué à cette question.
- Elle n’en parle pas.
- C’est ce qui me tourmente ; chaque fois qu’elle vient elle parait heureuse. ! Je ne devrais pas m’inquiéter, pourtant…
Pourtant tu t’inquiètes toujours. Le meilleur signe quand tu la vois c’est le bonheur que tu vois dans ses yeux, je ne veux pas en savoir plus. De ton avis il faudrait la questionner ? Il me semble délicat de réveiller un grand amour terminé, d’elle-même si elle veut elle se confira, quelle sentiment elle te donne ?
- Une émotion intense ;
- Tu remarques nous avons retrouvé l’envie de vivre.
- Oui, tu te tiens droit, je te voyais courbé, moi j’étais négligée
- Pourtant tu n’es pas heureuse !
- Si, je suis heureuse j’aimerais montrer mon amour en lui disant : raconte nous ce que tu fais, je sens une barrière infranchissable ; après-tout tu as raison, goûtons le bonheur d’être ensemble, nous l’avons retrouvé. Demain nous devons nous lever tôt, tu fais le cake, je veux qu’elle trouve sa maison comme avant ; Je ne comprends pas cette oppression, je crois que je fais de l’asthme : des histoires à mon boulot, le patron va changer mes heures.
- Tu as idée de ce qu’elle vit
- Une histoire d’amour.
- Tu penses à un amoureux.
- C’est bien naturel à tous âges encore plus au sien.
- Je suis mal à l’aise, tout est trop beau chez elle, quand je la vois j’ai une douleur dans ma poitrine, je n’arrive pas à la situer : c’est mon tracas sa place serait dans les arts je pense, je ne vois rien d’autres. Elle m’échappe, je crains pour elle.
- Tu dois toujours te tourmenter.
- De toutes façons nous n’y pouvons rien, elle se signe que Dieu la protège,
Justin pour arrêter la conversation nettoie, lave, balaie.
- Nous étions sans entrain toutes les tâches paraissaient lourdes.
- Nous n’avion envie de rien, rien ne nous intéressait.
- Nous étions de pauvres gens.
- Nous étions perdus désespérés, nulle envie de quoique se soit.
- Nous trainions notre vie ;
- Nous avions honte devant les voisins
- Plus d’espérance, plus rien !
Le lendemain agités ils se querellent pour des riens Délice est dans chaque geste ;
- Elle va aimer ça : c’est son plat préféré
- Ne changeons pas : sur la table, les mêmes assiettes les mêmes serviettes. Le carillon envoie les secondes de longues secondes, le tic- tac du carillon frappe leur tête, tout est prêt ; ils écoutent le tic- tac les yeux accrochés au balancier.
- Elle ne va pas tarder, où est fripon ?
- Là, sur la chaise près de toi.
- Et Médor ! Près de toi
Chaque fois Délice s’arrange pour les surprendre .Le comte la dépose à l’arrêt de l’autobus elle fait un petit détour pour entrer sans être vue ; elle entre dépose un baiser sur chaque joue qui se tend.
- Ça va ?
Le chien jappe saute : une tape : allons !.
- Fais attention : il va déchirer ta robe.
- Laisse maman, où est fripon ?
- Là, c’est un veinard, il dort.
- Assied- toi, raconte nous ce que tu as fait depuis la dernière foi, nous : la routine, le travail, le travail, les animaux : tu vois ! Mais toi Délice.
- Moi d’une passion désastreuse je vais dans un monde que je ne peux pas expliquer, un monde plein de merveilles, je l’ai choisi, j’y vais de mon plein grés, je vais avoir une vie que vous ne pouvez imaginer ; Soyez confiant. J’ai avec moi une âme, une âme belle est noble.
- Une âme ?
- Oui maman une très belle âme.
Justin regarde Violette peiné, ils hochent la tête.
- Tu dis une belle âme ? Il est beau ce monsieur qui a une si belle âme ?
- Oui maman je l’aime ;
- Pour son âme ?
- Bien sûr maman ce n’est pas le corps, c’est son âme.
- Pour son âme ! Mais il a un corps Délice !
- Bien sûr j’aime les deux.
- Ah !
- C’est simple, je suis bien avec lui.
- C’est ta nouvelle passion, fais attention souvent les choses se répètent, méfie-toi Délice, je suis ta mère je me permets quelques remarques.
Oh ! Ne craignez rien, cette âme est bonne belle et noble.
Les regards de Justin et Violette se croisent pleins d’inquiétudes.
- Tu nous le présenteras ?
- Il faut attendre encore, ne soyez pas inquiets il n’y a nul souci à se faire, je suis là avec vous, que désirez-vous ? Maman, papa pensez-vous que je puisse être capable de malhonnêtetés ! Je ne me drogue pas, je travaille. Je suis responsable d’une boîte ;
- Une boîte ?
- J’ai un travail bien rémunéré, malgré tout je vais changer. Lorsque vous saurez malgré l’étrangeté de la situation avec la bonté que vous avez, vous accepterez le cœur ému, vous aurez pitié votre pitié me portera, il en sera ainsi, c’est mon désir, nous saurons nous aimer tous ensemble. .
- Tu parais si heureuse !
- Alors ?
- Ca nous suffit Délice.
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Rédigé par Boyrie à 13:04 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 15:09 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 11:21 | Lien permanent
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28/01/2012
- Tu crois ! Tu… ! Tu crois à cet amour ! Eloi gémit, ouvre les yeux sur le visage de Marguerite ; Marguerite est inquiète.
- Tu n’es pas bien Eloi.
- Qu’est-ce que j’ai eu ?
- Une sorte d’attaque, je vais appeler le médecin.
- Laisse.
- tu es sûr ?
- Oui, ça va.
Délice enlève le vêtement de Fraise va dans sa garde- robes ;
- Enfile cette robe, elle te va à ravir.je te la donne.
Fraise des Bois approche son joli minois de la figure de Délice prend sa tête dans ses mains effleure de ses lèvres les douces joues avec la sauvagerie d’un chat effrayé vole un baiser sur ses lèvres
Délice doucement la repousse.
- Je viens chez toi, .tu es libre ?
- Oui.
- C’est chouette chez toi. C’est ta harpe, tu joues un air.
Fraise des Bois s’installe devant l’entoure gracieusement de ses bras des sons graves, aigus sortent de ses doigts agiles. Délice n’a rien vu de si beau un instant elle découvre la beauté.
- Tu joues magnifiquement bien. J’ai remarqué que tu as de très belles robes, celle- là !
- Elle est à toi.
- Vraiment !
- Oui. Mon rôle ici est de surveiller, tous les jours je dois subir le questionnaire d’Irène et patati… et patata…enfin tu vois. J’ai idée sur quelqu’un Fraise pousse un soupir, je vais t’étonner, je suis encore…tu comprends ? Je n’ai pas dix-neuf ans, je garde ma virginité pour l’heureux élu.
- Tu peux prétendre : tu es belle.
- Irène a son idée, ici il s’en passe des choses…
- Lesquelles ? Tu dois en parler à Irène elle va se renseigner, sois prudente l’endroit est mal fréquenté
- Tu te trompes, c’est une clientèle d’hommes mariés des gens de très hauts niveaux qui te promettent monts et merveilles, des présidents
- Des présidents
- Oui même des présidents.
- Les filles sont jalouses de toi, je dois faire preuve de diplomatie à mon âge ! Je les entends parler entre elles, comme, qu’est-ce qu’elle veut celle-là ! Qu’elle finisse dans la rue : ce sont des tigresses des serpents pleins de venin. Sincèrement chérie je suis heureuse pour toi elle lui caresse les mains Tu seras la comtesse de Tourne de la Tournière qu’elle beau titre, tu auras des révérences jusqu’au sol, des sourires autour de toi tu vas encore étinceler davantage si c’est possible, tu es triste ! Tu as Eloi, il est très classe très bien, mondain, il t’aime, il est marié pourquoi ce petit air triste elle s’approche plus près d’elle lui caresse la joue.
- Mon bonheur est si inattendu, je n’arrive pas à voir clair.
Délice se lève promet de la revoir.
- Attends ne pars pas chérie, approche elle défait sa chaîne où est suspendue une croix, tiens, lui passe autour du cou, elle te suivra partout où tu iras te portera bonheur va te voir à la glace ;
- Pourquoi tu t’en sépares.
- Je ne m’en sépare pas puisqu’elle est sur toi !
- Tu vois le comte : là…
- Non. Il m’appelle nous fixons un rendez-vous, si tu savais comme il sait me faire rire.
- Il va te faire découvrir la vie, tu es chanceuse, tu sais que ce soit au bois de Boulogne, de Vincennes, dans des bouges ou ici c’est du pareil au même, la nausée, le gouffre, l’enfer tu comprends. Moi je ne resterai pas dans ce havre de puanteur. Irène m’a recueilli, j’étais une enfant lorsque mes parents sont morts.
- Fraise merci pour la croix elle est belle, elle te ressemble
- Viens t’asseoir. Ici mon rôle est bidon, je m’expose quelques minutes une fois par jour.
- Et entre temps ?
- Je sors dans les magasins, je joue de la harpe, tu sais quel est mon rêve ?
- Raconte.
- Je veux jouer dans un orchestre, je travaille pour passer un concours, ma vie se passe ici avec ma harpe, j’ai un professeur qui me donne des leçons,
- Ca ne te dérange pas d’être dans le harem ?
- Tu t’étonnes ! Eh ! Bien non, je me délasse, j’aime bien les filles, elles m’aiment bien, il n’y a pas de tension, Je suis habile à être présente sans trop paraître si besoin je sais m’esquiver. Nous pourrions nous voir plus souvent ?
- C’est possible, je vais en parler au comte.
Délice tente de s’expliquer lui retire ses mains.
- De quoi te plains- tu ?
- Figure toi le comte a le don de me faire rire, il prend un air malicieux, tape avec sa canne quelques coups puis se met à me raconter des histoires où je me tords de rire, il met des accents belges, canadiens, ou du midi tout ça avec un naturel ! Alors devant mes éclats de rire ses yeux pétillent de malices, je crois que je suis en train de tomber amoureuse Fraise. Crois-tu que ce soit possible d’aimer un vieil homme, en plus infirme. Lorsqu’il frappe à ma porte avec sa canne, mon cœur bondit je cours lui ouvrir, il prend un air grave se baisse je vois ses yeux dans mes yeux, me donne un baiser chaste. Tu sais ce qu’il me dit
- Non.
Vous êtes la grande perle rose, Délice - parlez-moi d’elle.- Cette perle a été trouvée en Californie, moi, je l’ai devant moi beaucoup plus belle, chaude et vivante.
- Je ne m’ennuie pas avec lui. Il doit m’amener chez lui, je suis impressionnée. J’aime être près de lui, l’entendre raconter des histoires qu’il sait si bien inventer.
- Et Eloi ?
- Eloi m’oblige à trop réfléchir : je l’aime bien, c’est un exigeant, je ne sais pas s’il me comprend, il est étrange, depuis notre première fois il est bizarre je le crois malade et depuis il n’y a plus Rien ! Rien ! Rien ! C’est un compliqué, je suis courtisée par deux hommes et il n’y a rien.
- Il est paniqué devant toi peut-être ! Tâche de l’apprivoiser.
- Comment ?
- Tu dis que tu as quelqu’un ça le rassurera.
- Il le sait.
- Il est attachant malgré tout. Il me dit des choses émouvantes pleines de poésie sur mes mains sur ma beauté, tiens comme : vous êtes la reine de l’Univers ; à peu près ça. Tu vois.je préfère le comte, lorsqu’il apparaît à la porte sa silhouette me noue l’estomac d’émotions, il est grand un peu cassé appuyé sur sa canne avec ses yeux gris verts, son visage bien structuré est beau, ses cheveux blancs lui donne une noblesse et chaque fois il me dit- commet va ? Il s’amuse à me faire des cadeaux pleins d’originalités ; Je te les montrerai. Allez bay.
-
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Rédigé par Boyrie à 18:28 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 11:32 | Lien permanent
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24/01/2012
Ils multiplient, ils additionnent, ils divisent Délice n’est pas au top elle prend la main d’Eloi pour l’arrêter.
- Je ne peux pas vous suivre, vous êtes trop rapide !
- Vous avez compris, vous savez l’appliquer, nous continuons ? C’est facile, amusant pour nous les informaticiens : voyons…nous allons voir s’il correspond à la demande : oui Délice ! C’est exact ! Quelles conséquences si l’on se trompe lors d’un achat important.
- J’arrête je suis fatiguée.
- Oui on arrête.
- Nous arrêtons Eloi ?
- Oui, nous arrêtons.
- Pas de se voir !
Il attrape sa main la caresse de ses lèvres, baise chaque doigt la pose sur sa jambe.
- Regardez votre main comme elle est belle, douce, je voudrais m’évanouir dans votre main elle me renvoie lorsque j’étais bébé jusqu’à vous Délice, avec la même envie de la toucher le même désir d’être caressé. Celle-ci est incapable de faire le mal, elle va joindre l’autre dans une prière. Le Dieu Tout Puissant est avec vous. Montrez l’autre ! Gardez vos mains belles, je les aime.
- Monsieur Eloi vous m’affligez mes mains sont semblables à celles des filles du harem.
- Nous allons faire venir la belle Fraise des Bois
- Vous allez me rendre jalouse Eloi !
- Oh ! Non, non, tenez, je dispose d’un moment, pouvez-vous… Attendez… vous avez le téléphone ?
- Oui.
J’appelle madame Irène : Allo ! Bonjour madame comment allez-vous ? - Très bien ! Auriez l’obligeance de faire monter Fraise des Bois.
- Mais oui, cher monsieur Eloi, vous connaissez ma maxime satisfaire les désirs de ses messieurs est mon plus grand désir, je remercie le Seigneur chaque jour de ma vie des bienfaits qu’il veut bien m’accorder parcimonieusement ! A peine raccroché elle frappe à votre porte – Merci madame.
Quelques coups légers
- Entrez Fraise.
Dans l’entrebâillement de la porte Fraise hésite, elle a enfilé une sorte de sarrau qui cache ses formes.
- Bonjour monsieur de Risquetou. Délice tu as besoin de mes services ?
- Non, ne fais pas la bête, regarde comme tu t’es affublée
- J’ai couru.
Eloi se lève pour saluer Fraise de Bois la fait asseoir
- Nous parions Délice et moi que vos mains ont l’habileté d’enchanter où les mots sont inutiles. Montrez vos mains Fraise, Fraise des Bois rassurée soupire doucement puis montre ses jolies dents et par des mouvements expressifs elle fait le langage des sourds et muets ajoutant dans des envolées tant d’allégresse, tant de grâce, de joie et il y avait un tel magnétisme dans ses doigts effilés, une telle certitude de vous ensorceler ! Elle en jouait sûre de son trésor qu’elle communiquait.
- Fraise où avez vous appris ces savantes façons de modeler vos mains ! Eloi est ému. Comme j’aimerais les peindre !
- Vous avez la pâte à modeler monsieur.
- Vos mains débordent de dons artistiques, c’est surprenant, pourquoi ?
- Ma grand-mère avait une harpe j’en joue dans ma cousette.
- Ces mains-là sont très belles Fraise elles débordent de talents artistiques, douces comme l’amour. Pour couronner ce beau moment je vous offre le champagne.
Eloi prend le téléphone.
- Laissez, je vais le chercher monsieur Eloi.
Nous allons appeler…comment…
- Reinette.
Délice est ravie une flamme chaude, coquine avec un point de malice elle s’approche des lèvres d’Eloi puis un franc sourire éclaire ses yeux elle se retire.
Elles sont pleines de bonne volonté toutes les deux pour plaire à Eloi manifestement elles l’ensorcèlent à qui mieux mieux Eloi est envouté, il regarde la porte espérant un salut, enfin Reinette arrive.
- Bonjour monsieur Eloi, elle dispose les verres, le champagne salue puis se retire.
Eloi transcendé se plait à dire, nous sommes bien tous les trois, en cœur oui tous les trois, un éclat de rire général.
De retour dans son appartement Eloi oublie sa prudence habituelle, il aide Marguerite sifflote, fredonne quelques airs, jette sur Marguerite des regards amoureux.
- Que vous arrive-t-il mon ami vous êtes plein de verve ! Vous avez de bonnes nouvelles à m’annoncer je suis curieuse de les entendre. Moi j’ai une nouvelle à vous annoncer.
- Ah !
Il parait que le conte de Tourne est tombé amoureux d’une prostituée ; Paris est un grand village les nouvelles extraordinaires se savent vite elles volent à la vitesse d’une fusée. C’est Clémentine qui me l’a appris. Je ne suis pas surprise tant que ça, l’homme est bizarre, tu ne te rappelles pas de lui ?
- Non.
- Vous vous imaginez : amoureux d’une prostituée quelle histoire pour la famille, je vais me renseigner sur cet homme il occupe mon esprit, tu ne dis rien !
- Je ne le connais pas, il ne m’intéresse pas qu’est-ce que vous voulez en faire ? Nous n’aurons jamais l’occasion de le voir !
- Vous vous trompez, paraitrait-il qu’il a l’intention de donner des fêtes où la gente serait invitée nous serions sur la liste… Le contacte rapide avec lui m’a laissé une bonne impression, de l’esprit, dommage qu’il ait eu cette infirmité. J’ai entendu dire qu’il écrit un livre sur ces bas-fonds. Eloi tente une respiration profonde d’un regard intéressé il encourage Marguerite à continuer : dommage, j’aurais aimé en visiter une.
- Vous pouvez y aller ma chère en tant que cliente !
- Vous êtes monstrueux Eloi, vous allez ! Vous! Raconter ! Je vous connais : vos pulsions amoureuses sont trop calmes pour aller dans des bordels. C’est la première fois que je me pose des questions sur votre nature, tout va bien entre nous n’est-ce pas chéri ? Pourriez-vous tomber amoureux d’une prostituée ?
- Je pense que les hautes études ont compartimenté ce que je dois faire ou ne pas faire, c’est mathématique, pour bien vous faire comprendre dans le compartiment que je nomme… Prudence, il y a : pas d’alcool, pas de drogue d’excès de tous genres, voilà, quant aux bordels je n’y avais pas pensé Je marche dans Paris ! C’est un régal, le charme, la richesse l’élégance de cette ville est le remède aux mauvaises fréquentations qui entraineraient la perte de mes repères.
N’est-ce pas une forme d’ennui ? Que vous trainez dans chaque pas de votre chère ville !
- Peut-être.
- l’harmonie de notre foyer ce soir particulièrement me touche profondément Eloi, je souhaite qu’il en soit ainsi jusqu’à la fin.
Eloi souhaite mettre fin à cette conversation.
- Je peux appeler les garçons ?
- Oui.
-
-
Rédigé par Boyrie à 16:17 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 18:06 | Lien permanent
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J'ai changé d'ordinateur que de surprises ! que de travail !
Bonjour mes amis, merci de vos visites.
En ce moment j'essaie de me retrouver parmi trop de désordre et de grosses surprises
telles : l'ordinateur n'a pas pris en compte les textes qui ne sont pas passés par Word
, je les trouve dans mes notes, je dois aller les chercher dans internet, quel travail,
Je ne suis pas prête à changer d'ordinateur !
Rédigé par Boyrie à 19:30 | Lien permanent
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Qu’avez-vous Eloi votre travail vous donne satisfaction ? Vous semblez régénéré, ce n’est pas un reproche bien au contraire, votre allant est communicatif, les enfants s’installent paisiblement devant leurs devoirs, Candide est plus calme, vous donnez la paisible ambiance qui sied à nous tous, je suis manifestement heureuse. Un tout petit reproche qui ne concerne que moi : vous disparaissez souvent, vous allez dans votre cher Paris, vous marchez, marchez… à quoi pensez-vous dans vos marches solitaires ?
- J’élimine le stress de la journée, lorsque j’ai trouvé l’apaisement je vois les vitrines, les gens, c’est ainsi que je récupère et que je trouve c’est allant si joliment dit par vous.
- Vous avez des nouvelles de Céleste ?
- Oui Céleste aime les promenades dans Paris, je l’ai vu avant-hier, il m’a paru bien.
- Clémentine ?
- Il m’en a dit le plus grand bien : nous devrions les inviter.
- Au restaurant je veux bien.
- Tu appelles Clémentine pour vous mettre d’accord sur la date. Je ne sais pas pourquoi j’ai une réminiscence d’un moment passé chez le Grand Chancelier Delpech lors d’une sauterie où nous souhaitions l’anniversaire de sa fille, tu te souviens du comte de Tourne ?
- Oui, le comte de Tourne est très connu : un homme charmant à l’esprit brillant aux phrases percutantes qu’il assure avec de petits coups de canne, toutes les femmes l’aiment. Il porte une infirmité congénitale, son esprit brillant, pétillant remplace aisément ce manque. J’ai oui dire qu’il lui manquait l’essentiel pour féconder la terre, vous saisissez ?
- Toujours pas claire Marguerite : allez droit au but, voyons.
- Il est impuissant.
- Ah !
Il entend la voix de Délice ; Monsieur je suis entretenue par le comte de Tourne.
Cette extravagante nouvelle l’avait laissé sans voix, il avait pris la main de Délice l’avait pressée doucement puis lui avait donné un baisé sur les lèvres.
- C’est une très bonne nouvelle Délice, le célibataire endurci !
- Ca fait des mois qu’il vient dans le harem si discret qu’on ne le voit pas.
- Vous êtes la sève qui le nourrit Délice.
- Marguerite vous êtes l’instigatrice du bon déroulement de mes pensées, avec vous je vais vers des horizons inattendus, d’après vos dires nous avons rencontré le comte de Tourne ?
- Mais oui vous ne vous souvenez pas ?
- Vaguement.
- Je comprends il préfère la compagnie des dames, il aime les messieurs à l’esprit brillant comme vous Eloi.
- Maintenant en fouillant dans ma mémoire je me souviens avoir échangé quelques mots avec lui en effet.
- Vous sortez ?
- Oui.
Son rendez-vous ponctuel avec Délice chez madame Irène a pris une dimension nouvelle, le sentiment d’être moins intransigeant envers les autres, aussi une approche plus douce des autres, un sentiment d’amour doucement s’installe, il pardonne, absout, sourit, et dans ses promenades dans Paris dans les jardins où il va méditer il voit Délice, l’aperçoit, la retrouve, l’imagine, une bonté qu’il ne connaissait plus adoucit ses peines, des images défilent devant ses yeux, brillantes. Est-ce possible ! Est-ce possible ! Délice ! Il baisse la tête dans un acte de contrition.
Chère Délice comment avez-vous passé le début de votre nouvelle vie ?
- Je suis allée chez mes parents.
- Quelle joie pour eux de retrouver leur fille, ce fut !
- Oh… ! Oh… ! Ils étaient si tristes, si tristes ! Ils ne me parlaient pas leurs yeux étaient sans reproches, mon cœur éclatait de douleur, Ah… ! Excusez mes larmes elles débordent mes yeux, je ne peux me contrôler tellement ma douleur est grande, dans un hoquet qui l’étouffe : je les ai tué, tué. J’essayais de retenir mes larmes, de les rassurer, c’était difficile, j’aurais voulu me mettre à genou devant eux, leur demander pardon, nous étions si tristes tous les trois que les mots ne sortaient pas, les beaux cheveux de ma pauvre maman avaient des fils blancs, le dos de mon pauvre papa était courbé, j’étais effondrée. J’ai simplement dit, j’ai connu un amour fou, alors j’ai aperçu une lumière éclairer leurs visages et là monsieur j’ai compris qu’un jour j’aimerai follement !
- Ne vous mettez pas dans cet état Délice.
- Ils avaient fait un cake comme s’ils m’attendaient c’était si triste ! C’est mon gâteau préféré quel malheur ! Mon Dieu ! Nous nous sommes installés devant la table, le cœur n’y était pas ! Quelle tristesse ! En partant je me suis jetée dans leurs bras et je les ai inondés de larmes, j’étais secouée par des cascades de désespoir, ils m’ont pressé contre eux encore et encore puis nous nous sommes quittés, je leur ai simplement dit n’ayez crainte je suis bien, je reviens bientôt.
C’est un drame qui me poursuit suis-je maudite monsieur ? Je me pose de multiples questions, mes parents sont des gens simples aux envies simples enfin comme tout le monde, j’ai un chemin que je ne maitrise pas qui m’emprisonne comment je vais faire ! .
- Calmez-vous Délice, vous voyez tout en catastrophes, il y a du bon dans votre nouvelle vie chère Délice ;
- Allons dans ma chambre, je veux vous montrer quelque chose, un cadeau du comte, vous ne devinerez jamais.
- Un bijou ?
Délice prend la main d’Eloi,
- Ne cherchez pas : quelle curieuse idée
- Votre pièce a changé, vous avez un ordinateur !
- Attendez.
Les yeux brillants, coquins elle s’amuse de l’effet que va produire son cadeau sur Eloi.
- Un peigne dans vos beaux cheveux.
- Un jeu, c’est pas mal un jeu.
- Ce pourrait l’être…
- Voilà monsieur Eloi, elle tend un magnifique boulier.
- Ah ! Bien, on compte avec le boulier dans des pays.
- Le comte dit que j’apprends bien, je trouve amusante l’idée. Il faut pratiquer, essayons.
Dans la chambre de Délice avec sérieux Eloi est resté une heure à compter avec le boulier.
- Vous apprenez avec une rapidité ! J’aimerais vous présenter le comte.
- D’accord.
- Quand je fais une erreur il tape des petits coups avec sa canne, c’est suivant le nombre de boules. C’est un homme avenant, convenable, intelligent. J’attends impatiemment sa visite ainsi que la vôtre Eloi, je vous attends ; nous serons bien tous les trois ;
Oui Délice : tous les trois.
-
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Rédigé par Boyrie à 18:10 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 18:09 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 15:43 | Lien permanent
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02/01/12
Chère madame auriez- vous un instant à me donner ?
Madame Irène contient avec difficulté ses émotions.
- Madame dans les maisons closes je fais des recherches sur l’évolution des mœurs de la race humaine depuis les temps lointains jusqu’aux temps modernes. Je lis votre inquiétude ! Hélas ! Pourtant ! Je constate (sous des aspects différents il n’y a pas beaucoup d’évolution) Pourtant, j’ose employer pour classer votre maison de passe parmi les histoires honorables que notre vaste société engendre chaque jour, d’honnête, il y a de l’honneur à bien tenir vos filles, une honorabilité dans la façon de vous en servir, c’est donc un honneur réciproque madame d’être ensemble pour causer entre personnes intelligentes ;
- Monsieur le comte je ne m’attendais pas à tant de compliments, je suis comblée, ma respectable maison que j’ai fondée est la mieux fréquentée de Paris, ma gouvernance est ma fierté, mes pensionnaires sont respectées par les honorables clients. Je suis contrôlée régulièrement, ces demoiselles sont suivies par la médecine, je n’ai rien à me reprocher ; J’ai été enseignée par de vertueux parents à parfaire le travail ; Ici vous êtes dans la maison de passe de la très honorable madame Irène bien connue pour sa rectitude, suivez-moi monsieur le comte de Tourne ainsi parle madame Irène tout en marchant afin d’éviter une perte de temps car elle est bien enseignée sur ces messieurs de passer inaperçus, de chercher la discrétion,
Ce richissime personnage la perturbe, il passe des heures sans bouger dans le harem, différent de la haute noblesse coutumière, il envoie ses raisonnements à l’échec,
Dans le salon particulier un ameublement de bon goût paisible afin de ne pas troubler, détourner les hôtes. Monsieur le comte observe madame Irène, tape quelques petits coups avec sa canne.
- Madame sans vouloir vous offenser votre commerce ne convient pas à mademoiselle Délice, j’ai cru comprendre qu’elle est dans une situation tragique, mon bonheur est immense d’avoir trouvé cette sublime jeune femme ici. A dater de ce jour elle est ma femme spirituelle pour le moment, nul doute elle portera le nom de madame la comtesse de Tourne de la Tournière ; je souhaite qu’elle devienne votre collaboratrice.
- Mais bien entendu monsieur le comte.
- Bien sûr elle doit changer sa tenue, elle pourra satisfaire ses désirs...
Mademoiselle Délice m’a donné son assentiment. Nous allons changer le contrat ; votre prix sera le mien, je demande qu’elle reste près de vous le temps de sa reconversion
- Monsieur le comte de Tourne vous êtes trop généreux, ce sont mes biches, elles m’appellent tante Irène, Délice attire la clientèle, sa beauté, son charme plaisent, c’est une perle un diamant.
- C’est exact je sais l’impact qu’elle a, aussi je suis prêt par de bons émoluments à payer ce nouveau contrat.
- je devrais en parler à mon mari ;
- Non madame vous gérez seule votre maison close d’après ce que je crois.
Elle saisit son carnet écrit le prix ;
- D’accord.
- Tu sais la nouvelle Cyprien, le comte de Tourne veut m’acheter Délice ; je suis d’accord, elle ne me rapporte pas tellement, en tout cas pas comme j’espérais, si ça continue je devrai la déclasser elle va être une charge.
- Tu lui demandes un bon prix, je te fais confiance, tu dois avoir des exigences lourdes, profites-en, ton commerce tournera sans elle ! Surtout garde de bonnes relations avec le comte il faut garder la haute société dans nos manches, du tact, du tact, un semblant de négociations, tu comprends, des négociations ! Tu connais ton affaire elle est dans le sac. Elle nous est indispensable ?
- Non.
- Alors ! Il tend un papier sur lequel il a écrit un chiffre (c’est la coutume leur politique d’écrire les chiffres, la peur d’un mauvais sort ! Ils écrivent le prix à payer, c’est une règle qu’ils appliquent superstitieusement)
- Tu crois ?
- Tu verras bien, je te répète ce n’est pas mon bisness.
Monsieur le comte demande de bien vouloir faire venir Délice
Madame Irène appelle Reinette.
- Vous appelez Délice s’il vous plait.
- Oui madame.
Délice approche majestueuse.
Asseyez-vous entre nous Délice, nous avons le comte et moi trouvé un accord afin de renouveler votre contrat dans de meilleures conditions. D’un commun accord nous avons pensé que maintenant vous serez la locataire de la maison. Avec moi, vous m’aiderez à la bonne tenue de la maison pendant quelque temps, les décisions de monsieur le comte sont approuvées totalement par moi, c’est à vous maintenant de donner votre accord.
Désorientée elle n’arrive pas à lire, le comte vient à son secours.
- Voulez-vous que nous lisions ensemble ?
- Excusez-moi j’ai perdu l’habitude de lire, je ne comprends pas le vrai sens des mots !
- Vous êtes libre de refuser. Vous avez entière liberté dans la maison close vous êtes sous ma protection. Etes-vous d’accord ?
- Oui monsieur ;
- Vous avez réfléchi ?
- Mais oui monsieur.
- Votre vie va changer chère Délice nos contacts seront ici pour l’instant, madame Irène sera notre intermédiaire elle vous fera part de mes instructions de même j’aurai les vôtres, nous en discuterons. Vous êtes discrète et fidèle.
Délice signe sans comprendre.
Monsieur le comte salue madame Irène tape quelques petits coups de canne, racle sa gorge, prend le bras de Délice, l’entraine vers le harem.
Eloi de Risquetou est ému en sonnant à la porte de la maison d’Irène, son voyage à Beaugency l’a éloigné de Paris, les cours instants où il a été plongé dans l’histoire de France l’ont éloigné de sa vie coutumière, c’est bouleversé qu’il attrape le marteau, timidement il tape et quel fut son étonnement de voir Délice lui ouvrir la porte.
- Entrez monsieur Eloi.
Délice dans une robe toute simple accompagne Eloi, ils se dirigent vers le salon réservé.
Eloi se tait, il suit docilement, ne comprend pas.
- Asseyez-vous monsieur
- Délice vous semblez si délicieusement heureuse, tellement lointaine dans votre sublime beauté, si touchante, vous m’en voyez ému
Délice lui prend la main.
- Mon cerveau a de nouvelles espérances, comment vous expliquer ! Je suis régénérée excusez mes maladresses à m’exprimer ;
Eloi sent un bien être qu’il avait oublié ! Il se tait.
- Monsieur c’est un vrai plaisir de vous revoir ; Ils avaient approprié ma personne tous, alors que je ne leur avais pas donnée ; J’ai retrouvé ma liberté monsieur.
- Ne trouvez-vous pas l’air plus léger, je sens une tranquillité dans mon âme que je ne connaissais plus depuis si longtemps ! C’est bon, vous avez un pouvoir aujourd’hui étonnant que je ne vous connaissais pas, Délice intimidé papillonne des yeux se penche vers lui puis baisse ses yeux pudiquement.
- j’ai tant de plaisir d’être en votre compagnie monsieur je ne sais comment l’exprimer, votre immense savoir me gêne parfois il est si curieux qu’il m’amuse aussi, je suis si loin de vous, un monde nous sépare, je suis si simple si attachée aux gens qui m’aiment que j’ai peur. Les seuls qui m’aiment mes chers parents pendant plus d’un an, mes parents si bons si attentifs, leur seule fille, c’est un drame ! Je les ai oubliés
Qu’allez-vous imaginer ils vous accueilleront à bras ouverts.
- Vous êtes si bon, si rassurant je retrouve un bonheur que je croyais perdu, votre présence dans ma vie est un bienfait de Dieu, restez avec moi monsieur !
- Mais qu’allez-vous imaginer ! Vous êtes étonnante, je suis sensible à votre beauté nouvelle, elle est si pathétique ! Là devant moi je vous compare à une déesse tragique si c’est faisable ! Est-ce normal chère Délice ?
- je ne veux pas vous perdre monsieur !
- Pourquoi cette pensée !
- Vous m’êtes précieux.
- je suis là, Délice, je souffre lorsque je suis loin de vous, qu’avez-vous ! Quel tourment vient voiler vos beaux yeux !
- Il y a une histoire nouvelle.
- Nouvelle ?
- Oui monsieur nouvelle.
- Elle a tant d’importance ?
- Elle va changer ma vie.
Monsieur Eloi de Risquetou va d’étonnement en étonnement.
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Rédigé par Boyrie à 22:15 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 10:30 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 21:40 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 19:40 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 12:04 | Lien permanent
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25/12 :2011
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- Regardez devant vous mademoiselle Délice.
- Je vois monsieur
- C’est beau n’est-ce pas : il y a tant de façons de voir ce harem. Devant vous de très jeunes filles posent alanguies pour attraper les hommes désireux d’assouvir leurs désirs, voyez comme leurs poses sont étudiées on les croit naturelles, un spectacle éprouvant pour des nerfs sensibles, regardez bien, tenez par exemple si l’on fragmente ce tableau, je vais saisir cette toute jeune fille si naturellement étendue sur le canapé, quel beau tableau pour un peintre ! Et ces deux, là-bas les voyez-vous ? Leurs bras se déplacent gracieusement : mon regret mademoiselle est de ne pas être peintre je n’avais pas les qualités !
- Vous Délice que voyez-vous ?
- Moi monsieur j’ai la tête creuse !
- J’allais dire : vous êtes bien heureuse, je retire cette pensée, ce ne serait pas très élégant, surtout, je ne vous crois pas.
- Vous êtes si belle que vous troublez mon entendement ; ne soyez pas effarouchée. Aujourd’hui vous êtes triste ce qui vous rend encore plus belle si c’est possible et si énigmatique pour mon pauvre cerveau, vous voyez mademoiselle Délice nous avons des problèmes de cerveaux : le mien est malade d’un contenu trop grand !
- Voulez-vous que nous composions ensemble ?
- Monsieur si vous saviez !
- Je sais déjà beaucoup sur vous ;
- Comment pouvez avoir connaissance des drames qui m’habitent
- Je vous vois passer lointaine envoyée vers des chosse inaccessibles, c’est ainsi belle dame que je vous vois.
- Vous êtes un devin monsieur.
- Oh ! Non, j’ai seulement l’habitude de regarder, d’observer. Vous êtes amoureuse de Pietro ; Il bouscule, bascule toutes les plus belles filles, c’est le rabatteur de la maison de passe d’Irène, les jeunes filles simples et naïves tombent dans ses bras, vous connaissez la suite infernale, ce marché est juteux pour votre tante, Délice. Le sieur Eloi de Risquetout traîne sa monotonie, tente d’échapper à une dépression permanente dans des salons de la haute société de Paris, j’ai eu l’occasion de le voir nous avons échangé quelques mots. C’est un homme cultivé, agréable. Dans cet antre il vous a découvert Délice c’est tout en son honneur. Vos si beaux yeux sont tristes je ne voudrais pas vous importuner j’en serais affligé croyez en ma parole.
- Non monsieur bien au contraire vous êtes si bon quand vous me regardez !
- Plait-il à mon amie de m’en informer ?
- Monsieur votre langage est joli, j’ai peur de ne pas être à la hauteur.
- Votre langage Délice est plein de vérités simples. Un espoir contrarié ? Des regrets ?
- Oui monsieur pleins de regrets sont en train d’anéantir ma vie !
- Anéantir ?
- j’ai laissé mes parents sans donner de mes nouvelles depuis plus d’un an !
- Eh ! Bien en voilà une bonne nouvelle qui m’arrive !
- Vous pensez ! je suis désespérée !
- Oui, mademoiselle Délice : imaginez leur bonheur de vous retrouver ;
- Mais que dois-je dire !
- Rien Délice, seulement l’amour guérira les plaies ma petite amie.
- Oh ! Vous êtes bon, que me dites-vous là !
- C’est naturel l’amour entre parents enfants, laissez-vous aller, surtout ne dites rien. Ne tardez pas, Nous nous revoyons dans le harem, votre robe est parfaite, vous ne serai plus importunée : vous comprenez ma pensée…s’il y a une barrière à franchir c’est à moi de le faire. Vous allez voir vos parents en fille aimante, ici chez madame Irène pendant le temps qu’il vous plaira vous serez la collaboratrice de madame Irène. N’oubliez pas monsieur Eloi de Risquetou il vous aime.
- Monsieur le comte de Tourne de la Tournière salue Délice va vers la sortie Délice le suit il se retourne.
- Mademoiselle vous devrez avoir une autre tenue à dater de maintenant. Mettez cette jolie robe elle vous va à ravir.
- Aujourd’hui est le plus beau jour de ma vie vous êtes mon bienfaiteur, aujourd’hui je retrouve ma dignité. J’avais un poids lourd sur ma poitrine qui empoisonnait ma vie, déjà je suis mieux grâce à vous monsieur le Comte
- Monsieur le comte de Tourne de la Tournière tape par petits coups sa canne pour montrer qu’il est satisfait puis disparait accompagné par ses coups de canne. .
Rédigé par Boyrie à 18:35 | Lien permanent
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22/12/2011
En descendant l’escalier Délice doit s’accrocher à la rampe elle éclate en sanglot, manque s’étouffer des images surgissent de son père sa mère, son enfance défile devant ses yeux, foudroyée elle doit s’asseoir sur une marche. Comment ! Ils sont sans nouvelles ! Quelles angoisses ils vivent ! Que puis-je maintenant ! Elle remonte dans sa cousette pour nettoyer son visage, atterrée se calme en se passant de l’eau froide. Prête à défaillir elle pense à son père sa mère ! Comment ai-je pu ! Comment ai-je pu ! Quelle malédiction pèse sur moi ! Je suis une impie, une crimine elle, n’ose plus se regarder. Mon Dieu qu’ai-je fait à mes pauvres parents ! Leur fille chérie tant aimée ! Comment ai-je pu ! Je vais en parler à monsieur le comte, fébrile elle descend les escaliers. Devant la porte elle s’arrête, hésite son cœur tape dans sa poitrine, plaquée contre le mur les yeux fermés le corps amolli, elle prend la poignée, la retire, l’approche timidement la saisit la tourne doucement, entre.
Le comte de Tourne de la Tournière né infirme la soixantaine a reçu une éducation où les études ont été le souci majeur de ses parents, donc il est doté d’un grand savoir sur toutes choses et naturellement il cherche à en savoir plus sur toutes choses.
Grand, il s’aide d’une canne, le dos déformé, déhanché, un abord agréable, un visage ouvert sympathique, le nez busqué la chevelure parsemée de blanc, une bouche ironique, un regard pénétrant et malgré ses infirmités il plait aux femmes. Son incapacité sexuelle bien connue dont il ne se cache pas l’a rendu imperméable aux attaques aussi il s’est forgé un tempérament solide face aux attaques. Il fréquente les plus chic salons de Paris où la noblesse se réunit lors de fêtes mariages anniversaires, des bals dans des salles somptueuses où, là, il apprend les derniers potins du jour. Il tape sa canne dans les lupanars, les maisons closes, les lieux inhabituels, sordides, mal famés connus de la mafia, il passe partout frappant le sol de sa canne avec une élégance naturelle et partout on le salue avec respect.
Il écrit un livre sur les mœurs dans la capitale. Il est amené malgré lui à aller dans la maison de passe de madame Irène pour voir Délice. Et lui le savant n’arrive pas à pénétrer le secret de mademoiselle Délice. La construction parfaite du corps de cette jeune fille le fascine, des rêves envahissent perturbent ses nuits. Il voit partout la sublime Délice, il veut vivre avec elle, son plus cher désir est qu’elle prenne le nom de comtesse de Tourne de la Tournière.
Après avoir franchi la porte Délice va s’asseoir près de Reinette dans le coin le plus reculé du harem.
Reinette est la messagère de madame Irène elle accomplit parfaitement son rôle et là elle doit présenter Irène au comte.
- Regarde vers là : lui indique l’endroit d’un signe imperceptible.
- - Oui je connais ce monsieur, je le vois depuis longtemps.
- - Je dois te présenter
- - Oui.
Bon. C’est l’obsession de tante elle n’arrête de me dire : surtout ne la blesse pas par des mots malheureux par exemple, je ne dois pas te dire, il a des visés sur toi, il cherche à t’avoir, il est vieux, vicieux ! C’est- on ! Tu es d’accord ?
- - Oui.
- - Tu me suis ;
- - Délice est au zénith de sa beauté elle s’incline, sur l’invitation de monsieur le comte de Tourne de la Tournière, s’assoit. ,
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Rédigé par Boyrie à 18:31 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 18:25 | Lien permanent
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09/12/2011
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- Allez- vous vêtir mademoiselle vous me gênez.
Etonnée par ses premiers contacts avec monsieur de Tourne de la Tournière Délice va en parler à madame Irène
- Comment se fait-il que le comte de la Tournière dans le harem où nous devons paraître nues m’ait demandé d’aller m’habiller ! Madame ! Que dois-je faire ?
- Faites ce que vous demande le comte.
Après les nouvelles hallucinantes qu’elle vient de vivre, d’entendre, Délice va dans sa cousette pour se vêtir.
Elle se regarde dans son miroir, avec habileté relève ses cheveux, d’un geste prompte fait son chignon. Surprise, étonnée elle va chercher à aller au-delà de son habituelle vision d’elle dans la maison de passe de madame Irène. Elle se regarde avec plus d’attention surprise de se voir autrement elle veut attraper son visage, elle tend la main pour le saisir, son chignon se défait, ses doigts glissent dans la masse abondante, elle cherche leur couleur : auburn tirant vers le roux peut être ! D’un doigt délicat elle effleure sa peau jusqu’à ses yeux, s’approche du miroir pour mieux les voir au bout d’un moment découvre qu’ils sont verts bleus, les écarquille s’approche plus près étonnée : puis doucement elle glisse ses deux mains sur le modelé de son visage descend vers son cou long et fin Elle s’éloigne pour se contempler.
Elle est d’une humeur chagrine.
Troublée elle va regarder son corps devant sa glace avec attention elle se regarde un geste sur ses hanches une caresse sur ses seins fermes, des formes aux doux arrondis au galbe parfait, elle se voit de profil puis de face glisse ses mains sur ses hanches, toutes ses grâces qu’une main géniale a modelé elle ne les avait pas vues, elle se redresse fière, va du miroir à la glace plusieurs fois, la gorge nouée par l’émotion.
Une pensée vague assombrit ses beaux yeux.
En cherchant dans le placard une robe pour plaire à monsieur de Tourne, ne trouvant rien elle va s’asseoir en poussant un énorme soupir, tracassée à l’idée d’aller dans le harem habillée. Elle retourne à son placard décroche trois robes. La première de la couleur de ses yeux elle hésite enfin décroche une robe de la couleur de ses cheveux, la troisième la couleur de sa peau, c’est celle qu’elle va choisir puis haussant les épaules mais bien sûr c’est elle !
Devant la glace et pour la première fois elle existe.
Une sourde colère, un vertige, elle s’accroche à son fauteuil, elle voit Pietro.
Pourquoi je n’ai rien compris !
Il m’a sali m’a déshonoré, m’a placé dans ce lieu immonde et moi je l’attends, là ! Ah ! Que je suis naïve d’avoir cru à son amour ! Maudit soit-il il m’a embarqué dans cette vie ! Je me méprise j’ai honte. Jamais un mot gentil, je ne connais pas l’amour ! Je le déteste, le hais, le maudis. Des larmes coulent en abondance de ses beaux yeux, elle souffre passe du désespoir à la colère à la honte.
Fébrilement elle enfile sa robe, De nouveau devant la glace elle admire sa robe qui laisse entrevoir son jeune corps puis elle met des chaussures à talons assorties. D’un léger balancement elle admire la souplesse de son jeune corps, surprise elle sèche ses yeux, nettoie son visage, se regarde de nouveau...Une colère sournoise l’empêche de respirer, la fait trembler, elle crie, adjure tous les Dieux de l’aider, jure que ça va changer, clame que les feux de l’enfer attendent Pietro, enfin calmée elle retrouve sa respiration, va peigner ses beaux cheveux qu’elle agrémente d’un beau peigne, maquille son beau visage. Elle ne peut s’arracher du miroir, de la glace, dans sa robe couleur de sa peau elle semble sortie d’ailleurs. Elle respire à fond pour calmer les battements de son cœur, puis les yeux humides elle va trouver monsieur le comte de Tourne
- Qu’est-ce qui vous arrive Eloi, je vous trouve songeur, votre vie ne s’est pas arrêtée à Beaugency, (ce n’est pas dans vos habitudes !)
- Seulement un peu de fatigue : je pensais à Saumenier, un heureux homme plein de talents, cultivé, un peu servile, il a trouvé une forme de bonheur…
- Servile !
- le personnage est resté fidèle à lui-même, un guide au riche savoir de notre histoire de France, j’ai été étonné de mon ignorance, j’ai passé un agréable jour, vous savez : je ne suis pas un fanatique d’art mais là, Saumenier a su capter mon attention.
- Vous aviez oublié votre cher Paris !
- Un moment peut-être. Il pense au costume qu’il mettra pour aller voir Délice.
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Rédigé par Boyrie à 22:59 | Lien permanent
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Ils étaient de plus en plus pressants, j'avais dû apprendre à l' aimer par étape.
Le compagnon de mes jours solitaires avait de la peine à me suivre, je le malmenais soit. Mes désirs étaient de plus en plus pressants, j’avais dû apprendre à l’aimer par étapes, il m’était si étranger si difficile à cerner à attraper à connaître ! Presque impraticable pour ma sensibilité mon vocabulaire tellement autre ! Je dû m’atteler, avec peine j’ai appris à l’aimer, quelle tâche ! Quelle souffrance ! Et aussi quel bonheur ! Que de découvertes enrichissantes, surprenantes m’a donné mon vieil ordinateur maintenant remplacé par un autre qui a la lourde tâche de le remplacer. Je dois réapprendre à aimer il ne pourrait en être autrement, je dois aller dedans souvent pour le comprendre.
J’étais épuisée à vouloir le ranimer, un peu comme font les chirurgiens je branchais puis débranchais mille fois ! Pour rien ! J’avais trouvé le remède : simplement le laisser reposer il me permettait d’aller dans internet ! Pas plus.
L’entêtement à ne pas accepter que mon ordinateur était en train de me lâcher ce que j’acceptais difficilement m’épuisait. Oui bien sûr celui-là est plus rapide, plus performent, mais pour l’instant il m’est étranger il y a des choses qui manquent que je n’arrive pas à remplacer ! Ce remplaçant m’échappe il va falloir que j’apprenne à l’aimer, recommencer. Mon cœur reste sensible à son contenu, je l’aime comment pourrait-il en être autrement !
Voilà deux nuits ou trois ou quatre je ne sais plus même beaucoup de nuits depuis mon début de vie je fais ce rêve : Je suis dans une grange avec de la paille et mes chats.
Liliane Boyrie 17/12/2011
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jE SUIS EN PANNE D'ORDINATEUR JUSQU'à MARDI!
Rédigé par Boyrie à 20:29 | Lien permanent
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