25-02-2011
La table bien organisée où chacun à un vis-à-vis pour parler : David face à Candide, le Curé face à Eloi Joseph à ses cotés, Marguerite face à Agathe.
J’ai contacté le maire pour une histoire qui m’ennuie notre cimetière est trop petit : la population a augmenté, des tombes plusieurs fois centenaires abandonnées vont disparaître je le regrette mais qu’y faire Eloi ! Il faut voir ce cimetière le vicomte de Brisedouce est enterré là un joyau d’architecture une magnifique petite chapelle, la commune l’a prise en charge
- Alors curé qu’est-ce que vous me voulez encore !
Le maire tient les fonds que voulez-vous nos regards divergent, c’est un brave homme qui tente de plaire.
Il y a quelques autres tombes La grande noblesse de l’Anjou.. C’est à voir.
- Agathe je persiste vous êtes une parfaite maîtresse de maison, c’est ici où je respire ce délicieux parfum qu’en pensez-vous ? Ce parfum léger A ! Joseph vous êtes un homme comblé parmi toutes mes ouailles que j’aime c’est là où je respire la bonne odeur : les délices de notre Agathe. Alors mes amis je bavarde…parlez moi Eloi de vos distractions dans notre belle capitale, Marguerite vous allez au théâtre, aux conférences vous êtes gâtés ; J’ai des amis prêtres qui me donnent des nouvelles qu’ils glanent dans le journal le Monde j’ai des relations avec l’Evêque que je vois de temps en temps.
- Comme vous Pierre je suis sensible aux délices d’Agathe qui nous accompagnent partout. N’est-ce pas Marguerite
- Je n’ai pas les dons de Maman ni le temps.
- Alors les garçons qui a remporté la partie,
- C’est lui.
- Qui lui.
- Candide
- La prochaine fois ce sera toi David.
Parmi vos distractions laquelle préférez-vous Eloi?
- La marche, je marche sans but précis
- Marguerite, vous suivez ?
- J’aimerais.
Nous avons conclu tous les deux d’avoir notre liberté après le travail : je suis un infatigable marcheur d’une curiosité insatiable, je vais dans des quartiers difficiles où il ne serait pas convenable d’amener Marguerite, des rues curieuses des maisons peu convenables même effleurées du regard pour ma chère Marguerite vous me comprenez … je découvre Paris dans mes marches très instructives. Je ne crois pas que Marguerite puisse me suivre ?
- Pourquoi pas !
- Coucou !
Madame Ragoutot entrez donc, venez prendre un café.
- Je passais voir le père Justin, vous me voyez très gênée de vous déranger de vous donner quelques peines veuillez me pardonner vous êtes extrêmement gentils, allègre et souriante elle salue tout le monde.
- Comment allez-vous les parisiens : tu te souviens Marguerite de Justin qui vendait ses caramels que sa femme faisait A ! Monsieur le curé quelle souffrance de ne pas avoir un sou pour en acheter ! Puisque vous êtes là, j’aimerais vous voir c’est au sujet du catéchisme.
- Je passerai chez vous dès que possible Josiane.
Eloi vous êtes toujours si.. Allez quoi dire pour exprimer mon admiration tu peux dire que tu es chanceuse Marguerite.
Les papotages de madame Ragoutot, écoutés, approuvés avec des hochements de tête, les malheurs de madame Ragoutot que tout le monde écoute avec attention, commisération , monsieur de Risquetou avec une volonté évidente de l’écouter étouffe un bâillement.
Le Curé donne le signal du départ se lève suivi par tout le monde
- Je dois aller me rendre compte je vais au cimetière.
- Qui me suit ?
- Vous venez avec moi Eloi ?
- Oui : pourquoi pas.
- Et vous Joseph ?
- Ne m'en veuillez pas je reste avec ces dames
- Mesdames l’invitation est de pure politesse madame Ragoutot a de sensationnelles nouvelles à vous apprendre ; merci Agathe pour cet excellent repas, un vrai délice. Rendez-vous à la messe dimanche mes amis. .