Sur mon divan où j'essayais de me reposer
Petit billet
Sur mon divan où j’essayais de me reposer je dus m’arracher la sonnerie du téléphone me sortit de ma rêverie – C’est moi chérie : je vais dans ton secteur cette après midi, j’ai du temps libre puis-je passer sans te déranger ? Oui, viens.
Je repris ma place, tentai de m’assoupir mais la visite de mon amie m’en empêchait je retournai à mes occupations en l’attendant.
Elle se présenta quelques moments après.
Il s’était installé dans mon esprit une amie où un besoin de percer un mystère qu’elle entrevoyait chaque fois dans ses apartés avec moi mais qui lui échappait la rendait attachante. Ma grande amie a des connaissances sur la nature humaine qu’elle cherche à approfondir si supérieures aux miennes que malgré moi, peut-être par l’instinct de protection le désir de ne pas me dévoiler de la dérouter j’amplifiais en imaginant des questions des interrogations qu’elle pourrait se poser
Sur son visage je lisais l’attachement sincère celui sur lequel on peut compter qui vous apaise vous libère des tracas des soucis trop prégnants.
- Comment va ma grande amie ?
- Bien chérie tu es là.
Elle me fixa longuement pour faire naître mon histoire.
- Tu es très belle et aujourd’hui particulièrement tu sembles habitée par de nobles pensées, je suis là avec toi elle m'effleura la main pour bien s’en assurer ; j’aimerais que tu m’écoutes, me vois-tu ? Tu es ailleurs fais un effort bien sûr tu m’écoutes tu me vois, et si nous parlions ensemble mon amie.
Un sourire où teintait une légère moquerie, un pli légèrement arrogant bordait doucement ma lèvre, un regard coquin.
Elle me foudroya d’un regard perçant ;
- La grande surface
Elle me regarda éberluée.
- Oui la grande surface.
Elle connaissait son amie cet être la fascinait l'accompagnait dans ses moments de doutes elle savait que le moindre écart pouvait être fatal elle garda le silence.
- Les magasins qui bordent les rues commerçantes me laissent indifférente.
- Pourquoi la grande surface ?
Elle me regardait plutôt ne me regardait pas de peur de m’effaroucher, attendait.
- C’est le mélange des gens avec les rayons j’ai le sentiment d’être sur une autre planète une planète merveilleuse pleine de rêves chérie.
- La grande surface !
J’aime les grandes surfaces, c’est un moment libératoire je lui pris ses deux mains pour lui communiquer la chaleur de mes pensées lui exprimer mon attachement.
Elle poussa un soupir immense, je ne sus s’il était de compassion d’incompréhension de doute d’inquiétude.
- j’ai besoin de réfléchir chérie je t’aime.
Elle m’enveloppa d’un regard perplexe qui me fit partir dans un fou rire elle poussa un immense soupir qu’elle termina par un hochement de tête qu’elle termina par un fou rire contagieux ; puis nous nous quittâmes jusqu’à une prochaine fois.
Liliane Boyrie 15 02 2011