03/05/2011
Pendant trois heures au boulot comme à l’accoutumée Eloi balaye ses angoisses devant l’ordinateur, concentré dans un problème délicat il oublie les raisons de sa déprime, redevient monsieur de Risquetou informaticien de haut niveau avec plusieurs employés sous ses ordres.
Avec ses collègues au restaurant il s’informe des dernières technologies l’esprit préoccupé par son travail il oublie Délice. La journée terminée Délice prend possession de lui, il déraisonne complètement, là, devant la glace il dégage son col de chemise étire sa tête pour mieux l’ajuster s’observe un moment glisse sa main sur son front parfume son mouchoir prend son portable pour appeler madame Irène.
Gaillard mais tout de même inquiet .
- Allo ? Eloi votre serviteur. Je peux venir prendre Délice dans une heure ?
- Bien sûr.
- Je peux l’appeler ?
- Evidemment.
- Délice ! Eloi j’arrive : à tout à l’heure..
- Je suis comblée de votre générosité, je suis prête.
Il laissait le soin à Délice de choisir le restaurant ne sachant comment elle allait s’habiller et en allant d’un bon pas vers la maison d’Irène il imaginait toutes les façons. C’est avec l’esprit préoccupé qu’il arriva devant la porte de madame Irène. Il hésita à frapper crut prudent d’attendre, ne vit pas le temps passer en s’informant de l’heure sur sa montre il rougit devant sa déconvenue lui si régulier : quinze minutes de retard ! Contrit il frappa discrètement. Madame Irène pétulante, attirante comme à son habitude l’accueillit avec son plus gracieux sourire.
- Bonsoir cher monsieur de Risquetou, je crois savoir… Attendez… Oui… Délice doit être dans le salon coté Sud elle vous attend cher ami.
Je vous la recommande particulièrement c’est mon joyau, essayez de percer son mystère nous en reparlerons ensemble sa voix douce mélodieuse pleine de saveur envoûte Eloi.
Madame Irène béate devant Eloi
- Vous avez une allure très…comment dire je ne trouve pas le mot très comment disent les anglais : très…
- Dandy ?
- C’est ça, du chic de la désinvolture un naturel très excitant monsieur, veuillez me pardonner si je me laisse aller mais voyez-vous parmi mes hôtes vraiment, vraiment elle insiste sur le mot vous dominez cher Eloi.
- Vous me flattez madame.
Il se dirige vers le salon où Délice sagement l’attend, elle l’accueille simplement sa silhouette s’est affinée son corps a plus de souplesse; moulée dans sa robe toute simple tachetée de petites fleurs en harmonie avec son teint rose.
Elle lui offre une chaise.
- Bonsoir monsieur vous me comblez.
- Appelez moi Eloi s’il vous plait, là, je serai comblé.
- J’aimerais encore une fois prendre une coupe de champagne ensemble tous les deux, ici : voulez vous ?
- Vous êtes là devant moi c’est mon désir le plus cher.
- Comment me trouvez vous ?
- Si belle Délice, mon âme est bouleversée ; ce cadeau est si magnifique je ne l’imaginais pas même dans mes rêves les plus fous. Je remercie le Seigneur de m’accorder cette faveur.
- Eloi. Prenez : elle tend une coupe.
- La soirée est magnifique, nous partons après cette coupe ; Comment êtes vous chaussée : A ! Très bien des ballerines, c’est merveilleux nous allons dans les rues, Paris va vous offrir son plus bel écrin.
Jamais Eloi ne fut aussi heureux
- Vous avez des chaussures à hauts talons ?
- Si bien sûr.
- Vous allez les mettre.
- Et les ballerines ?
- Nous les gardons pour la marche mettez les dans un sachet.
- Montez monsieur avec moi !
- C’est inutile nous partons.
Eloi crut à une fin de monde à la pensée d’aller dans la cousette rose de Délice il fut pris d’une terreur qu’il essaya de cacher. Son ton sec meurtrit le cœur de Délice.
- Regardez monsieur.
- Délice éblouissante bouleversa Eloi. Dans une simplicité qui faisait voir sa beauté rayonnante son galbe de jambes il crut défaillir elle était si belle si superbe là près de lui qu’il oublia toutes idées de la féliciter
Dans sa vie coutumière avec les responsabilités du travail, des enfants exigeants Marguerite certes était sa femme c’était celle qui lui avait donné deux enfants celle qui prenait en charge tous les tracas de la maison, avec l' habitude elle s’était volatilisée il avait le champ libre.
Ce soir avec la merveilleuse Délice il allait vivre sa plus belle aventure. .