27/05/2012
- Merci pour ce précieux compliment. Avancez messieurs veuillez- vous installer dans mon salon je vais prévenir Délice, ses bras battent l’air dans tous les sens ses hanches ondulent chaleureuses, plantureuses, généreuses génèrent des pensées qui envoient le Comte de Tourne, monsieur Eloi de Risquetout dans les meilleures conditions.
- Reinette ?
- Oui madame ?
- Allez prévenir Délice que ces messieurs sont là. Je vous laisse messieurs chacun en compagnie de l’autre, je ne veux surtout pas vous importuner, elle se retire, une légère révérence envoyant ses bras, ondulant ses hanches.
- Délice je peux entrer ?
- Bien sûr Reinette entre.
- Ces messieurs sont dans le salon ils t’attendent, je les fais venir ?
- Attends. Je les recevrai dans le salon d’Irène ici j’étouffe, j’ai besoin d’espace, tu les préviens qu’ils veuillent bien m’excuser, j’en ai pour dix minutes.
- Reinette parle- moi de ta famille, ton frère ta sœur, ta mère, ton père, de tes animaux, ton chien, ton chat, je ne sais rien de toi, de ta famille Je déplore ces relations floues entre les filles, nous, nous apercevons ! J’aimerais que tu me parles de ta famille.
- Ils attendent Délice !
- Tu ne m’as pas répondu !
- Ils t’attendent !
- Assieds-toi Reinette avec toi aujourd’hui je parle avec les quelques mots que veut-bien envoyer mon cerveau, ils sont les bienvenus, simples, faciles, je sais les tiens… !
Ne t’inquiètes-pas je les connais, ils ne tarissent pas d’éloges et ils sauront meubler leur conversation sans moi.
- Ils t’attendent Délice !
Délice pousse un soupir à fendre l’âme.
- Je les aime tous les deux c’est la raison qui me pousse à les laisser ensemble, ils font connaissance. Je ne suis pas prête Reinette pas prête ! Ne te fais pas de soucis ils sont bien, parle-moi de toi de tes parents, si tu les vois, si tu penses à eux, que savent-ils de toi, tu n’aimerais pas avoir un chien que tu gâterais, un chat ? Moi j’ai des lapins, je m’en occupais ! C’était bien, tu ne dis rien Reinette ! Peut-être tu es orpheline ! Parle, tu es là, tu me regardes, je sais : ils m’attendent ! Tout est fragile chez moi, ne me tourmente-pas.
Comment tu me trouves ? Cette robe est simple c’est mon amie Fraise qui m’en a fait cadeau ; ne sois pas désespérée, je les connais tous les deux, ne prends pas ce regard malheureux. Je suis troublée ! Quoi te dire ! Je ne sais pas trouver les mots qu’il faut, au moment qu’il faut, quand il faut !
- Viens Délice !
- Tu m’accompagnes Reinette j’ai besoin d’aide. Tu t’occupes autour de nous, tu mets les coupes, sois gentille je suis en plein désarroi seule avec mon cerveau petit, petit, seule avec ces grosses têtes, quelquefois je vis comme un outrage leur amour ; Comment je dois entrer Reinette ! Comment faire ! .
Jambes croisées appuyés confortablement contre leur dossier ils devisent calmement. Intéressé par le comte Eloi de Risquetout hoche la tête.
- Vous écrivez comte je crois savoir des livres essentiellement sur la vie dans les harems, je serais curieux de votre littérature pouvez-vous parmi vos romans, pouvez-vous m’en choisir un, je le trouverai en librairie je pense.
- Cher ami dans toutes les librairies qui étalent sur leurs rayons les livres, de la plus haute philosophie écrite par les plus grands philosophes connus ou inconnus jusqu’aux romans des plus grands écrivains de tous les pays du monde qui furent vos livres de chevets lorsque vous étiez enfant aux livres les plus osés de votre adolescence jusqu’à l’âge que nous avons maintenant, celui qui a contribué à ma fortune avec mes puits de pétrole s’intitule, L’apothéose du sexe, vous avez aussi, Le sexe un train d’enfer, puis Une interrogation sur le sexe, j’en ai une centaine, plus.
- Vous étudiez dans les harems ?
- Partout, dans tous les lieux publics, c’est : comment on dit, oui, c’est mon job, Ils ont traversé les années jusqu’à ce jour cher ami et vous ?
- Je n’ai pas le bonheur qu’est le vôtre, mon monde est virtuel, je vais partout où mon travail l’exige en tapant sur des touches, je trouve des marchés qui se chiffrent à des milliards, c’est d’une attention continue, soutenue, il ne faut pas faire l’erreur qui serait fatale et mettrait notre pays en danger, toujours les yeux fixés sur l’écran, les doigts agités dans tous les sens, cette grande fatigue qui me prenait tout entier m’a amené ici où j’ai rééquilibré mes neurones, en ce moment heureux de faire votre connaissance
Délice accompagnée de Reinette s’approche du salon où sont assis le comte et monsieur de Risquetout, elle frappe un petit coup sur la porte, entre.
- Bonjour messieurs, excusez-moi de vous avoir fait attendre malgré le rappel de Reinette plusieurs fois. Je voulais vous laisser seuls pour faire connaissance, ceci étant, grâce à vous messieurs un bonheur est entrée dans mon être « elle rougit en regardant le conte » Veuillez-vous asseoir, elle prend place autour de la table, Reinette installe les coupes
- Bonjour Délice.
Délice décontenancée par la voix grave du comte, la voix basse d’Eloi de Risquetout hésite, enfin trouve les mots. Nous aimerions le comte et moi que vous ayez la gentillesse d’emprunter la porte d’entrée de l’hôtel particulier où vous aurez le maître d’hôtel Henri qui vous ouvrira la porte quand cela vous semblera agréable afin de se détendre ensemble dans nos conversations.
- Madame Délice je vous suis très reconnaissant, je vous remercie tous les deux pour vos attentions si délicates, permettez que je fasse une petite suggestion, je pourrais venir avec ma femme et mes enfants ?
Le comte émerveillé devant Délice.
- Cher ami vous pouvez, vous pouvez, nous serons ravis Délice et moi de faire leurs connaissances.
Reinette près de la porte attend plantée sur ses jambes debout devant la porte, elle attend.
- Ne bouge pas Reinette, reste, tu es témoin de l’union indestructible, de notre union entre le comte, monsieur de Risquetout et moi Délice.
Ils hochent la tête. .
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