Rédigé par Boyrie à 22:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 18:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
19 /08/2013
Je suis pressée Fraise, je suis pressée, je suis impatiente, tellement emballée, tu as idée de, comment ça va se passer ? Essaie d’imaginer… moi, il me vient tant de pensées différentes ! Je ne sais plus ! Tu me donnes ton idée ?
- Rien Délice, rien, c’est mon idée.
- Alors là, tu me déçois. Je suis triste Fraise. Comment je vais réagir ! Je réfléchis depuis toujours à Sergey je m’y suis installé commodément, j’en ai fait toute une histoire, tout un roman ! Je me suis appliquée à trouver les mots, des mots appliqués, répétés sans cesse, j’ai tellement peur de gaffer de bégayer, de perdre contenance ! Imagine ! Ce serait trop dur !
- Attends, prends ce mouchoir. Eh bien, voilà, tu es ma curiosité Délice, ma grande curiosité, que je ne voudrais pas rater pour rien au monde chérie. Ta personnalité est riche, je suis sûre qu’il va aimer ! Devant l’air dubitatif de Délice, mais oui, il va aimer! Il va aimer ! D’ailleurs, tu verras de suite. Je vais te dire : il va se troubler, tout important qu’il est, il va ralentir sa marche n’en croyant pas ses yeux, puis après avoir réalisé, il s’inclinera d’abord devant toi puis devant moi. Après c’est l’inconnu… ! Délice si tu veux que nous partions il faut conclure : vous serez ravis tous les deux.
- Ah ! Tu n’inventes pas pour me faire plaisir au moins ! Ce n’est pas simple comme tu le penses ! Moi, j’ai comme un pressentiment qui me donne la trouille. Comment tu me trouves ? Mon habit est simple, elle fait volte- face. Je vais avoir vingt ans Fraise, le comte veut faire une fête.
Fraise s’éloigne pour agrandir son champ visuel. Elle tente de ramener Délice à la raison, à la réalité, elle ne cesse de lui faire des éloges, des félicitations, l’encourage, puis lui rappelle que les magasins ont des heures de fermeture, spécialement celui de Zergey peut-être !
Délice a des bouffées de chaleur.
- Je ne suis pas bien Fraise Devant la tête de Fraise déconfite elle lui envoie quelques clignements d’œil. C’est bon nous partons, moi avec toi et toi avec moi c’est ainsi que ce doit être, seule je n’y arriverai pas, c’est bien ton avis ?
- Mais non chérie, ce n’est pas mon avis, tu es majeure, capable de prendre des initiatives.
- Je vais dire au revoir au comte.
- Monsieur !
- Oui, Délice ?
- Nous partons Monsieur, Fraise et moi.
- Passez une très bonne journée, qu’elle vous apporte bonheur et félicité. Bonne chance Délice.
- Merci beaucoup monsieur.
Elle monte l’escalier à toute allure, Fraise l’attend dans le couloir.
- Ouvre, je dois prendre mon sac, s’il te plait.
Fraise à contre cœur ouvre.
- Je ne le vois pas !
- Tu l’as devant tes yeux.
- Bon, bon, bon !
- Arrête de dire bon ! Il faut partir maintenant. Comme tu peux être compliquée ! Tu étais si courageuse ! Pourquoi toutes ces échappatoires ! Tu es déconcertante, qu’est-ce qui t’arrive ! Pourquoi tout ce barouf.
- Je suis paniquée Fraise, tu le vois bien, je suis fatiguée, je m’essouffle, ne me bouscule pas, je suis épuisée comme si j’avais fait une course ! Je suis très fatiguée, je sens un malaise ! Laisse- moi chérie, je dois m’asseoir. Tu sais les mots sont jamais dits au bon moment, une fois dits, tu te rends compte de tes maladresses ! Tu aurais dû dire ça, et aussi ça, et que tout va rater à cause de ta maladresse !
- Tes mots sont une hantise, c’est le moment de te libérer. Reprends pied Délice, le vrai chemin de ta vie c’est Sergey. Tu vivras des moments merveilleux dont tu n’as pas conscience. J’attends avec impatience la suite pleine d’imprévus, continue chérie. Il faut y aller, tu vas t’étonner toi-même.
- Oh ! Fraise, ce n’est pas mon désir ! J’ai une impression vague… Fraise Quelque chose qui me poursuit, et que je ne parviens pas à dévoiler, à comprendre, je crains Fraise je crains, je crains beaucoup.
- Eh ! Bien voilà le bon côté ! C’est ça le bon côté ! Nous sommes bien d’accord ?
- Tu sais tout m’inquiète, tout me dérange, j’ai hâte oui comme toi de voir la suite, j’ai tant désiré cet instant ma petite Fraise, j’ai vécu un merveilleux moment avec Sergey : un coup de foudre ! Le moment venu je vais paniquer. Tien, regarde, cet d’habit. Devant son placard, dubitative elle passe en revue tous ses habits ;
- Tu es bien comme tu es.
- Il y a aussi celle-là et ça aussi, ça, et ceci qu’est que tu en penses ?
Fraise observe Délice.
- Celle que tu as est bien Délice combien de fois vais-je devoir te le dire !
- Regarde. Elle se souvient de cette robe mise dans une réception, ce pantalon aussi elle l’a mis, cet ensemble: l'enlève du placard, le montre à Fraise, elle regarde sa robe encore un doute puis la mémoire lui revient, je l’ai mise Fraise ! Je m’en souviens !
Fraise soupire s’assoit observe de nouveau Délice, soupire, philosophe attend, tape des pieds, pose les mêmes questions. Impassible Délice devant la quantité d’habits qui trainent un peu partout, sur le sol sur la petite commode enfouie dans son placard fait défiler les uns après les autres ses habits, consciente du problème elle soupire.
- Cellui que tu as te va bien Délice.
- Je dois avoir une robe digne du magasin de Sergey aucune me plaisent Celle-ci est trop ma tu vue, celle- là timide, c’est cet ensemble que tu m’as conseillé, je pourrais le mettre, celle- là trop discrète.
Fraise trouve qu’elle dépasse les bornes, elle se met à chercher avec elle, farfouille s’arrête devant un coquet petit ensemble de demi saison.
- Tu n’aimerais pas ça ? Elle montre un pantalon.
- Je l’essai. Délice s’exécute se met devant la glace, se trémousse dans tous les sens pour l’enfiler. Fraise lui passe une glace.
tu ne me trouves pas trop sexy ?
- Enfile ce haut, voilà, tu es très bien ainci Fraise est partie s’asseoir, navrée, Délice part s’asseoir près d’elle courbe le dos.
- Je ne suis pas aussi prête que je pensais, j’ai des doutes sur ce jeune homme, en fait je l’ai peu vue ! Ce fut une illusion ! Je me suis monté la tête. Ah ! Je désirerais tant une belle histoire d’amour ! J’ai tant souhaité que ce soit simple, une histoire d’amour toute bête ! Simple et facile ! On s’aime sans se poser de questions. Tu me comprends ! Oui ! On s’aime dans un total abandon ! Tu vois Fraise ! C’est naturel et beau, tu me comprends Fraise ! C’est mon rêve !
Fraise émue s’assoit près d’elle. Tente de l’aider.
- Les histoires d’amour Délice sont à l’infini, tu les portes en toi, elles t’habitent sans que tu le saches, elles se dévoilent au moment où tu t’en attends le moins.
- Parle-moi Fraise, tu es douce, gentille, tu m’apaises, tu vois c’est un vent d’alizés quand tu es- là qui me remet lorsque je peine. Wladimir est au courant ?
- Ce n’est pas le moment, il faut partir. Au fait tu me fais penser, je le trouve changé : il a un souci au travail ! Il faudra que je lui parle, il est tourmenté par … ? Je ne sais ! C’est un tempérament expansif que je modère, tu t’étonnes, je joue il s’assoit écoute, c’est un bonheur. Elle prend la main de Délice pour s’encourager. Tu penses qu’il a quelqu’un dans sa vie ? Délice rougit, se rappelle leur désir violent en dansant.
- Vient nous partons, j’appelle Firmin.
- Comme tu veux Délice.
- Peux-tu attendre un moment, je suis mal, j’ai un nœud dans la gorge, je ne peux pas avancer, je n’avale plus, donne- moi de l’eau s’il te plait. Merci Fraise, je dois retrouver ma gorge, elle reste nouée quelle histoire ! Ah ! Je vais mieux ! Pourquoi mais pourquoi, je ne connais pas cet amour simple où les mains s’enlacent où les corps se fondent, les baisers inondent ta figure où des désirs envahissent ton être où ensemble envoutés nous allons là-haut… ! Tout la haut! C’est cet amour- là que je veux Fraise. Ce que j’aimerais c’est vivre avec le comte et Sergey.
- Et Eloi ?
- Impossible, puis il m’ennuie, il se prête à mes désirs
c'est vrai! II n’est pas fait pour moi, un intellectuel ! Il n’est pas mon genre.
- Ne tant fais pas ! Tu verras ! Oh ! Tu me rends mélancolique Délice voilà je suis triste, toi, si belle, si attachante, je suis triste, presque découragée, désespérée. Mais après –tout, nous ne sommes pas obligées d’y aller aujourd’hui, nous allons reporter, Délice. J’espère que tu as envie de le voir toujours ?
Délice bat des yeux plusieurs fois, les écarquillent, lance sa tête vers Fraise clignote encore et encore ses yeux et ceci plusieurs fois regarde Fraise les yeux de plus en plus ronds, fronce le front, s’approche d’elle la foudroie de clignements d’yeux.
- Tu écoutes mon cœur, je suis mal ! Tu as un remontant ?
Elle s’évanouit.
- Mon Dieu qu’est-ce que je vais faire ! Lui faire respirer ! Mon Dieu ! Quelques tapes sur les joues, oh ! Mon Dieu ! Attends, je reviens- Prends ce sucre imbibé de rhum, elle lui glisse sur les lèvres lui met dans la bouche ce qui remet Délice. Tu es si pale ; nous en discuterons autant que tu voudras, tu parleras de tes tourments, tu en parles au comte assurément ! Tu t’es fustigé en sorte… ! Tu vas réaliser tes désirs Délice ne baisse pas les bras, c’est l’homme qui t’a séduit Délice le seul instant où tu l’as vu a été significatif, ne te pose plus de questions. Sors de ton rêve, vis, la vie ! Sergey est réel, réel, comprends-tu ! Tu choisis, l’homme, ou le rêve, c’est ton choix, où tu rêves ou tu reviens sur terre.
- Je
suis là Fraise sur terre. Je vais suivre tes conseils.
Rédigé par Boyrie à 18:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 20:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 11:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Fraise dubitative ne raccroche pas, s’avance vers sa harpe, tapote son téléphone sur sa main, un moment d’hésitation, appelle. - Délice ma chérie je peux venir plus-tôt ? - Tu viens quand tu veux, je t’attends – Je passerai saluer le comte ! - il appréciera Fraise. Ah ! Tu es gentille, je te reconnais, tu es ma seule amie ! Au fait, c’est ce que je souhaitais ! Le comte a beaucoup d’admiration pour toi, tu égaies sa vie, Wladimir l’amuse, c’est un amuseur né, il est si différent de nous ; le comte m’écoute avec attention ce qui me délivre de mes angoisses – C’est important. Wladimir est jeune et vigoureux, il faut que je pense à mon repas du soir Wladi va arriver, je coupe à tout à l’heure.
Toute émoustillée elle prépare son repas en chantonnant son dernier air. Wladimir à pas feutrés s’approche – Hoù ! - Tu m’as fait peur Wladi, tiens, mets ta main sur mon cœur, il bat vite ! Il la plaque contre lui, glisse sa main sur sa poitrine, la soulève, la porte sur le canapé, Fraise pense à sa cuisine- Oh ! Là ! Là ! Ma cuisine ! Je dois faire ma cuisine ! Laisse ma Fraise, laisse te cuisine ! Nous avons tout le temps pour ta cuisine, laisse ma chérie, laisse toi faire nous allons nous aimer, c’est bon, c’est bon, c’est bon Ah !
Tout est chamboulé ! Tout est chamboulé ! Ah ! Mon Dieu ! Ah ! Mon Dieu !
- Wladimir viens m’aider. Cette après-midi je vais chez Délice.
- Tu fais quoi ?
- Dans les grands magasins, je suis prise toute l’après-midi, ne t’inquiète pas si je ne suis pas là.
A peine réalise-t-il qu’elle est partie.
Deux métros à prendre trois quart d’heure de parcours, elle ne perd pas son temps, elle court juste le temps de monter les portes se ferment.
- Bonjour comte.
Le comte se lève précipitamment, salue Fraise
- Comment va ma petite amie ?
Je vais bien comte je passais seulement voir Délice, nous, nous sommes donné rendez-vous.
Le comte lance sa canne puis la rattrape et ceci plusieurs fois devant le regard émerveillé de Fraise
- Je vous remercie de votre visite, vous êtes rayonnante mon amie, encore plus ! Je suis à vos désirs, que puis-je ? J’appelle Délice, il prend son Smartphone qui ne le quitte pas, allo ! Délice ? – Oui.- Vous descendez s’il vous plait, votre amie est avec moi, elle est une excellente compagnie dont je ne voudrais abuser. Voulez-vous vous joindre à nous ma chère. -Oui, de suite monsieur.
Délice dévale les escaliers à toute allure, s’approche sous le regard émerveillé du comte, le comte lui tend une chaise.
- Nous devons partir monsieur, nous avons des courses. Urgentes.
- Oh ! Urgentes ma chère, prenez le temps de vous asseoir un instant.
Il tire le cordon : Henri arrive.
- Henri ayez l’obligeance d’appeler Rose s’il vous plait
- Oui, monsieur. Quelques instants Monsieur.
Rose offre une image colorée elle semble sortir d’une bonbonnière, bien grasse elle arrive essoufflée, c’est un problème d’emphysème qu’elle n’arrive pas à guérir malgré les plus grands spécialistes de la capitale qui la frêne dans ses élans
- Rose, ces demoiselles sont pressées, mes chères que prenez-vous moi, moi je prends un jus d’orange il tourne la tête vers Fraise un jus aussi de pamplemousse ! Moi- aussi répète Délice. Dans ce cas trois jus Rose.
Le comte en papillonnant tantôt de l’œil gauche tantôt de l’œil droit observe ces demoiselles, il voit de l’impatience. Après s’être gratté la gorge dans l’espoir de montrer qu’il est là, avec les mots appropriés se lève les invite à se lever, ce qu’elles ne se le font pas dire deux fois toutes rose d’excitation, les libère, les remercie de leur prévenance. Délice hésite à répondre. Fraise répond qu’il en est ainsi en saluant le comte ce qui amène Délice à saluer le comte, à prévenir tous les désirs chaque fois qu’il le désir.
- Allez très chères amies, je vous souhaite la pleine réussite dans vos projets, il gratte sa gorge une fois deux fois, tape sa canne l’œil malin.
- Merci monsieur, merci comte, nous montons un instant puis nous allons.
Des rires sourds, joyeux quelques secondes, le silence Le comte pensif hoche la tête, lance sa canne dans tous les sens, elle virevolte comme il n’a jamais réussi jusque- là, à réaliser.
Henri toussote.
- J’écoute Henri.
- Monsieur Trialti.
- Ah ! Je l’avais oublié ! Qu’il entre Henri, bien évidemment, bien évidemment. Ah ! Evidemment, évidemment monsieur Trialti je vous attendais depuis un moment, comment allez-vous ? J’étais en- train d’ajouter à ma dernière création une nouvelle création, c’est dans mes profonds tourments que se développe un soupçon de créativité.
- Je me permets de vous corriger, sans outrepasser mes droits comte, vous avez largement dépassé le soupçon, je me permets de vous le faire remarquer, et me permets aussi de dire au comte qu’il progresse régulièrement
- J’avais besoin de me détendre, c’est mon exercice privilégié, j’obtiens de bons résultats, avec un rire gouailleur il lance ses baguettes, façon à lui de montrer son sérieux, son talent, il lance et relance ses baguettes devant monsieur Trialti stupéfé puis s’arrête. Attentif, les baguettes dans les mains prêt à entendre, à regarder la leçon bien ordonnée. Trialti, maître en sa partie va montrer avec génie les derniers tours trouvés avec sa hiérarchie agglutinèe autour de lui.
Trialti campé devant le comte montre son génie avec les derniers tours appris uniquement pour le comte de Tourne.
- J’ai
de la nouveauté comte, observez-bien. Votre haut niveau qui me stupéfie croyez-
moi, parfois je crains que l’élève dépasse le maître ! Vous avez des dons
exceptionnels votre Seigneurie, vous avez déjà un très haut niveau, un haut
niveau votre Seigneurie, j’arrive à peine à contrôler, nous travaillerons
ensemble si vous acceptez. Je suis honoré, moi de donner des leçons à sa
Seigneurie, il salue plusieurs fois chaque fois plus bas jusqu'au sol.
- Le temps passe mon cher monsieur si nous commentions Trialti, salue des fois encore ! Ce qui pousse le comte à clignoter des yeux et à entrainer Trialti à en faire autant.
Rédigé par Boyrie à 12:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
24/07/13
Hélas monsieur je ne trouve pas les mots qu’il faut ! C’est ma grande faiblesse ! Mon cœur va taper si fort ! Imaginez que je sois prête à l’évanouissement, imaginez que nous partions ensemble comme ça sans s’être à peine parler, à peine vu ! Imaginez, emportés par notre passion nous disparaissions à tout jamais. La passion nous enverrait vers des chemins inaccessibles sans issu ! Mon imagination m’envoie si loin ! Je suis effrayée.
- Bon, c’est pourquoi ma très chère, très chère petite amie j’aimerais que vous, vous arrêtiez d’affabuler, vous, vous acharnez à vous détruire, je parie moi, que vous êtes faits l’un pour l’autre.
- Oh ! Monsieur que Dieu vous entende !
Un silence entrecoupé de soupirs accompagnés de regards désespérés de Délice, des petits coups de canne sur le sol rythment un air à la mode avec le regard complice du comte, Délice tape dans ses mains accompagne le comte avec entrain, le comte se lève envoie sa canne dans tous les sens, se rassoit en clignotant d’un œil.
- Ce soir si vous avez un souci urgent faite m’en part, c’est notre désir n’est-pas ? Tous les deux ! De raconter nos peines !
- Oui monsieur ! Je suis tant attachée à notre petit coin, je l’attends tous les soirs, c’est un moment de paix et puis vous êtes si amusant ! C’est avec regret monsieur que je pars, je vais essayer de trouver le sommeil. Avec vous dans notre petit coin, avec vous, lorsque je suis ici avec vous… il y a une compréhension qui me pousse à réfléchir, à vivre, revigore mon être pensant monsieur ! Vous me comprenez ? Je suis fatiguée puis-je sans vous offenser rejoindre mon appartement, le sommeil si dur à venir voudrait prendre mon cerveau.
Le comte s’apprête à dire oui, se ravise : c’est mon souhait que vous dormiez bien Délice.
Une dernière fois, Nous imaginons ensemble, près de vous le prince, l’imaginez-vous ? Un très beau jeune homme qui vous couve des yeux, ses prunelles envoient une douce caresse sur votre visage, d’un doigt léger vous passez votre doigt, caressez votre bouche ici dans notre petit coin et pour mettre plus de poids il se lève envoie sa canne en l’air la fait voltiger puis se rassoit en envoyant une salve de clignements de son œil gauche ce qui fait partir d’un éclat de rire Délice
- Notre petit coin raisonne dans tous les points cardinaux, vous me sortez de ma mélancolie et savez-vous « d’après Rose » le personnel qui sert monsieur a plus d’ardeur au travail, c’est une régénérescence d’après Rose. Je vous salue monsieur.
- Attendez Délice s’il vous plait, une segonde. J’oubliais ! Oui ! A part quelques absences dues à mes écrits, je suis toujours dans mon bureau, vous venez autant qu’il vous plaira, vous ne me dérangerez pas.
- Merci monsieur. Mes yeux se ferment !
- Que cette nuit soit pleine de félicités Délice.
Délice salue le comte. Le comte frotte son menton, pensif, regarde l’heure déjà bien avancée. Il va faire sa tisane avant d’aller se coucher. C’est dans ses habitudes tous les soirs de faire sa tisane car dit-il à Rose qui se lamente chaque fois, c’est moi seul qui sait la faire, ce qui fait rouspéter Rose.
- Monsieur je vais la préparer vous aurez qu’à la réchauffer si vous voulez bien.
- Surtout pas ! La préparation et l’infusion de ma tisane, je sais. Excusez-moi Rose je suis désolé soyez-en sûr.
- Tu penses vraiment ce que tu dis ! - C’est un risque. -Je veux bien t’accompagner d’accord, quand tu veux, oui, oui, je suis libre, ne te fais pas de soucis, je t’accompagne quand tu veux, je suis libre. Ton idée est bonne Délice, j’attends ton coup de fil. Tu en parles au comte ?- Non ! - C’est ton idée, bon d’accord. C’est excellent de ta part, félicitations Délice. Pour ma part, je trouve Wladimir curieux en ce moment, il n’arrête pas de me faire des compliments et c’est sans arrêt : je t’aime, très amoureux, très attentif à mes désirs, prévenant, c’est troublant, tu ne trouves pas ? J’ai peur qu’il y ait anguille sous roche, tu vois ce que je veux dire ?-
- Je ne vois pas. Fais attention, tu as une perle avec Wladimir, c’est l’être le plus charmant que je connais, quoiqu’il arrive garde le ; tu es gâtée, tu as Wladimir et ton art, chanceuse. Quand veux – tu ? - Cette après-midi si tu veux bien, je suis terriblement curieuse de l’évènement, à nous deux nous ferons front. Tu es bien sûre de toi ? - Ce doit être ainsi. Tu seras près de moi pour intervenir au cas où la panique, les mots … Je me sens d’attaque, je m’y suis préparée toute la nuit. Bob, tu passes vers quinze heures, c’est bon ? - Parfaitement - J’en dis un mot au comte, selon… ! Au fond je ne préfère pas en parler- Tu es seule ? - Je ne suis pas seule, je suis avec toi.- Je viens manger ?- Non, non nous aurions des explications à donner au comte, nous allons nous embourber dans des mensonges vaux-mieux pas, je regrette ce sera pour une autre fois Fraise. - C’est hardi ton histoire, moi je suis caponne, je n’aurais pas pensé aller jusque- là ! Tu n’as pas la trouille ! Tu m’étonneras toujours, tout de même mon cœur bat fort rien que d’y penser, pas toi ? - Je suis dans l’action avec toi ! De t’en parler me fait un bien immense. Merci Fraise, tu es une très belle et bonne amie, tes parents ?- Je les vois régulièrement, le comte les aime beaucoup. – ils sont au courant ? Imagine, ils ne comprendraient rien ! Eh bien, moi non plus je n’arrive pas à te comprendre, comment peux-tu vivre avec un rêve ! Eh ! Bien c’est chacun sa sensibilité Fraise, et qui te dit que le rêve ne va pas se réaliser un jour, sais- tu que tes rêves t’envoient où tu veux, ta vie quotidienne est embellie, ce n’est pas ton avis !
- Comment tu t’habilles ?
- Avec un jean
- Le haut ?
- Je verrai un T-shirt quelque chose de simple.
- Tout te va ma chérie. Vers quelle heure avons-nous dit ?
- Fixons seize heures.
- Je passe te prendre O !k ! A tout à l’heure
Rédigé par Boyrie à 12:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
La nature est une force que l'humanité ne peut vaincre !
Rédigé par Boyrie à 12:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
12/07/13
Le prince Sergey Sirkitch après plusieurs signes pour héler un taxi réussit enfin à en avoir un, donne l’adresse du comte. Voilà quelques jours il s’est appliqué à l’informer de sa visite. A la porte de l’hôtel particulier du comte de Tourne à peine a-t-il sonné la porte s’ouvre, Henri le majordome, sérieux sur toute sa personne, obséquieux, un regard pénétrant voit sans le montrer, peut, si le moment l’exige décrire les vêtements, la couleur des cheveux, de la cravate, l’allure générale, le ton, le langage, la moindre imperfection, il sait, ce qui fait dire au comte, ah ! Si je ne vous avez pas ! Henri
Henri est très apprécié du comte, ses parents étaient les serviteurs de sa famille d’où ce désir de servir le comte avec le plus grand respect.
Henri est à l’aise dans la maison, il est assuré de porter secours à son maitre le moment voulu. – Vous me soulager de bien des tracas quotidiens Henri… - que Monsieur soit certain qu’il en sera toujours ainsi.
En retrait Henri fait signe au prince de bien vouloir rentrer. Sergey lui remet sa carte, Henri incline la tête, le soulage de sa serviette, le dirige vers le salon où il annonce le prince Sergey.
- Entrez prince, le comte va à sa rencontre ils se saluent avec de bonnes poignées de main, Henri désigne un siège au prince - dites à Rose de venir.
Le comte très intéressé s’installe aisément dans son fauteuil regarde le prince
- Je suis enchanté prince de votre visite, mettez-vous à l’aise, vous voulez prendre du rhum, un Whisky, une Vodka ?
- Une Vodka s’il vous plait.
Le comte appelle Henri.
- De la Vodka Henri s’il vous plait.
- Bien monsieur.
- Pourrait- on nous appeler par nos prénoms comte ?
- J’ai de la difficulté à la familiarité, j’en conviens qu’à notre époque nous sommes en retrait, alors je vais faire un effort, je ne garantis pas qu’il ne puisse pas y avoir des manques. Parlez- moi de votre voyage, vos souhaits se sont-ils réalisés ?
- Pas les souhaits du cœur ! Hélas ! Et vous ?
- Moi ! J’écris, je fais des recherches, je bouge, j’ai passé du temps à chercher votre adresse électronique, ce fut difficile !
- Je n’avais qu’un désir c’était de vous voir, la jeune femme Délice que j’eu la chance de voir lors d’un repas ici même et où je fus troublé par son regard qui continue à me bouleverser et qui ne cesse de me tourmenter jour et nuit pourrais-je la voir ?
Le comte soupire, ici même avec le prince il cherche le moyen d’expliquer à Sergey la délicate entrevue avec Délice.
- Je dois préparer Délice elle est si émotive, si rêveuse, si sensible, je suis inquiet Sergey. Soyez prudent, évitez les débordements d’une trop grande passion vous pourriez la détruire, vous me comprenez ?
- J’attendrai aussi longtemps qu’il le faudra, toute ma vie, elle est dans mon cœur : il met sa main sur son cœur, pathétique, je ne pense qu’à elle et s’il le faut je me ferai tout petit, pourrais-je la voir ?
- Ne vous précipitez pas, il faut la gagner, prenez lui la main ! Par exemple, soyez doux, tendre.
- Parlez de moi monsieur, de ma passion pour elle qu’elle comprenne ma constance dans ma fidélité.
- Vous devez dompter votre passion fougueuse prince;
- Je suis prêt à tout pour elle je l’aime éperdument
- Vous la verrez sur internet. Mais calmez-vous c’est mon conseil, envoyez-lui quelques mails.
- Je lui envoie des mails pleins d’amour, ce ne pourrait être autrement, quelques petits clignements d’yeux rassurants du comte montrent qu’il approuve, le prince baisse la tête.
- Parlez- lui de moi monsieur. Je suis prêt à tout.
- Vous allez dans internet il y a des photos, voilà le lien, vous l’avez sur ma carte de visite.
- Je vous remercie infiniment Monsieur le comte.
- Pour l’instant restez tranquille, envoyez-lui quelques mails.
- Vous êtes de bons conseils comte, Le comte gratte sa gorge. Hum. Hum.
Un long silence encore, le prince imagine Délice partout autour ici, près de lui. Le comte apitoyé prend son bras pour le réconforter.
- Je suis lucide prince, je m’emploie depuis longtemps à vous aider, j’irai au- delà du possible s’il le faut, je mets tous mes espoirs dans l’acheminement de votre amour, il toussote puis racle sa gorge : excusez-moi Sergey, un long silence s’installe de nouveau ponctuée par quelques soupirs du comte et ceci plusieurs fois jusqu’au départ du prince.
Délice parait.
- Henri ? Pouvez-vous me dire où je pourrais trouver le comte ?
- Monsieur est dans la grande salle de réception. Je peux vous… - non, non Henri je m’y rends, merci.
Le comte est dans le petit coin une revue dans la main il lit
- Vous allez bien Délice ?
C’est dans ce petit coin où ils vont pour se raconter leur journée, seuls, sans être importunés, le bonheur d’être ensemble les amène dans le petit coin, ils y viennent spontanément dans le petit coin éclairé par une bougie dans la grande salle de réception si sombre sans l’éclairage des magnifiques lampadaires. Sur la table une fleur exhale un suave parfum, une saveur exquise, pleine d’espoir, émouvante des confidences. C’est dans cet endroit exigu qu’ils ne manqueraient pour rien au monde qu’ils ont rendez-vous tous les soirs.
Le comte lit sa revue
– Alors ma petite amie comment allez-vous ? Il la regarde avec une grande douceur. J’espère que votre journée a donné satisfaction à votre désir ma chère amie ? Asseyez-vous je vous en prie. Chaque-fois, chaque-fois ils tendent leurs mains pour se saluer, une pression douce occulte le moment où ils vont trouver les mots dits avec douceur.
- Monsieur vous me voyez dans le plus grand désarroi que peut vivre un être humain, vous savez, j’ai reçu un mail du prince, il est à Paris. Et vous ?
Le comte est désemparé devant les questions directes posées par Délice.
- J’ai appris la nouvelle par le détective Détecté, je me réjouis de voir le prince voyez-vous !
- Je passe des nuits blanches ! Comte. Y a-t-il une recette à mes fantasmes ?
- Oui ma petite Délice, enlevez-les de votre imaginaire, Comment l’aviez-vous trouvé ! C’est important. .
- Mon impression est restée comme la première fois qui fut hélas la dernière fois !
Rédigé par Boyrie à 13:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 15:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 18:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 10:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
30/06/13
Fraise met plus d’émotion ce soir en jouant des airs appris spécialement pour Délice, des airs de danse. Emue par la venue du prince elle touche les cordes avec plus de sensibilité, met des accents pathétiques.
Délice et Wladimir écoutent en retenant leur respiration, accrochés à la musique la poitrine oppressée par la tragique musique que Fraise a jamais si bien jouée.
Au bout d’un moment, Fraise envoie des notes où il y a un mélange d’allégro et de tragique. Avec vélocité elle joue ses airs de danse qui donnent des émotions à Délice et Wladimir.
Hypersensible Délice tapote ses yeux pour contenir ses larmes, la venue du prince ne cesse de la tourmenter, c’est très émotionnellement qu’elle écoute.
Wladimir tapote ses pieds, tapote ses mains puis les envoie à ses oreilles les gratte les envoie à ses jambes, à ses pieds les remonte à ses genoux , se lève, s’assoit et ça plusieurs fois ce qui fait serrer les lèvres de Délice pour ne pas éclater de rire, elle jette des coups d’œil vers Wladimir qui démangé n’arrête pas de bouger sur son siège, de se gratter, de cligner des yeux, de battre la mesure en regardant Délice avec des yeux gourmands, enfin il se lève, fait quelques pas de danse devant Délice, la prend par la main. Délice hyper émotionnée se laisse aller, le fort tempérament de Wladimir communique des désirs à Délice, elle n’entend plus la musique, elle est partie loin ! Très loin ! Fraise joue magnifiquement imprégnée de la musique elle ne voit pas sa partition, cela dura un bon moment, puis elle s’arrêta.
Délice et Wladimir cramoisis viennent la féliciter.
- Ta musique m’a fait oublier le tragique de ma vie Fraise merci infiniment, tu y as mis tant de ferveur que tu nous as envoyé dans un autre monde, tu as réussi à me faire oublier le prince, n’est-pas Wladimir ? Nous, nous sommes envolés littéralement ? N’est-pas Wladimir ? Je t’aime Fraise, tu es mon amie, ma tendre amie, elle jette un coup d’œil vers la table où elles vont aller avec Wladimir s’asseoir autour, en rien de temps les confiseries disparaissent et c’est heureux qu’ils s’en vont dormir.
Dans le bureau de son magasin le prince envoie un texto à Monsieur Détecté détective privé de son état. Il tape les touches en personne habituée : Ayez l’obligeance de me donner un rendez-vous signé le prince Sergey Sirkitch.
Monsieur Détecté détective de son état tape sur son Smartphone ; Prince je suis à votre disposition acceptez-vous cette date ? Sans hésiter le prince répond : oui, ça me va.
Le prince Sergey Sirkitch s’arrête devant quelques numéros, après une longue marche qui l’amène au bureau du détective il s’arrête, pas sûr du numéro du détective il prend son portable afin de s’enquérir du numéro.
- Allo ! Monsieur Détecté, pourriez-vous m’indiquer quel est votre numéro ?
- Ne vous inquiétez- pas, je suis devant la porte, je vous attends, vous êtes au tiers du parcours.
- Je suis au trente sis
- je vous attends.
- Merci, Juste quelques clics, quelques mots, en quelques minutes seulement ce qui émerveille le comte de Tourne.
Le prince rassuré reprend sa marche confiant, voit monsieur le détective privé Détecté.
- Veuillez entrer prince, il recule une chaise : prenez place s’il vous plait. En face s’assoit monsieur Détecté, ému il tapote ses feuilles, un long parcours via internet, puis son crayon qu’il tapote discrètement. De voir devant lui le prince Sergey après tant de recherches l’amène tout naturellement à penser à tout son travail, ils se regardent. Les efforts pour arriver à prendre la parole, c’est Détecté gonflé par sa profession, sa conscience professionnelle qui les fait.
Il prend la parole le premier
- Ze suis honoré de vous avoir prince devant moi. Ze ne fus pas seul, vous êtes entouré par des amis fidèles qui ont collaboré avec succès ; ze vous écoute prince, comment voulez-vous continuer ? Mademoiselle Délice a été aidée par tous ses amis. Désirez-vous que z’informe le comte de Tourne ? Peut-être il serait bon de se réunir chez le comte, c’est son désir. Les contacts seront plus avenants plus chaleureux, ze vous le conseille vivement. Nous avons Mademoiselle Délice son ami monsieur de Risquetout, Mademoiselle Fraise, son ami Wladimir, madame Irène conseillère de gestion, toutes ses personnes se sont données beaucoup de mal. Nous sommes allés jusqu’à Abakan en virtuel bien sûr, nous avons remonté la vaste Russie, aidés de toutes parts, z’avais fixé des points de rencontre qui nous amenaient jusqu’à AbaKan où malheureusement vous veniez de partir. Le retour d’Abakan à Paris a été rapide. Ze ressue un texto de vous. Voilà prince, une très belle affaire en ce qui me concerne. Comment avez-vous eu mon adresse électronique, le comte de Tourne à des connaissances influentes, c’est grâce à ce joli monde prince, il a fait un travail de fourmi, un homme de valeur, notamment votre adresse.
- J’avais l’intention depuis un moment de venir vous voir mais j’ai été retardé par un travail de comptabilité, un travail de fourmis ! Je vais suivre vos conseils. Ayez l’obligeance de m’informer de la date s’il vous plait.
- Je me permets de vous interroger prince, avez-vous fait un bon voyage ?
- J’allais d’amis en amis, j’étais dans un autre monde, c’était une renaissance, je vis en permanence avec nostalgie mon pays, là sont mes racines. Détective privé monsieur Détecté Paris est incomparable à toutes les villes, je ne pourrais vivre ailleurs, c’est un bain de jouvence de vivre à Paris, mon cœur se partage entre ces deux villes. Je vous suis reconnaissant de vous intéresser à mes sentiments, je ne peux que me féliciter de la belle France
.
.
Rédigé par Boyrie à 17:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 18:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 12:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Petit billet
Une histoire qui aurait pu finir mal
A Paris dans le 14em rue des Plantes, comme depuis longtemps je fais mes courses, avec plaisir je regarde les commerces aux vitrines alléchantes, j'aime. Ce jour là sur le trottoir un homme immense: mes yeux n'arrivaient qu'à sa poitrine, cette partie visible tanguait, je n'y pris pas garde donc paisiblement je marchais lorsque arrivé à mon niveau il me flanqua un coup d'épaule qui m'envoya balader contre un mur heureusement je serais tombée !!
Témoin de la scène une dame fort aimable outrée regarda l'individu partir puis me demanda comment j'allais, j'avais mal à l'épaule sans gravité.- Oh! Madame! Comment allez vous ? Comment allez chez vous? Allez chez vous ! Allez chez vous ! Alors il ne serait plus question de sortir de chez soi ! Imaginez !
J'eus une impression très vague tant il était grand et n'offrait à ma vue qu'une partie de son corps qui se balançait doucement comme un mur qui s'écroule, d'autant que son habit flottant était couleur pierre.
J'ai eu de la chance tout c'est bien passé
25 06 2013 Liliane Boyrie
Rédigé par Boyrie à 11:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Petit billet
Un bonhomme hors du commun
Je montais dans le train, je cherchais ma place lorsqu’en regardant les numéros mon attention fut captivée par un petit homme, je crus voir un jouet tant son étrangeté était bizarre, j’étais attirée, ce qui me fi arrêter un instant devant lui jusqu’au moment où il bougea.
-Tien ! Un petit humain ! Lui tendis un doigt qu’il attrapa, j’étais fascinée, je ne pouvais détacher mon regard, c’été hallucinant, j’avais devant moi avec cet étrange bonhomme quinze mois de vie, de premières émotions du cœur jusqu’aux derniers tressautements du cœur. Imaginez un bébé haut comme trois pommes avec un visage de vieillard, un visage émacié, maigre, un visage vieux qu’il portait allègrement en prenant son biberon, étrange le vieillard et le bébé ne faisaient qu’un, c’était une si étrange aventure.
- Maintenant au moment où j’écris je vois en lui l’humanité chère à mon cœur, avec la vie, la mort qu’il portait allègrement en tétant son biberon, puis le choc devant lui, la terreur. J’avais envie de le secourir de l’aider, sa figure anéantissait mes pensées douces, j’aimais ce petit être qui jouait avec la mort, indifférent. Seule la vie, la merveilleuse vie il l’avalait, plein du désir de vivre.
- Continue.
24/06 :2013 Liliane Boyrie
Rédigé par Boyrie à 18:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
12/06/2013
- Tu comptes jusqu’à dix, il ouvre.
Wladimir frappe, entre.
- Belle très belle Délice quel honneur vous me faites, il salue Délice sa casquette dans une main son autre main sur son cœur qu’il triture tant il est douloureux. Comment le ciel peut-il m’envoyer après une fin de journée harassante tant de douceur, tant d’amour qui font déborder mon cœur ! J’espère que ma petite Fraise chérie est dans une comptabilité totale devant mon émotion que je ne peux contenir. Venez Délice chérie dans mes bras, il l’attrape
- Non compréhension Wladimir,
- Ma Délice ; que dans la chaleur de cette accolade, nous trouvions, moi avec vous Délice, et vous avec ma Fraise tout l’amour que nous souhaitons.
- Tu t’es trompé Wladimir
- Comment !
- Etreinte Wladimir
- Oh ! La langue Française, beaucoup de… ?
- Subtilités.
- Délice vous pardonnez à mon fraisier, ma fraise de me reprendre, je lui donne raison, c’est avec respect que je salue journellement le fraisier de ma Fraise. Délice se tourne pour ne pas éclater de rire mais devant l’impossibilité elle attrape Fraise et dans un regard gourmand elles se tournent vers Wladimir éclatent de rire en allant vers lui et en lui offrant une pâtisserie qu’il avale goulument et toutes l’accompagnent en savourant les pâtisseries joyeusement
Fraise avec les félicitations de Wladimir qui rétorque aussitôt qu’elle les achète au coin de la rue.
Délice est prise d’une mélancolie, émus par sa fragilité ils l’a prennent contre eux l’entourent de leurs bras, montrent leur solidarité devant ce drame humain tant de fois répété ! Tant de vies détruites ! Tant de fois vécues sans trouver la solution aussi devant tant de désastres qu’ils entrevoient ont-ils de la peine tant leur amour est grand pour leur très grande amie à retenir leurs larmes.
- Pensez-vous qu’il ne m’aime pas ! Mais alors que vais-je faire !
Qu’allons-nous devenir répètent ensemble Wladimir et Fraise, et Délice, le ton monte les larmes sont là, Délice se jette dans les bras de Fraise, Wladimir les prend dans ses bras, les chagrins se calment, épuisés ils regardent les yeux éteints les petits gâteaux.
- J’ai téléphoné au détective privé monsieur Détecté, Il est à Paris, Délice livide s’agrippe à Fraise prête à se trouver mal, ils l’assoient sur le divan, devant Délice blanche comme un linge, ils ne savent pas quoi dire, ne disent rien lui tapotent le front avec de l’eau de Cologne puis les tempes puis les joues, les mains, les mots ne viennent pas alors ils se taisent, ils lui font respirer le flacon.
- Ah ! Mes amis c’est bon tous ces parfums, d’où tu sors tout ça Fraise ?
- C’est Wladimir qui me les offre. Ecoute, je m’inquiète, on ne peut parler du prince sans que tu tombes en pamoison ! Tu devrais consulter un médecin.
- Tu penses ?
- Nous sommes inquiets Wladimir et moi, Délice, rien que son nom et tu pars dans les nimbes, il est en France, je n’en sais pas plus, tout le monde est évasif, j’obtiens quelque-part… C’est tout. Tien, j’ai un message, Fraise n’en croit pas ses yeux, lit : le prince est chez moi ; gardez Délice ce soir ; Tu lis Wladimir, ce message est pour nous deux, Wladimir va être heureux :- Tu es heureux Wladi, c’est ce que tu voulais, ce que tu voulais !
- Que je voulais prononce difficilement Wladimir, je le veux les yeux accrochés sur le message.
- C’est grave Fraise ?
- Nous pensons Wladimir et moi que le message est important d’une importance rarissime. Qu’est-ce qu’on fait ? Le mobile de Délice sonne ; c’est le comte, il annonce que le comte est à Paris.
- Ah ! Je suis mal, regardez-moi, je me sens incapable, je suis incapable Wladimir, regardez-moi, j’ai peur, je m’évanouis, touchez mes mains elles sont glacées, mon corps est glacé, c’est normal ?
- Non, tiens bon, je cours chercher du Rhum ça va te réchauffer ?
Le corps de Délice se réchauffe sous l’effet du rhum
- Je me sens mieux Dieu merci.
- Que comptes-tu faire ?
- Je rentre chez-moi vers vingt heures, si ça ne vous gêne pas
- Wladimir aimerait te demander …
- Quoi !!
- Tu m’interromps ; de rester dormir ici avec nous, veux-tu ?
- Non je préfère rentrer
- Délice ma chérie ta gentillesse embaume nos cœurs à Fraise et à moi. Ah ! Vos visages s’éclairent soudain.
- C’est bien vrai il met du baume, du baume Wladimir, du baume.
Elle savoure avec émotion son sucre qu’elle a trempé dans le rhum qu’elle garde sur la langue en l’avalant doucement, Fraise et Wladimir observent, se précipite sur le sucre , sur le rhum. Ou… ! C’est bon Délice !
- Viens nous allons parler en personnes adultes, ils vont s’asseoir, Wladimir et Délice sur le canapé, en face sur un fauteuil Fraise en face une petite table les sépare. Fraise a eu le bon goût de mettre des boissons.
Avec la lourde tâche de garder Délice ce soir ils sont maladroits, ils ânonnent quelques mots inintelligibles, ils sont embarrassés, Wladimir se tourne vers Délice pour lui renouveler ses hommages , lui dire qu’il est là avec elle en ami éternel et qu’il ne doute pas de l’amour éternel de Fraise, c’est dans notre amour éternel de Fraise et de moi que nous sommes ce soir ensemble , en fait nous sommes tous les trois ce soir pour nous prouver cette amitié incommensurable dans les moments tempétueux, les ouragans déchainés, dévastateurs. Et c’est près d’elle qu’ils sont là pour apporter le réconfort à leur très chère Délice. Nous ne pouvons, nous séparer ce soir, j’ai comme, une intuition que ce serait une lourde erreur, un vent maléfique doit disparaître de ton cœur Délice reste ce soir.
- Le comte te donnera les nouvelles du prince, tu l’appelles, tu sais comme il t’aime, chanceuse. Donne-nous ce bonheur, reste avec nous.
Délice papillote des yeux, inquiète elle papillote plusieurs fois cherche la réponse avec ses jolis battements de cils, fait signe à Fraise d’aller vers la harpe. Fraise ravie joue son plus beau morceau. Le temps est passé sans qu’ils s’en aperçoivent.
- Je reste mes amis.
.
. .
Rédigé par Boyrie à 22:22 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Petit billet
Mes émotions
Tous nous avons connu des émotions, des émotions insoutenables, pour ma part j’ai connu ces émotions ! Dieu merci celles que je viens d’avoir ont en rien ce côté dramatique, elles n’ont pas eu le pouvoir de faire battre mon cœur plus vite ! C’est vrai. Voilà, je passai la matinée à mettre de l’ordre dans mes documents, l’après- midi lorsque je voulu reprendre, pas de puce ! Oh ! La, la ! Je n’avais plus d’ordinateur ! Je cherchais à retrouver la puce en débranchant, rebranchant, en essayant de désemmêler les fils à quatre pattes pour les attraper, moult fois et recommencer plusieurs fois la même chose aidée par un ancien informaticien qui travaillait dans le terrain, sans résultat : pas de puce !! Je suis allée chercher des explications chez le marchand qui ont été positives. Enfin pour clore cette mésaventure je n’avais plus Word, je ne pouvais plus écrire ! J’ai ma mémoire qui faille par moment ! Mais là, ça fait si longtemps ! Je me suis souvenue d’une clé à plusieurs lettres, je l’installai.
Vous voyez mes amis l’attachement presque fusionnel que l’on a pour son ordinateur ! Quel outil extraordinaire, une partie intégrante des vies.
D’où je vous écris j’admire mon tilleul qui prend des proportions énormes il pourrait fournir plusieurs pharmacies en tilleul. Cette année la nature prend ses aises, c’est exceptionnelle.
Voilà, j’ai changé ma souris pour une souris à piles, l’autre marchait avec une batterie ;
Je tâche de retrouver quelques forces l’esprit libéré. Ah ! Tous ces appareils ! Que de complications !
Merci mon ami, mon amie, qui vient dans mon blog
Liliane Boyrie 12/06/ 2013
Rédigé par Boyrie à 12:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
06/06/2013
Le comte cherche Délice, Délice cherche Kikou. Avec des clignements d’yeux fouineurs, frappe avec sa canne, il entrevoie une jambe, puis le chat qui passe à toute allure. Délice rampe sur le sol à la manière d’un félin ce qui fait onduler son corps, le comte admire, immobile il regarde. Le chat narquois attend planté sur son derrière, Délice plonge pour l’attraper, il file entre ses mains, dépitée elle est au bord des larmes
- Oh ! Elle m’échappe ! Elle m’échappe !
- Voyons, voyons, c’est un chat ! Et ma chère un chat qui vous mène par le bout du nez, regardez dans l’état où vous la mettez !
- La mettez !
- Mais oui !
- Je crains qu’elle ne veuille de moi
– Je ne peux croire ma chère amie.
Délice fond en larmes, le prince ne m’aime pas ! Ne m’aime pas ! Monsieur, Seigneur qu’est-ce que je vais devenir ! Moi qui l’aime tant
- Je paris que vous aurez un message du prince bientôt et puis si notre petite Kikou est un peu trop turbulente, entrez dans son jeux et je vais vous dire : c’est mon chat, Kikou ! Kikou ! Kikou ! Il lance sa canne en l’air la fait voltigé devant Kikou, qui écarquille les yeux a l’air de s’amuser en inclinant sa tête à droite et à gauche des yeux interrogatifs. Délice regarde émerveillée.
- C’est un bon exercice, je vous apprendrai.
- Monsieur vous, vous amusez de moi !
- Voyez comme il est attentif à tout. Nous avons beaucoup à apprendre du prince quel genre d’homme il est ? D’après quelques amis qui le côtoient régulièrement il serait du genre expéditif, arrogant, un gagnant dans tout ce qu’il entreprend. Sur ses relations amoureuses, je ne sais rien, à part cette triste affaire, une belle jeune fille aurait tenté vainement de gagner son cœur pendant des mois, des mois, des mois, soyez patiente
- Des mois comte !
- Patience Délice!
- De la patience ! Elle (m’habite depuis si longtemps !)
Le comte s’amuse avec sa canne qu’il tape doucement sur le sol, Kikou apparait curieuse, s’approche, tourne en rond, attrape par petits bonds saccadés des souris imaginaires puis galope vers Délice. Délice sent la chaleur de son petit corps. En signe d’adieux le comte lance sa canne puis la tape, la relance et ainsi de suite. Chacun part de son côté, Kikou dans les bras de Délice.
Délice exprime ses regrets de ne pas passer sa soirée ensemble, puis elle part dans son appartement, la pièce qui lui sert de repos d’une journée fatigante, là elle se repose après avoir joué pendant des heures de la harpe. Rien ne peut arrêter son désir de plaire au comte d’être admirée, reconnue par lui, tous ses efforts vont vers ses appréciations : la danse, la peinture et surtout la belle langue française où en travaillant beaucoup elle a les félicitations du comte. Elle sera admirée, sera sa fierté. Etendue sur son lit elle pense au prince, elle lit le message trente ! Quarante fois ! Kikou s’est vautrée au creux de son aisselle dort. Effrayée à la pensée de voir le prince. Envahie d’angoisses elle imagine les pires obstacles, cherche les mots, elle n’y arrive pas ! Tourmentée elle se lève téléphone à Fraise – Fraise je peux venir ?- Je t’attends Délice. - J’arrive.
Sa toilette est rapide, elle prend ses clefs, laisse la porte entrouverte, « la litière est dans le palier » allègre à la pensée de voir Fraise elle s’engouffre à l’intérieur du Métro où elle trouve une place assise quelques personnes lisent plusieurs font aller leur portable. C’est dans cet endroit où Délice oublie ses ennuis. Cinq cents mètres à faire à pieds, elle aime être seule, le comte la taquine quelque fois.
- Avez-vous une idée ma chère où vos désirs omniprésents seraient exaucés ?
- Omniprésents monsieur ?
- Mais oui ma chère ! Il faut aller dans nulle part ! Nulle- part ! Nulle- part Délice !
- Nulle- part ?
- Je suis grinçant ces jours-ci, n’y prenez garde, allez Délice, mes hommages à Fraise.
Elle fait les quatre chiffres du code prend l’ascenseur, Fraise l’attend sur le palier, la prend par le bras pour entrer.
Fraise influencée par Wladimir invite ses amies avec une petite collation sur la table au centre de la salle à manger, aussitôt un contacte s’installe une chaleur humaine donne envie de parler de se confier, la table ornée avec le talent de Fraise qui a mis de petits gâteaux aux jolies couleurs qui sont forts appétissants. L’accueil généreux de Fraise donne envie d’échanger ses pensées.
- Tu te mets à l’aise, je m’absente une seconde, j’ai quelque chose sur le feu.
Tout lui est familier les fauteuils au nombre de deux le canapé pour deux, elle parcourt la pièce arrête son regard sur chaque objet, caresse la harpe puis s’approche des photos posées sur une table en acajou, Fraise s’approche, là, tu vois ce sont mes parents, tu reconnais Irène, là, les parents de Wladimir.
- Viens t’asseoir. Tu as des nouvelles du prince ?
Délice pousse un soupir, elle regarde son portable : un autre message est annoncé,
- C’est le prince ! Fraise. Fébrilement le lit, il parle à Kikou Fraise, c’est toujours Kikou, toujours Kikou, j’aimerais tant qu’il parle à moi ! On dirait qu’il me met de côté ! Fraise, tu crois !
- Non ! Non ! ne te mets pas cette idée en tête : en fait il ne cesse de penser à toi et avec Kikou il a saisi l’occasion de te montrer qu’il pense à toi. Moi je crois qu’il est timide, c’est ça, c’est un grand timide oui, un grand timide.
Délice est désemparée aucune aide, aucune expérience qui pourrait l’aider, elle ne croit pas en la timidité du prince, leur contacte fut émotionnel, ils étaient ensemble seuls, elle se souvient du comte qui raclait sa gorge et tapait sa canne, se souvient des efforts qu’elle dut faire pour sortir de son émotion.
- Fraise, j’étais ailleurs pardonne moi, nous en étions où ? Je suis très troublée, perturbée, je cherche quels mots je dois dire, je crains de rester muette, de paraître bête, quelle contenance je dois prendre Fraise ? Aide –moi !
- Tu as tant de difficultés d’ordres mentales il m’est impossible de t’aider ? Je crois que tu pourrais lui jouer ton air préféré avec ta harpe, à ta place c’est ce que je ferais, voilà ! Tu l’accueilleras avec ta harpe !
- Je suivrai ton conseil.
- Viens, on va s’asseoir autour de la table les yeux brillants elles avalent les petits gâteaux.
- C’est un régal, Wladimir vient ?
- Il va arriver.
.
. .
Rédigé par Boyrie à 17:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
29/05/2013
C’est sous le regard sévère des ancêtres du comte que Kikou fait son entrée dans la demeure du comte de Tourne de la Tournière. Entourée de Délice et de Fraise des frappes sur le sol de la canne du comte qui résonnent dans toute la demeure et qui indiquent un évènement inhabituel.
Délice et Fraise sont en admiration devant Kikou au travers des barreaux, le comte tant bien que mal essaie de l’apercevoir, Kikou leur tourne le dos.
- Nous devrions appeler Rose monsieur, moi, je mettrais son nid dans le salon, vous pensez monsieur ?
- Non,non, nous consultons Rose, il jette un coup d’œil sur le panier, racle sa gorge, clignote, plonge son nez vers le panier, avance son doigt que triture allègrement Kikou sous le regard inquiet de Délice et de Fraise et qui fait faire la grimace au comte. Les dents fichtrement pointues ont laissé une perle de sang sur son doigt.
Délice et Frais se regardent perplexes.
- Monsieur il faut nettoyer votre doigt ! Venez, sur ce Rose apparait. Devant les exclamations s’approche, le conduit à l’armoire pharmaceutique, désinfecte le doigt.
- C’est un fripon, il jouait simplement !
- En voilà des façons, en voilà des façons ! Rose que conseillez –vous ? Où mettre sa boite ! Dans la cuisine Rose ?
- Monsieur le comte voyez-vous Kikou dans ma cuisine ! Rose la main sur le panier l’autre sur son cœur, la poitrine bombée bien plantée sur ses jambes devant la petite effrontée sous le regard du comte, émet une idée, peut –être dans votre bureau ? La litière dans le salon ?
- Dans le salon !
- Oui dans le salon.
- Dans la cuisine Rose.
- Dans ma cuisine, permettez monsieur le comte, elle ne sera pas dans ma cuisine, mettez là, par là …dans un coin...
Délice et Fraise interviennent.
Timidement
- Peut –être dans un coin du couloir ! Vous pensez monsieur ? Le comte approuve, lourdement appuyé sur sa canne, suivez-moi dans le salon : Rose en premier le panier dans ses mains suivie de Délice de Fraise du comte.
- Délice, à vous l’honneur d’ouvrir le panier.
Délice, Fraise, le comte, le nez piqué dans le panier, les yeux écarquillés, la bouche en cœur poussent de douces exclamations de surprise devant le plus charmant des chatons qui frétille de tous ses poils dans son panier qu’il va escalader à toute allure. Délice l’attrape : c’est son chat.
- La litière est prête Madame
Le comte ému regarde, les yeux écarquillés Kikou regarde, Délice le passe de main en main L’évènement est inhabituel, il trouble. Les conseils de Rose sont suivis à la lettre
- Il aura sa paté dans la pièce du petit déjeuner près de la cuisine avec vous monsieur. Sur ses pattes le petit gaillard tourne en rond frénétiquement devant le regard surpris du comte.
- Regarde Fraise ! Il veut attraper sa queue !
- Monsieur ce que je souhaite c’est que vous aimiez Kikou, qu’elle ne soit pas un embarras, j’aimerais monsieur que sa présence silencieuse ne vous gêne pas, que vous soyez Kikou et vous en osmose, elle lui met Kikou dans les bras, le comte ému par la douceur de ce petit corps tout chaud dans ses mains qui se pelote, qui réclame l’amour avec quelques coups de langue, ému, le comte la contemple un moment puis la tend à Délice ?
- Nous avons sympathisé ensemble Kikou et moi, maintenant allons lui faire visiter mon bureau.
Le portable de Délice sonne elle l’attrape lit le message, muette, le sol se dérobe sous ses pieds livide elle s’affale. Médusés ils paniquent, le comte ordonne, commande, Délice ouvre les yeux sous les bons soins de tous.
- Que m’est-il arrivé ?
- Un évanouissement après avoir lu un message.
- A ! Je me sens mal monsieur, je dois respirer mes sels, je sens que je repars. Le comte la soulève la porte sur le sofa. Là, vous allez être bien, laissez-vous aller, vous allez nous le lire.
- C’est le prince, il a répondu. Je dois reprendre mon souffle, mon cœur meurt ! Monsieur il meurt !
- Attendez ! Ma chère attendez s’il vous plait un instant.
- Il dit. Kikou a de très beaux yeux, c’est une très, très, très belle bête, à bientôt Kikou.
- Je dois reprendre mon souffle, entendez mon
cœur, vous l’entendez ?
- Oui Délice, il tape d’émotion. Le rythme des cœurs autour de Délice faiblit.
- le prince va rentrer !
Le comte.
- Il pourrait rentrer. Nous allons fêter ça avec Rose, Henri, Firmin. Allez… fêtons l’arrivée de Kikou ce petit démon aux yeux couleur du ciel, au regard sauvage, flamboyant, étincelant qui s’empare de nos âmes. Ils prennent Délice dans leurs bras, heureux, émus l’installent avec précaution, Kikou sur ses genoux. Quelques doux petits miaulements de Kikou. Ils sont si heureux qu’ils laissent Kikou vivre ses fantaisies, il débute sa vie dans la maison du comte de Tourne sur la table à manger et, c’est sans vergogne qu’il renifle dans l’assiette de Délice en frétillant tout son corps sous les caresses de Délice qui n’arrête pas de lui dire des mots tendres.
- Délice je vous trouve pâlotte, ces émotions vous fatiguent, mettez ce chat par terre que nous puissions être tranquille s’il vous plait !
- Oui monsieur, c’est un peu le prince vous comprenez !
- Oui,
mon amie. Nous attendons la suite avec Kikou. Ils aident Rose à servir à
desservir suivis par des petits bonds de Kikou,
attentifs à ne pas l’écraser.
.
. .
Rédigé par Boyrie à 15:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 18:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Petit billet
Aujourd’hui.
Aujourd’hui, j’ai envie de me prélasser, le soleil m’aidant je laisse aller mon imagination, je fouille, je débrouille, je farfouille, j’emmêle, démêle, rebelle, j’harcèle, obscure, terne, frileuse, je m’installe, offre mon corps au soleil. J’ai survécu grâce à une chancelante petite flamme qui me réchauffait curieusement elle s’était emparée de mon être.
- Aujourd’hui est un temps attendu, des petits nuages obscurcissent par moment l’atmosphère ouf ! Le soleil revient. Bienheureux tous qui avez le soleil bienfaisant, je le goutte avec précaution tant sa bonté m’est douce. Devant moi un seringa, un prunier sauvage, un sapin, un chêne un figuier, un arbre décoratif, en admiration je les regarde tant ils se sont développés d’une façon inhabituelle.
Aujourd’hui paisiblement mon regard se pose sur eux indifféremment il va d’un vert à l’autre masse parcheminée de taches bleues. Près de moi Ki-Kou orgueilleuse se réchauffe au soleil de temps en temps elle tourne la tête entrouvre un œil.
Aujourd’hui j’arrive à me sortir de mon isolement, je m’ouvre à la vie. C’est la fête du fleuve à Bordeaux ? J’ai raté l’ouverture, le froid mêlé à un vent glacial m’a obligé à me retrancher dans ma maison, mais si je veux aller admirer le navire le Cuauhtèmoc (tel un aigle) navire mexicain, je dois prendre une décision rapide, ce que je fis, munie de mon appareil photos numérique, je pris ma voiture jusqu’à Saint Genès puis le tram jusqu’aux Quinconces. J’ai admiré le beau navire sur la Garonne gloire de la Garonne pour quelques jours.
J’ai réussi à prendre quelques clichés. C’était dimanche 26 mai 13. Aujourd’hui lundi 27 mai 2013 je vous envoie ce petit billet et aussi mon attachement à vous!
Liliane Boyrie
Rédigé par Boyrie à 18:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 12:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
23/05/2013
Le regard soucieux de Délice intrigue le comte.
- Qu’avez-vous Délice ? Une question à poser ? Je suis toute ouïe.
- Monsieur, Fraise et moi avons envie d’avoir un chat, tout mignon, tout gentil, que nous pourrions aimer, et, monsieur, nous aimerions savoir si parmi les chats de toutes races que nous pourrions choisir avec l’internet lequel est pour vous le plus croquant, lequel vous a enchanté, vous a séduit. N’y voyez pas d’inconvénient monsieur !
Surpris, loin de penser à ça le comte revoit son adolescence, il fait tourner son stylo entre ses doigts, remonta beaucoup d’années, partout où il allait, les chiens de chasse étaient ses fidèles compagnons jusqu’au jour où il dut s’en séparer, une autre vie l’attendait. Il se souvint de sa peine lorsqu’il n’eut plus son fidèle compagnon Fidèle. Le chat le contraria, seulement le mot… ! Il dut faire un très grand effort pour se mettre dans l’idée d’avoir un chat, cet animal qui griffe, au regard sauvage à la patte vindicative, il fut pris d’une hésitation, toutefois curieux de cet animal, il arrêta son manège, tapa plusieurs fois son stylo sur la table, sa canne sur le sol, papillota plusieurs fois ses yeux en regardant Délice, un regard malin.
- Expliquez-vous Délice.
- Eh ! Bien monsieur vous êtes si seul dans votre bureau.
- Laissez-moi achever chère amie, j’imagine un chat enroulé comme une pelote de laine sur mes feuilles qui serait mon compagnon de route ?
- Vous ne voulez pas ?
- Que va devenir ce pauvre chat ici ! Il va faire ses griffes sur les fauteuils. Je connais vos applications à vous en occuper, j’avoue que je n’avais pas pensé à cette compagnie. Vous Fraise qui êtes sa tendre amie qu’en pensez-vous ?
- Moi je crains qu’il fasse ses griffes sur la harpe.
- Nous ferons le nécessaire à ce sujet, ne vous inquiétez-pas. Le comte pousse un profond soupir, l’idée d’un chat dans sa demeure ne le réjouit pas, l’animal lui est inconnu, pensif, méditatif il pousse un second soupir, regarde les belles jeunes femmes, son imagination s’enflamme, le chat près d’elles ! Et que va penser Rose la cuisinière ! Henri le maître d’hôtel ! Il ne peut penser qu’il y ait un chat dans sa demeure, désorganiser ce qui a été organisé depuis des décennies, pour un chat ! Ce perturbateur va mettre le désordre dans sa vie.
- Monsieur s’il vous plait, je vois que vous êtes plein de doutes, mais lorsque vous verrez Ki- Kou vous allez faiblir, il est tendre et doux il est dans tout ce que peut faire la nature des chats, le plus beau chat, enchanteur, tout est beau, son poil d’une couleur si belle que vous ne vous lasserait pas de le regarder, si doux que ne vous lasserez pas de le caresser, deux perles bleues à la place des yeux nous l’avons appelé Fraise et moi Ki- Kou. Nous allons vous le montrer avec votre accord évidement, le comte tapote ses lèvres avec la branche de ses lunettes Ki Kou, Ki kou ! Il tapote de nouveau ses lèvres le regard grave.
- Venez monsieur.
- Vous êtes sûres que c’est bien celui-là que vous voulez, je veux m’en convaincre avec vous, nous allons voir si Ki Kou le grand séducteur nous a choisi, pressons, ne le faisons pas attendre, Délice et Fraise sont prises d’un fou rire, le comte s’arrête, envoie sa canne en l’air sous les yeux émerveillés de Délice et de Fraise. Délice et Fraise s’emparent du comte pour le faire avancer plus vite, devant l’ordinateur Délice magicienne de l’ordinateur trouve en quelques clics la planche des chats.
- Voyez comte, j’ai trouvé ! Là, voyez, c’est Ki Kou, attendez, j’agrandis l’image, vous allez le voir dans toute sa splendeur, vous le voyez ! Vous voyez, comme il est beau !
- Je vois bien qu’il vous plait Chère Délice, Au fond c’est celui que je préfère aussi, alors que faisons-nous ?
- Il faut aller le chercher en Angleterre.
- A ! En Angleterre! Je me charge… j’enverrai Henri : pourvu qu’il aime les chats… ! Quelques frappes sur le sol, quelques clignements d’yeux, un brin de malice dans ses yeux, puis il envoie dans tous les sens sa canne devant le regard admiratif de Délice et de Fraise qui saluent le grand artiste.
Henri lit l’enseigne : ICI LA MAISON DES CHATS DE RACE. (Entrez nous avons à votre disposition plusieurs races, nous, nous occupons de vous, nous vous conseillons, vous partez rassuré votre matou a son carnet de santé : il est vacciné, son âge : deux mois.)
Henri connait parfaitement l’anglais il traduit puis sonne à l’enseigne. Une dame d’une belle prestance ouvre, accueillante elle fait entrer Henri, il se présente.
- Le comte de Tourne, un charmant homme, il désirait un Kora, nous avons réussi à en trouver un, c’est une femelle. Assaillez-vous monsieur, elle lui tend une chaise confortable ; je vais le chercher. C’est un tout petit chat à peine sevré, elle revient avec un minuscule chat si petit, si petit qu’il attendrit le cœur d’Henri, voilà vous avez un carnet où tout est expliqué, vous avez un beau coussin, je vous mets un biberon, vous devez le faire téter toutes les heures, faites attention qu’il ne s’échappe pas, c’est vif vous, vous enfermerez dans la voiture il va téter un peu puis dormir. Voulez- vous prendre quelque chose ?
- Je vous remercie, je préfère partir de suite madame, je vous remercie.
Dans la voiture il met son précieux fardeau près de lui lance l’accélérateur avec souplesse il démarre. Ki Kou dort.
La demeure du comte est électrique, l’attente de Ki Kou met les nerfs à vif de Délice, une attente de plusieurs semaines a exacerbé ses nerfs. La harpe est protégée par une barrière en bois de rose, au-dessus un grillage invisible terminée par une bande en bois de rose ciselée par un grand artiste, une petite porte pour entrer, le petit chat dehors, un panier l’attend, énervé Délice n’arrête pas de remuer .
- Arrêtez de remuer sans cesse, tenez, lisez ce livre : le juge Ti à l’œuvre de Robert Van Gulik, vous allez l’aimer excellente traduction.
- Je me sens incapable de me concentrer ;
- Henri vient de me téléphoner, d’après lui il sera là dans une heure environ. Faite-moi la lecture, je vous écoute. Elle s’applique à bien lire, sa voix accroche son gosier, puis doucement les mots deviennent de la musique, le comte tombe sous le charme, les yeux fermés il goûte la belle voix de Délice, et ceci dura autant de temps qu’il fallait ; Délice sentait une joie qu’elle ne connaissait pas. Elle sursauta lorsque la sonnette tinta, elle s’élança vers la porte
- Madame voilà Ki- Kou, permettez que je vous dise, elle est très belle, sage, elle s’est appliquée à ne pas me donner d’inquiétude, j’ai de la sympathie pour Ki-Kou. Prenez Madame.
Délice intimidée prend le panier.
-
.
. .
Rédigé par Boyrie à 16:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 12:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 19:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 18:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 18:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 18:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 21:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
14/05/2013
- Le comte téléphone à Détecté et Détecté téléphone au comte. Le comte ému par cette histoire qu’il trouve rocambolesque par amour pour Délice met tout en œuvre pour trouver le prince Sergey, c’est parmi le gotha de Paris qu’il pousse ses investigations. Ils avancent à petits pas et c’est après une analyse approfondie que Détecté et lui conclurent en cet instant précis : le prince Sergey est à Abakan.
Délice et son amie Fraise assises l’une en face de l’autre, séparées par une petite table.
- Délice parle- moi d’Eloi, Tu es amoureuse ? Dis-moi. Je le trouve soucieux.
- Eloi n’est plus mon amant, plus rien, plus de sexe, c’est un ami avec qui je m’ennuie et qui s’accroche à moi, il espère ! Je pense.
- Quoi ?
- Me retrouver comme avant, tu sais Fraise je n’ai jamais eu d’attirance sexuelle pour Eloi, très correcte, un gentleman, belle allure, il a su me plaire un moment et maintenant il s’adapte à ma nouvelle vie , à ma passion, tu imagines ? Il cherche tant qu’il peut le prince, c’est un sadomasochiste ;
- Oh ! Comme tu y vas !
- C’est là, fraise où je n’arrive pas à comprendre Eloi, j’aimerais qu’on m’explique, c’est un grand dépressif ; moi, je n’ai pas vocation à le guérir ; j’aime le prince Sergey éperdument, je le retrouverai Fraise, nous le retrouverons avec Wladimir, nous partirons ensemble, quel beau voyage Fraise, de villes en villes, de villages en villages nous découvrirons la Russie profonde jusqu’à Abakan.
- Et si le prince n’y est pas ?
- Cette éventualité ne m’est pas venue à l’esprit Fraise, c’est impossible, eh ! Bien, là- bas ! Nous aurons de ses nouvelles et c’est de là-bas que nous pourrons poursuivre notre voyage ! Tu me crois au moins
- Oui, oui, je te crois : il faudra se réunir ensemble pour en discuter, faire des plans. C’est une aventure délicate à laquelle je veux bien participer à condition de bien la préparer avant le départ, faire des plans, ce sera dur, sois sûre, la réussite ne se fera qu’à la condition de bien préparer le voyage.
- Tu es la raison même, tu es exquise Fraise. Le comte a prévu d’acheter une grande carte de le Russie, il m’invite à voyager sur la carte, enfin d’étudier ensemble notre prochain voyage.
- Tu l’as vu souvent le prince ?
- Pourquoi… ! Tu sais, lorsque la terre vacille sous tes pieds, lorsque le soleil illumine ton cœur, que ton corps se fond dans l’autre, tu es sûre que rien ne détruira ton amour. Je ne l’ai vu qu’une fois Fraise.
- Bon !
- Et toi, comment ça se passe avec Wladimir ?
- Oh ! Wladimir, il me pose la question simplement, il me fait un baiser chaste sur le front : ne me regarde pas comme ça ! C’est Wladimir : timide, respectueux, alors tu t’approches très près de lui et encore et encore ! C’est un amoureux du sexe, mais avec sa Fraise qu’il aime (comme il dit) il est respectueux, il me dit, Fraise ma Fraise je te désire, je suis plein d’ardeur de t’aimer, veux-tu ? C’est l’amour avec Wladimir et j’aime. Regarde-toi ! Toi, si belle, si éperdument désirable ! Tu rêves… ! Délice. J’imagine que dans les galas où tu vas, tu trouveras qui va t’aimer et que tu aimeras ! Vis, accroche-toi à l’amour ! Tu verras, tu verras Délice comme c’est bon ! Profite Délice goûte à cet amour.
Délice pose sa main sur son cœur elle sent une déchirure, elle attrape les deux mains de Fraise pour sortir de la tombe où elle était tombée.
- Délice, qui y a-t-il ? Tu me fais peur !
- Rien. J’ai eu un malaise, j’ai cru mourir, vraiment j’ai cru mourir. Quelle impression horrible !
- Tu m’as vraiment fait peur.
- Tu viens Fraise, je te montre ma dernière partition, tu me dis ce que tu en penses.
La harpe entre ses bras comme un amant qu’elle va faire vibrer, le faire parler pour ne plus faire qu’un.
- Comment tu trouves Fraise ?
- C’est très, très bon, continue à travailler, dans quelque temps tu pourras passer des examens, j’ai assez d’expérience pour voir en toi une grande artiste. Tant d’émotion, tant de sensibilité maîtrisée déjà ! C’est vaste, c’est ta voie, ton chemin, continue, travaille, travaille, là, est la réussite, après, tout te sembleras facile.
Délice avale avec difficulté tant elle est émue elle ne peut prononcer un mot.
- C’est l’heure ! Délice, vite.
Le comte pose son téléphone, regarde sa montre, range des papiers quelques- uns vont à la corbeille, il débouche son oreille pour être bien sûr d’entendre autour des rires, tend l’oreille puis, plus rien, on frappe à la porte Délice et Fraise entrent.
- Vous avez chères amies la précision militaire. Asseyez- vous ; les observent, enfin les félicite d’avoir une âme d’enfant. Je vous pose une question Fraise, une question où vous allez répondre. Avez-vous l’intention d’aller physiquement à la recherche du prince Sergey en Russie ou je ne sais où !
- Oui comte nous avons de bonnes intentions de sillonner ce beau pays, de le visiter et découvrir toutes les beautés jusqu’à la ville d’Abakan.
- Dans ce cas, je suis prêt à vous aider ; Votre intention est noble, il se tourne vers Délice, n’est-ce pas Délice ? Il lui fait signe de ne pas répondre, Délice rougit, assurément c’est votre unique désir. Il tourne la tête d’un quart de tour vers Fraise puis d’un quart de tour vers Délice, je vois que nous, nous sommes compris n’est-ce pas ! Toutefois je crains que vous mettiez du temps, oui, beaucoup de temps ! Et, aussi que le prince ait deux portables, aussi, qu’il ait disparu ce qu’il affirme en cliquant des doigts vers le ciel et qu’il accompagne d’un plissement de la bouche, d’un clignement d’yeux, puis, que vous mettiez votre vie en danger.
Fraise et Délice et aussi Wladimir n’avaient prévu ça !
Elles sont décontenancées.
- Je vais fixer une réunion avec le détective privé monsieur Détecté : cet homme est débrouillard, je lui fais confiance, avant tout, je veux votre avis.
- Monsieur il serait déraisonnable de suivre une autre voie, tu penses Fraise ?
- Je suis de l’avis du comte.
- Bon, nous sommes d’accord sur ce point ? Alors nous allons commencer par chercher les étapes pour visiter ensemble la Russie. Regardez ce livre, il m’a été conseillé par une amie libraire. C’est en Russie que nous chercherons notre première escale sous la direction de Fraise ; Un regard interrogateur de Fraise. Et oui ma chère, votre temps libre est rare ! Aujourd’hui ce sont les balbutiements ; alors lorsque nous aurons la carte sous nos yeux nous chercherons notre première escale, je sens que l’on va enrichir nos connaissances sur ce beau pays qui nous réserve des surprises.
.
. .
Rédigé par Boyrie à 21:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 12:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 15:07 | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 16:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
28/04/2013
- J’ai invité mon amie Fraise, nous allons jouer de la harpe. Venez monsieur, je vais vous jouer un air. Mon professeur m’encourage, il est amusant, il me fait rire, il a trouvé, elle claque des doigts, le truc ! C’est un malin, je progresse avec lui, venez ! Le comte n’en demande pas autant, il est ravi. Sa canne récupérée, il suit Délice la tape sur le sol, la lance en l’air et ainsi de suite un regard malicieux.
Lorsqu’on entre dans le salon les yeux se posent de suite sur la harpe : une envie de toucher les cordes de pincer timidement une corde puis enhardi en pincer plusieurs, et d’autres, à l’écoute des sons on est ébahi et aussi navré de ne pas savoir jouer un joli air ! C’est ce qui arrive lorsqu’une personne étrangère entre dans la pièce.
- Je vais m’asseoir, là pour voir vos belles mains glisser sur les cordes. il approche sa chaise,
Délice est prête : sa harpe entre ses bras, avec vélocité elle accroche ses cordes ce qui donne un son agréable. C’est la plus belle musique que le comte n’ait jamais entendu. Une fois terminé il regarde sa chère Délice avec intensité, il n’avait pas envisagé dans sa vie passée vivre ce moment, être touché au point d’arrêter sa respiration puis de battre des cils n’en croyant pas ses yeux, ses oreilles, d’être transcendé au-delà de ce qu’il eut pu imaginer, il la regarde avec attention, c’est d’homme à homme, de qualité à qualité de valeur à valeur qu’il remercie Délice pour sa prestation excellente.
- Maintenant monsieur si vous le voulez bien ça va de soi ! Nous allons acheter une carte de Russie sur internet.
Le comte suit docilement Délice qui avance avec de grandes enjambées. Ils s’installent devant l’ordinateur. En quelques clics elle trouve le moteur de recherche. Eblouis devant le choix ils se mettent d’accord pour une carte coloriée de jaune, de vert, de bleu, de violet rouge, violet bleu, bleu des océans.
- Vous avez vu toute cette palette de couleurs ! Elle donne envie d’être regardée, ne trouvez-vous pas ? Je suis impatiente de la recevoir : je la commande de suite et devant le comte ébahi elle tape par-ci, par-là et c’est parti…
- Ca y est monsieur, vous êtes d’accord ? C’est bien ce que vous vouliez !
- Oui ma chère amie je suis éberlué et même plus je n’en reviens pas de voir à quelle vitesse ça va.
- Avec Wladimir nous pourrons trouver le chemin qu’il faudra prendre. D’après Wladimir nous ferons plusieurs étapes, nous irons dans des villes où des amis éventuellement pourraient l’avoir vu.
Le comte l’entraine vers la porte.
- Monsieur, regardez , tournez-vous, elle est là, vous la voyez ! Vous la voyez ! Ah ! Nous sommes partis à la recherche du prince Sergey, elle prend le bras du comte pour le conduire dans la grande salle de réception. Nous allons dans notre petit coin, voulez-vous ?
Le comte approuve en tapant joyeusement sa canne sur le sol puis il l’envoie habilement en l’air la récupère, la renvoie et ainsi de suite. Délice appuyée contre le mur regarde.
Dans la grande salle un petit coin où le comte et Délice vont s’asseoir le soir pour parler ensemble de leur journée.
Assis l’un en face de l’autre ils se regardent, le comte observe Délice, Délice baisse les yeux timide, le comte racle sa gorge, elle rougit. Il parait soucieux.
- Délice je suis inquiet, est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ?
- Mais pourquoi monsieur !
- Je crains que l’ennui vous face partir vers des domaines inaccessibles ma petite amie, il la regarde dans les yeux, vers une vie hasardeuse. Vous devez relativiser voyons, relativisez ! Vous serez plus légère après. Non ?
- Relativisé, je ne comprends pas !
- Regardez autour, prenez conscience du monde, essayez de vous comparer aux autres, c’est ainsi pour toutes choses qui nous entourent, alors mon amie vous reprendrez pied, vous saisissez ?
- Pas très bien monsieur. Moi par rapport aux autres ?
- Voilà Délice c’est presque ça, c’est bien compliqué, moi-même j’ai de la difficulté à l’appliquer.
- Tien, j’entends sonner monsieur, ce doit être mon amie Fraise, vous entendez, la harpe ! C’est Fraise monsieur, nous allons nous approcher sans faire de bruit. Le maitre d’hôtel, la cuisinière Rose discrètement s’approchent pour entendre les jolis sons de la harpe, et chaque fois Rose essuie une larme, chaque fois Henri le maitre d’hôtel sourit, la demeure reprend vie.
Le comte fait signe à Délice de s’approcher, Fraise accroche ses dernières cordes sourit amicalement au comte, il la remercie lui attrape les deux mains avec respect, la complimente. Je vous laisse mes chères amies, je suis dans mon bureau. Au fait, Fraise j’aimerais vous parler, vous avez une petit heure devant vous soyez dans mon bureau dans une petite heure vers dix- neuf heures.
- Nous y serons pile comte, le comte est un cœur généreux n’est-ce pas ! Je regrette de ne pas venir plus souvent.
- Je suis flatté Fraise, par une si talentueuse femme ….Il part vers son bureau haute silhouette, la démarche aisée, aidé de sa canne.
- Nous serons pile à l’heure monsieur.
- Je n’en doute pas.
- Viens Fraise nous allons dans le petit coin.
- Assied-toi là en face de moi, tu vois il m’arrive d’y venir toute seule, je suis mieux que dans ma chambre, je suis mieux que partout ailleurs, elle est éclairée toute la journée, tu t’étonnes ! Tu vois je dois trouver un coin comme les chats. Tien à propos de chats, j’ai une idée, devine, faire cadeau d’un chat au comte, tu penses ?
- Tu sais s’il aime les chats ?
- Non. Tu l’imagines courir dans toutes les pièces, miaou, miaou, la révolution chez le comte, on va lui en parler tout à l’heure, pourquoi tu fais cette tête ? Je rêve Fraise, un adorable chat plein d’amour, de caprices, de fantaisies, d’originalités beau à ravir. Mes parents en ont un, il s’appelle Frisson.
- Je te vois avec un chat. Il me tarde de voir la tête du comte, fais-moi confiance. J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer, le prince a été vu dans une petite bourgade de la Russie.
.
. .
Rédigé par Boyrie à 17:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 12:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 12:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 19:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 19:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 12:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
20/04/201
Dans une démarche lente, hésitante, les uns après les autres ils quittent la salle, se congratulent une dernière fois en évitant de bailler. Wladimir entoure Fraise de ses bras, Cyprien aidé de Primate met quelques cartons dans la voiture d’Irène. Eloi regarde l’heure avec son portable va appeler un taxi, le comte lui propose de le conduire chez lu, Eloi refuse, le comte insiste.
Les clients partis, seuls les artistes sont là rappelés à l’ordre, l’heure de la fermeture, cinq heures.
Trémolo et miss Baguette sont partis discrètement, Irène, Reinette et Cyprien, au milieu de la salle après avoir salué les invités se concertent une dernière fois pour mettre à jour quelques travaux en communs. Irène amène Reinette vers la sortie. Primate aidé de Merlu nettoie les tables, la salle doit être impeccable à l’ouverture, dix heures du matin
- La conduite est facile Firmin à cette heure ?
- C’est vrai monsieur.
Délice dort à poing fermé.
Après avoir déposé Eloi de Risquetout Firmin appuie sur l’accélérateur. Paris impeccable fascine le comte, quelques livreurs, quelques camionnettes passent rapidement, une timide lumière dévoile les immeubles, arrivés, il remercie Firmin s’excuse de le déranger à une heure si tardive, Firmin avec un salue se retire.
Délice n’a pas retrouvé son équilibre moitié endormie elle s’appuie sur le comte, lui souhaite un bon repos se retire dans sa chambre où elle s’affale sur son lit.
Dans la demeure du comte les heures s’écoulent dans un calme absolu, tous ont reçu la consigne de ne pas faire de bruit, le moindre bruit sera une faute qu’il faudra expliquer, ils sont là à marcher sur la pointe des pieds, à retenir leur respiration. Tous sont contraints de marcher doucement Henri est trois fois plus actif, il doit faire taire les bavardages inutiles.
Il est treize heures lorsque le comte sort de sa chambre et pour dégourdir ses jambes il va dans les cuisines pour composer avec Rose le menu.
- Rose, je risque d’être seul à table aujourd’hui. Ne dérangeons pas madame Délice qui dort.
- Bien monsieur, un geste vague en demande plus … Le comte regarde l’heure : dans une demi-heure Rose ça ira ; s’il vous plait. Rose vous avez toujours cette belle mine que tout le monde vous envie voilà le résultat d’une vie saine, c’est ce que je dis à tout le monde.
- N’en croyez-rien monsieur voilà plusieurs jours que je me tape une toux qui ne veut pas s’arrêter, qui me taraude depuis quelques jours ! En ce moment je vais mieux. Je tiens à vous rassurer monsieur le comte. Peut-être je devrais mettre deux couverts.
- Oui, c’est bien vue deux couverts Rose, merci.
Il frappe le sol avec sa canne qu’il a remplacé. Fatigué de la veille il s’appuie plus lourdement dessus. Avec un soupir constate tristement que les agapes ne sont plus pour lui. Il hésite entre son bureau ou la salle de réception, il choisit la salle de réception. Après s’être bien assuré en regardant plusieurs fois la pointe de sa canne, en l’essayant, en la faisant taper sur le sol, il regarde si le feutre antidérapant, anti-bruit est bien placé, rassuré il part s’asseoir dans la grande salle, c’est là qu’il va méditer. Ce matin recroquevillé sur sa chaise, il a froid et pour se réchauffer il fait le tour de la salle plusieurs fois, mécontent, il frotte son front, tape sa canne, énervé il murmure quelques mots d’impuissance, pour trouver un apaisement il va aller parler à son maître d’hôtel.
Henri meuble sa vie des cancans qui courent dans Paris, c’est une façon de montrer son attachement au comte. Des vies secrètes, des bruits, des on dit qui se colportent dans la gente des grandes familles. Dans son espace Henri visage impassible, attentif avec respect écoute le comte, le comte écoute attentivement les ragots du monde de Paris puis il remercie Henri part s’asseoir, regarde la pendule : encore dix minutes, tourmenté, impuissant il part dans la salle à manger se creuse la tête pour essayer de ramener Délice à la raison. Encore quelques minutes, il appelle Fraise lui fait part de ses inquiétudes lui demande de passer chez lui il doit couper - rappelez-moi Fraise.
L’estomac fatigué par les excès de la veille il s’est contenté d’un repas frugal. Une envie de sieste le fait rapidement sortir de table. Le soir venu il cherche à joindre Délice. Etendue sur son lit son mobile contre son oreille, vaseuse elle tache d’indiquer tant bien que mal à Fraise le jour et l’heure de leur rendez-vous, après s’être mises d’accord elle est prise de somnolence, Le mobile près de sa joue sonne, la réveille, c’est le comte qui vient prendre de ses nouvelles.
- Je descends monsieur, affaiblie, lasse elle doit prendre un remontant, le miroir lui renvoie l’image d’une belle jeune femme, dans un profond soupir de lassitude elle descend rejoindre le comte ;
Le comte l’attend dans le salon, sur la table des rafraîchissements, des friandises.
- La fatigue ne vous marque pas ! Ma chère Délice, vous êtes resplendissante, avez-vous bien dormi ?
- Ca va monsieur, ça va.
- J’ai eu un grand plaisir même plus que ça d’être allé à cette fête particulièrement réussie, quelle impression de bonheur est en moi, il y avait une ferveur dans cette joie ! Et vous Délice qu’en dites-vous ?
- J’étais avec vous monsieur, tout était bon, rien ne pouvait m’arriver, j’étais sur une planète pleine d’amour ! Et vous ?
- J’étais particulièrement gâté, il y avait de la diversité, je me suis régalé, régalé Délice de vous voir heureuse. Avez-vous des projets en tête… ? Aussi, je m’inquiète du prince.
Vous avez des projets Délice ? Qu’est-ce qui se trame dans votre belle tête Délice ? Je suis prêt à mettre tout en œuvre pour trouver le prince Sergey avec vous Délice, ensemble nous le trouverons. J’ai des appels de Détecté qui s’informe, m’informe, d’après lui il serait vu à Abakan c’est vague ! Soyez patiente ma chère amie, il ne va pas faire sa vie dans cet endroit inhospitalier ! Je parie que bientôt il sera à Paris, et je parie que vous allez vous voir bientôt, sa main contre son oreille : j’ai des antennes …
- Croyez-vous qu’il pense à moi ?
- J’en suis certain et même certain qu’il ne pense qu’à vous, c’est une certitude, la certitude de ma certitude qu’il vous aime.
- Si certain monsieur ! Je n’ose le croire ! Je l’ai cru le jour où je l’ai vu la première fois et puis beaucoup de jours suivants et d’autres jours encore à venir ! Figurez-vous monsieur on fait des projets et aussi Wladimir, ses yeux papillotent joliment de joie.
- Comment ?
- Nous allons aller chercher le prince. Oui, monsieur en Russie.
- Hum ! Hum ! Permettez –moi de vous accompagner non pas, physiquement mais, sur une carte. Suivez-moi s’il vous plait, nous allons dans le salon. Voyez, à la place de ce tableau je vais mettre une carte de la Russie, c’est là que nous allons voyager ensemble.
.
. .
Rédigé par Boyrie à 18:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 18:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 09:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 20:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 17:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 16:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
06/04/2013
Rasemotte un sourire en demi- lune rejoint Délice, Fraise et Reinette, réunies près de la table elles regardent Rasemotte s’approcher, lui offrent une chaise. Rasemotte est au zénith, de petite taille il tire ses jambes pour toucher le sol.
- Je serais, je suis chères demoiselles très belles demoiselles enchanté d’être avec vous, il se tortille un sourire coupe son visage en deux ce qui amène les demoiselles à pouffer de rire avec Rasemotte
Siget fait des signes cabalistiques vers Rasemotte qui se lève d’un bond, s’excuse de les quitter si vite pour rejoindre Siget.
- Il ne s’en fait pas celui-là, il parait qu’il préfère les femmes mûres, les avalent dit-il !! C’est un drôle de luron, il s’échappe aussi vite qu’il vient ! Observons-le : Je parie cinq secondes, allez même trois, oh ! Tu y vas fort ! Moi six secondes montre en main qu’il va se lever.
Rasemotte et Siget partent s’asseoir plus loin, cachés de leurs yeux elles se regardent, pouffent de rire. Tu as vue Wladimir ? Je t’assure que tu devrais veiller sur lui ; Il faut dire qu’Irène fait tout pour les allumer ! Vous avez vu son décolleté ! Même Risquetout est renversé ! Elle règne où elle est, la maligne, avec ses appâts. Elle n’est plus très jeune ! Elle sait faire, nous sommes de pauvres naïves ! Délice songeuse lui envoie un regard interrogateur.
- Evidemment nous avons des progrès à faire, moi, je n’en suis pas capable, et vous ? Pas capable, pas capable aussi.
- Ne croyez pas ça, Wladimir est plein de ressources, il est craquant. Il est en train de fleureter à fond avec ma tante, c’est un instinctif, un impulsif, j’attends qu’il envoie sa note.
Baguette est rejointe par Bredouille, Eberlué traine, traine un ennui, enfin il s’assoit discrètement près du comte qui est en conversation avec Eloi.
- Mon cher Eloi nous avons un ami commun, le prince Sergey ! Comment trouver l’auguste personnage perdu si loin ! Regardez Irène, c’est un spécimen de sa sorte qui m’intéresse, une aura qui trouble. Moi-même, cher ami, m’entends-je dire : Mais madame voyons calmez-vous, je suis toute oreille, voyons, je vous écoute, et, naturellement je l’écoute et docilement je la suis au salon, accepte la coupe qu’elle me prie d’un ton implorant d’accepter (je suis si honorée, si touchée de tant d’honneur, comte) alors je vais m’asseoir au salon avec elle imprégné du bienfait que sa belle tournure envoie, qui raisonne de toute part, une chair délicieusement colorée He ! Oui, mon cher, c’est l’élément féminin le plus fantastique qui nous a été donné dans l’espèce humaine pour nourrir nos fantasmes si profondément enfouis en nous et qu’Irène nourrit avec des échos lointains qui font tendre l’oreille si je puis dire pour saisir l’envie qui nous taraude, regardez très cher l’attrait qu’elle dégage en ce moment envers Wladimir, il est ensorcelé par cette Messaline ;
- Comte ! Messaline… ? Vous ne trouvez pas que vous allez trop loin ?
- Non, Non, en petit format Eloi, petit format. Voyez-vous mon cher ami je suis un misogyne extra naturel, la nature m’a ôté le plus précieux outil. C’est évident J’ai tendance à la misogynie. Partout où je vais ce n’est que puanteur, tromperie, c’est le triste exploit de ma vie d’y patauger!
- Délice ?
- Je suis là pour elle : trop rêveuse, je suis interpelé par elle ! Bien étrange jeune femme, elle est difficile à comprendre, à cerner, qu’en pensez-vous ?
- Très attirante, très troublante, mystérieuse, belle ! Si belle !
Eberlué tente de s’asseoir il gratte sa gorge pour se faire voir. Emu d’être avec de si grands personnages il tente vainement de trouver le mot de son introduction, il gratte à nouveau sa gorge ce qui lui donne une quinte de toux. Curieux devant la toux intempestive du personnage ils entourent Eberlué ce qui lui fait reprendre ses esprits. Calmez-vous ! Voyons ! Votre nom ?
- Eberlué, peintre de son état.
- Hum, Hum, il se tourne vers Eloi à qui il dit quelques mots Eberlué s’excuse. Leur curiosité éveillée ils entourent Eberlué qui péniblement cherche quoi dire, mais l’application du comte l’aide à reprendre ses esprits ; Miss Baguette revient sur seine joue un air nostalgique qui interrompt immédiatement les conversations. Wladimir en profite pour frôler le bel appendice d’Irène, lui chuchote ; A travers la Troïka chère Irène il respire très près les senteurs de la Troïka.
Primate remplit de nouveau les coupes.
Portés par la belle musique, silencieux ils écoutent ; Certains approuvent de la tête, d’autres s’immobilisent, d’autres affichent une somnolence. Miss Baguette glisse son archer tendrement sur les cordes, des plaintes, des allégros Irène dans des regards suppliants, envoie sa belle poitrine dans les allégros. La salle est attentive, quelques-uns s’approchent, en entrainent d’autres ils s’approchent timidement, d’autres suivent. Une toile de spectateurs face à Miss Baguette. Wladimir va rejoindre Miss Baguette, d’un geste il réclame le calme puis d’une voix puissante chante : A travers la Troïka. Après les applaudissements il salue, danse la Katinka accompagné de Miss Baguette, il enflamme la salle qui frappent dans ses mains. Les regards graves, les mains tapent en cadence ; Wladimir se relève d’un bond sous des applaudissements effrénés.
Baguette et Trémolo le rejoignent, le comte et Eloi viennent le féliciter, le comte envoie se canne en l’air par-ci… par-là… tous applaudissent, en demandent plus. Siget, Eberlué, Bredouille, Rasemotte viennent tendres leurs mains au grand artiste Wladimir, de l’Entre- deux Tours et de Chantelair sont en admiration devant Wladimir qui prend la parole.
- Messieurs, Mesdames, hum, je félicite tout le monde d’avoir apprécié mes qualités de chanteur et de danseur, je vous en remercie du plus profond de mon cœur.
Fraise, Délice, Reinette rejoignent le comte, de Risquetou, Cyprien rejoignent Irène. Primate remplit les coupes
Merlu sa toque d’un blanc immaculé sur sa tête n’en perd pas une goutte. L’effervescence se calme, chacun retrouve sa place. Curieux ils sont tous là. Baguette a rangé son violon, Trémolo avec son accordéon joue un dernier air, les yeux papillotent, un couple s’enhardit à danser.
.
. .
Rédigé par Boyrie à 12:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Rédigé par Boyrie à 17:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Reblog
(0)
| |
|
Les commentaires récents