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Lucie m'inquiète elle a une grosseur juste à l'articulation de la patte gauche; Pour l'instant sa forme est bonne elle mange marche normalement pour un chat de 17 ans ! Je suis inquiète car je vais m'absenter ! Je suis seule à pouvoir lui faire avaler son comprimé; l'épreuve est trop dure avec le vétérinaire je préfère la laisser tranquille !
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285011
- Ne partez pas Eberlué.
Georges Eberlué tente d’imiter monsieur Bredouille se rassoit admire Dame Délice. Intimidé par Eloi de Risquetou il tente une nouvelle fuite.
- Non, non tu restes. On t’attend quelque part ?
- Non.
Eh bien je t’invite à partager notre repas avec l’inestimable couple Monsieur de Risquetou et Madame Délice.
- Je vous remercie monsieur Cyprien, c’est un trop grand honneur pour moi.
- Mais non, mais non.
Délice mange des yeux Georges l’homme est jeune avec un visage aux traits réguliers, accusés, maigre elle lui rend un regard caressant, filtrant sous ses paupières à moitié fermées. Eloi essaie de soutenir la conversation, Cyprien veut échapper aux salutations des amis.
- Excusez moi un instant : il part à la recherche du serveur Primate.
Eberlué n’arrête pas de s’extasier devant la beauté de Délice qu’il félicite, il rougit.
- Peut être j’aurai l’infini bonheur d’avoir votre visite dans mon atelier monsieur Eloi bien sûr accompagné de la ravissante Dame Délice.
- Délice qu’en pensez vous ?
- Comme vous Eloi.
Eloi est à nouveau torturé par un choix qu’il doit faire mais Cyprien arrive à cet instant les fait lever pour les conduire vers une table retirée plus discrète ; il tape dans ses mains.
- Primate.
Le serveur s’empresse.
- Tu amènes la carte.
Monsieur de l’Entre Deux Tours s’approche donne une poignée de main à Cyprien en dévisageant Délice.
- Tu m’excuses je suis très pressé.
Eberlué pense à son tableau machinalement il prend la main de Délice qui rougit elle la couvre de son autre main.
- Je voudrais poser pour vous Georges, voir comment vous m’interprétez, je suis curieuse de connaître votre talent : elle lui presse la main approche ses jolies lèvres de sa bouche ; Cyprien ému retire sa main ne trouve contenance, tente d’expliquer son dernier tableau. Courtoisement Cyprien et Eloi s’appliquent à écouter.
Ils se jaugent, s’évaluent : lequel va gagner le cœur de la belle Délice. Tous en rêve Délice reine du moment triomphe.
Eloi mal à l’aise s’excuse part fumer sa cigarette dehors traverse la terrasse fait quelques pas sur le trottoir, autour les rideaux des magasins baissés dans la rue sombre, les lumières du restaurent bruyantes éclairent un espace attirent le passant, Eloi pense à Marguerite sa femme à ses enfants David et Candide un élan d’affection pour eux qu’il respire et avale dans un long soupir, Délice magistrale et souveraine a conquis son cœur si jeune si naïve. Appuyé contre le mur Eloi cherche à comprendre le mystère Délice le front plissé il marche sur le trottoir puis se souvenant soudain de ses amis fait demi tour.
Cyprien a déserté la table pour donner des ordres à Primate.
Délice et Georges rapprochés racontent leurs histoires.
- Monsieur : Délice a bien voulu me tenir compagnie je l’en remercie. Elle m’a assuré de sa très grande compétence en tant que modèle qu’elle y pense réellement et qu’elle n’a nul besoin de votre accord, c’est pourquoi je vous demande êtes vous d’accord monsieur ?
- Délice êtes vous d’accord ?
- Vous jugez Eloi !
- Bon Délice je vois que l’entente est parfaite que votre décision est prise.
- Ma décision sera la votre mon ami Eloi de Risquetou.
- Nous avons tous compris d’emblée que Dame Délice décide seule de ses actes ;
- C’est évident.
La haute silhouette de Cyprien au fond de la salle s’approche s’arrête pour saluer ses clients ses grands amis qu’il honore de sa voix de ténor, les clients du restaurent Cyprien.
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24/05/2011
- Eh ! Tu sors d’où toi ? Je ne t’avais pas vu.
Embarrassé.
- Du petit coin caché.
Cyprien hausse des épaules.
- Approche.
- Je te présente mon très grand ami, monsieur Eloi de Risquetou :
Eloi cache un sourire
- Voilà : monsieur Eberlué artiste peintre qui ne saurait être reconnu avant longtemps Cyprien ne trouvant pas le mot plisse la bouche et de sa main droite les doigts réunis envoie une acclamation pour accréditer sa pensée.
- Assieds toi Eberlué.
Cyprien fait signe au garçon.
- Un pastis pour tous. : attends : Dame Délice que prenez vous ?
- Une limonade s’il vous plait.
- Primate, quatre pastis, une limonade.
Les questions pleines de curiosité de saveur des nouveaux venus auxquelles il doit faire face Eloi répond avec gravité car il a à faire à des gens délicats et subtils.
Bredouille commence à fatiguer, comprendre ces machines humaines lui demande un effort qui le fatigue il tente de se lever.
- Eh ! Attends, où vas-tu ? Un moment. Eberlué raconte, tu disais que tu avais un acheteur éventuel.
- Oui, avec d’autres artistes de renom nous avons une exposition future, nous en parlons, tu vois beaucoup de projets, en ce moment je peine, il regarde Délice envoie son poing sur la table, vois-je bien ce joyau des bijoux.
- Madame, je vous demande avec la plus grande humilité d’être mon modèle de vivre toute ma vie avec vous. Voulez vous ?
Tous stupéfaits ne disent mots curieux ils se taisent.
- Mais monsieur je vous comprends, vous voulez un modèle, je regrette infiniment je ne peux pas. .
- Madame juste me consacrer une petite heure ou deux selon.
- Je ne vous promets rien, je verrai, laissez vos coordonnées ;
- Voilà.
Cyprien le bonheur dans les yeux.
- C’est l’heure où je vois mes amis.
Rentre un monsieur habillé chic, cravaté de belle allure l’homme bien établi dans notre société.
- Venez monsieur de l’Entre-Deux-Tours.
L’homme avec des signes : une autre fois, envoie pleins de signes amicaux qu’ils attrapent dans leurs cœurs chaleureux.
Délice à la beauté rayonnante regarde, écoute ; Elle est amusée par ces originaux voisins, elle oublie Pietro son obsession. Eloi trouve ce bonheur qu’il ne connaissait plus depuis sa petite enfance ; Il voit Délice et devant son minois au franc sourire joyeux il trouve la paix.
Cyprien raconte l’histoire du café où des célébrités se sont arrêtées, il montre les photos accrochées ; Bredouille tortille sa tête s’étouffe avec le pastis tente vainement de se lever.
Primate ! Un café.
- Ca va te remettre en place.
Eberlué savoure ce nectar il ne dit mots regarde Délice.
- Il y a longtemps que vous peignez monsieur…
- Georges Eberlué ; depuis toujours madame…
- Vous ?
- Délice.
Vous avez commencé bien jeune, vous paraissez si jeune au jour d’aujourd’hui
- j’ai 24 ans.
Eloi caresse la main de Délice.
Les amis réunis le verre de pastis bien au chaud dans leurs mains enflamme leur esprit ; Bredouille retrouve ses jambes avec le café
Ils promettent tous de revoir Eloi pour montrer leur atelier.
Bredouille avec un salut gauche un regard plein d’espoir vers ses amis part promet d’une voix tremblotante de montrer sa dernière découverte : une machine à faire les oeufs pochés.
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20/05/2011
- Délice faites vite allez vous changer ces messieurs vous attendent.
Eloi dépité suit du regard Délice, il s’était préparé à aller dans la cousette rose ! Avec effort il cache son désappointement, gonfle sa voix gonfle sa poitrine, s’emploie à dire à Cyprien son enchantement de faire sa connaissance et que ce hasard est du meilleur venu, un plaisir d’aller dans le restaurant décrit par Cyprien Durento dont il ne doute pas de la très haute qualité.
Délice devant la glace se regarde dans tous les sens elle veut être belle pour ces deux hommes. Cyprien un athlète aux muscles saillants que l’on devine au travers de ses habits : toutes les dames frissonnent devant l’homme très fier de lui et qui apporte dans le sérail de madame Irène sa noble femme de grandes discutions. Délice n’est pas insensible, alors, pour plaire elle se pomponne, coiffe ses beaux cheveux avec soin cherche à les mettre en valeur en ajoutant un beau peigne : cadeau de sa grand-mère, sa robe assortie discrète laisse entrevoir la souplesse de son jeune corps, des souliers à talons pas très hauts ce qu’il faut pour admirer le galbe de ses jambes. Aucun maquillage. Elle pense à Pietro pousse un soupir plein de tristesse essuie une larme puis retrouve sa jeune ardeur pour accompagner Eloi et Cyprien.
Eloi s’accommode de leur différence, jovial le grand intellectuel conclue une longue amitié dans une bonne poignée de main Eloi réservé par nature est entraîné par la vitalité de l’homme il découvre un homme à l’esprit vif. Le costaud Cyprien dynamique l’entraîne, retrouve la confiance qui lui faisait défaut aussi lorsque apparaît Délice il la dévisage d’un regard hardi plein de convoitise.
Délice non habituée de ces sorties, dans la voiture assise derrière le regard perdu.
Ces deux hommes la rassure elle entend les échos de leurs voix ça lui suffit. Elle pense à Pietro avec tristesse voilà longtemps qu’elle ne l’a pas vu, il lui a pris son âme ; les moments rares quand elle le voit sont tragiques ! La voix d’Eloi la sort de sa tristesse.
- Comment va Délice ?
- Très bien.
- Nous arrivons.
Cyprien arrête sa magnifique voiture au confort impeccable en bordure du trottoir juste en face de la terrasse du restaurant ; tout est prévu pour attirer la clientèle, à l’intérieur originalement agencé, des souvenirs, cadeaux d’amis ramenés de voyages égaient les clients. Au bar quelques personnes observent le garçon qui manipule ses verres avec virtuosité ;
Cyprien lui fait signe ;
- Voilà mon plus grand ami monsieur Jules Bredouille, un grand théoricien.
- Bredouille je vous présente monsieur Eloi de Risquetou .
L’homme est malingre des yeux petits un regard aigu derrière des lunettes tend sa main en signe de reconnaissance une poigne molle. Impressionné par le personnage Eloi se tait ; il découvre dans Jules Bredouille le type même de l’homme au savoir immense ; l’homme attentif regarde Eloi, attend. Eloi cligne des yeux pour mieux comprendre le phénomène Jules qui envoie d’une façon outrancière son savoir dans un silence impressionnant Eloi ne se trompe pas c’est un savant.
Bredouille jette un regard vers Cyprien en compagnie de Délice et bien qu’il ait passé sa vie à chercher en vue de gagner le concours Lépine : son grand espoir, y mettant une ténacité un acharnement, y passant des nuits entières à travailler sur ses futures inventions malgré lui Bredouille sent son visage s’illuminer devant cette nature humaine sulfureuse. Impressionné il se lève va rejoindre Cyprien. La splendeur des femmes sur lesquelles il avait tiré un trait nonobstant leur futilité, leur légèreté leur séduction et dont il se méfiait qu’il fuyait mais là, devant Délice qu’il regarde subjugué comme on voit un bizarre objet tombé du ciel il ne comprend pas. Il cherche à s’asseoir ses jambes maigres flagellent, il veut dire un mot le mot s’étrangle dans sa gorge, fasciné par la beauté de Délice, foudroyé il cherche un verre pour avaler l’élixir Délice.
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18/05/2011
Une belle jeune fille élégamment vêtue ouvre la porte.
- Entrez Monsieur.
Le seuil franchi monsieur de Risquetou cache son trouble, Madame Irène l’accueille resplendissante d’un ton suave elle l’invite à s’asseoir.
Dans un coin une table en marbre trois chaises un bahut Eloi s’assoit gauchement envoûté par l’ambiance un éclairage diffuse une lumière chaude, madame Irène s’avance majestueuse enveloppée d’un léger embonpoint et de respectabilité Eloi la savoure du regard.
- Vous permettez ? Elle s’assoit près de lui.
- Mais oui chère madame Eloi rougit.
Madame Irène en bonne hôtesse anime la conversation par quelques mots bienveillants, un courant chaleureux passe et amène Eloi vers des pensées qui le font rougir il soulève sa poitrine pour inhaler le parfum de madame Irène elle baisse pudiquement les yeux pour éviter l’embarras.
- Voilà notre charmante Délice.
Dans sa robe légèrement transparente au décolleté généreux la souplesse d’une panthère qui met en avance ses jolies hanches elle avance subjugue Eloi et Irène.
- Prenez place Irène
- Oui madame.
Un silence lourd s’ensuivit. Eloi gratte sa gorge madame Irène sûre d’elle dit quelques mots approuvés par ses amis, des mouvements ascendants descendants de la tête Eloi approuve. Les corps voluptueux d’Irène et de Délice le trouble profondément.
Eloi de Risquetou a une obsession aller dans la cousette rose de Délice. Le digne homme grand intellectuel élevé dans des principes rigoureux de droiture d’honneur, ses arrières grands arrières grands parents tous d’une moralité parfaite, ses parents ont élevé Eloi strictement, de part cette éducation il est un handicapé devant Délice mais à cet instant il sent des pulsions qui l’envoie dans la cousette rose de Délice. Il invite Délice à se lever son esprit brumeux mélange petit salon et cousette rose, guidé par Délice ils vont vers l’escalier lorsque madame Irène intervient en s’excusant tant et plus du dérangement
- Excusez moi Délice je vous prends monsieur Eloi pendant quelques petites minutes veuillez attendre dans le petit salon coté est c’est ça ? Je crois.
Dans un salon privé au milieu de quantité de dossiers le mari d’Irène s’occupe de la comptabilité de sa femme.
- Chéri je te présente mon cher et fidèle ami, monsieur Eloi de Risquetou mon hôte préféré.
De franches poignées de mains vigoureuses l’homme se présente.
- Cyprien Durento.
- Enchanté.
Soyons sans cérémonie appelez moi Cyprien mon épouse me raconte les qualités de ses hôtes et parmi eux elle ne tarit pas d’éloges sur monsieur de Risquetou. C’est un honneur de vous avoir avec nous j’aurais aimé avoir des aïeux de cette qualité, je sors d’une famille modeste, j’ai travaillé dur ma santé physique et mon compte bancaire sont comme vous le constatez en parfaite santé. Monsieur de Risquetou hoche la tête pour montrer son admiration. Cyprien pourrait monter sur un ring sans problèmes aussi c’est sans hésitation qu’il approuve.
- Je tiens un restaurant dans Paris, une clientèle fidèle quelques touristes. Il se lève lui prend la main qu’il secoue Eloi évite une grimace tant sa poigne est forte. Je vous invite au restaurant quand vous voulez ! Et puis tenez, vous venez maintenant avec Délice dans le restaurant de maître Durento je vous présenterai mes amis.
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15.05/2011
Eloi s’endort difficilement il se tourne se retourne dans son lit cherche une bonne position. Il entend sonner les heures la peur d’une nuit blanche le pousse à prendre un somnifère mais même l’effet du somnifère se fait attendre il se lève va à son frigidaire des boites bien alignées garnissent son frigidaire il regarde ces boites mises avec amour par Marguerite, béat devant il regarde, un abrutissement le renvoie dans son lit il jette un regard sur son réveil - c’est bon.
Le lendemain son sommeil amputé il baille à fendre l’âme. Sous sa douche il tente de se ressaisir pour être dispos, une journée de travail longue l’attend il prolonge sa douche déjeune en toute hâte s’habille l’esprit occupé par son travail.
La journée terminée de retour chez lui il appelle Marguerite prend des nouvelles des garçons des beaux parents puis appelle son ami Céleste, satisfait d’avoir fait ce qu’il a programmé il défait sa cravate va boire un verre d’eau. A la fenêtre il regarde se tourne hésite le front plissé il va téléphoner à madame Irène un besoin irraisonné de voir Délice, retourne à la fenêtre se précipite sur le téléphone
- Bonjour chère madame Irène : il s’aperçoit de sa familiarité s’excuse.
- Monsieur Eloi nous sommes réellement touchés par votre familiarité ce genre là est bien vu lorsqu’il s'agit de personnes de haut rang. Je vous écoute cher ami.
Eloi est troublé par madame Irène la dame connaît l’art de séduire, elle est provocante sans trop, les mots choisis pour troubler ce qu’il faut sur un ton câlin en sourdine mais suffisamment pour être entendus. Eloi est pris de vertige, il secoue son téléphone racle sa gorge respire profondément oublie ce pourquoi il appelle enfin dans un effort de mémoire retrouve Délice.
- Oui, je pourrais parler à Délice s’il vous plait ?
- Mais, bien évidemment Eloi je l’appelle. Ah ! Je suis désolée elle ne répond pas.
- J’appellerai plus tard merci beaucoup.
Eloi est décontenancé, désemparé, désespéré semblable à un orphelin. Il va et vient de droite de gauche dans sa pièce le visage crispé par la jalousie c’est invraisemblable : elle est occupée ! Occupée ! Pourquoi ! La réalité brutale dure s’impose des visions qu’il n’ose imaginer. Après plusieurs tapes sur la tête pour faire sortir de géniales pensées, après une longue réflexion et après s’être posé la question salon nord ou salon sud ou cousette rose Eloi désespéré n’arrive pas à trancher, à cet instant là il vit un drame.
Une heure passe.
- Allo ! Madame Irène ?
- Oui
- Délice voudrait elle passer un moment avec moi ?
- Attendez cher ami une petite minute : attendez.
- Délice !
- Oui.
- En ce moment je dors mal ce pourrait il que je puisse passer ?
- Pardon !
- Je peux venir Délice sans vous déranger.
- Mais oui monsieur venez.
Eloi craint de passer une autre nuit blanche et la pensée de voir Délice le rend plus léger. Devant la glace il se voit s’observe attentivement : un beau corps d’homme jeune une belle allure naturellement élégant. Il prend sa serviette pour avoir bonne contenance.
Les pavés légers des trottoirs de Paris le bon marcheur parcourt les rues d’un pas léger pour aller voir sa belle Délice ses pieds effleurent le sol il va, prêt à briser l’obstacle qui paralyse sa mémoire.
Le moment approche d’aborder la question poignante cousette ou salon Eloi de Risquetou tourmenté à l’extrême ralentit sa marche, il s’assoit dans un square afin de réfléchir effondré devant la pensée obsessionnelle de Délice. Avec l’ordinateur Eloi de Risquetou résout les problèmes les plus ardus sans difficulté on s’informe auprès de lui si besoin est, il sait. Et là, désemparé, il tape de sa main droite son épaule gauche pour chasser le mauvais sort, les yeux rivés au sol il tente d’y voir clair. Devant la porte de la maison de passe de madame Irène Eloi toussote nettoie d’un revers de main sa manche puis l’autre passe sa main dans ses cheveux racle sa gorge, retrouve le maintient de l’homme du monde. Il prend le marteau et délicatement frappe.
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13/05/2011
- Venez Délice, je vous montre le quartier.
Délice prend sa jolie petite glace jette un coup d’œil la range dans son petit sac à main timide elle accompagne Eloi s’applique à le satisfaire gauche et charmante à la fois elle le suit.
- Où allons nous monsieur ?
- Nous allons voir les vitrines des magasins ça va vous plaire Délice fier d’avoir cette magnifique jeune femme, les passants se retournent émerveillés par ce beau couple.
- Vous ne m’avez pas écouté monsieur Eloi je suis affligée. Délice avec Eloi se trouve bien seule elle se tourne pour cacher une larme tant son cœur est lourd elle ne comprend pas sa tristesse.
Eloi dans un éclair voit Marguerite bouleversé il attrape le bras de Délice pour la retenir.
- Nous avons pas mal marché asseyons nous dans ce café vous devez être fatiguée.
Délice avait mis ses ballerines elle pouvait marcher les magasins la distrayaient elle le suivit avec un soupir qu’elle essaya d’étouffer.
- Que faisons nous monsieur ?
- Ne soyez pas inquiète, nous partons de nos habitudes, vous avoir près de moi me comble comme vous savez, je vous demande simplement de vous croire heureuse un instant, c’est mon plus cher désir Délice.
Délice regarde ce bel homme, autour des bruits multiples, l’observe à nouveau.
- Que voulez vous monsieur ?
Ne cherchez pas la raison de notre sortie, peut être me distraire, il s’incline près d’elle pour respirer la douceur de sa peau, caresse sa main. Votre beauté est si troublante que je suis parfois d’une tristesse infinie devant ! Et là, près de vous, mon être solitaire et triste prisonnier de l’ennui cherche un moment de bonheur. Il m’arrive parfois de vouloir aller sur des routes désertes ; vous Délice vous aimez Pietro qui ne vous donne rien en retour n’est ce pas une forme de suicide permanent de votre si belle si riche nature ? Là, avec moi vous continuez votre travail aujourd’hui inhabituel, vous vous appliquez à bien le faire ! Vous souffrez. Délice j’aimerais sincèrement sans efforts l’espace de quelques minutes seulement que vous connaissiez le bonheur, le vrai, que vous soyez dans votre beauté exquise heureuse alors moi je connaîtrai enfin une rémission à mon ennui.
Délice écoute Eloi malgré son jeune age des histoires elle en connaît ! Elle a perdu la fraîcheur des sentiments la candeur naturelle aux très jeunes filles elle s’interroge sur la sincérité de cet homme, des détresses elle en entend journellement, la détresse d’Eloi est trop lourde pour ses frêles épaules elle soupire, attend.
Eloi s’énerve il part à la recherche du garçon va au comptoir payer puis s’assoie Délice le fascine il désire cette femme qu’il peut avoir quand il veut, en user comme il veut. En ce moment il vit une torture à la pensée de retrouver la même situation que la dernière fois Délice merveilleusement belle le fascine : ce grand intellectuel ne trouve pas de solutions devant ses inquiétudes plus le temps passe plus son inquiétude grandit. :
- Je remercie Délice de bien vouloir accompagner Eloi dans ses divagations. Elle a la volupté en elle, un corps parfait un visage où je me noie, qu'elle pardonne ma manière d’être. Son sort m’émeut.
- Vous savez tout, tout sur moi Pietro est mon amant.
- Il vous fait souffrir qu’allez vous devenir !
- Je crois en Dieu Eloi je prie.
Il lui prend les mains les broie les caresse les baise les repousse les reprend les caresse plus violemment puis les tape sur son front. Ah… ! Il les broie voudrait les meurtrir les briser les rejette violemment. Il va à la porte hèle un taxi
- Venez Délice on rentre.
Devant la porte de la maison d'Iréne.
- Vous n'entrez pas Eloi !
- Non j'ai besoin de repos je travaille demain.
- Alors à une autre fois!
Délice toute étourdi retrouve sa cousette rose.
Eloi s'installe devant l'ordinateur à la recherche d'un projet.
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Mériadeck
J’ai une paresse viscérale de sortir de mon coin pour aller dans ma bonne vieille belle ville de Bordeaux. A moins d’y avoir à acheter quelque chose ou de faire quelque chose par exemple photographier je reste dans mon coin. Aujourd’hui samedi je prends mes clics et mes claques pour aller dans le complexe Mériadeck, cela faisait une décennie que je n’y avais pas mis les pieds mon pôle d’attraction étant plutôt la rue Sainte Catherine, la place de la Comédie où je vais pour l’admirer.
J’ai un produit qui a disparu des rayons des grandes surfaces Céréale Cérécof. C’est un mélange de malt et de chicorée depuis plusieurs mois je le cherche. J’avais eu l’exemple avec le chocolat Van Houten qui a réapparu après plusieurs mois d’absence, donc j’attendais. Samedi je prends la décision d’aller dans des boutiques diététiques sur internet : facile, je téléphone pour m’informer s’il y avait du malt. Je pense que notre génération ne connaît pas le malt : c’est de l’orge grillé, dans l’ancien temps on mettait dans une vieille poêle des grains d’orge que l’on grillait puis on les broyait dans un moulin. Ma recherche fut courte dès le deuxième appel je trouvais, enfin j’avais du pur malt.
Ma grande surprise fut la transformation du quartier de Mériadeck Il y a de ça une petite quarantaine d’années il y avait le dimanche le marché aux puces des artisans exposaient leurs marchandises et je revois la noirceur du lieu, noirceur générale, ce quartier était mal famé, il n’était pas sans charme je ne me souviens pas y être allée souvent. Je fus heureusement étonnée du changement aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du complexe Mériadeck, et je me demandais comment dans cent ans il serait ! Tout ce qui est possible de faire avec les dernières technologies sont là, superbe !
Liliane Boyrie 07 05 2011
Le quartier doit son nom au prince cardinal de Rohan, Ferdinand Maximilien Mériadec, archevêque de Bordeaux qui y fit construire le palais Rohan en 1771 (qui, en 1835, deviendra l’hôtel de ville) et qui offrit les terres à la ville, alors à l'étroit dans ses limites géographiques héritées du Moyen Âge. C'est un quartier moderne, essentiellement commercial et administratif. Pendant longtemps, cette partie de la ville ne fut qu'un vaste marais bordant la ville. Mais les maladies dues à la présence de ce marais (et notamment la peste) ont conduit au XVIIe siècle à son assèchement. Au XIXe siècle, des échoppes y sont construites et une population pauvre, ouvrière et artisane s'y installe. Des maisons closes, cafés et bals animent ce quartier cosmopolite. L'expression: c'est Mériadeck ici! (que de bazar ici!) demeure dans quelques familles bordelaises et rappelle de ce fait le vieux Mériadeck.
Source Wikédia sujet Mériadeck
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Non, non, non, non.
- Quoi ?
- Non, non.
- Oh ! Là.
- Non.
Lucien avait interrompu la lecture de son journal le Monde, s’était redressé pour faire face à ma révolte.
Pourquoi ?
Je venais de recevoir ce choc qui m’envoyait dans des domaines imprévisibles auxquels je devais faire face, je fustigeais mon amie Julie la responsable de mon déchaînement intellectuel. Je connaissais les transports urbains qui activaient mon cerveau, le métro où je trouvais des projets de futurs tableaux, et là assise près de Lucien elle s’interposait.
- Tu as des soucis ?
- Lucien qu’est ce que je vais devenir devant le savoir extrême de mon amie Julie, sur certaines sujets j’ai une ignorance extrême, c’est un drame.
- C’est un miracle que tu as, l’espoir insensé de continuer ton œuvre grâce à ton amie Julie, tu es les deux Christie.
- Non, non, non je te dis que non.
- Comment elle est ? Tu la vus ?
- Non, mais je sais qu’elle est belle.
- Très bien, j’aimerais bien voir ton amie Julie et lui raconter tes souffrances extrêmes, la remercier infiniment de t’envoyer dans des rêves où tu sais m’envoyer. Tu es chanceuse moi je n’ai pas la chance d’être envahi par une enchanteresse qui m’enverrait dans de si beaux endroits ; maintenant tu connais l’orage tout à l’heure le soleil illuminera ton cœur grâce à ton ensorcelante Julie, elle doit bien s’amuser, garde là bien en toi surtout.
Sa façon de me voir unique moi dans Julie ou Julie dans moi me surprenait, je n’avais nullement envie qu’il en soit ainsi, mon impression était différente, elle était bien là chaude énergique riche d’un savoir qui me révoltait, oui, elle existait sans doute belle très belle elle savait m’envoyer dans des sommets si hauts que malgré mon vertige je réussissais à m’en sortir miraculeusement
- Peut être dis tu la vérité Lucien.
- Allez continue de rêver offre moi un beau cadeau, à toi de le trouver ;
Maintenant laisse moi lire cet article, approche je vais te le lire.
- Tu me pardonnes, plus tard.
Liliane Boyrie 09/05/2011
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05/05/2011
Ils s’engouffrent dans le taxi.
- Etoile.
Autour le mouvement continue des voitures.
- Comment vous sentez vous ?
- Effarouchée, j’ai perdu la notion de la vraie vie mon enfermement, consentie, m’a enlevé l’envie de me battre, voyez Eloi tout ce monde pressé agité pourrais-je prendre une vie normale un jour, je crains d’être une pauvre fille qui ne sait que se prostituer .
- Ne dites pas ce mot il me blesse, il n’est pas normal dans votre bouche j’ai une peine infinie de l’imaginer de l’entendre. Jamais il aurait cru vivre cette souffrance avec Délice : il lui caresse doucement la main donne un ordre au chauffeur : Bastille.
Moins de lumières moins d’éclat pour ne pas blesser la sensibilité de Délice. Nous allons visiter le Marais, vous verrez des boutiques je vous suivrai dans vos désirs.
Une, deux rues ils s’arrêtent devant une vitrine.
- Regardez cette vitrine tout est fait pour vous séduire n’est-ce pas ? Tenez cette robe je suis sûr qu’elle vous irait bien, elle vous plait ?
- Monsieur, je vois toute cette vie qui éclate autour, vous êtes si présent que j’en ai les larmes aux yeux c’est un miracle.
- Tenez ce restaurant là entre…
- Oui je le vois
- Il vous plait ?
- Oui.
Ils s’installent accueillis comme il se doit avec courtoisie : le patron un magrébin sans précipitation s’approche un teint basané un accent de la bas…Un restaurant ordinaire ce qu’il faut pour manger pour boire un café, propre, pas de perte de place tout est organisé pour mettre le plus de tables Eloi a pisté une table éclairée pour voir et admirer Délice. La clientèle n’est pas encore là.
Ils se voient différemment la belle allure de Délice prend un autre relief il entrevoit l’amante il est troublé il est fou de désirs pour ce beau corps.
- Excusez moi Délice je sors fumer un instant.
Dans ce cadre modeste Délice prend un autre éclat, plus simple, la petite robe, les superbes cheveux encadrent le beau visage Délice a un aspect irréel sa beauté est transcendée, ailleurs... Eloi est émerveillé il la désire une peur atroce de se perdre dans ses bras le torture et ce grand intellectuel qui gagnait dans ses amours est en train de tomber amoureux ; il voudrait gérer cet amour qu’il ne comprend pas, ses mouvements malheureux, ce gagnant trouve un barrage avec Délice. Il s’appuie contre la paroi ; en fumant sa cigarette sourcils froncés il l’observe, l’aime, il l’aime comme il n’a jamais aimé, il l’aime sans comprendre sans analyser il l’aime prêt à tout sacrifier à s’éloigner d’elle s’il le faut cette idée lui est insupportable il reprend sa place précipitamment prend les mains de Délice, il va dire le mot le mot fatal une force lointaine l’en empêche il baisse la tête.
- Monsieur Eloi vous vous ennuyez avec moi je suis navrée de ne rien vous apporter seulement cette pauvre fille que vous voyez ; j’ai mis ma jolie robe, j’ai pris mes plus beaux souliers je me suis appliquée à bien me coiffer pour vous, je suis profondément triste de ne pas vous distraire de vos soucis.
- Délice ce n’est pas mon désir nous sommes ensemble ça ne vous satisfait pas ?
- Vous paraissez si triste si préoccupé, j’ai la ferme conviction d’un problème que vous gardez pour vous, je serai toute attentionnée Eloi j’ai l’habitude avec mes clients. Si je vous disais qu’ils sont tous de bonne société et pourtant dans leurs confidences ils se ressemblent au point que je les devine avant qu’il aient parlé.
Eloi pris de compassion frissonne serre convulsivement ses mains.
- Monsieur mes mains !
- Pardon Délice. .
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Vieille
Vieille ! Non je ne suis pas vieille.
Je bannis ce mot je le condamne le jette à la poubelle quelle ignominie quelle infamie quelle prétention quel mot ignoble quelle abjection ; j’accuse toute personne qui prononce ce mot devant moi, je l’accuse de voir une dégradation une fin
Vieille, moi, jamais.
Mon amie m’écoutait elle tirait son joli cou deux fois plus que d’habitude son regard m’interrogeait elle me voyait mieux qu’à son habitude sans le chercher ! Elle voyait des rides, un cou qu’il fallait cacher.
- Christie quel est ton problème ?
- Je savais car je lisais dans ses yeux.
Lucien s’était éloigné de nous trop occupé à lire son journal le monde.
- Tu vois chérie je t’aime pour la façon dont tu me vois.
Partout où mes yeux se posent mon être sensible ressent avec plus ou moins d’émotions : je revois : j’étais dans une petite grande surface avoir été frappée par le visage d’une femme qui vendait les produits de sa ferme, son visage avait des milliers de rides ses yeux tristement regardaient ! En parallèle je revois une dame vieille aussi au visage marqué par des milliers de rides elle me regardait et dans ses yeux il y avait une lumière qui illuminait son visage. Je garde ce beau regard.
- Comment je suis Julie ?
- Tu ne chercherais pas des compliments par hasard ! Eh ! Bien je ne te le dirai pas.
J’appelais Lucien, j’avais besoin de son bon regard de son regard aimant de ses yeux pleins de tendresse.
- Christie peux tu m’aider à remettre mon journal le Monde en place il est tout retourné, là, A ! Tu as des doigts de magicienne.
Julie mon amie m’entraînait par sa présence dans des histoires où seule elle avait le don de m’envoyer et chaque fois avec un regard en coin je l’observais.
Elle m’aimait pour ce que j’étais.
Je l'aimais.
Liliane Boyrie 05/05/2011
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03/05/2011
Pendant trois heures au boulot comme à l’accoutumée Eloi balaye ses angoisses devant l’ordinateur, concentré dans un problème délicat il oublie les raisons de sa déprime, redevient monsieur de Risquetou informaticien de haut niveau avec plusieurs employés sous ses ordres.
Avec ses collègues au restaurant il s’informe des dernières technologies l’esprit préoccupé par son travail il oublie Délice. La journée terminée Délice prend possession de lui, il déraisonne complètement, là, devant la glace il dégage son col de chemise étire sa tête pour mieux l’ajuster s’observe un moment glisse sa main sur son front parfume son mouchoir prend son portable pour appeler madame Irène.
Gaillard mais tout de même inquiet .
- Allo ? Eloi votre serviteur. Je peux venir prendre Délice dans une heure ?
- Bien sûr.
- Je peux l’appeler ?
- Evidemment.
- Délice ! Eloi j’arrive : à tout à l’heure..
- Je suis comblée de votre générosité, je suis prête.
Il laissait le soin à Délice de choisir le restaurant ne sachant comment elle allait s’habiller et en allant d’un bon pas vers la maison d’Irène il imaginait toutes les façons. C’est avec l’esprit préoccupé qu’il arriva devant la porte de madame Irène. Il hésita à frapper crut prudent d’attendre, ne vit pas le temps passer en s’informant de l’heure sur sa montre il rougit devant sa déconvenue lui si régulier : quinze minutes de retard ! Contrit il frappa discrètement. Madame Irène pétulante, attirante comme à son habitude l’accueillit avec son plus gracieux sourire.
- Bonsoir cher monsieur de Risquetou, je crois savoir… Attendez… Oui… Délice doit être dans le salon coté Sud elle vous attend cher ami.
Je vous la recommande particulièrement c’est mon joyau, essayez de percer son mystère nous en reparlerons ensemble sa voix douce mélodieuse pleine de saveur envoûte Eloi.
Madame Irène béate devant Eloi
- Vous avez une allure très…comment dire je ne trouve pas le mot très comment disent les anglais : très…
- Dandy ?
- C’est ça, du chic de la désinvolture un naturel très excitant monsieur, veuillez me pardonner si je me laisse aller mais voyez-vous parmi mes hôtes vraiment, vraiment elle insiste sur le mot vous dominez cher Eloi.
- Vous me flattez madame.
Il se dirige vers le salon où Délice sagement l’attend, elle l’accueille simplement sa silhouette s’est affinée son corps a plus de souplesse; moulée dans sa robe toute simple tachetée de petites fleurs en harmonie avec son teint rose.
Elle lui offre une chaise.
- Bonsoir monsieur vous me comblez.
- Appelez moi Eloi s’il vous plait, là, je serai comblé.
- J’aimerais encore une fois prendre une coupe de champagne ensemble tous les deux, ici : voulez vous ?
- Vous êtes là devant moi c’est mon désir le plus cher.
- Comment me trouvez vous ?
- Si belle Délice, mon âme est bouleversée ; ce cadeau est si magnifique je ne l’imaginais pas même dans mes rêves les plus fous. Je remercie le Seigneur de m’accorder cette faveur.
- Eloi. Prenez : elle tend une coupe.
- La soirée est magnifique, nous partons après cette coupe ; Comment êtes vous chaussée : A ! Très bien des ballerines, c’est merveilleux nous allons dans les rues, Paris va vous offrir son plus bel écrin.
Jamais Eloi ne fut aussi heureux
- Vous avez des chaussures à hauts talons ?
- Si bien sûr.
- Vous allez les mettre.
- Et les ballerines ?
- Nous les gardons pour la marche mettez les dans un sachet.
- Montez monsieur avec moi !
- C’est inutile nous partons.
Eloi crut à une fin de monde à la pensée d’aller dans la cousette rose de Délice il fut pris d’une terreur qu’il essaya de cacher. Son ton sec meurtrit le cœur de Délice.
- Regardez monsieur.
- Délice éblouissante bouleversa Eloi. Dans une simplicité qui faisait voir sa beauté rayonnante son galbe de jambes il crut défaillir elle était si belle si superbe là près de lui qu’il oublia toutes idées de la féliciter
Dans sa vie coutumière avec les responsabilités du travail, des enfants exigeants Marguerite certes était sa femme c’était celle qui lui avait donné deux enfants celle qui prenait en charge tous les tracas de la maison, avec l' habitude elle s’était volatilisée il avait le champ libre.
Ce soir avec la merveilleuse Délice il allait vivre sa plus belle aventure. .
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Rédigé par Boyrie à 10:58 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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30/04/2011
Il ramène son plateau dans la cuisine, se prend en train de fredonner un air qu’il avait joué au piano dans son jeune age. Il s’installe devant son piano fait glisser ses doigts sur les notes prend quelques sons et note après note retrouve sa belle mélodie tout surpris de constater que ses doigts ont gardé leur agilité malgré un manque d’usage. Emporté par un désir de jouer il retrouve quelques airs.
Il se souvient des remontrances de sa grand-mère qui cherchait à lui faire faire des gammes, des exercices.- Mon petit Eloi tu n’arriveras à rien si tu ne fais pas le b à ba pour devenir un pianiste, travaille tes gammes, exerce tes doigts les uns après les autres, regarde, et sa chère grand-mère avec exemple lui montrait. – oui Mamie. Il est arrivé à pianoter malgré une volonté à ne rien faire ; - Il est doué disait son professeur de musique, il doit continuer. Il se souvient de travailler en cachette ses exercices, honteux.
Il allait saisir son téléphone lorsqu’il sonna
- Allo ?
- Eloi nous sommes sans nos femmes on pourrait faire un tour qu’est-ce que tu en penses par exemple boire une bière par là.
Eloi sent sa gorge se nouer il ne peut articuler un seul mot son être se ferme, il a envie de raccrocher regarde autour et dans sa solitude il retrouve la maison de sa grand-mère où enfant il allait passer ses vacances. Ses multiples activités de jeune homme d’homme marié lui ont fait abandonner le piano. Il a retrouvé émerveillé l’effort et le plaisir lorsqu’il joue. .
- Eloi ?
- Oui.
- Eh bien répond !
- Je serais un piètre compagnon, je suis très fatigué, remettons ça à plus tard.
- Mais pourquoi, sortir te mettrait en forme.
- C’est gentil d’insister mais ce soir c’est impossible.
- Toi, tu mijotes quelque chose.
- Une grande fatigue Céleste rien d’autre.
- Va voir un médecin : un remontant peut-être.
- Rien de grave, du repos, je raccroche te rappelle, ciao.
Eloi va vers la fenêtre jette un regard puis va s’asseoir.
Il tente de comprendre.
Délice est le tourment de son âme il soupire plein de détresse, frissonne appelle Marguerite
- Allo ! Marguerite.
- Oui Eloi, tu es bien arrivé ?
- Oui.
Le frigidaire est garni mange, ça va te requinquer, repose toi. Les enfants prennent des mines superbes Les parents sont merveilleux, qu’est-ce que tu fais en ce moment ?
- Je regarde un film. Je t’embrasse des bises à vous tous.
Connaissant la gourmandise d’Eloi Marguerite avait garni de bonbons un petit récipient en cristal, un cadeau de sa mère, et machinalement il les attrapait ce qui le requinquait. Il se mit à penser au brave petit père Bronché et à ses caramels. Il retrouve les exclamations de tous pour féliciter madame Bronché excessives certes mais pleines du désir d’acclamer les mérites du père Bronché et de la mère Bronché et il entend : comme s’il y était : ils sont bons les caramels du père Bronché, uniques et le brave homme remerciait une larme au bord des yeux. Eloi trouve un apaisement. Tout en mastiquant ses bonbons il pense à acheter pour Délice des caramels, une vigueur ne le tient plus en place. La soirée est douce, devant la fenêtre il écoute les bruits sourds lointains bruyants il voit les lumières de sa rue, en face des appartements envoient leur éclairage sur plusieurs étages, d’autres... La clef tourne il s’applique à bien fermer la porte, aspiré par Paris il va.
Il connaît son quartier avec ses galeries ses restaurants ses cafés ses commerces. Il va machinalement vers le métro le contourne continue son long parcours simplement pour marcher, fatiguer son corps, ne plus penser. La clef dans la serrure deux tours il entre.
Céleste déçu est bien esseulé dans son bel appartement du 6 ème arrondissement depuis un moment il hésite à prendre une décision se demande s’il ne devrait pas avertir Marguerite. Il est inquiet pour son ami cette fatigue inhabituelle l’inquiète, il hésite ne sait quoi faire prend le téléphone le pose le reprend le garde un moment enfin le pose. Il connaît Eloi depuis les bancs de l’école un entrain une bonne santé, il ne comprend pas et puis la pensée d’aller voir Virginie dans le café branché le dynamise. . .
Rédigé par Boyrie à 11:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé par Boyrie à 20:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé par Boyrie à 19:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Premier mai 2011
Je souhaite que cette journée de repos soit la plus agréable de toutes. Aussi je souhaite dire que cette journée sans un sourire serait bien triste. A vous qui venez sur mon blog je souhaite que vous ayez la pleine connaissance du plaisir de ne rien faire
Des milliers de souhaits à vous.
liliane Boyrie 1/05/2011
Rédigé par Boyrie à 15:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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