Non, non, non, non.
- Quoi ?
- Non, non.
- Oh ! Là.
- Non.
Lucien avait interrompu la lecture de son journal le Monde, s’était redressé pour faire face à ma révolte.
Pourquoi ?
Je venais de recevoir ce choc qui m’envoyait dans des domaines imprévisibles auxquels je devais faire face, je fustigeais mon amie Julie la responsable de mon déchaînement intellectuel. Je connaissais les transports urbains qui activaient mon cerveau, le métro où je trouvais des projets de futurs tableaux, et là assise près de Lucien elle s’interposait.
- Tu as des soucis ?
- Lucien qu’est ce que je vais devenir devant le savoir extrême de mon amie Julie, sur certaines sujets j’ai une ignorance extrême, c’est un drame.
- C’est un miracle que tu as, l’espoir insensé de continuer ton œuvre grâce à ton amie Julie, tu es les deux Christie.
- Non, non, non je te dis que non.
- Comment elle est ? Tu la vus ?
- Non, mais je sais qu’elle est belle.
- Très bien, j’aimerais bien voir ton amie Julie et lui raconter tes souffrances extrêmes, la remercier infiniment de t’envoyer dans des rêves où tu sais m’envoyer. Tu es chanceuse moi je n’ai pas la chance d’être envahi par une enchanteresse qui m’enverrait dans de si beaux endroits ; maintenant tu connais l’orage tout à l’heure le soleil illuminera ton cœur grâce à ton ensorcelante Julie, elle doit bien s’amuser, garde là bien en toi surtout.
Sa façon de me voir unique moi dans Julie ou Julie dans moi me surprenait, je n’avais nullement envie qu’il en soit ainsi, mon impression était différente, elle était bien là chaude énergique riche d’un savoir qui me révoltait, oui, elle existait sans doute belle très belle elle savait m’envoyer dans des sommets si hauts que malgré mon vertige je réussissais à m’en sortir miraculeusement
- Peut être dis tu la vérité Lucien.
- Allez continue de rêver offre moi un beau cadeau, à toi de le trouver ;
Maintenant laisse moi lire cet article, approche je vais te le lire.
- Tu me pardonnes, plus tard.
Liliane Boyrie 09/05/2011