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20/11/2012
Madame Irène épanouie sourit à son téléphone. Cela fait plusieurs jours qu’elle répond à l’appel d’anciens clients avec un plaisir évident, enchantée de les retrouver au bout du fil, les implorant de lui faire une petite visite, se souvenant des bienfaits qu’ils avaient, des parfums qu’ils distillaient autour d’eux. Madame Irène enfle tout ce qu’elle peut d’orgueil en souriant, pose son téléphone, appelle Reinette.
- Madame Irène ?
- Reinette occupes-toi de faire une belle table pour un apéritif, une table bien garnie dans le salon, j’ai de la visite ce soir, tiens-toi prête ; Tu t’habilles comme il faut pour une telle circonstance. Je te fais confiance, tu as les qualités requises pour ce travail, elles sont inestimables, ton soutien aide au bon fonctionnement de la maison, tes théories nouvelles portent à la réflexion, mon mari et moi nous réfléchissons sérieusement, il serait bon de moderniser la maison.
Madame Irène attend ce soir de très hautes personnalités, le comte de Tourne et monsieur Eloi de Risquetout. Songeuse derrière son bureau elle se concentre sur le prince Sergey, elle attrape son carnet le feuillette mais hélas il n’y a que des rendez-vous d’affaires, aucune trace des clients ! Elle remue sa tête en haussant les épaules laisse tomber sa main découragée. Elle appelle Reinette lui demande de faire venir les demoiselles qui seraient les plus aptes à connaître le prince, elle lui fait part de son désir d’une tenue correcte.
Devant elle trois belles filles, madame Irène chaque fois est troublée par la beauté, la distinction, la classe de ses filles, leurs regards naïfs, leur gentillesse, elle ne comprend pas, se félicite de sa maison.
Reinette fait les présentations
- Je vous présente : Suzie, Aurélie, Elise. Les présentations faites madame Irène campe sa généreuse poitrine devant elles. Et, malgré un questionnaire minutieux sur des détails, un questionnaire approfondi qui pourrait éclairer sur le prince Sergey aucune réponse : où serait le prince ! Et malgré toutes les bonnes volontés de tous, hélas personne n’a de nouvelles du prince. Elle retourne à son bureau sa main près du téléphone.
Munie d’une clef en argent toute émoustillée elle ouvre la porte de sa tante Irène. L’air frais entre avec elles, Délice et Fraise sont enlacées, la tante Irène essuie une larme au coin de son œil, les complimente, et chaque fois clame leur merveilleuse, leur parfaite beauté, leur charme, puis les prend par la taille, toutes les trois vont dans le petit salon, Reinette prépare les chaises.
- Reinette comment vas-tu ?
- Oui ? Ca va bien et toi ?
- Très bien, Cyprien est fait pour moi tu sais, il m’émerveille, toi ?
- J’ai de grands projets en tête, je t’expliquerai.
C’est dans une joie enfantine que toutes les trois installent la table, madame Irène est au paradis.
Le comte de Tourne enfile ses gants donne quelques ordres à Henri, la porte tenue par le chauffeur, s’assoit, la voiture démarre.
- Bien monsieur.
La sonnette tinte à la porte de la tenancière Irène. Reinette ouvre la porte en grand pour honorer le comte de Tourne, madame Irène avec des salutations discrètes et conventionnelles dues au rang élevée du comte de Tourne de la Tournière d’un geste de la main l’invite à la suivre. En compagnie du comte madame Irène prend des grands airs, pose les questions d’usage.
Eloi essaie de trouver un air convenable devant Reinette qui l’invite à entrer.
Il a passé son temps libre à déambuler dans les rues de Paris, à trainer ses pas ne sachant où aller, un air grognon, ce qu’il tente tourne mal. Devant madame Irène, et devant le comte, devant Fraise et Délice il les salue maladroitement. Madame Irène prend délicatement sa main pour le faire asseoir. Eloi a des difficultés à communiquer, embarrassé il remue son épaule gauche. Le comte fin psychologue le questionne en tapant sa canne, Irène l’observe. Sa connaissance particulière d’Eloi est en éveil, elle ouvre grand les yeux ses mains posées sur ses genoux, prête.
Fraise troublée devant le regard ténébreux d’Eloi prend la main de Délice.
Délice papillote pour prendre du courage regarde le comte.
Sur ce, avec un visage épanoui Wladimir apparaît, clame son admiration devant cette assemblée qu’il a l’honneur de partager. Il clame son admiration à madame Irène en lui baisant la main puis devant ses bellissimes demoiselles s’empare de leurs mains.
- Monsieur de Toulesrisques et vous mes dames et messieurs je suis honoré d’être en une si noble compagnie. Ah ! Quel plaisir quelle émotion d’être avec vous. Fraise et Délice se mordent les lèvres. Il clame sa ferveur à Fraise, son estime au comte, son plaisir extrême d’être avec de si nobles personnes, de si belles jeunes femmes.
Monsieur Wladimir nous avons les mêmes pensées, monsieur Eloi de Risquetout n’est-ce pas ?
- Mes chers amis nous sommes réunis ici pour élucider un mystère qui nous tient à cœur à tous. Je vous invite à aller dans le salon prendre l’apéritif. Sa belle poitrine exposée voluptueusement fait exploser les voix, les rires. Eloi de Risquetout retrouve l’entrain, le comte tapote sa canne en papillonnant des yeux, Wladimir s’exprime en russe ne trouvant pas les mots, tant il est joyeux, Délice et Fraise rient aux éclats en racontant des histoires. Madame Irène est au comble du bonheur, elle laisse ses hôtes s’installer suivant leur affinité, en maîtresse des lieux et en toute connaissance du sérieux de l’évènement elle fait asseoir Cyprien près d’elle.
- Monsieur Wladimir asseyez-vous près de moi voulez-vous ?
Wladimir un regard en biais vers sa poitrine.
- Je suis ravi d’être près d’une si généreuse dame.
-
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11/11/2012
La porte teinte des touristes harassés s’affalent sur des chaises, ils se sont égarés dans le grand Paris, devant leur plan ils cherchent, deux grands enfants épuisés leur père, leur mère.
Parisien depuis plusieurs générations Jasmin connait Paris, il a le plan dans la tête, que ce soit en voiture à bicyclette, en métro, en R E R, il va facilement où il veut ; Paris la touristique l’amène souvent à porter secours aux touristes perdus. Jovial il est le compagnon, l’ami, le soutien des moments sombres d’Eloi, son tempérament dynamique est un baume sur son cœur malade, ses bienfaits l’apaisent, c’est ce que ressent Eloi en ce moment avec Jasmin.
Les humeurs d’Eloi varient dans la journée, désenchanté en se levant après une nuit agitée, éprouvante pour Marguerite qui a de la peine à dormir tant Eloi se tourne, parle, fait des bonds, ce qui amène Marguerite à se fâcher pour lui faire comprendre qu’il a un problème auquel il doit prendre conscience et, doit en parler à son docteur. Là, en confiance avec Jasmin il parle de son tourment, Délice.
Ils se sont quittés au coin de la rue avec une accolade sur l’épaule, une franche poignée de main, se promettent de se téléphoner et de se retrouver pour parler, se raconter échanger leurs pensées dans une solide amitié.
La main sur le téléphone le comte de Tourne n’arrête pas de passer des coups de fil à des amis, à des hauts dignitaires et même à son fidèle maître d’hôtel Henri afin d’avoir des renseignements sur le prince Sergey, car tel est le désir de Délice et il ne voudrait pas, surtout, enfreindre à sa loi. Effondré par son impuissance à trouver où est le prince Sergey et, pour calmer ses pulsions il va de son bureau à la salle de réception et cela plusieurs fois en tapant sa canne d’énervement qui raisonne dans la demeure entière, il s’arrête la fait voltiger, tape le sol avec colère emploie des mots blasphématoires contre lui, relance sa canne ce qui lui fait faire des prouesses renvoie des mots injurieux contre lui, le comte de Tourne est survolté, en voyant les beaux yeux tristes de Délice il renvoie sa canne si haut qu’elle manque de peu le plafond, il va se rassoir dans son bureau anxieux de retrouver Délice.
Délice malgré l’aide de ses amis malgré, ses connaissances, toutes les promesses faites des plus hauts dignitaires par l’intermédiaire du comte de Tourne tant estimé pour sa droiture son honnêteté sa rigueur, Délice s’est rangée à l’avis de Fraise, aller consulter madame Irène dans sa maison de passe.
Elle confia à son amie Fraise sa peine, sa passion pour le prince Sergey, devant la peine de Délice Fraise ne put supporter de voir les beaux yeux de son amie humides, elle lui demanda si elle voulait bien qu’elle l’accompagne chez sa tante Irène, et tenta de faire comprendre la particularité de la maison de sa tante dans de délicats mots pour ne pas blesser sa tendre amie, de lui faire comprendre les particularités que seule la maison de passe bien connue pour sa fréquentation de haut niveau, où des rois, des princes sont allés, d’où l’espoir de trouver le prince Sergey si cher à son cœur.
Trouvant un temps pour se libérer le jour suivant car ce soir elle doit s’entrainer pour un concert à Paris elle l’invita à venir, lui donna deux invitations, lui exprima sa gratitude dans une élégance qu’elle seule sait avoir, avec quelques mots bien choisis, bien placés, Délice émue lui exprime sa reconnaissance, elle saisit son Smartphone heureuse à la pensée de voir son amie jouer elle appelle le comte. Le comte inquiet car Délice devrait être là, saisit son mobile qu’il ajuste bien contre son oreille, le tapote pour mieux entendre, fait répéter Délice plusieurs fois, s’excuse de ne rien comprendre ce qui amène Délice à bien articuler, à parler clairement, le message de Délice l’enchante.
Méditatif, son téléphone dans la main avec son doigt tente de déboucher ses oreilles, inquiet mais nullement convaincu il appelle Henri.
- Monsieur.
- Nous, nous voyons rarement hors du travail, parlez-moi de vous Henri, s’il vous plait.
- Monsieur est trop bon.
- Votre famille… si je me souviens bien nous avions des copains en primaire, il y a fort longtemps déjà !
Henri ému dut faire un effort pour retrouver ses idées, il réussit à revoir leurs copains communs, le comte craignant de mal entendre fut rassuré et plein d’enthousiasme de revivre les gais lurons et les tours pendables qu’ils faisaient. Il remercia Henri.
Le comte de Tourne accepte mal l’échec il est en lutte contre ceux qui lui barre la route. Embêté, il tape se canne rageur, il va voir son ancêtre préféré, va se recueillir se ressourcer devant le tableau dans un beau cadre où son ancêtre trône fier, héro des guerres napoléoniennes l’épée contre sa jambe,. Devant son ancêtre il retrouve sa dignité, après une longue méditation le quitte dans un salut militaire, un signe de reconnaissance, il soupire longuement, soucieux cherche comment trouver le prince Sergey. C’est en allant chercher le costume qu’il mettra ce soir pour le concert que soudain il pense à la maison de passe de madame Irène la plus célèbre la plus huppée de Paris. Puis indécis sur le costume qu’il mettra ce soir il appelle Henri son majordome.
- Henri, pourriez-vous venir s’il vous plait ?
- Monsieur.
- Henri donnez une idée sur le costume que je dois mettre ce soir, je vais à un concert.
Le placard grand ouvert.
- Monsieur a celui-ci ou celui-là, il y a aussi celui-ci, vous avez le choix monsieur : tenez, il sort un magnifique tweed de couleur assortie à ses yeux bleus.
- Je vais suivre votre conseil, je vous remercie Henri.
Fraise aime tendrement son amie ce qui la met dans un perpétuelle tourment.
- Délice ma chérie, tu prends un taxi.
- Oui, je viens de l’appeler.
Jasmin et Délice invités par Eloi dans son appartement ont un réel plaisir à bavarder ensemble, Eloi ombrageux de nature cache son dépit dans des maladresses, Délice le prend par la main pour le faire asseoir. Habilement elle les entraine à parler de leurs amis connus, inconnus, de l’ami du comte, le prince Sergey.
- Vous connaissez le prince Sergey ?
Eloi interroge du regard Jasmin qui en baissant les coins de ses lèvres fait signe que non, Eloi hésite. Jasmin se lève il doit partir un collègue… pour parler boulot Un baise main, des compliments sur son charme, son élégance.
- Demain Eloi je vais dormir dans ma cousette rose.
- Je serai enchanté de passer dire bonjour à madame Irène.
- Vous me ferez grand plaisir.
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Petit billet
D’où tu es Christie
- D’où tu es Christie ?
- Je suis de là ! D’ici, avec vous ! Julie ! Lucien !
Incrédule Lucien me palpait un peu partout pour s’en assurer, je lui dis d’ôter ses mains car elles m’affolaient, Julie papillonnait des yeux, je lui fis savoir dans un d’un regard qui en disait long sur ses pensées coquines et, lui fis comprendre que Julie, Lucien, Christie étaient indissociables, qu’elle ne devait pas s’inquiéter.
C’était une histoire d’amour tout simplement.
Devant la question de Julie- Quoi te serait préjudiciable Christie ? C’était si inattendu que je dus battre deux fois mes paupières pour mieux capter.
- Eh ! Bien par exemple : si tu barrais ma route à mes élans créateurs, mes élans émotionnels comme : Julie ma chérie je t’aime, ou bien si tu m’accroches à ton porte manteaux, ou bien si tu regardes mes tableaux effondrée devant l’ampleur du désastre imminent d’une imagination débordante ! Et surtout Julie si tu voulais que je t’abandonne, je ne pouvais supporter cette idée qu’en m’accrochant au bras de Lucien qui réussit à me retenir de justesse en me serrant contre lui. Mes paupières s’affolèrent car je craignais des mots incompréhensibles de ma chère Julie.
Je sortis des bras de Lucien.
Elle m’observa longuement et m’envoya comme une flèche : tu es brave Christie ? J’étais interloquée, mon corps, mon esprit tout cet amalgame dont mon être est fait, mon cerveau que je ranimais souvent pour comprendre mon amie Julie m’obligeait à puiser des forces où je pouvais, je répondis que je croyais être brave ; c’est ce que j’avouais timidement en baissant les paupières à Julie et Lucien.
Je tournais ma tête à gauche vers Lucien puis je tournais ma tête à droite vers Julie, un vent de folie s’était emparée de moi, je tombais inanimée.
Liliane Boyrie 14/11/12
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07/11/12
Il attrape son mobile, c’est son ami Jasmin qui l’appelle pour lui demander s’il est d’accord d’aller prendre un pot avec lui.
Eloi cherche autour un bar où il pourrait s’asseoir. Son humeur est chagrine en ce moment, le désir de Jasmin est de bon aloi. Son dernier rendez-vous avec Délice chez madame Irène lui a laissé un goût amer, son cœur est malheureux malgré l’invitation d’aller chez le comte prendre le repas du soir si bien présentée où Délice eut les mots, la délicatesse où les doigts délicats effleurèrent ses doigts, il touche ses doigts à la recherche des sensations. C’est dans un profond soupir, qu’il comprend son incapacité à comprendre Délice.
Malgré les paroles onctueuses de madame Irène toutes en sensualité, ses rondeurs appétissantes son accueil qui laisse entrevoir tant de bonnes choses, Eloi est triste ; sa très belle Délice lui parait préoccupée, il l’interroge, et malgré ses questions, son habileté, ses mots recherchés avec soin pour ne pas la blesser, ses questions sont sans réponse, Délice s’éloigne vers un autre horizon où la beauté qui rayonne de son corps, la tragédie qu’il lit dans ses yeux le bouleverse ; tant d’amour, tant de sacrifices qu’il aurait fait si Délice n’avait pas eu l’idée saugrenue de vouloir vivre avec le comte. Pourquoi ce drame qui passe comme un éclair dans ses beaux yeux ! C’est dans de multiples incertitudes, des regrets de s’être installé dans des habitudes. Voilà plusieurs mois qu’il ne sait ! Et là, en ce moment il ne comprend plus.
C’est dans le salon d’été choisi par Délice pour mieux se voir dit-elle mieux s’écouter, mieux s’entendre que Délice dans un joli battement de cils lui demanda s’il voulait bien aller dorénavant prendre le thé dans le salon d’été. Il sentit son estomac se nouer, mais, devant tant de gentillesse, quelques petits battements d’yeux qui laissaient Eloi pantois, et devant sa proposition où se dégageait tant de charme, expliquant qu’elle aimerait revivre leurs premiers émois, qu’elle n’aurait seulement pas osé penser des moments si émouvants.
Sur le trottoir dans un moment d’hésitation il s’immobilise, jette un regard autour, la main dans sa poche il part dans de grandes enjambées va prendre au coin de la rue, plus loin un bistrot. Installé dans le coin retiré, il va téléphoner à son ami Jasmin. Le garçon s’amène avec un verre de bière.
Jasmin ? Oui. Quel bonheur de pouvoir enfin se voir ? Je suis seul aussi. D’accord, je peux me libérer. Ah ! Tu es là… Oui je connais, c’est à cinq cent mètres de chez moi. Oui je connais ce bistrot ; Je suis vraiment heureux de te voir.
Il pose son téléphone sur la table, assis dans un coin sombre de la pièce, il tapote la table demande une autre bière. La main habituée pose la chope tout près de l’autre vide, un salue pour remercier, un retour mécanique du garçon vers le comptoir serviette sur le bras.
Eloi pense à son ami Celeste, il regarde sa montre secoue ses épaules, il n’a pas terminé sa seconde bière, hésite à prendre une troisième lorsque la porte s’ouvre sur Jasmin.
Jasmin s’arrête au comptoir commande une bière.
Des accolades musclées, deux jeunes hommes encore, des tapes amicales sur les épaules, Jasmin avec Eloi, Eloi avec Jasmin installés dans un bistrot ici dans un coin de Paris, de rares passants de rares voitures, un bistrot tombé on ne sait d’où, isolé seul au milieu d’immeubles cossus, des balcons sculptés, des étages bien alignés. La porte claque rarement, l’heure n’est pas favorable, c’est un bistrot ordinaire, un morne silence. Installés face à Eloi, Jasmin fait pivoter sa chaise, curieux de voir autour.
- Merci Jasmin d’être venu, si j’ai bonne mémoire la dernière fois remonte aux grandes vacances, nous profitons de notre liberté pour se voir nos femmes et nos enfants sont partis dans leur famille. Notre travail, notre famille, Marguerite tu la connais, appliquée dans ce qu’elle fait, les enfants grandissent, j’ai des nouvelles avec Marguerite, Clémentine et elles se retrouvent pour faire du shopping, je suis dépassé le travail la maison le boulot.
- Eh bien moi, Jasmin se penche un peu plus vers Eloi, moi, figure toi je me fais du bien, c’est ce qu’il faut Eloi, c’est un poids d’être un cadre de haut niveau trop de responsabilités ! C’est usant, notre corps souffre, regarde-toi, je te trouve une petite mine, tu as des problèmes ? Ta petite amie t’a laissé ! Là, tu m’étonnerais, ce n’est pas ton genre : stricte, droit comme la justice, sérieux dans tous les domaines, rigide et pour conclure honnête
Eloi avale avec difficulté sa salive, approche sa main de sa bouche tousse pris d’une quinte de toux prend son mouchoir la voix éteinte.
- Ce n’est rien, j’ai mal avalé, un verre d’eau !
Jasmin se précipite au comptoir revient avec un verre d’eau, Eloi s’étouffe, il le fait avaler gouttes après gouttes puis gorgées après gorgées ce qui remet Eloi d’aplomb
- Eh ! Bien tu m’as fait peur !
- Soudainement ma gorge s’est fermée, je ne pouvais plus respirer ! Heureusement tu étais là !
- Prends du repos Eloi prends du repos suis mon conseil.
- Tu es joyeux, toi !
- Mais oui, fais comme moi, prends une amie, tu la choisis jeune et belle, tu as tous les atouts avec toi, je t’affirme que ça changera ta vie, amuse-toi, suis mon conseil, la vie est belle ! Tu me crois Eloi ! Je te vois si sombre, tu as peut-être quelqu’un, je dois me méfier de l’eau qui dort ; Eloi parle-moi de toi ; Jasmin reprend son souffle. Tu as quelqu’un tu as l’air attaché, tu es un sentimental ! Elle t’a laissé !
- Tu la connais Jasmin, tu l’as vue chez le comte de Tourne.
- Comment ! C’est la sublime jeune femme mademoiselle Délice la future femme du comte. Où l’as-tu connue ? Je me souviens devant tant de beauté j’ai eu ma respiration arrêtée devant une telle beauté, douce, intelligente de surcroit, digne, vraiment digne du titre de comtesse même plus de princesse, alors tu es tombé amoureux de cette inaccessible jeune femme !
- C’est mon amie depuis longtemps.
- Alors ?
- Je la crois malheureuse.
- Avec toi ?
- Non je ne crois pas mais ça rejaillit sur moi. C’est un mystère. C’est curieux comme je suis attaché à elle.
- Et, le sexe ?
- C’est là l’énigme, notre relation continue chaste, nous, nous voyons chastement ! J’ai un désir fou d’elle, et lorsque nous sommes assis dans son petit salon l’un en face de l’autre, son rayonnement, je dirais plutôt son charme, ses mots, la gracieuseté de son être, sa façon de me regarder en papillonnant des yeux m’ôte tout esprit de révolte, j’obéis à ses désirs si heureux d’être avec elle.
- Et, elle ?
- Il y a un drame que je ne connais pas.
- Avec le comte ?
- Oh ! Non, ils sont faits pour s’entendre ! Quel drame ! Quel drame! Pour nous deux !
- Tu devrais en parler à un psychiatre.
- Tu crois ?
- Pourquoi tu es paralysé lorsque tu es devant elle ! Tu as eu des rapports intimes avec elle, quoi de mieux pour avoir le droit de l’interroger ;
- Elle veut retrouver nos premiers émois.
- Tu n’as pas bonne mine, tu devrais la laisser, tu ne peux la voir et tu ne peux pas la laisser.
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31/10/12
Assis devant son bureau, le comte pose son stylo, attrape se canne qu’il remet à sa place pousse un long soupir ; Il a passé sa semaine à être sollicité de toutes parts, soit par téléphone, courrier électronique, courrier, des appels d’urgences, des demandes d’aides du monde entier, il met de côté ce courrier qu’il remettra à son secrétaire. Il reçut des hommes d’affaires pleins de sollicitudes, aux manières respectueuses, à la voix feutrée, lui proposant leurs services et ceci dans tous les domaines, la finance, mieux gérer son patrimoine, il a reçu des journalistes curieux à la recherche de nouvelles et tous après des discutions dans une bonne entente avec le comte, courtois sont repartis en promettent de se revoir dans un temps prochain.
Il tarde à appeler Délice. Confus de son oublie.
Il s’était immobilisé devant elle, paniqué, inquiet, honteux, crispé devant ses remontrances, son oublie de la folle envie de Délice en quête du prince Sergey.
Il soupire et soupire devant son incompétence, c’est dans une tragédie immense qu’il est. Troublé il hésite à appeler Délice, se lève dans un pénible effort va tirer le cordon pour appeler Henri, lui demander de bien vouloir faire part à Délice de son souhait de la voir.
Il revient s’asseoir, tape ses dossiers, tape sa canne et ça plusieurs fois, racle sa gorge afin de l’éclaircir pour mieux parler, mieux se faire comprendre, montrer l’attachement qu’il a pour sa chère Délice, il frotte son front pour éclaircir ses pensées, se lève, se rassoit puis tape son bureau pour se rassurer puis conclue qu’ils vont y arriver ensemble ; j’ai eu des événements dans ma vie difficiles, j’ai connu des tourments, j’ai dû faire face à des ennemis héréditaires ; J’ai eu la légion d’honneur, la médaille du mérite, des commentaires élogieux sur mon travail, j’ai connu et vu tout ! Il lève les yeux pour s’en assurer lorsque Délice apparait. Il clignote des yeux tend son cou, s’approche, troublé lui prend la main pour l’inviter à s’asseoir devant son bureau, la table entre eux.
Délice dans les pas de Fraise cherche dans les rayons une robe, un ensemble parmi la haute couture présentée sur des présentoirs, des robes toutes plus belles les unes que les autres, des habits de luxe qui surprennent Délice peu habituée.
Délice attentivement regarde un pantalon de soirée le montre à Fraise L’hôtesse s’approche, Délice recule laisse le soin à Fraise de parler, c’est une belle jeune femme, Fraise hardie avec une assurance à démonter les plus coriaces après l’avoir complimentée sur le magasin l’amène habilement vers l’intérêt, savoir qui est à la tête de cette enseigne. LES PLUS BEAUX HABITS POUR VOUS ? Qu’elles sont enchantées d’être là, qu’elles reviendront avec le comte de Tourne de la Tournière, et que pour elles ce serait un grand plaisir de rencontrer le grand patron, monsieur… Le prince Sergey mademoiselle, la dame émue de se trouver avec les amies du comte n’arrête pas de faire des courbettes, oui, c’est le prince Segey qui dirige dans le monde entier les magasins : LES PLUS BEAUX HABITS POUR VOUS. Emue d’être avec des dames du monde du comte de Tourne, un nom si honorablement connu pour avoir donné à la France des héros.
Délice reprit du courage, sa charmante façon de battre ses yeux, son élégance, sa beauté naturelle attire les regards tous tournent leurs têtes vers Délice, enhardie elle prend la parole pour faire part de leurs désirs de le rencontrer ; Nous avons des nouvelles à lui annoncer de la part du comte, la jeune femme prit un air navré qui amenèrent Délice et Fraise à avoir un air navré, apprenant que son calendrier crut-elle était chargé leur dit qu’il était dans les pays émergeants, Délice cacha sa déception dans un timide sourire puis elles remercièrent en expliquant qu’elles préféraient venir avec le comte pour avoir son avis.
Le comte face à Délice tapote son crayon le lance en l’air lève les yeux vers elle la regarde derrière ses lunettes, racle se gorge, relance son stylo devant Délice interloquée Délice se mord les lèvres, elle jette un regard autour d’elle baisse les yeux puis vers le comte envoie une salve de clignotements tellement elle est troublée et ceci pendant un moment.
Le comte attend que sa chère Délice s’explique mais Délice avec la crainte de ne jamais revoir le prince Sergey s’enhardit ;
- Nous pourrions aller dans le petit salon ?
- Quelle idée de ma part, je suis désolé, nul autre que moi n’aurait eu cette intention, mais oui Délice je suis d’accord avec vous, nous allons de ce pas dans le petit salon, nous prendrons un thé, ce n’était pas dans mon intention, c’est une étourderie de ma part veuillez m’excuser.
Délice tourmentée par le prince ne répond pas.
Le comte se lève fait quelques pas tout dans sa réflexion
- Mon oubli est impardonnable je vais m’en occuper rapidement
Je sais monsieur, le prince est dans les pays émergeants, nous pourrions l’inviter à son retour ? Vous pensez ?
- Oui ma chère, nous l’inviterons ; Ce sont des voyages d’affaires rapides, je sais qu’il est associé à une firme du nom : ENREZ MESSIEURS MESDAMES je pense avec ce biais pouvoir avoir des nouvelles fraiches. Avez-vous d’autres nouvelles ?
- Non monsieur, à part : je prends des cours de harpe pour faire plaisir à Fraise, elle me harcèle monsieur, elle veut que je devienne une artiste
- Une artiste ?
- Oui monsieur une artiste de la harpe.
- Elle pourrait vous donner des leçons ?
- Voilà pourquoi j’ai déjà commencé à aller chez elle pour apprendre, aussi je vous demande si vous approuvez monsieur.
- Mais Délice j’approuve ! J’approuve ! Comment penser à refuser devant un si noble art !
Délice salue d’un mouvement de tête.
- Aussitôt que je saurai vous viendrez m’écouter ; Fraise est patiente et douce avec moi, j’apprends vite d’après elle ; Wladimir ne cesse de me complimenter, il m’appelle sa diva ! Je ne sais où il a pris ce mot. Il me dit vous êtes ma diva si belle si émotionnellement belle alors il me salue des quantités de fois, je crois qu’il m’accompagne, il nous encourage Fraise et moi, heureusement il est rarement là.
- le comte ravi l’amène dans son bureau pour téléphoner se renseigner sur le prince.
Rédigé par Boyrie à 19:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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