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plénitude avec vous monsieur, avec toi Délice.
21/06/12
- Merci Fraise : je prends note, il va falloir rajeunir la maison, quelques couleurs… quelques vases, quelques tapis, des lampes colorées, des coussins vont en effet égayer cette maison trop laissée à l’abandon, nous irons faire un tour dans les pièces, vous donnerez vos avis Fraise, Délice après le diner, le comte s’incline vers Fraise l’interroge des yeux.
- Je ne peux malheureusement accepter votre offre si généreuse comte, je dois rentrer Wladimir mon fiancé m’attend, il m’invite à un match…il profite gentiment de mon ignorance sur le sport mais devant sa si gentille façon de me l’exposer, sans défiance j’accepte, voilà monsieur le comte comment il me dit : - ma Fraise tu connais comme je suis gourmé, gourmand, plein d’appétit pour ma Fraise à lui faire plaisir sur tout, tout, toutes les bonnes choses que me donne la belle France, la belle ville Paris, le bel appartement, le bon travail, ce soir j’ai le goût de t’offrir ma Fraise d’aller voir un match, veux-tu accepter ce cadeau ? Désarçonnée je dis : oui Wladimir.
- Quel est ce match ?
- Je ne sais pas, c’est la surprise cela m’est égal, j’y vais pour faire plaisir à Wladimir, tous les matchs me plaisent lorsque je suis avec Wladimir, j’admire les joueurs, elle se lève, le comte, Délice aussi. Je suis désolée, veuillez m’excuser.
Le comte approuve d’un coup de canne va tirer le cordon pour appeler Henri.
Henri impeccable dans sa tenue de maître d’hôtel se présente à la porte, attentif sans obséquiosité, attend.
- S’il te plait Henri tu appelles le chauffeur
- Bien monsieur.
Un au revoir, un dernier signe, Fraise enchantée de sa harpe, de l’accueil du comte fait des signes de mains joyeux, encourageants, toniques. Le comte sous le charme échange quelques mots avec Délice sur l’agréable moment passé avec Fraise, sur son savoir, sa façon très personnelle de s’adapter aux situations les plus incongrues.
- C’est une artiste monsieur.
- C’est ça. Avez-vous prévu quelque chose ce soir Délice. J’aimerais vous garder pour que nous parlions de notre future vie, que vous en compreniez les usages et nonobstant certains petits détails que nous allons élucider ensemble afin de préserver notre liberté, il serait bon d’en discuter. Il y a du personnel le même depuis de nombreuses années attaché à moi, je vous le présenterai, vous irez voir dans la cuisine si vous le désirez, faire part de vos goûts ou-bien Henri notre maître d’hôtel transmettra vos ordres : il est là pour ça. Vous êtes libre de rentrer de sortir de recevoir vos amis dans votre appartement comme il vous plait Ici, nous recevrons ensemble, nous en parlerons ensemble, vous voyez ma très belle Délice c’est un changement radical avec votre ancienne vie. Je dois m’arranger pour que nous recevions monsieur avec madame de Risquetou. J’ai un plan : nous en parlerons plus tard : c’est très important
Je me réjouis de votre relation avec Fraise, elle est délicieuse, intelligente, elle a de multiples qualités, je suis rassuré, elle est de votre âge et de plus c’est une artiste, j’ai du respect pour les artistes ils sont pleins de saveur. Fraise est une belle âme, sensible, elle sera à nos fiançailles, j’avoue que j’ai un peu hésité avec Wladimir mais ce serait une insulte envers Fraise de ne pas l’inviter : après-tout il mettra du sel auprès de ce monde compassé - Etes-vous libre demain soir, nous sommes invités chez monsieur et madame Frichou c’est un couple charmant nous sommes liés ensemble : des histoires d’argent, ils prennent soin de mon patrimoine, je compte sur eux pour vous accompagner. Ils sont vivement intéressés par vous, serez-vous des nôtres ?
- Mais oui monsieur je serai avec vous, vous me les décrirez, j’appréhende, je ne voudrais pas faire de fautes qui vous mettraient en émoi, je vais réviser mon français : j’ai un petit lexique sur les bonnes manières, avec Fraise je travaille, les bonnes manières en société notamment comment bien se tenir à table, j’ai beaucoup appris, je vous ferai honneur monsieur. J’ai hâte de voir monsieur et madame Frichou.
- Je les appelle : Allo ! Ils sont absents…! Faites la commission…c’est entendu…oui, demain soir, merci.
- Ce soir je reste ici monsieur.
- Vous êtes encore dépendante de la maison d’Irène, je vous conseille de garder vos meubles c’est un refuge que vous désirez avoir, je suis d’accord de le garder, je suppose que votre amie Fraise aura un pied–à-terre, j’y veillerai. Qu’en pensez-vous Délice ?
- C’est extrêmement gentil monsieur vous enlevez un poids de ma poitrine, Je me suis attachée à cet endroit mon rôle de locataire dans ce lieu tristement célèbre de Paris fait que je ne vois que le coté coloré, les très bons moments passés avec Eloi de Risquetout, vos visites monsieur, Fraise mon amie, madame Irène. Elle me considère comme l’étoile de sa maison : elle dit : Délice ! Vous êtes l’étoile de ma maison la pensée de ne plus vous voir me bouleverse, l’extase que vous envoyez… et là, elle tourne les yeux, je crois qu’elle va se trouver mal je suis prise d’inquiétude : l’extase est le sublime message que vous donnez à nous tous, restez Délice, elle tourne de nouveau des yeux, alors je lui dis, madame ! Madame ! Allez-vous bien ! Ça va Délice mais voyez dans quel état je suis en y pensant.
Le comte papillote d’un œil cligne des deux fait rebondir sa canne plusieurs fois sur le sol par petits coups, Délice est au paradis, elle se tord de rire, monsieur vous êtes heureux, joyeux quelle aubaine pour moi.
- Soyons sérieux Délice ; Votre chambre a un mobilier ancien, nous allons y remédier, quand vous voudrez nous irons la voir, je crois qu’elle va changer.
- Avez-vous un désir Délice ?
- Oui comte je voudrais perfectionner mon français, c’est mon obsession, les gens font de belles phrases moi je connais la panne.
- Vous, si belle si fascinante, vous me voyez en panne de mots, le mot m’échappe, ils sont fades, pâles, quoi vous dire ! Comment se fait-il ma tendre amie que nous ayons des pannes ! J’ai bâti ma vie autour des pannes ! J’ai vécu avec elles ! Ne soyez pas inquiète, je suis auprès de vous. Il tapote avec sa canne doucement la main de Délice, elle tente de l’attraper, un petit jeu qui les amuse.
La canne du comte est le lien fort entre eux elle les unit, il le sait ; le comte à ce petit jeu s’est laissé prendre alors il s’exerce, fait des exercices, fait travailler son esprit pour bien la manipuler, l’idée lui vint de trouver des fantaisies qui plairaient à sa tendre Délice qui l’apprécie tant, si bien fait-il des efforts pour ajouter des fantaisies à ses fantaisies, il s’apprend à rythmer à moduler les bruits sur le sol, à l’envoyer en l’air la lancer d’une main l’attraper de l’autre, il jongle avec sa canne, il est émerveillé.. Alors qu’elle fut un instrument utile toute sa vie maintenant il la regarde tendrement, la caresse, lui parle, lui donne une autre dimension c’est son instrument de musique. Le brave Henri ahuri s’inquiète alors qu’il est à l’entrée de la porte il regarde son maître en train de d’envoyer sa canne en l’air, il toussote, va se retirer craignant de mettre le comte dans l’embarras lorsque le comte concentré sur sa canne l’arrête.
- Ne pars pas Henri, écoute, dis-moi ce que t’en penses.
Avec vélocité il envoie sa canne en l’air puis il tape le sol avec des petits coups, légers, rapides, espacés, secs, il la lance lui fait faire des envolées plus savantes, elle tombe, rouge de confusion regarde Henri.
Henri tombe des nues fait de vaines tentatives pour garder son visage de marbre, il bredouille
- Henri nous sommes entre nous la situation est imprévue tu mets le protocole de côté : tu te souviens nous jouions lorsque nous étions petits, nous inventions des jeux, comment trouves-tu ma canne ? Il refait son numéro, Henri est fasciné il tend sa main vers la canne sans savoir si c’est pour l’accompagner, l’aider ou l’empêcher de tomber.
- Monsieur le comte fait de grands progrès.
- Merci Henri tu peux disposer.
- Bien monsieur.
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Rédigé par Boyrie à 18:49 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 19:17 | Lien permanent
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13/06/2012
A l’intérieur le bruit de ferraille impressionne Délice, les regards sur elle, elle cherche du secours vers Fraise.
Dans les rues bordées de beaux immeubles une circulation calme, avec rapidité elles avancent, Fraise ralentit, regarde son plan.
- Nous y sommes, plus loin à droite tu vas reconnaitre ; chaque fois Fraise veille sur les premiers pas de Délice hors de la maison de madame Irène, attentive la regarde. C’est là, Fraise attends, j’ai besoin d’un temps, je suis épuisée.
- Tu sonnes.
Délice s’appuie contre le mur reprend son souffle, arrange ses cheveux.
Henri le maître d’hôtel ouvre la porte, un discret salue respectueux.
- Monsieur le comte est là ?
- Monsieur est absent, il vous fait dire qu’il rentrera vers six heures, vous prie de l’excuser.
Dans l’entrée, riche d’histoire Fraise curieuse, émue, s’arrête devant chaque portrait, elle prend Délice par la main, se recueille dans chaque pièce qu’elle traverse, devant chaque meuble, chaque tableau.
- Tu n’entends rien Délice ?
- Non.
- Ils sont autour pleins d’affection, de tendresse, je les entends ils passent, parlent calmement, posément une histoire qui revient : les aïeux que nous avons vus dans l’entrée sont avec nous Délice, écoute.
- Je n’entends pas Fraise les aïeux du comte sont dans des cadres ils ont des regards sévères qui m’impressionnent. Regarde ce ne serait pas si mal d’ajouter un meuble ici, une banquette sur laquelle on mettrait des sculptures modernes : imagine ?
- Oui les aïeux aimeront l’art Délice.
- Fraise je me fiche des aïeux. Viens dans la grande salle, la salle d’apparat, là, nous fêterons nos fiançailles Fraise tu seras ma seule amie ce jour- là. Fraise approuve gentiment des yeux. Rien n’échappe à Fraise.
- Tu me passeras ton livre sur les styles, les époques, ce sont de très beaux meubles.
Délice impatiente l’entraine vers le salon. Transportée par une joie immense elle lui montre la harpe.
Fraise émue claque plusieurs bises sur les joues de Délice
- Tu me fais le plus grand plaisir que tu pouvais faire elle s’installe prend la harpe dans ses bras pince quelques cordes un son s’échappe qui transforme le cœur triste de Délice.
- Tu joueras Fraise je ne te dérangerai pas je me mettrai dans un coin de la pièce, je t’écouterai sans te gêner, le comte sera heureux nous serons discrets Fraise, quelle joie tu mettras dans ces tristes pièces. Nous avons invité Eloi de Risquetout imagine chérie le changement de nos vies ! Tu vois j’aimais bien chez Irène, j’aimais recevoir Eloi dans les petits salons, nous avions une bonne entente ensemble là-bas ! Il manque comment te dire ! Une chaleur humaine, ici je disparais avec les aieux, là-bas ! J’explorais la maison,
- Tu explorais !
- Sois-pas maligne, je m’occupais, je remplaçais Irène quand elle s’absentait !
- Ici ma chérie tu seras la patronne de la maison, tu commanderas, tout le monde sera à tes ordres, tu régneras, tu auras des amis qui te recevront, et puis, je viendrai. Wladimir ne cesse de répéter : ta merveilleuse, jolie, délicieuse, comment dit-on plus fort ! Ça m’est inconnu de la langue française.
- Sublime Wladimir.
- Oui sublime Fraise, sublime Délice. Voilà comment il parle de toi.
- Viens dans mon appartement : Henri s’il vous plait appelez-moi lorsque le comte rentrera.
- Bien madame.
- Viens. Quelques couloirs, quelques escaliers elles sont dans l’appartement.
- J’ai un souci.
- Un souci Délice tu me surprends.
- Je m’inquiète au sujet d’Eloi, mon attachement est sincère, il est sommes –toutes le compagnon de ma vie, c’est un inquiet, voilà presque un an que je le vois chez tante qui l’accueille à bras ouverts, tu connais tante elle est toujours chaleureuse avec les clients en tout bien tout honneur, tu penses-bien elle ne va pas se mêler des trafics de sa maison, elle et Cyprien s’adorent, elle est régulière Eloi aussi : ce n’est pas leur genre, Eloi est timide, maladroit, je crains qu’il ne soit plus le même avec moi.
- C’est sûr il te verra différemment, tu verras sa femme ses enfants, bien sûr il sera autre. Dans la maison de passe il n’est pas impliqué, il passe, rien, il est rien, rien tu comprends ! Les visites chez le comte et toi Délice auront un autre impact, tu seras une dame, chez Irène tu étais une fille parmi les filles malgrè la surveillance du comte sur toi, un penion qu'il payait Eh oui ! Excuse-moi de te parler ainsi.
- Tu me prends pour une cruche ou quoi ?
- Comprends ;
- Qu’est-ce je vais être ?
- L’amie d’Eloi, voilà. Tu comprends nous agissons d’instinct suivant les situations, même les plus hasardeuses « je parle de tout le monde » Je te connais, tu es habile, maline, tu mènes, tu vas à petits pas mais sûrement, je ne me fais pas de soucis. Dans ce milieu mondain .tu auras ta place, pourquoi tous ces complexes ! Regarde-toi devant la glace ; Est-ce que tu te vois ! Est-ce que tu comprends l’atout majeur, le plus riche, le plus inattaquable, le plus dominant, la beauté ! Regarde-toi souvent et tu comprendras, sois courageuse, tu te poseras des questions qui seront différentes des miennes c’est sûr, tu devras faire face aux mesquineries, aux basses flatteries, aux hypocrisies, tu parais si touchante, si fragile qu’ils en abuseront ! Il y a une force en toi que tu ne soupçonnes pas, moi je te connais, je sais. Quel besoin tu as à te complexer ! Tu réagis épatement bien, regarde avec le comte, avec Eloi, avec Irène, ils sont à tes pieds pourquoi tu te tracasses tant petite chérie, allez, nous en reparlerons.
Délice attrape une larme avec son kleenex prend le téléphone.
- Oui, merci Henri.
- Nous descendons.
En traversant les couloirs Délice, s’arrête.
- Fraise attend, je dois accepter toutes les étrangetés qui me tombent dessus. Celle-ci Fraise je dois la vivre fièrement, bravement. Ça va, viens.
Quelques pas plus loin.
- Arrête Fraise, je sais maintenant, je pars dans ma nouvelle vie, malgré toutes les difficultés qui m’attendent j’ai la certitude, l’assurance d’accomplir d’assumer dans la totalité de mon être profond ma nouvelle vie. Viens Fraise je suis prête.
Confiantes, joyeuses elles se présentent devant le comte qui les attend queques petits airs de malice quelques petits coups avec sa canne il clignote d’un œil plusieurs des deux un raclement de gorge, les invite à s’asseoir.
- Je suis ravi de vous voir Fraise ! Avez-vous passé un bon moment ensemble ?
Fraise se penche vers Délice plus ravissante que jamais lui laisse la parole. Ses joues colorées par l’émotion, ses yeux plus grands où l’iris scintille de mille feux, la naturelle élégance, le port de tête altier Fraise ne la reconnait pas, Délice est une déesse.
- Excellente, nous sommes allées voir les meubles qu’il faudrait remplacer (tu ne m’as pas donné ton avis Fraise) Fraise trouve tout beau.
- Monsieur le comte on pourrait moderniser l’appartement je remarque, quelques transformations ont été faites : la tapisserie, la moquette, quelques tableaux accrochés, moi personnellement je mettrais quelques meubles modernes chez-vous La harpe est un hommage à la musique, aux chants, à l’art monsieur ! Je vous suis infiniment reconnaissante, vous remercie de votre si belle attention. Je serai avec vous, vous et ma harpe, avec ma harpe mon cœur sera avec vous monsieur, avec toi Délice.
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09/06/2012
Délice passe ses jours entre sa cousette, les salons. Elle va regarder leur agencement avant d’aller habiter son appartement chez le comte, remarque çà et là des meubles, des objets, des tapis, des rideaux qui pourraient aller dans la maison du comte, tout lui parait de bon goût, pour s’en assurer elle fait appel à Fraise Des Bois, elle monte les escaliers quatre à quatre toute essoufflée frappe à sa porte.
- Entre Délice. Je sais que c’est toi à ta façon de frapper, je sens ton souffle au travers de la porte, aujourd’hui tu es excitée. Qu’est-ce qui t’amène ?
- Excuse-moi Fraise de te déranger, tu pourrais me conseiller toi qui as bon goût, peux-tu me donner un instant ?
- Oui, pourquoi ?
- Tu vois chez Irène les salons sont de très bon goût. Je suis ignare dans beaucoup de domaines : dans l’ameublement entre-autres ! Je trouve les salons d’hiver, d’automne, du printemps, d’été, le grand salon, le petit salon, la salle à manger, les tapis, ceux du salon, du harem, le canapé du harem, les fauteuils du harem tout ça est très joli, très, .très joli. Tu vois le résultat ! C’est le succès de la maison d’Irène.
- Tu m’étonnes, vraiment tu me surprends, ici, c’est une maison particulière ! Tu comprends, oui. : Tu comprends !
- N’empêche c’est beau, descends avec moi.
- Je viens
Fraise arrange sa partition pousse son siège
Accompagnée de Fraise elle va regarder les meubles qui pourraient aller dans l’hôtel du Comte de Tourne, elles vont d’une pièce à l’autre puis reviennent et ça plusieurs fois.
- C’est un vrai casse- tête chinois Fraise.
- Tu devrais demander l’aide du comte peut-être ?
- Tu crois que c’est nécessaire,
Ebahie par la réponse Fraise fixe longuement Délice.
Fraise n’approuve pas les choix de son amie pourtant Délice n’arrête pas de lui expliquer la véracité de ses choix par les mots restreints de son vocabulaire en cette situation- là.
- On va chercher sur Internet.
- Il n’y a pas de meubles chez le comte ?
- C’est très vaste, il y en a, on pourrait en rajouter, il en manque Fraise, viens chez le Comte tu auras une surprise, tu peux ? Cette après-midi.
- D’accord.
Elle déplie son plan de métro : voyons le sixième, là, nous descendons à St Sulpice, rue…la voilà. Nous aurons une trotte à pied, oublie tes talons, nous prenons le métro.
- Tu ne veux pas un taxi ?
- Non.
- Pourquoi ?
- J’aime le métro. Tu as une bonne idée j’ai besoin de me dégourdir les jambes, je suis trop longtemps assise, fixe l’heure.
- Je suis libre toujours, mon corps dont on vente la beauté dont on ne tarit pas de louanges me pèse, parfois une vague d’ennui hante mes jours Fraise.
Fraise pousse soupir.
- Je te promets une belle continuation, de belles romances : elle lui prend la main la caresse, comment pourrait-il en être autrement, tu es l’incarnation de l’amour, tu auras des révérences au ras du sol, tu passeras digne au milieu du monde le même que là, seulement tu le verras sous un autre angle, tu as fait tes premiers pas ici, ils sont solides, t’ont préparé à ta nouvelle vie, ici, on apprend, tu as eu la chance d’apprendre sans t’impliquer dans cette vie lamentable, tu es veinarde, tes premiers pas sont solides prêts à aller loin, loin, loin… ! Ne sois pas craintive plusieurs années t’attendent radieuses. Nous, nous verrons nous aurons pleins de confidences à nous faire, je t’attends au tournant, te fais confiance ma petite chérie ;
- Oui, tu raconteras Wladimir : un bel homme qui dégage une force physique impressionnante, ton opposé Fraise, ils ont le don tous les deux de me faire rire, ils m’amusent pas toi ? Il faudra se réunir chez le Comte, je suis sûre qu’il aimera, nous irons dans le restaurant de Cyprien où nous retrouverons les artistes, Fraise nous bavarderons joyeusement des choses graves, tu verras Fraise notre vie va nous ouvrir des portes sur des inconnus que nous allons vivre intensément nous vivrons tous les horizons qui nous seront offerts toutes les beautés de la vie s’ouvriront à nous, toutes les richesses où tout brille, nous serons projetées dans des situations mystérieuses, vaporeuses.
- Vaporeuses, pourquoi ?
- Je ne sais pas, c’est ainsi que je le sens...
- Tu as idée de la robe que tu vas mettre, ici c’est dans les habitudes de se parer se bichonner, c’est le style de la maison de s’habiller de façon extravagante, des robes transparentes, fluides pour mettre les formes en valeur, dehors, tu vas être le monde de tous les jours, penses-y. Regarde dans ma garde-robes, n’oublie pas que nous allons prendre le métro, fais voir – Tu tires tes cheveux, tu peux aussi les laisser tomber c’est ton choix : qu’est –ce que je vais trouver pour que tu n’attires pas les regards : tu n’as pas l’allure pour le métro, la rue, tiens, mets celle-là essaie-là, les couleurs sont cassées, là, tu la glisses, vas te voir devant la glace : son drapé à la taille cache ton beau corps, laisse tomber tes cheveux, c’est mieux, on ne verra qu’eux, je vais te coiffer. Fraise d’une main experte, d’artiste, une main sensible passe la brosse dans la belle chevelure, les aère, les soulève, les étire – comme ils sont beaux Délice : laisse-les tomber.
- Et toi ?
- Je mets cette robe.
Elles descendent les escaliers joyeusement, vont saluer Irène.
- Tante Irène nous sortons ;
- Allez mes chéries.
Délice pas trop dégourdie s’applique à suivre Fraise, elles se taisent concentrées à maintenir une allure rapide, l’allure des gens autour d’elles, on se retourne sur elles, conscientes elles s’effacent, discrètes, Fraise s’est munie d’un sac où elle a enfoui un livre qui ne la quitte jamais, un tricot. Délice a jeté négligemment un châle sur ses épaules, elles sont mesdemoiselles tout le monde. Dans le métro alertes et souples elles descendent les escaliers rapidement, Délice s’amuse à lire les flèches qui indiquent les directions, .sur les quais bien qu’elle soit impressionnée elle regarde les affiches sans insister, elle prend le plie doucement calque ses pas sur les autres, son pouls bat au rythme de tout le monde, elle devient parisienne. Fraise grande habituée de ce lieu sort son livre le feuillette Délice négligemment l’interroge sur son livre, son auteur, demande son avis pour ses début littéraires ; encore trois minutes à attendre. Délice dans ce trou béant construit pour aller d’un point à l’autre de Paris rapidement est conquise, Le métro avec sa structure composée de couloirs où les pas raisonnent dans l’indifférence, composé de quais, avec ses affiches curieuses, colorées est un spectacle. Soudain un bruit d’enfer tétanise Délice monte dans le métro.
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un univers aux milles étoiles.
04/06/2012
Le comte de Tourne avait plusieurs plans en tête qu’il devait réaliser rapidement, là, était son problème du moment : freiner les envies de Délice de vouloir transporter tous ses meubles dans l’appartement de sa trisaïeule comtesse de Tourne, (qui est maintenant devenu sien) les meubles de sa cousette qu’elle avait remplacé lors de sa nouvelle vie. Le comte en ce jour important se gratte la tête, appelle Henri son confident pour l’aider dans ses hésitations.
- Henri !
- Oui, Monsieur !
- J’ai un souci Henri.
Henri très attaché au comte qu’il a vu naitre alors que lui-même était un tout petit bambin fronce les sourcils prend un air inquiet, se tasse un peu plus.
- Un souci Monsieur !
- Hélas ! Henri, il y a beaucoup plus grave mais, une erreur de jugement peut engendrer des drames insoupçonnables ! Je ne crois pas…Toutefois Henri j’aimerais connaitre votre pensée. Vos délicates attentions furent tout le long de ma vie, précieuses. Madame Délice : ma future femme veut transformer l’appartement de ma trisaïeule Vous connaissez l’appartement de ma trisaïeule, la comtesse de Tourne ?
Henri acquiert avec un : oui Monsieur, appliqué, ce qu’il fut toute sa vie, appliqué.
- Je le connais Monsieur.
- Je le donne à Madame Délice pour qu’elle puisse aller se reposer, méditer, recevoir des amis quand lui en prendra l’envie, s’isoler si bon lui semble. Son home. Il y a des meubles qu’il faudrait déménager par contre je tiendrais à laisser la coiffeuse magnifique ! La commode Louis XV. Madame Délice a des goûts modernes.
- Si j’ai bien compris Madame pourrait avoir des meubles en double.
- Tout à fait, tout à fait, ce sont mes hésitations : que dois-je faire Henri ?
- Je crois Monsieur si je me permets, je lui laisserais le choix de ses meubles Madame Délice, permettez encore une fois, la ravissante, fine, délicate jeune femme que j’entrevois est manifestement capable d’embellir ses pièces, nul doute Monsieur le comte elle va satisfaire en totalité en cette circonstance et en d’autres Monsieur le comte, permettez comte c’est mon avis.
- Vous voyez avec clarté l’événement qui va changer nos habitudes, évidement Madame Délice a une vision du monde différente de la mienne : le comte se redresse tente d’effacer de son visage les tensions qui multiplient les petites rides.
Henri connait les handicapes du comte, son attachement forgé aux fils des années, toujours présent au moment voulu, prêt à aider, son visage est soucieux, attentifs.
- Vos conseils sont bons, je vais les suivre je vous remercie Henri.
- On sonne Monsieur : c’est votre imprimeur monsieur Lavie ;
- Qu’il entre, faites-le attendre.
Henri part d’un pas rapide.
Le comte maugréait, son courrier étalait en désordre, place, déplace, s’applique à mettre de l’ordre, déplie une lettre, tape de sa canne la trouve. Il lit plusieurs fois pour comprendre le sens de la phrase, il lit, écrit en gros en rouge : à revoir : histoire cinq ; Trop d’outrance ! Inacceptable même pour des lecteurs les plus osés, à revoir. Le comte soupire : voyons : Petites histoires, sexe depuis l’antiquité. : La cinquième : je suis allé trop dans les détails, c’est une erreur de jugement, des dessins osés semble-t-il aussi, Nous allons voir ensemble.
Madame Irène tapote ses yeux, Eloi de Risquetou tente avec des mots apaisants de calmer la douleur faite par le départ de ses adorables, ses merveilleuses, ses sublimes jeunes personnes : ses choux, choux - les seules qui redorent ma maison monsieur Eloi, elle tapote de nouveau ses yeux ; C’est bien triste ! Oh ! Je me sens partir elle s’accroche à Eloi qui la soutient ;
- Calmez-vous madame !
- je suis sensible lorsqu’une de ces demoiselles part ! Sans tomber dans un excès de sensiblerie mon cœur souffre : elle baisse pudiquement sa tête tapote à nouveau ses yeux. Je m’étais habituée à vos rendez-vous ! Je partais avec vous ! Vous deux. J’imaginais le merveilleux bonheur qui inondait vos cœurs dans ma maison ! Eloi ah ! Quelle tristesse ! J’espère avoir le bonheur de voir Délice, Fraise des bois dans le restaurant de monsieur Durento mon mari, le célèbre restaurant Cyprien : le rendez-vous des plus célèbres artistes. En se rétrécissant autant qu’elle peut pour rendre sa requête acceptable, sa supplique touchante elle essuie son nez, ses yeux Monsieur Eloi nous espérons tous ici particulièrement Cyprien mon cher époux et moi madame Irène tenancière de la plus célèbre maison de passe qui peut exister dans notre belle ville nous revoir. Voyez la difficulté que j’ai à exprimer mes regrets de ne pas avoir su donner tout le respect que je dois à mes clients, j’en tire la leçon : être toujours respectueux des autres : qui qu’ils soient, quoi qu’ils soient, comme ils sont, c’est la leçon que je tire de l’immense désarroi que vous voyez en moi. Veuillez excuser mes faiblesses !
Les voluptueux moments passés dans l’alcôve viennent troubler le corps d’Eloi une bouffée de chaleur colore ses joues il tend le bras dans un geste large vente le bel accueil que les clients trouvent, ici, chez madame Irène tenancière d’un bordel à Paris. Toussotant discrètement pour ôter son émotion devant le corps voluptueux d’Irène : un large et profond décolleté, des seins généreux provocants donnent à Eloi une envie qu’il ne peut plus contenir, une perspective de bonheur, troublé il approuve avec son corps une source de chaleur l’envahit, il lui saisit le bras violement l’amène dans son alcôve.
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31/05/2012
Délice est troublée, elle jette un regard du coté de Reinette, ne sachant pas quoi dire elle essaie de se reprendre, tord ses mains posées sur le bord de la table. Ses joues ont pris la couleur écrevisse, ses yeux plus verts encore, sa bouche délicatement ourlée appelle aux baisers, toute une harmonie subtile entourée de beaux cheveux auburn aux magnifiques reflets roux envoie monsieur de Risquetout, le comte dans un univers merveilleux. Tous se taisent, les voix trop graves les mots trop légers tentent vainement de combler les hésitations de Délice confondue par sa tragique insuffisance de mots, elle jette un regard à Reinette qui l’encourage en clignotant des yeux.
Le comte gêné tente de faire la conversation, toussote, tape sa canne, papillote des yeux, regarde Délice malicieusement, Délice se mord pour ne pas rire.
- Messieurs, j’ai pleins d’hésitations dans mon être entier, excusez la forme de ma phrase, je trouve qu’elle correspond à ma pensée. Pourriez-vous me formuler vos envies qui présentement seraient les bienvenues et, où je tenterais de répondre précisément. Elle jette un regard vers Reinette.
Reinette transformée en statue incline légèrement la tête adossée contre la porte, attend.
Le comte tape sa canne se lève, sa longue silhouette se déplie, courbé vers Délice lui baise la main
- Madame Délice je dois partir, j’ai rendez-vous avec mon éditeur, c’est avec regret que je vous quitte cher ami il salue Eloi de Risquetout les pieds joints la main en visière sur le front. Délice nous parlerons demain du déménagement : il sort de sa poche un Smartphone amusé papillote d’un œil en regardant Délice s’amuse à glisser son doigt sur l’écran tout bouge à la fois. Je m’amuse comme un gamin, soyez indulgent ! Je vous appelle avec mon vieux portable.
Reinette s’efface laisse passer le comte, l’accompagne.
- Reinette suivez-moi, je souhaiterais vous faire part des désirs qui me chiffonnent, nous allons voir ensemble ce que nous pouvons faire : c’est au sujet de Délice, allons dans ce coin isolé là-bas ! Reinette habituée à satisfaire les envies des clients accepte volontiers. Sa jeunesse auxquels s’ajoutent ses attraits : très féminine, mince, élancée dix- neuf ans à peine, rien n’est excessif dans sa tenue ses habits tout en retenue ses mots aussi, exigeante, intelligente elle est le bras droit d’Irène qui lui fait totalement confiance, l’admire pour son opiniâtreté, son dédain, son envie de remplir son compte en banque, elle l’approuve pleine d’indulgence pour les erreurs qu’elle fait, vise un beau parti projette de lui faire tenir une autre maison de passe, elle représente la fille qu’elle aime : solide, du bon sens, les scrupules à la poubelle si c’est nécessaire, son intérêt. Elle est l’idéal pense madame Irène pour continuer ce noble métier, noble dit-elle aux clients où le doute s’installe, où un sentiment de culpabilité les pousse à se confier : une fois madame, seulement une fois, par curiosité, un moment d’égarement ! Que Dieu me pardonne.et madame Irène argumente pour convaincre le pauvre malheureux trop scrupuleux lui dit-elle.
- Asseyez-vous Reinette, nous allons prendre quelque-chose qu’en pensez-vous ? Il prend son portable commande à madame Irène…Que voulez-vous Reinette ? - Un jus de fruit s’il vous plait. Un jus de fruit, une coupe de champagne s’il vous plait madame. – Tout de suite comte.
Le comte regarde longuement Reinette assise simplement face à lui, tout est simple chez elle pas d’outrecuidance dans sa façon de se tenir, ses habits.
- Je comprends les liens qui se tissent entre les personnes, (je vous parle d’ici évidemment) je crois comprendre que vous avez pour Délice de l’affection. Vous me voyez embarrassé face à vous Reinette vous me troublez. Cet imperceptible point que je vois dans vos yeux où je lis de la raillerie, si jeune et déjà si expérimentée ! Je vais au fait. Je vous avoue mon inquiétude d’envoyer Délice dans une vie si différente de ce qu’elle a vécu, je n’ai pu m’en défaire depuis que je l’ai vue la première fois et chaque fois mon émotion reste intacte, j’ai voulu qu’elle ait un autre sort, je l’ai protégé et face à ce nouveau parcours j’ai peur.
- Que désirez-vous monsieur le comte ?
- J’aimerais que vous gardiez contacte avec Délice, vous passeriez la voir de temps en temps.
- Il émane de Délice des qualités qui me font penser à des bonbons acidulés de toutes les couleurs, parfumés que l’on voudrait saisir tous à la fois les garder pour les croquer, les savourer : c’est l’impression que j’ai d’elle à cet instant. Je suis prête à l’aider si besoin, vous avez adouci ma peine de m’en séparer, je resterai fidèle à Délice, notre amitié continuera hors de ces murs monsieur le comte
- Soyez prudente : voilà l’adresse de son appartement, pas de rencontre devant la maison de passe, vous saisissez ! Votre taxi attendra plus loin ; Je suis conscient que cela entrainera une perte de temps, naturellement les frais seront à ma charge : d’ailleurs je vais en parler à madame Irène.
- C’est extrêmement généreux de votre part comte, je ne considère pas ça comme un travail ! Plutôt un plaisir comte que vous offrez, bien évidement si tel est votre désir je m’y range.
Le comte salue Reinette la remercie.
- Ma nouvelle demeure Eloi : elle s’entoure des rideaux (ce sont ceux de ma cousette) glisse ses mains sur le mur tapissé d’un tissu satiné doux, des couleurs douces diffusent une lumière tamisée donnent une atmosphère reposante. Délice glisse sa main sur les murs de sa nouvelle demeure façon de faire vivre les murs aussi de fixer l’attention d’Eloi sur ces détails qui ont une grande importance pour elle tant elle a réfléchi aussi elle insiste lui prend la main la passe sur sa tapisserie
- Voyez comme elle est douce Eloi !
- Très douce Délice vous vivez un rêve et moi avec vous, je dois faire des efforts pour le réaliser : c’est d’un très bon goût, ces meubles sont de pures merveilles, quelle belle image de vous devant la coiffeuse, cette commode voyons… quelle époque…nous n’étions pas nés…Louis XV il semble, c’est ça, les pieds : voyez la légèreté des pieds c’est magnifique.
- Le comte est venu une seule fois ici avec moi, avec le tact qui le caractérise il m’a fait comprendre qu’il ne viendrait que sur mon invitation- Ici c’est votre coin pour vos amis Délice. Vous avez vu plus loin c’est l’entrée principale. Des portes communicantes, des escaliers, des couloirs amènent dans la demeure du comte : ma future demeure. Comment trouvez-vous ?
- Vous êtes là Délice ça me suffit.
il enlace Délice la serre fort contre lui fort, Fort ! S’envole dans un univers aux milles étoiles.
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27/05/2012
- Merci pour ce précieux compliment. Avancez messieurs veuillez- vous installer dans mon salon je vais prévenir Délice, ses bras battent l’air dans tous les sens ses hanches ondulent chaleureuses, plantureuses, généreuses génèrent des pensées qui envoient le Comte de Tourne, monsieur Eloi de Risquetout dans les meilleures conditions.
- Reinette ?
- Oui madame ?
- Allez prévenir Délice que ces messieurs sont là. Je vous laisse messieurs chacun en compagnie de l’autre, je ne veux surtout pas vous importuner, elle se retire, une légère révérence envoyant ses bras, ondulant ses hanches.
- Délice je peux entrer ?
- Bien sûr Reinette entre.
- Ces messieurs sont dans le salon ils t’attendent, je les fais venir ?
- Attends. Je les recevrai dans le salon d’Irène ici j’étouffe, j’ai besoin d’espace, tu les préviens qu’ils veuillent bien m’excuser, j’en ai pour dix minutes.
- Reinette parle- moi de ta famille, ton frère ta sœur, ta mère, ton père, de tes animaux, ton chien, ton chat, je ne sais rien de toi, de ta famille Je déplore ces relations floues entre les filles, nous, nous apercevons ! J’aimerais que tu me parles de ta famille.
- Ils attendent Délice !
- Tu ne m’as pas répondu !
- Ils t’attendent !
- Assieds-toi Reinette avec toi aujourd’hui je parle avec les quelques mots que veut-bien envoyer mon cerveau, ils sont les bienvenus, simples, faciles, je sais les tiens… !
Ne t’inquiètes-pas je les connais, ils ne tarissent pas d’éloges et ils sauront meubler leur conversation sans moi.
- Ils t’attendent Délice !
Délice pousse un soupir à fendre l’âme.
- Je les aime tous les deux c’est la raison qui me pousse à les laisser ensemble, ils font connaissance. Je ne suis pas prête Reinette pas prête ! Ne te fais pas de soucis ils sont bien, parle-moi de toi de tes parents, si tu les vois, si tu penses à eux, que savent-ils de toi, tu n’aimerais pas avoir un chien que tu gâterais, un chat ? Moi j’ai des lapins, je m’en occupais ! C’était bien, tu ne dis rien Reinette ! Peut-être tu es orpheline ! Parle, tu es là, tu me regardes, je sais : ils m’attendent ! Tout est fragile chez moi, ne me tourmente-pas.
Comment tu me trouves ? Cette robe est simple c’est mon amie Fraise qui m’en a fait cadeau ; ne sois pas désespérée, je les connais tous les deux, ne prends pas ce regard malheureux. Je suis troublée ! Quoi te dire ! Je ne sais pas trouver les mots qu’il faut, au moment qu’il faut, quand il faut !
- Viens Délice !
- Tu m’accompagnes Reinette j’ai besoin d’aide. Tu t’occupes autour de nous, tu mets les coupes, sois gentille je suis en plein désarroi seule avec mon cerveau petit, petit, seule avec ces grosses têtes, quelquefois je vis comme un outrage leur amour ; Comment je dois entrer Reinette ! Comment faire ! .
Jambes croisées appuyés confortablement contre leur dossier ils devisent calmement. Intéressé par le comte Eloi de Risquetout hoche la tête.
- Vous écrivez comte je crois savoir des livres essentiellement sur la vie dans les harems, je serais curieux de votre littérature pouvez-vous parmi vos romans, pouvez-vous m’en choisir un, je le trouverai en librairie je pense.
- Cher ami dans toutes les librairies qui étalent sur leurs rayons les livres, de la plus haute philosophie écrite par les plus grands philosophes connus ou inconnus jusqu’aux romans des plus grands écrivains de tous les pays du monde qui furent vos livres de chevets lorsque vous étiez enfant aux livres les plus osés de votre adolescence jusqu’à l’âge que nous avons maintenant, celui qui a contribué à ma fortune avec mes puits de pétrole s’intitule, L’apothéose du sexe, vous avez aussi, Le sexe un train d’enfer, puis Une interrogation sur le sexe, j’en ai une centaine, plus.
- Vous étudiez dans les harems ?
- Partout, dans tous les lieux publics, c’est : comment on dit, oui, c’est mon job, Ils ont traversé les années jusqu’à ce jour cher ami et vous ?
- Je n’ai pas le bonheur qu’est le vôtre, mon monde est virtuel, je vais partout où mon travail l’exige en tapant sur des touches, je trouve des marchés qui se chiffrent à des milliards, c’est d’une attention continue, soutenue, il ne faut pas faire l’erreur qui serait fatale et mettrait notre pays en danger, toujours les yeux fixés sur l’écran, les doigts agités dans tous les sens, cette grande fatigue qui me prenait tout entier m’a amené ici où j’ai rééquilibré mes neurones, en ce moment heureux de faire votre connaissance
Délice accompagnée de Reinette s’approche du salon où sont assis le comte et monsieur de Risquetout, elle frappe un petit coup sur la porte, entre.
- Bonjour messieurs, excusez-moi de vous avoir fait attendre malgré le rappel de Reinette plusieurs fois. Je voulais vous laisser seuls pour faire connaissance, ceci étant, grâce à vous messieurs un bonheur est entrée dans mon être « elle rougit en regardant le conte » Veuillez-vous asseoir, elle prend place autour de la table, Reinette installe les coupes
- Bonjour Délice.
Délice décontenancée par la voix grave du comte, la voix basse d’Eloi de Risquetout hésite, enfin trouve les mots. Nous aimerions le comte et moi que vous ayez la gentillesse d’emprunter la porte d’entrée de l’hôtel particulier où vous aurez le maître d’hôtel Henri qui vous ouvrira la porte quand cela vous semblera agréable afin de se détendre ensemble dans nos conversations.
- Madame Délice je vous suis très reconnaissant, je vous remercie tous les deux pour vos attentions si délicates, permettez que je fasse une petite suggestion, je pourrais venir avec ma femme et mes enfants ?
Le comte émerveillé devant Délice.
- Cher ami vous pouvez, vous pouvez, nous serons ravis Délice et moi de faire leurs connaissances.
Reinette près de la porte attend plantée sur ses jambes debout devant la porte, elle attend.
- Ne bouge pas Reinette, reste, tu es témoin de l’union indestructible, de notre union entre le comte, monsieur de Risquetout et moi Délice.
Ils hochent la tête. .
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Rédigé par Boyrie à 15:55 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 12:14 | Lien permanent
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22/05/2012
Dans le salon contigu à l’alcôve où madame Irène gracieusement calme ses émois avec quelques messieurs de bonnes qualités, assise avec le comte de Tourne autour d’une table ciselée par un maître ciseleur dessus deux coupes de champagne le meilleur choisi sans hésitation par Cyprien la fierté de sa cave se plait-il à dire chaque fois, madame Irène suit attentivement le discours du comte.
Dans l’hôtel particulier Délice cherche une hygiène de vie.
- Pouvez-vous madame me donner quelques moments ?
- Oui Henri.
- Suivez-moi s’il vous plait.
Respectant la règle de passer devant les aïeux du comte encadrés dans des cadres dorés bien travaillés puis de traverser la grande salle de réception décorée au plafond par de grands lustres qui effraient Délice ils arrivent dans un salon.
- Regardez Madame : devant eux une belle harpe la même que celle de Fraise, il s’incline attend.
- C’est une émotion qui coince mes mots Henri excusez-moi.
- Sur l’ordre du comte Madame : je veux qu’elle soit seule avec la harpe Henri.
- Je vais aller le remercier, voulez-vous l’appeler ?
- Il est absent pour le moment
- Vous pouvez disposer Henri, merci.
Délice caresse la harpe pince quelques cordes écoute si le son convient, si l’endroit peut plaire à Fraise, une chaleur humaine, une histoire connue, la musique improvisée, les doigts élastiques, durs toutes ces émotions sont dans le cœur de Délice, elle la voit, alors elle échafaude un plan pour être avec le comte avec Fraise, avec la musique jouée si joliment.
Les pièces tristes, vides qui la traumatisaient si fortement chaque fois qu’elle les visitait, la laissaient désolée, fatiguée, lui causaient un effroi, une peur, un malaise sont maintenant sous les yeux inquiets de Délice transformées et dans chaque pas raisonnent la belle musique de Fraise, la beauté des pièces lui éclate aux yeux la joie rayonne dans son être, c’est avec impatience qu’elle attend le comte dans l’immense salle aux lustres étincelants.
Assise paisible avec les mélodies de son amie Fraise des bois elle entend le bruit de la canne battre la musique, elle se lève vivement pour saluer le comte
- Vous avez passé une bonne journée ?
- Monsieur je suis touchée de votre attention à vouloir penser mes blessures.
- Ah ! Voilà une bonne nouvelle ! Comment ça ?
- Vous avez égayé mon cœur monsieur, ennobli ma vision de votre belle maison, vous avez compris comment la beauté de l’âme apaise les douleurs, Je vous suis infiniment reconnaissante.
- Soyez plus claire, voulez-vous ?
La harpe monsieur est dans la maison apportant la richesse infinie sous les doigts de mon amie Fraise, nous aurons l’immense joie de l’entendre partout ici avec vous monsieur, je vous suis infiniment reconnaissante et c’est infiniment heureux que vous serez avec moi et je serai infiniment heureuse avec vous, c’est mon souhait le plus grand.
Le comte cache son émoi : quelques petits coups avec sa canne sur le sol, clignote des yeux, salue maladroitement tape deux autres coups plus fortement, tente avec tout son savoir de calmer ses palpitations, balbutie quelques mots, gratte sa gorge, baise les mains de Délice, l’amène vers la harpe.
Les habituels petits coups sur la porte la silhouette dégingandée du comte Délice le loquet dans la main accueille son ami.
- Conte je suis en pleine effervescence avec le déménagement, je dois choisir ? Quoi ? Pour mettre dans mon appartement, ma chambre, mon salon. Pouvez-vous m’aider ?
Le comte appuyé des deux mains sur sa canne tourne sa tête d’un quart de tour à droite d’un quart de tour à gauche et ça plusieurs fois papillote des yeux vers les tableaux, vers le miroir, vers les rideaux puis relève les sourcils devant Délice, Délice calque ses yeux sur les yeux du comte pour saisir sa pensée.
- J’aimerais bien amener mon armoire aussi !
- Délice prenez ce qu’il vous plait nous arrangerons tout chez vous. J’ai une demande à vous faire, asseyons-nous ma chère amie. J’aurais l’intention avec votre permission d’inviter monsieur Eloi de Risquetout dans notre maison. Je l’ai croisé ici ! Dans d’autres circonstances bien sûr mais en fait il m’est inconnu, j’aimerais l’associer à notre vie.
- Non, Non, monsieur, c’est mon amant, on ne peut pas l’associer à nous, vous, monsieur ne pouvez m’abaisser à vous accompagner avec monsieur de Risquetout chez vous pour des présentations qui seraient malvenues Notre histoire entre nous est du domaine privé ; Eloi a une vie, femme et enfants : c’est lourd pour lui, prisonnier d’un mal-être il cherche, le manque de clarté de ses pensées font de lui d’une certaine façon un homme attachant. Je n’ai jamais entrevu de faire ma vie avec lui vous le savez comte, je ne l’aime ni ne l’aime pas, il ne me plait ni ne plait pas, il est douloureux, souffreteux dans son cœur, et moi comte et vous le savez, vous, le fin psychologue, moi je suis blessée, tous les circuits de mon corps qui vont dans ma tête sont longs à prendre leur vrai source. .
Comprenez, je ne veux surtout pas qu’il soit dans notre cercle bien-aimé, avec vous. Il me plairait de connaître sa famille. Dans la maison d’Irène ici où nous sommes comte c’est son rôle, chez vous avec vous, rien qu’avec vous, vous : Eloi de Risquetout monsieur, non, ce n’est pas possible
- Vous m’émerveillez. Je ne me pardonne pas cette bévue, je vous demande pardon pour mon indélicatesse, pardon, pardon.
- Je vous pardonne monsieur. Je cherche le jour…demain Eloi vient à dix- sept heures soyez présent dans le salon d’été, madame Irène vous y conduira.
Comme prévu, dans le petit salon côté sud où au travers les rideaux le soleil réchauffe les murs Délice s’applique à faire quelques changements, une lampe, un tableau, un nouveau tapis sur la table dans un vase des fleurs à la senteur délicate met la dernière touche d’un doigts caresse le mur tapissé d’un tissus aux couleurs douces, reposantes, attend ses invités, elle s’assoit appelle Reinette.
- Délice tu me demandes ?
- Oui Reinette, tu as bien décoré la table, d’où tu sors ces coupes je ne les connaissais pas, elles sont toutes différentes.
- Elles sont nouvelles madame Irène les a choisies pour toi.
- J’en suis fière. Peux-tu porter le champagne mes invités vont arriver.
Le comte sort son monocle de sa poche le met devant ses yeux regarde l’heure, s’arrête prêt à sonner, monsieur de Risquetou allonge le pas pour entrer. Tous les deux sont devant la porte de la maison de passe de madame Irène ils s’inclinent se saluent.
Surpris : vous êtes monsieur de Risquetout
- C’est bien ça, vous êtes? Le comte de Tourne ?
- C’est exact.
- Enchanté de faire votre connaissance.
- Tout l’honneur est pour moi comte. Le comte tape sa canne, monsieur de Risquetou cligne des yeux
Ils hésitent, tendent le bras, les baissent.
- Après vous.
Ils appuient sur la sonnette l’un après l’autre. Reinette ouvre la porte, derrière elle madame Irène en plein épanouissement les accueille.
- Veuillez entrer messieurs.
- Madame Irène vous êtes l’étincelle qui allume la flamme dans le cœur à ces messieurs.
Rédigé par Boyrie à 11:39 | Lien permanent
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Dans tous les replis de son imagination qu’elle tentait vainement de défroisser les images se succédaient connues ou inconnues, ce qui lui faisait passer des heures assise à méditer sur ses amis. Les réponses tardaient à venir l’envoyaient vers son amie Fraise qui abandonnait sa harpe pour écouter Délice, passionnée par les interrogations que lui posait Délice, les idées plus incongrues les unes que les autres elle se pliait volontiers à toutes ses fantaisies, ce moment avec son amie Délice plein d’histoires rocambolesques l’envoyait à créer des mélodies qui mettait Délice en extase.
Elles s’étaient mises d’accord sur leur départ définitif de la maison de madame Irène. La certitude de son départ mettait Délice en épouvante, elle cherchait l’aide de son amie, et toutes deux cheminaient chacune à leur façon s’aidant l’une de l’autre et vice-versa, leurs cœurs fragiles se mettaient à l’unisson devant l’adversité.
- Fraise, tu aimes Wladimir ?
- Il est plein de délicatesses, je me suis habituée à ses vociférations trompeuses un trop- plein de fougue qui explose, il déborde d’admiration pour ma harpe : alors il dit : c’est une merveille, tes doigts, il les baise les uns après les autres font tressaillir mon cœur, tu m’ensorcèles, mon âme délire. Oui, je l’aime Délice, ma harpe, toi Délice nous formons un trio où gravitent de belles choses.
Et toi ? Le comte de Tourne accède à tous tes désirs ! Quelle chanceuse ! Il est très attirant très impressionnant avec ses yeux malicieux, canailles, voyous aussi, sa silhouette dans le harem cachée au trois-quarts par un rideau me paraissait étrange. Je me souviens être allée le trouver pour le distraire : tu imagines la pucelle du harem nue devant lui ! Son stylo dans sa main restée en suspens il écoutait avec gravité les quelques mots maladroits que je balbutiais, quelques mots de bienvenue.
Oui, ma petite chérie ne te tourmente pas, tu vas être adulée tu seras la peur, la hantise de ces dames le cauchemar de ces messieurs, leur drame devant ton inaccessibilité. Délice regarde papillote des yeux étonnée profondément par tous les tourments qui l’attendent, les tourments égrenés par son amie Fraise, elle envoie un soupir tente comme elle peut d’évacuer tous ces désastres.
- Tu penses vraiment voir mon avenir si noir ?
- Peut-être il y a du vrai ! Peut-être il y a du faux ! Il te plait !
- Oui Fraise beaucoup.
- Tu te laisses aller ! Vas, fais ton chemin, il sera brillant ! Inspirée Fraise envoie un air qui ravit Délice muette, émue, sous le charme de la musique.
- Primate tu prends la commande.
Cyprien très classe s’informe auprès de chaque personne de leur qualité : manière à lui de présenter au comte de Tourne de la Tournière les originales personnes qui fréquentent son restaurant et qui à ce jour sont très honorées d’avoir avec eux le comte de Tourne. Tous ont revêtu leurs plus beaux habits.
- Ah ! Comte Honorissime, nous sommes gravissimes devant vos ancêtres dont vous êtes le souverain représentant permettez que je fasse un signe au Seigneur : il se lève, se signe, incline la tête. Le Seigneur La Haut m’encourage dans les moments difficiles et là, près de vous mes très grands amis qui entourez la table accueillante magnifiquement parée en l’honneur du comte de Tourne, monsieur Cyprien avec ma Fraise avec Délice nos femelles : il hésite comment on dit ! Nos femmes excusez-moi. Avec votre bénédiction Seigneur je dédie cette journée à nos extraordinaires, talentueuses femmes. Comte je suis ému d’avoir devant moi un modèle de la très belle histoire de France, salutations. Permettez, le verre à la main le promenant autour de lui invitant à le suivre, permettez de donner mes vœux de bonheur et tout ce qui s’en suit à Fraise ma fiancée, à vous tous mes amis, il se signe, avale d’un trait, devant le sérieux du message tous se congratulent.
Le comte riche d’humanité, entouré d’Eberlué le peintre, de Bredouille le chercheur est dans de grandes conversations avec ses voisins de table, qui convaincra le comte de toutes les richesses que leur apporte la pratique de leur art.
Eberlué le peintre parle de ses émotions de sa fascination pour son art de sa continuelle recherche qui le pousse à avancer, à continuer ; l’attention soutenue du comte le pousse à aller au- delà vers des horizons nouveaux. Le comte très intéressé se tourne vers Bredouille le chercheur. Bien calé sur sa chaise il écoute Bredouille parler avec ferveur de sa trouvaille, le multi chignon.
- Vous expliquez monsieur Bredouille s’il vous plait ?
- Ce chignon a l’originalité de changer de forme suivant les variations de température, avec le vent, la forte chaleur les courants d’air.
- Pouvez-vous ….
- C’est une histoire chimique très compliquée monsieur le comte, je crains de mal m’expliquer, ces mots- là sont étrangers à mon vocabulaire courant, la mémoire manque parfois, je ne voudrais pas vous induire en erreurs.
- Vous êtes très fort, très fort je vous félicite.
- Merci comte.
Délice, Fraise condescendent à répondre aux timides tentatives offertes par les artistes sur leur beauté, elles papillotent des yeux étonnées, incrédules, surprises faisant semblent de ne pas comprendre les compliments qu’elles génèrent qui les envoie dans un éclat de rire.
- Dites-nous chères demoiselles ce qui vous fait tant rire ?
- C’est un secret monsieur, un secret entre nous.
- Oh ! Les vilaines, petites cachotières
Ce diner s’achève dans la bonne humeur. .
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-
- :
Rédigé par Boyrie à 10:03 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 14:49 | Lien permanent
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Nous avons à ce jour un couple d’amis qui va avoir un rôle important dans votre vie ; leur grande compétence dans la finance m’a libéré des contraintes des soucis majeurs de notre existence : d’après votre regard je vois que vous avez compris : les soucis de mon patrimoine, ces soucis-là auraient empoisonné ma vie sans leur parfaite connaissance dans ce domaine. Tous les deux travaillent dans la finance, monsieur est trader madame est directrice de la banque R.A.F Je leur ai confié mes intérêts. De plus ce sont des amis. J’ai une totale confiance dans leur compétence et leur discrétion ; ils sont dynamiques, jeunes et de très belle allure. Très convoités ils sont invités dans les milieux huppés. Conscients du savoir de leur genre ils restent simples, avenants : un beau couple, fière allure. Ils vont être de bons compagnons dans les débuts de votre nouvelle vie. Vous pouvez leur faire confiance : des tiroirs –caisses fermés à double tour, avec eux n’ayez pas de secrets. J’ai tenté en plusieurs occasions de savoir les aventures extra-conjugales de madame… ! De monsieur… ! Et chaque fois avec aisance partout où je les ai rencontrés dans des célébrations telles qu’un mariage, un anniversaire, beaucoup de fêtes pour distraire le beau monde, « c’est un monde frivole, léger, loin du tumulte de notre terre agréable sur ce point » ils disparaissent dans une sorte de secret professionnel et toujours je me suis heurté à un mur.
Je les ai invités en toute simplicité à prendre le repas du soir pour démêler un problème qui me tient à cœur qui nous concerne. Je suis resté évasif sur votre situation : je vous laisse le soin d’en parler cela est votre choix.
Je leur ai fait part de mon désir de vous accompagner, mes craintes devant votre naïveté, la méconnaissance de ce monde où je vous entraine. Ils furent très intéressés. Que voulez-vous ? Un contact au restaurant ou chez nous ?
- Je serai plus à l’aise au restaurant. Pourrions-nous amener Fraise Des Bois ? J’ai des amis artistes aussi qui se retrouvent dans le restaurant de Cyprien où ils causent avec le plus grand sérieux de l’art ils réfléchissent profondément aux tracas de notre existence, de notre planète.
- Le comte observe en silence, approche sa canne de son nez comme s’il voulait s’en inspirer, frotte son nez.
- Voilà une pensée qui ne m’était pas venue ! Avec plusieurs coups de canne pour l’aider à comprendre cette bizarrerie un clignement d’yeux, une petite toux, tout ceci répété plusieurs fois ce qui étonne et amuse Délice chaque-fois que ça se produit ; sans pour autant comprendre.
- Ce serait fantastique monsieur de mêler vos amis banquiers avec des artistes, moi, j’ai un faible pour Georges Eberlué l’artiste peintre : savez-vous qu’il a daigné me peindre ! Jules Bredouille un talentueux chercheur, Monsieur de L’entre Deux Mers un très grand valeureux personnage puis Seignet, Rasemotte, des artistes connus, reconnus, ils sont un peu dédaigneux toutefois assez sympathiques, ce ne sont pas mes préférés. Tous ces artistes ont beaucoup de savoir, ils se réunissent en petit comité pour échanger leurs connaissances sur tout, tout monsieur, ils sont originaux, étranges, curieux je crois que vos amis banquiers seront surpris de leurs connaissances, ils mêleront leurs pensées chacun apportant à l’autre sa part de connaissances.
Le comte écoute attentivement Délice il se lève arpente la pièce et jamais il n’a été si grand, il prend toute la pièce aussi bien dans la largeur que dans la hauteur que dans la longueur.
- Quelque chose gêne monsieur ? J’ai commis une erreur ! Je suis profondément désolée ? J’ai trouvé en Fraise une amie sincère.
- Délice vous m’enchantez, j’ai hâte de connaître le peintre Eberlué le chanceux a eu l’honneur de peindre votre beauté matérialisée dans ce beau corps ; comment ça s’est passé ?
- Il était violet de colère, il tapait la table, tapait sa tête allait dans un désespoir qui m’anéantissait monsieur je ne sentais plus mon corps ! Il criait, blasphémait.
- Il disait que sa main ne répondait pas, il torturait son âme !
- Pourquoi ?
- Il disait…j’essaie de me souvenir : oui, il disait, je suis effondré par votre beauté, mes mains hésitent, tremblent les traits ne répondent pas aux belles courbes de votre corps, il vociférait j’avais envie de disparaitre ; il s’acharnait, s’acharnait à me peindre alors il disait désespéré : je ne peux pas ! Je ne peux pas ! C’était un concert de lamentations comme : que m’arrive- t-il ! Mon Dieu ! Et lorsque je partais, plein de confusion ses joues rouges écarlates il s’inclinait le plus qu’il pouvait son corps raidi d’avoir pris tant de peine.
Je partais.
J’y suis allée plusieurs fois espérant que, ayant eu à vivre tant d’efforts il avait réfléchi aux désordres de son âme monsieur !
- Et alors ?
- Alors, c’est avec beaucoup de peine que malgré les efforts que nous faisions tous les deux : moi, je tentais une pose simple ! Ce qui l’envoyait dans une colère noire, je tentais tant bien que mal à onduler mon corps car il disait : votre corps ondule comme les vaguelettes qui meurent sur le sable, alors il faisait une fixation avec ses vaguelettes pour accréditer ses mots Délice papillote des yeux en regardant le comte.
- Vous avez subi l’enfer Délice.
- Une entrée seulement monsieur.
- Vous voyez au restaurent Cyprien monsieur Eberlué je suppose ?
- Oui.
Cette maison monsieur où vous avez pu observer à loisir fait penser avec la façon particulière de montrer avec élégance (ici tout est beau) de trouver, de choisir, de chercher le frisson, l’horreur dans la beauté, la traitrise, le défi, la tromperie dans le beau offert à outrance avec des filles belles, les parfums, les couleurs superbement choisies sont les moteurs de ce lieu ; les clients ici entrent le désir au ventre et, dans le harem, vous avez remarqué (à ce sujet je vous montrerai un exemple) sont projetés dans un univers où la dimension n’avait pas été prévue, le client alors s’assoit et devant l’irréelle réalité devant ses yeux part ébloui par les splendides filles parées de leurs divins atouts vraies, affolantes, insolentes de vérité, indolentes, sans tricher, simples, naturelles dépassent leur raison d’être ici dans la maison de passe de madame Irène. Alors monsieur certains clients s’assoient, regardent et repartent ! Ce fut le cas de Wladimir. Moi monsieur j’ai été protégée par tante Irène ! J’étais libre. J’étais interpelée par mon cas monsieur, inactive, passive, désœuvrée je m’ennuyais. Je vous sais gré de votre attention monsieur.
Dans ma vie de harem j’ai connu monsieur de Risquetou il fut près de moi pour protéger mon cœur d’horribles souffrances.
- Je suis honoré et troublé ma chère petite Délice, oui, troublé devant votre habilité à manier les mots, comment dire, clignant ses yeux, la canne par petits bons approuve par des claquement sur le sol, l’œil malin, coquin, malicieux, Délice vous êtes ma reine : il tape à nouveau pour affranchir les bontés de son cœur. Se redressant, prenant délicatement les mains de Délice l’invite à se lever.
Je suis curieux de connaitre vos amis au savoir élevé il cligne des yeux, allons de ce pas voir madame Irène.
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10/05/2012
Mes indispensables
Le printemps chaque fois émerveille mes yeux et chaque fois ma curiosité est en éveil devant des fleurs sauvages connues qui reviennent comme si c’était naturel, naturel de revenir après plusieurs mois d’absence, de la multiplication de certaines espèces par exemple le bouton d’or, la violette et d’autres roses et bleues ; je fais mon chemin à travers les herbes et par-ci par-là les boutons d’or ont poussé, leur jaune éclatant se détache : mon appareil de photos dans la main je tente des photographies, les garder ! Mais hélas ! Même après plusieurs essais plusieurs tentatives de toutes sortes qui apparemment sont infructueuses car approchant mon nez sur la fleur déçue en regardant ma photo je constate que je n’ai pas fait d’exploits.
D’un jour à l’autre, d’une heure à l’autre je regarde l’extraordinaire, l’imperceptible, l’impensable transformation, le changement de la lumière, l’épanouissement des plantes des arbres me comble quelques instants dans ma journée de bonheur, quelques instants je pars vers un ailleurs coloré.
Je ne peux d’ajouter sur mon blog ces photos amoureusement prises.
Merci à Vous qui venez sur mon blog.
En ce moment j’ai près de moi le chat Chiffon, il a volé la place à sa copine sa mère Lucie !
A bientôt avec mon roman monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice.
Liliane Boyrie
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06/05/2012
- Je n’ai mal nul part Délice depuis que je suis avec vous, les membres de mon corps se sont dérouillés devant votre courage exemplaire, votre grâce, votre beauté et, chaque fois avec vous mon cœur retrouve la tendresse la douceur, je suis ému par toutes les bontés que vous m’apportez ; je n’avais plus d’espérance en rien, mon cœur ne battait que pour le travail, il était froid, hautain, méprisant, ironique Délice ! Là près de vous le vieil homme retrouve un cœur débordant de tendresse, mon être dans son entier : il tape sa canne clignote d’un œil une fois deux fois accompagné par sa canne, mon cœur Délice déborde de gratitude, auréolée de milliers de couleurs vous êtes mon arc-en-ciel
Délice devant cet étrange homme ne sait plus : son rire s’arrête en chemin elle rougit baisse la tête pour cacher son émotion. Soyez sur mon amie que j’aurai à cœur de vous accompagner avec honneur, grandeur, je serai le digne fils du comte mon père comme l’ont fait mes aïeux ! Grand- père, arrière grand- père, arrière, arrière grand- père et ainsi de suite pour honorer leur patrie, je serai là Délice avec la rigueur du plus grand gradé de l’armée française pour vous servir, là, avec vous, ma Délice.
Délice n’en croit pas ses oreilles ses yeux et leurs yeux clignotants à qui mieux, mieux façon de lancer leurs pensées et de les approuver.
- Vous êtes un guerrier redoutable monsieur !
- Oh ! Ma Délice pas avec vous ! Je suis simplement un homme qui va se plier en mille pour vous servir vous montrer mon attachement, ce cœur aussi beau que ce corps, le Ciel, le Dieu, L’être Tout Puissant ont gratifié, et pour couronner ce bel enchevêtrement, un esprit brillant. Vous savez me désarçonner moi, tricheur né, ce fut mon recours pour me sauver, moi, le malin, le rusé j’ai trouvé un maître avec vous ma sublime ma toute puissante Délice j’ai pour vous le plus grand respect : il se lève la salue se rassoit.
L’homme superficiel, mondain ! Bien qu’il ne puisse s’ôter de ses travers ! Avec vous ma chère amie se sent plus léger : comment vous dire ! Oui ! Plus gai ! Plus naturel ! Plus spontané ! Plus vrai. Je découvre un trait de mon caractère qui était étouffé jusque-là ! Imaginez Délice tout ce que nous allons, étonnés, découvrir ensemble en nous-même ! Imaginez l’étonnement, la joie, la surprise, toutes les histoires de notre vie enfouies dans le plus petit coin le plus reculé de notre univers ! Imaginez bien, chère amie le duo que nous allons être ! La belle musique, le chant lointain que nous allons entendre ensemble, imaginez le se rapprocher pour nous bercer dans l’unité de notre amour, imaginez mon amie il prend ses mains les presse dans les siennes, ce sera notre amour dans le respect de nos pensées, nos actes, notre dignité.
- Jusque-là je vivais ma vie enfermée dans cette pièce sans penser m’imaginer quoique ce soit, pensez-vous monsieur que je vais savoir ! Pour imaginer il semble que je dois avoir des idées, je n’ai nulle imagination et je suis sans idées. Je suis très malheureuse d’être ainsi faite ! Qu’allez-vous faire de moi qui ne sais pas imaginer : Comment vais-je aller vers ce domaine inconnu de moi !
- Regardez-vous devant la glace Délice, devant vous, vous allez imaginer ce qui vous plait ! C’est l’explication, un rêve ! Fait de poésie, plus concrètement vous êtes devant la glace, rien de spécial de ce jour ou de la veille alors vous vous imaginez avec un chapeau, taraudée par cette idée vous cherchez partout, déçue vous vous asseyez insatisfaite alors l’idée vous vient de chercher du tissu, vous l’arrangez sur votre tête dans plusieurs styles, votre imagination travaille ! Vous avez un petit aperçu de l’imagination. Vous êtes faites d’imagination, la joie sera de trouver les imaginations qui ont fait l’être charmant que vous êtes que j’ai le bonheur d’avoir près de moi. Délice bat des paupières sous un regard intéressé ; C’est votre vie qui va s’embellie comme la mienne. .
- J’ai imaginé avec Fraise Des Bois aller dans une boum, je vais laisser tomber. J’ai imaginé beaucoup de belles choses pour mes parents, pour vous monsieur mon imagination est bloquée, ma confiance est totale en vous. J’ai confiance d’aboutir un jour à ces merveilles qui sont le miel de la vie mais qui me font défaut !
- Voyez Délice vous en rêvez !
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07/05/2012 Anesthésie
Je suis encore sous l’effet de l’anesthésie de ma dernière dent de sagesse : rien de grave en soi ! Pourtant je suis fatiguée, sans trop l’envie de travailler un peu hébétée. Je vais chercher au tréfonds de mon imagination des sujets qui m’envoient dans des interrogations, des réflexions. Pardonnez-moi mes amis de présenter cet étrange travail, ces étranges formes que j’essaie de décrypter, ce casse-tête a au moins l’avantage de me faire oublier ma fatigue.
Voilà, je vous présente deux sujets, à vous de leur donner un nom. Je suis nonchalante Lucie près de moi rassurée dort, j’ai envie de ne rien faire, laisser couler le temps, ne rien faire seulement bouger de mon canapé à l’ordinateur et vice- versa, écouter le tic-tac de la pendule, ne pas penser, éviter la liquéfaction de mon cerveau alors pour l’éviter je vais dans mes imaginations. Voyez-vous le dessin imaginé avec l’ordinateur comme outil avec la facilité qui est offerte stimule mon imagination et leur étrangeté égaie mon cœur.
Il y a déjà longtemps ! Je m’amusais à dessiner les yeux fermés : c’est étonnant ce que l’on sort sous l’effet de la concentration, avec l’ordinateur j’envoie des lignes loin du champ d’action, c’est peut-être ce qui me pousse à chercher encore et encore, active mon imagination la pousse au-delà de ce que l’on peut imaginer.
Liliane Boyrie
Rédigé par Boyrie à 21:53 | Lien permanent
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06/05/2012
Je trouve difficile d'extirper de mon cerveau de mon âme, d'un stylo qui marche mal car je soupçonne qu'on s'en est servi pour écrire, d'une plaque en souffrance qui a servi bizarrement de coussin! A Lucie le chat dans une belle indifférence, le non respect et dont les causes à effets me paraissent liés et m'envoient dans une gymnastique surhumaine qui sans me décourager malgré la souffrance, le doute : le désir de bien faire l'emporte.
C'est évident Lucie est pour quelque-chose dans les difficultés qui s'enchaînent; elle s'installe sans vergogne dans la plus grande indifférence dessus; J'ai trop d'indulgence pour ce chat ! Elle est blottie contre moi en ce moment. Son mal progresse, je lui pardonne, elle claudique doucement, réclame furieusement ses croquettes, je cours lui donner, elle baisse un peu plus chaque jour. Je lui donne son comprimé, elle m'aide avec de pauvres efforts, elle subit tous les jours sa petite torture ne semble pas m'en vouloir car elle me colle !
Aujourd'hui le ciel est nuageux à Pessac, le temps est frais, je profite de vous présenter mes imaginations pour écrire cette lettre vous parler des petits exploits de ma journées qui se traduisent par de l'ordre dans la maison, le rangement dans les armoires, je vais aussi tenter de faire aller mon imagination plus loin!
J'espère amis être en vous dans un moment de la journée, j'espère vous distraire.
Bien amicalement : Se revoir bientôt avec mon roman monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice : à bientôt
Liliane Boyrie
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Mes imaginations
Les jours appellent d’autres jours, le travail succède au travail de la veille, celui de la maison pompe mon énergie par son manque d’intérêt que je bâcle pour aller à mon ordinateur en quête d’un sujet dans le but de me distraire me reposer. Après avoir cherché longuement je suis allée dans Photoshop, là, j’ai fait un retour en arrière dans mes connaissances, maladroitement j’ai appliqué les signes qui sont offerts, après des retours en arrière pour aller de l’avant et ainsi de suite jusqu’à l’aboutissement je n’étais pas tellement plus avancée car (j’ai changé l’écran afin de protéger mes yeux j’ai un grand écran, ce fut le problème.)
J’ai tout l’outillage : le crayon qui envoie le trait sur l’écran ! Je dessine sur la plaque et le dessin part sur l’ordinateur ! Excusez mon manque de connaissances des mots qui conviennent, donc sur la plaque où je dessine je déborde ce qui arrête le dessin en cours, net ! Et la flèche indispensable la petite garce s’arrête en chemin, net ! Je tâtonne je cherche ; J’étais toute réjouie, partie dans une récréation pour me libérer des oppressions de toutes sortes pour me trouver en véritable handicapée. Le travail fut difficile à maîtriser, pour moi ce fut un casse-tête pire que tout ce que je pouvais imaginer. Une véritable sorcellerie où je dois m’accoutumer. Je me bats contre le mauvais sort qui s’acharnerait sur moi si je le laissais faire.
Je vous présente en toute humilité quelques travaux que j’ai réalisés grâce à la patience, une concentration les désirs d’arriver.
Maintenant que je connais la technique devant la page blanche j’ai le trac !
Liliane Boyrie 30/04/2012
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Avril 2012
Manque de chance dans Paris qui resplendit sans s'occuper du temps et qui cette année en ce mois d'avril où le soleil s'est fait timide sans me gêner er me fatiguer ce qui ralenti et écourte ma promenade je me suis trouvée seule ; mes amies, soit par indisponibilité, par maladie étaient absentes, les voir à chaque séjour m'assure un séjour agréable, j'ai donc écrit, j'ai remplacé l'ennui qui m'aurait taraudé par l'écriture, mais, j'ai retrouvé le charme de Paris.
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27/04/2012
Elle entend partout autour d’elle des cloches, des cloches qui lui tordent les boyaux, ses organes vitaux s’échappent sonnent le glas, Délice glisse avec ceux qu’elle aime dans un entonnoir qui l’aspire elle tente de remonter, c’est impossible le bruit l’assourdit elle veut crier s’échapper impossible le bruit infernal les cloches funestes le glas de sa vie lui donne des souffrances des terreurs, le glas sonne au-dedans de son cœur lugubre : sa mort. Ses mains attrape son corps le palpe le presse, Un bruit contre sa porte elle replonge dans la terreur, son anxiété est intense puis deux autres petits coups elle refait surface se précipite à la porte encore sous une émotion intense ouvre. Le comte surpris devant son désordre mental la prend par les épaules l’assoit gentiment devant lui. Le désordre de Délice l’attriste il s’apitoie, la regarde avec des yeux pleins d’amour de tendresse. Il hésite à prendre la parole : bien des drames ont jalonné sa route habitué il observe un silence, hésite à parler, il observe ainsi Délice sa main pleine de sentiments dans la main de Délice, il attend, le temps passe et toujours rien, d’une petite pression de doigts quelques petits coups de sa canne pour réveiller sa chère amie.
- Délice mon amie je vois en vous indubitablement un gros souci. Si vous avez l’envi de m’en faire part sachez que mon cœur comme mes oreilles sont attentifs à vous, je serai tout le long de ma durée de vie en pensées si tel est votre désir avec vous si vous le désirez et si tel est votre désir de vous isoler dans quelques coins perdus où je ne pourrai pas vous trouver cela traduira une incompétence à se comprendre et moi je continuerai ma vie sans intérêt, malheureusement je n’apprends plus sur la nature humaine, elle se renouvelle continuellement identique depuis des siècles et des siècles hélas ! Mais Vous Délice vous avez su rajeunir mon cœur vous avez su Délice me redonner le goût de vivre les évènements qui m’entourent, vous avez guéri l’homme indifférent, blasé mieux qu’une opération chirurgicale vous avez extrait le mal et il tape plusieurs fois avec sa canne encore et encore, Délice devant son extravagance papillonne des yeux le regarde prend sa canne, tape quelques petits coups accompagnés par la malice du comte qui envoie des petits clignements d’yeux et qui fait partir Délice dans un fou rire.
- Monsieur je viens d’un voyage où j’ai connu la mort j’étais envoyée dans le sous-sol de notre terre partout sous notre terre les cloches sonnaient le glas de mon enterrement, je ne pouvais m’échapper partout j’avais le bruit infernal des cloches, je tentais de boucher mes oreilles mais en vain ! C’était des sons lugubres qui vous donnent envie de mourir monsieur, j’attrapais mon corps de mes deux bras pour me protéger je me palpais j’enfonçais mes ongles dans ma chair lorsque vous êtes arrivé monsieur pour me sauver.
- Mettons de cotés ces tourments qui en retour nous font voir les bons moments de la vie n’est-ce pas Délice ?
- Monsieur j’ai la preuve aujourd’hui, vous qui êtes devant moi dans votre entier qu’il y a de bons moments dans la vie c’est un ravissement pour mon âme que transcende ma sensibilité et me pousse vers le haut où je trouve alors le vrai sens de ma vie grâce à vous monsieur grâce à votre clairvoyance à me voir.
- Mon entier Délice ?
- Vous me reprenez c’est bien mérité, les mots sont la cause de mon originalité, de mes phrases inexistantes, vous voyez monsieur c’est mon originalité de dire dans un mot ce qu’il faudrait dire dans quantité de mots et malheureusement ils se sauvent aussi vite qu’ils viennent, imaginez la gêne que j’ai lorsque je parle, veuillez me pardonner ; Le comte ébaudi regarde se canne l’objet révélateur de ses états d’âme, il regarde Délice longuement encore, encore, longuement car elle est muette, embarrassé par son silence il caresse la poignée de sa canne, la passe à Délice. La canne dans ses mains Délice ne sait quoi en faire, timide elle tente un petit coup, encouragée se permet plusieurs autres petits coups et ainsi de suite dans un rythme plein de fantaisies d’allégresse concentrée elle tape et retape suivant son imagination.
- Vous êtes un as Délice, vous m’émerveillez, nous allons voir ensemble ce que nous pouvons faire.
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Rédigé par Boyrie à 21:49 | Lien permanent
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16 / 04/ 2012
Il regarde l’heure, la soirée déjà avancé l’amène à prendre le métro, sur le quai quelques personnes, il regarde les publicités puis déplie son journal Le Monde la dernière édition juste achetée, encore trois minutes à attendre, le plie, s’approche de la voie : un bruit de ferraille le fait reculer, à l’intérieur il s’assoit sur un strapontin, quelques stations seulement, il descend.
- C’est toi Eloi ?
- Oui.
Marguerite prépare le repas du soir elle va à sa rencontre.
- J’ai vu Céleste.
- Le carnet de notes de Candide est mauvais demain j’ai rendez-vous avec l’instit. David est plus appliqué. Céleste est toujours aussi terne ? Un brave homme, sans surprises, Clémentine est bien tombée après tout, c’est un fidèle, honnête, il est fidèle à ses amis à elle aussi je suppose, timoré, on peut avoir confiance en lui, pas contrariant, un type fréquentable, un mari souhaitable, tout compte fait hormis le manque d’intérêts qu’il suscite il est fréquentable. J’aime bien Clémentine paisible, tranquille, les années ne la marquent pas, tu as remarqué elle n’a pas de rides.
- Vous venez de faire un profil de Céleste très riche, jusque- là vous l’ignoriez gentiment, c’est surprenant l’intérêt que vous lui portez soudain, moi j’ai de la sympathie pour lui, nous nous entendons bien sur certains points, il s’informe de la politique des expositions, de la mode féminine. Je le croyais hermétique mais pas du tout, il s’ouvre à l’histoire de notre société et tout ça avec un ton badin, c’est extrêmement curieux de voir comme il peut être différent : Tenez, par exemple aujourd’hui il m’a démontré comment une jeune fille fait pour séduire un homme, Une fille de son bureau le cherche apparemment il est indifférent dit-il, sa manière de raconter est si burlesque qu’il a réussi à m’amuser.
- Et vous ?
Ma nature est ténébreuse, sombre, vous m’imaginez faire le beau devant une femme, vous croyez qu’il m’ait possible de chercher à séduire quiconque, il me manque l’essentiel, la bonté du cœur.
- Quoi ! La bonté du cœur !
Vous me connaissais allons vous savez le mépris que je porte aux êtres qui m’entourent.
Non, vraiment vous me surprenez je vous savais égoïste, vaniteux indirectement sans scrupules mais là vous exagérez, votre opiniâtreté, votre patience ! Au fond vos défauts par des concours de circonstances inexpliqués, bien que vos désirs soient flous, incertains hésitants font de vous un homme touchant ! Maman qui n’arrête pas de vanter vos mérites, vos connaissances intellectuelles et bien d’autres encore s’empare de votre personnage pour m’assaisonner du breuvage de vos qualités dont je dois être assurée qu’elles sont les meilleures du monde et dont elle fait l’éloge autant qu’elle peut partout où elle va à qui veut l’entendre, faisant l’éloge de son gendre à ses amis ceux qui ne le sont pas, et, qui s’en gargarise au fond du gosier de peur de les avaler.
- Mais, ma chère vous brossez spontanément le portrait de votre mari monsieur de Risquetou mais, toutefois, je constate que vous avez montré beaucoup d’intérêt pour ma personne, j’en suis flatté : ma grand-mère m’a souvent parlé de feu mon père dans ces termes d’où la grande reconnaissance qui j’aie à son égard mais au fait où est Candide ?
- Candide ! Candide !
Un petit bonhomme pas plus haut que trois pommes se campe devant son père tire sa tête autant qu’il peut pour atteindre la tête de monsieur de Risquetou.
- Oui papa.
- Votre maman Candide m’a mentionné votre désastreux travail ce trimestre-ci, je suis affligé de voir la peine que vous faites à votre chère maman : pouvez-vous m’expliquer ces notes désastreuses, négatives, je lis, enfant indiscipliné, inappliqué désordonné, inattentif. Pourquoi ?
- Chais pas papa.
- Moi je sais Candide, combien de temps restez-vous devant l’ordinateur ? Eloi prend le vouvoiement pour éloigner toutes faiblesses. Etonné, surpris par son bambin, ses annotations le laisse rêveur. Vous avez des réussites étonnantes avec votre ordinateur, donnez-moi les raisons de ce mauvais travail Candide, le regard sévère, froid de son père glace Candide.
- Pa…Pa…, Les larmes aux yeux qu’il papillote plusieurs fois, baisse la tête mord ses lèvres, grimace son visage dans tous les sens, la relève implorant la pitié
- P, pa.pa chais pas
- Bon écoute moi bien, tu attends un instant, ne bouge pas
Eloi et Marguerite se concertent plus loin sur le cas difficile de Candide : après s’être mis d’accord ils reviennent.
Marguerite prend la parole
- Ton père et moi sommes mis d’accord pour te donner une heure d’ordinateur par jour. Ton grand père a eu la merveilleuse idée de t’offrir un ordinateur, nous sommes surpris de ta facilité de t’en servir Candide, tu ne vas pas nous mortifier avec ces notes ! Candide tend toujours son cou papillote ses yeux pleins de larmes et, qui, par ses battements de cils semblent donner approbation et réponse aux inquiétudes de Marguerite.
- Qu’est-ce que c’est mortifier ?
- Je traduis : humilier.
- Humilier maman ?
- Tu vois mon garçon, ici nous t’aimons, tu es notre soleil, un papillon qui essaie ses ailes superbement colorées qui voltige un peu partout alors mon chéri pose-toi gentiment pour qu’on puisse t’admirer ;
- Un papillon ?
- C’est un euphémisme Candide, attends d’être grand pour comprendre les grandes personnes Marguerite cherche désespérément du secours vers Eloi, tu dois nous promettre de t’appliquer à bien écouter ta maîtresse, promis ?
- Je promets. Pa, Mam,
- Qu’est-ce que c’est que ce langage Tu dis papa, maman, parle correctement voyons ! Mon Dieu, où prend-il ces manières
Eloi pousse un profond soupir qui semble sortir du plus profond de la terre un soupir de désespérance il regarde Marguerite en hochant la tête : son opiniâtreté dans le travail lui a fait grimper les échelons dans l’informatique mais là il est très embarrassé devant la tâche d’être un père de famille les soucis familiaux lui sont pesants il pousse un autre soupir afin d’évacuer toutes ses pensées néfastes regarde Marguerite s’éloigner vers la cuisine pense à Délice qui lui cause un autre tourment, il s’était habitué à cette vie, aller dans la maison de passe de madame Irène il s’en satisfaisait très bien, l’envoûtement du cadre, l’enivrement des odeurs, le coté douillé, coté pompeux, coté trompeur il l’aimait. Madame Irène la tenancière compétente dans son service, obséquieuse, sans états d’âme, accueillante, compréhensive, joviale un sourire suave, miéleux en bonne Samaritaine toujours prête à soigner les plaies d’un cœur prêt à éclater, sûre de son commerce, sûre d’elle porte le poids de sa maison, ses épaules grassouillettes, belle femme, avenante, l’amie la confidente, madame Irène joue parfaitement son rôle de tenancière d’un bordel comme si y avait eu transmission de générations en générations de cet état est l’incarnation même du métier, épanouie, elle règne. Eloi n’est pas insensible aux charnelles formes de son corps, il aime, et Délice magnifie la maison de passe. Songeur il s’interroge sur la nouvelle vie de Délice. Ces multiples interrogations il va les mettre de côté ! Pour l’instant il préfère aller à l’essentiel cela va lui permette de s’échapper.
- David ! Candide ! Le couvert.
Aussitôt rentrée dans son appartement à la sortie du travail Marguerite libère Corine chargée de chercher les enfants à l’école, les garder. Rapidement elle s’informe si tout va bien, rentre harassée. Tous sont contents de se retrouver.
- Ils ont été sages Corine ?
- Charmants madame, au revoir madame à demain.
C’est avec un cerveau plein de chiffres qui hésitent à disparaitre et dont elle n’a pas la parfaite maitrise tant ils sont habiles à vouloir la torturer pendant des heures que prisonnière d’eux les préoccupations de la maison quand elle rentre s’ajoutent, alors sa priorité va vers ses enfants elle les gâte plus qu’il faudrait et elle oublie de les gronder lorsqu’il faudrait. Les zones d’ombre elle ne leur donne pas beaucoup de temps chacun s’installe dans ses tâches, aperçoit l’autre, des ombres vaquent dans les pièces : Marguerite est là c’est bien Eloi est là c’est bien. La nuit va rattraper le jour jusqu’au lendemain et Marguerite ne s’interroge pas sur les longues absences d’Eloi, juste quelques mots d’existence – tu vas bien- tu rentres tard aujourd’hui : une routine et chaque jour davantage Eloi est brisé par l’ennui il travaille jusqu’à la limite de ses forces. Dans la maison de passe de madame Irène en toute innocence il croyait passer des moments anodins sans valeurs affectives, une distraction, une curiosité, une aventure, un besoin de casser son ennui.
Tout lui était familier le parcours éclairé par les boutiques à toutes heures de la journée qu’il regardait avec intérêt .l’habitude lui fit prendre une autre existence et il était allé vers des centres d’intérêts nouveaux ; il regarde autour de lui aussi bien les gens qu’il croise, les boutiques, il retrouve sa respiration sur le chemin qui l’amène chez madame Irène tenancière d’une maison de passe au nom qui se murmure d’oreilles en oreilles. Seule Délice l’attirait mais sa nature humaine faite de calculs était désarçonné : le changement de vie de Délice, l’homme très cultivé le comte de Tourne il est tracassé, il se demande comment est-il possible qu’il ait trouvé dans une maison de passe l’amour avec une très jeune femme surprenante de beauté de délicatesse, Il dut faire un effort pour se trouver à table entouré de Marguerite sa femme ses enfants David, Candide.
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Santé.
11/04/12
C’est avec une émotion contenue que monsieur le comte de Tourne présente à Délice l’appartement où elle pourra se retirer et recevoir en toute quiétude en toute intimité son ami monsieur Eloi de Risquetou. A peine entré on est dans un autre monde, les odeurs malgré les soins donnés pour le garder vivant, les meubles ajoutent, l’ancienneté donne à celui qui entre l’envie de respirer à plein poumon, partir avec ceux qui l’ont habité.
Dans un silence religieux, émus, respectueux ils vont dans les pièces : le salon finement décoré, la chambre avec un lit à baldaquin. Délice baisse la tête se détourne le comte prend son bras donne un petit coup de canne puis un autre et un autre, l’amène à la salle de bain si peu actuel, la salle de bain d’une époque lointaine ! Le comte presse un peu plus fort le bras de Délice il cache son émotion dans un très léger coup de canne toussote pour réveiller en douceur Délice qui semble décontenancée.
- Délice ma très chère nous allons voir ce que nous pouvons faire. Que voulez-vous garder ? Je reconnais qu’il est nécessaire de revoir tout ça. Ici vous êtes dans l’appartement où ma grand tante Ida a terminé sa vie, elle était si belle que je la vois à travers vous, en ce moment je suis particulièrement ému, pardonnez-moi cet instant de faiblesse. Voulez-vous aller près de la fenêtre s’il vous plait ? Là, oui. Ah ! Quel tableau pour un peintre ! Approchez, asseyez-vous ; comment trouvez-vous cet endroit ?
- Très éprouvant par sa tristesse, il donne envie de mourir, de partir de ce monde, s’enfermer, oublier.
- C’est extraordinaire. Avez-vous une idée ? Il tape de joyeux coups de canne qui amusent Délice et qui chaque fois l’étonne. Nous allons envisager de transformer cet endroit. Et dans un énergique coup de canne, envoyer toute cette histoire chez un brocanteur.
- Fraise et moi avons regardé un catalogue d’ameublement, j’ai vu de belles salles à manger, de belles chambres et de belles salles de bain.
- Eh ! Bien portez-moi le catalogue, non, plutôt nous le regarderons avec Fraise : c’est une personne de bon goût, prenez conseil.
Soit, toutefois, ma grande amie asseyez-vous devant le secrétaire, Délice l’effleure des doigts, glissez vos doigts, prenez la plume : Délice cherche, vous l’avez devant vous, c’est une plume d’oie mais oui ma petite Délice vous la tenez d’une manière si gracieuse, ça vous étonne ! Vous êtes devant un meuble Louis XV comment le trouvez-vous ?
- Il est bien joli monsieur, je mettrai mon ordinateur dessus.
- Mais oui Délice nous allons marier l’ancien avec le moderne, admirez la petite table en acajou ! Ce vase ! Ce fauteuil ! Oh ! Délice vous êtes la réincarnation de ma grand- tante Ida au point que le présent et le passé se confondent. Vous avez réveillé mes émotions, j’étais insensible aux évènements les plus tragiques, vous m’avez humanisé, je remercie tous les jours Notre Seigneur Jésus Christ de m’avoir fait retrouver le goût de la vie ; Tante Ida savait émerveiller avec les histoires qu’elle inventait le bambin qu’elle choyait en peu trop peut-être. Je la revois avant son départ pour un long voyage, malgré un âge avancé elle était belle, j’étais béat d’admiration pour ma tante Ida ;
Délice est émue par ce vieil homme, elle regarde la canne qui reste muette cligne des yeux vers le comte puis vers la canne et ceci plusieurs fois.
- Venez ma Délice la canne tape joyeusement sur le sol ; Vous allez me dire comment rajeunir toutes ces pièces où l’âme des aïeux envahissent l’espace, s’emploient à nous tourmenter.
- Eloi, Eloi ! Attends.
Céleste fait des signes vers Eloi avec de grands gestes désordonnés auxquels Eloi tente de répondre, c’est la sortie du travail, le trottoir est noir de monde, Eloi en sens inverse se fraye un passage avec peine.
- Salue, comment vas-tu ?
- Ca va et toi ?
J’ai un travail stressant qui m’épuise si tu veux nous pourrions aller prendre un pot ?
Eloi regarde sa montre.
- Je veux bien.
Un silence, une marche hygiénique, les cerveaux se vident.
- Là, c’est pas mal : ils entrent dans un café, lumières tamisées.
Céleste fait signe vers les tables vides, Eloi regarde alentour, s’assoit, chacun est dans ses pensées. Céleste prend la parole.
- Tout va bien Eloi tu parais soucieux, ta santé est bonne ?
- C’est une idée que tu te fais, j’ai comme toi un coup de fatigue : trop d’exigences dans le travail, un rythme infernal, éprouvant.
- Les exigences sont partout la dépression guette, Eloi fais gaffe : entre nous « je crois que je t’en ai parlé » j’ai une petite amie, ça distrait ; ne sois pas si rigide sur la morale, tu es victime de ton éducation, tu es un bel homme, jeune encore, pourquoi ce regard lointain, méfie- toi de la routine elle casse un homme elle pourrit la vie, elle te ronge, la routine tue, casse là : j’ai l’impression plus que jamais et là fais-moi confiance que quelque chose te tourmente, évacue Eloi.
- Non tu vois je mène une existence comme tout à chacun, le boulot, la famille, tu me conseilles quelques distractions ultra conjugales ?
- Moi aussi je commençais à moisir, il n’y a pas de coupables dans ma famille ! Non c’est la société, la société fait de nous ce que nous sommes, des déracinés.
- Déracinés ?
- Oui, nous poussons avec difficulté. Allez n’oublie pas notre fêtes la célébration de nos dix années de mariage. Ah ! Quel jour celui-là ! La vie nous détruit Eloi, fait face, accroche-toi.
- Je vais bien Céleste rien ne me perturbe : seulement de petits problèmes pas graves.
- Bien, tu me rassures : il regarde sa montre, c’est l’heure de rentrer, je vais avertir Clémentine : il sort son portable.
Eloi pense à Délice, il la veut près de lui, la toucher, la caresser, lui murmurer des mots doux, des mots d’amour, une envie d’aller dans la maison de passe de madame Irène.
-
- ;
-
-
Rédigé par Boyrie à 17:45 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 18:58 | Lien permanent
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L'encre de chine fut longtemps mon outil préféré, j'aimais l'appliquer en dessin avec lavis, la retouche n'existe, c'était ce que j'aimais; J'ai pratiqué le pastel sec, gras, le crayon, l'huile, la gouache, l'acrylique, le fusain malgré la peine, "je restais des heures dans mon sujet sans me lasser" portée par mon sujet, je n'ai jamais avoir eu une si grande fatigue nerveuse avec un tableau, j'avais puisé dans toutes mes facultés, j'étais épuisée : quelques minutes pour dessiner ces pins au bord du lac de Lacaneau.
Liliane Boyrie
Rédigé par Boyrie à 18:54 | Lien permanent
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Dans mes romans j'invente les personnages les situations, ce sont des histoires qui sortent de mon imagination comme en peinture. j'ai plus de difficulté à écrire, la peinture est mon art préféré. j'ai du me rabattre sur l'écriture car mon épaule droite était fatigué. J'espère que vous aimez mon histoire monsieur de Risquetou et mademoiselle Délice. Je ne pensais pas prendre tant de risques en l'écrivant ! Curieusement je suis curieuse de la suite!
Rédigé par Boyrie à 14:46 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 11:55 | Lien permanent
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06/04/2012
Délice glisse ses mains sur la harpe pince quelques cordes soupire.
- J’ai de la difficulté a bien parler Fraise, nous en parlions le comte et moi, j’ai réfléchi donne-moi un conseil, je me rends compte que mes phrases ne plaisent pas au comte, des mots qui ne s’emploient pas pour exprimer mes pensées, je pense prendre des leçons de français, tu prends des leçons de harpe ! Tu peux me dire comment faire ?
- Tu vas sur internet tu demandes leçons de français à domicile : tu as un appartement !
- Tu crois que ça va marcher. Je suis malheureuse, je ne suis pas capable d’aligner plusieurs mots comme il faut ! Dire la totalité des choses que je veux dire convenablement !
- Moi, j’aime ta façon de parler plus imagée, originale, curieuse, tu crées des phrases avec des mots drôles qui amusent et font réfléchir profondément, oui Délice j’aime tes mots.
- Le comte me fait trouver la bonne phrase.
- Il a raison, imagine les railleries derrière ton dos dans tout Paris, les regards compatissants « il n’y a pas pire » Tu vas prendre des leçons je m’en occupe, tu me donnes ton adresse. Comme tu sais ma situation est équivoque, je suis une fille de bonne famille qui habite dans une maison de passe, aucun de ces messieurs n’a eu le privilège de me déflorer, Wladimir a eu ce privilège.
- Ah ! Bien. Comment t’as trouvé ?
- Comment dire flip, flip, flop,
- Quoi ?
- Très, très bon.
- Ah ! Bon.
- Pas toi ?
- je crois que je m’en passerais, tu vois Eloi ne m’attire pas sexuellement : trop fin, délicat, peu imaginatif, appliqué, savant.
- Imaginatif !
- Je m’ennuie c’est ça, il veut trop bien faire ; Tu vois l’homme que j’aimerais c’est un vrai près de la nature sans façons qui ferait l’amour tout simplement Eloi est mondain. Le comte et Eloi je les aime tous les deux avec une préférence pour le comte ; Figure–toi il me contrefait moi je ris aux éclats Quand est-ce que tu vas aller vivre avec Wladimir,
- Et toi ?
- Dans quelques semaines, quand je veux et toi ?
- Je partirai quand tu partiras, tu me diras. J’aimerais connaître Eloi présente le moi.
Délice regarde l’heure
- Je pars il va arriver, je reviens avec lui Ok.
- OK
Les pas souples Eloi grimpe l’escalier, prêt d’entrer Délice lui saisit le bras, essoufflée.
- Bonjour mon ami suivez-moi je voudrais vous présenter à mon amie Fraise, venez s’il vous plait.
- La jeune fille à la harpe ?
- Oui.
- Félicitations mademoiselle Fraise des bois.
- Enchantée, je vous connais par une personne interposée notre divine Délice. Je suis enchantée de votre visite. Nous pourrions prendre une coupe en bas ?
- Attendez, avant je souhaiterais vous écouter, vous voir jouer.
- C’est si joli Eloi, lorsqu’elle joue je viens en catimini, me transforme en une petite souris je me mets dans un coin pour ne pas la déranger regarde, savoure la musique jouée par de si belles mains, si habiles, si sensibles ; C’est mon paradis : j’apparais puis disparais sans rien dire.
Fraise enlace sa harpe fait claquer ses doigts sur les cordes.
- Vous avez un jeu de doigts impressionnant Fraise merci infiniment
Eloi Délice Fraise installés dans le salon particulier d’Irène.
- J’ai plusieurs projets il y en a un qui vous concerne Eloi, je vais aller vivre chez le comte de Tourne, j’ai dans une aile attenante à son hôtel un appartement qui comprend une salle de séjour une chambre un cabinet de toilette ; C’est là que nous nous verrons en privé. Soi vous entrez par l’entrée principale où Henri le maître d’hôtel ouvrira la porte ou en privé par la porte de service qui sera ouverte uniquement lorsque vous viendrez. Si vous entrez pat la porte principale ce sera pour nous saluer le comte et moi. Vous avez reçu une invitation Eloi ?
- Oui.
- Fraise tu as comme moi le grand bonheur de changer de maison, si tu voulais ce jour- là nous jouer un air de circonstance avec ta harpe ma chérie, tu es d’accord ?
- Je suis touchée je veux bien mais je n’ai pas reçu d’invitation
- Ne te fais pas de souci toi et Wladimir vous allez recevoir une invitation.
- Merci Délice.
Délice ma chère quand allez-vous quitter les lieux, j’ai de la nostalgie, nous y avons connu, trouvé dans nos hésitations, nos battements de cœur se sont transformés en cet amour tendre et passionné, le changement transformera, embellira, renouvellera nos sentiments, des sentiments s’accompliront se façonneront se transformeront avec vous ma très belle Délice
Prudente Délice hésite à parler.
- Oui Eloi, elle entend la canne du comte elle voit ses yeux pétillants part d’un fou rire.
Interloqués Fraise et Eloi la regardent.
- Excusez-moi c’est trop d’émotions, soyons complices retenant une envie de rire elle s’éclabousse de champagne, je suis en cet instant infiniment heureuse. Fraise cligne des yeux vers Eloi tous lèvent leurs coupes.
Santé.
. .
- . . .
Rédigé par Boyrie à 18:08 | Lien permanent
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03 / 04 / 2012
- Laissez Henri je vais ouvrir.
Habituellement le maître d’hôtel raide comme la justice ouvre la porte mais devant Délice il doit faire d’immenses efforts pour retenir les compliments sur son élégance, sa classe sa naturelle beauté sans fards puis aussi le style la manière de lancer les clochetons pour s’annoncer
Il ne put se dispenser d’en parler à monsieur le comte.
- Monsieur : Mademoiselle à une façon de clocheter qui m’émerveille, j’y trouve une musique enchanteresse, d’un salue de la tête, permettez que je vous donne mon idée : c’est une artiste, seul feu mon père grand violoniste savez trouver ces sons en clochetant, chaque fois Monsieur mon cœur s’émeut. Je peux vous poser une question Monsieur ?
- Allez-y Henri.
- J’aimerais féliciter Mademoiselle pour sa manière exceptionnelle de clocheter, de me faire retrouver la beauté de cette musique dans les sons qui s’égrènent en une forme d’élan, de soupir, de joie, et aussi de mélancolie. Une simple félicitation très rapide, très raide en rapport avec mon emploi Monsieur
- Bien Henri j’accepte seulement un bref compliment.
- Merci.
La froideur du maître d’hôtel ses manières impersonnelles toujours les mêmes, fonctionnelles avaient un pouvoir néfaste sur Délice, elle en avait fait part au comte.
- Chaque fois il me glace monsieur Lorsque j’entre j’ai peine à mettre un pas devant l’autre mon estomac se noue ma respiration s’arrête je suis paralysée de tous mes organes pensants Monsieur.
- Il faut comprendre Délice, d’abord il doit être inexpressif, il est parfait c’est lui qui prend en charge la maison il a les commandes de la maison, il me porte le courrier, ouvre la porte me conseille parfois, accueille les hôtes. C’est toujours les mêmes gestes me dites-vous ?
- Oui Monsieur
- Rassurez-vous il sera…disons …plus humain !
- Maintenant je comprends son rôle.
- Entrez Délice.
Délice écarquille les yeux de surprise Le comte frappe trois petits coups avec sa canne. Entraînée par Urbain de Tourne elle passe dans le corridor puis la salle à manger style Louis X Y
- Nous allons dans le salon, vous êtes chez vous Délice. Alors…
- Je regarde si tout est en ordre comme je l’entends, là, il y a une faute de goût.
- Une faute de goût ! Vous avez une forme qui va révolutionner la maison. Ici vous êtes la patronne.
Elle déplace un objet en sort un autre
- C’est mieux n’est-ce pas ?
- Mais vous avez raison Délice, c’est beaucoup mieux !
- J’étais paniquée Monsieur maintenant je comprends l’agencement des pièces je m’habitue. Savez-vous que je me vois d’une autre façon devant la glace !
Le comte l’interroge du regard tape quelques petits coup avec sa canne pour l’apprécier.
Voilà Monsieur : ça vient de l’intérieur, tout… comment dire, Ah ! Les mots ne viennent pas ! Quel malheur ! Je suis maladroite, ignorante ! Voilà : tout mon appareil vital a changé, non, c’est mon système, pas ça non plus : ma manière d’être a changé il s’est produit une alchimie qui m’a transformé, les expressions de mon corps tout entier, aussi de mon visage se transforment j’ai de la peine à me reconnaitre, Vous avez cette impression devant moi ?
- Mais oui Délice, vous allez vous révéler, vous ne pouviez me donner un plus grand bonheur.
- Je vais faire un tour dans les pièces.
- Attendez Délice, asseyez-vous là, c’est bien, juste une petite minute. Les objets comme les mots ont besoin de se renouveler n’est-ce pas ma chère amie, c’est pourquoi je pensais que nous pourrions ensemble : vous m’écoutez ! Refaire des phrases : par exemple, vous aimez dire tout mon entier, on peut le transformer par…
- Non, non, non Urbain, moi, j’aime votre entier. .
- Moi aussi Délice j’aime votre entier mais on va le transformer par je vous aime toute entière ce qui laisse entendre : votre physique, vos pensées, votre comportement, vos façons d’être.
- C’est dur Monsieur, je réalise grâce à vous que c’est la partie de mon ensemble qui est restée intacte.
- Et pourquoi ne dirait-on pas : mon changement s’est opéré en laissant mon langage intacte !
C’est vraiment trop dur Monsieur Urbain je crois bien ne jamais y arriver ! C’est abominable !
- Je n’emploie jamais ce mot, avec vous il est si loin de vous ma chère petite amie. Ici vous entrez avec votre entier, il tape un coup avec sa canne je vous aime toute entière qu’il affirme avec plusieurs coups de canne ; Délice se tord de rire
- Et moi cher Urbain je suis toute entière attentive à vos leçons.
Plusieurs coups de canne joyeux approuvent la première leçon.
Le comte a pris place dans son bureau.
Délice toute émoustillée par sa première leçon va de pièce en pièce inspecte corrige, n’y arrivant elle appelle Henri.
- Henri s’il vous plait j’aimerais vos conseils au sujet de cette pièce elle est triste j’aimerais plus de couleurs ne trouvez-vous pas ?
- Vous pourriez en parler à monsieur le comte mademoiselle, moi je peux vous envoyer un décorateur. J’attends les ordres de Monsieur. Ici nous avons un style Louis XY on peut l’agrémenter d’un bouquet, d’un piano là dans le coin. Vous jouez du piano ?
- Non j’ai une amie qui joue de la harpe.
- Une harpe ira très bien l. Un livre sur la table, un léger désordre et aussi un ordinateur Mademoiselle éclairé par une lampe moderne.
Délice remercie Henri.
- Vous pouvez disposer.
Pour ne pas déranger Urbain elle va dans son appartement mais épuisée par sa première leçon elle s’endort
Rédigé par Boyrie à 18:23 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 11:09 | Lien permanent
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Les fautes
Mes fautes se sont succédé se sont accumulé puis se sont interrompu j’ai la hardiesse de le dire. Dans l’énorme tâche que je m’infligeais j’allais de bric et de broc, j’avalais les mots nouveaux, m’installais dans l’univers d’internet aidées par des bonnes volontés avec le courage de l’innocence. Les jours se sont succédé le travail s’est accumulé les fautes aussi. Alors, devant le désastre occasionné par le désordre, je devais passer des jours (je n’exagère pas) pour mettre en état de compréhension cette histoire que j’aimais.
Ce fut fait.
Je dois être calme, éviter les impétueux accès de passion. Malgré tous mes efforts je constate l’irréversibilité de la chose mais je dois rester calme pour installer l’ordre.
C’est tellement plus facile pour trouver ce qu’on cherche. Tout ceci pour vous donner une idée de mon parcours difficile.
En cette belle saison où je vois bourgeonner éclore des milliers de petites fleurs et où chaque année je cherche à faire ma plus belle photo je reste muette d’admiration devant un prunier sauvage je me trouve avec les thons, les abeilles, les guêpes, sous différents angles nous goûtons la beauté de cet arbre.
Une fois encore je pars à la belle aventure de la photo dans mon terrain c’est un repos pour mon corps mon âme. J’espère mon cher ami lecteur ma chère amie lectrice continuer encore un bout de chemin pour nous faire plaisir ensemble.
Merci à vous tous.
Liliane Boyrie 01/04/12
Rédigé par Boyrie à 18:13 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 11:26 | Lien permanent
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- Tu as lu, regarde. Marguerite tend le journal.
- Qu’est-ce que je dois lire,
- Là, regarde, le comte de Tourne annonce ses fiançailles avec mademoiselle Délice Lamoux, et regarde elle tend une invitation nous avons droit à une invitation.
- Tien, tien, nous irons ! Qu’en penses-tu ?
- Tu lis en dessous une fête sera donnée sur invitation. Je ne connais pas le comte mais d’après ce que j’ai entendu dire, c’est un original qui marche avec une canne qu’il tape inconsidérément pour se faire remarquer mais après-tout ce serait l’occasion de faire sa connaissance. D’après les « oui dire » il plait aux femmes qui lors des fêtes recherchent sa compagnie. Il épouse une roturière ! C’est étonnant, en général la noblesse avec la noblesse. Je me suis renseignée, il écrit, passe son temps dans des maisons de passe, il passe pour être très intelligent très cultivé, il ne faut pas rater ça, nous allons voir la belle fiancée.
- je te trouve très emballée.
L’invitation dans les mains qu’elle secoue imprécise là pose.
- Soit ; ou c’est une prostituée ou elle est tombée dans ses bras l’on ne sait d’où ! C’est ton avis ?
- Tu rêves, un comte épouser une prostituée tu y penses ! C’est impossible, la noblesse en prendrait un coup, je pense plutôt à une rencontre fortuite, il a eu le coup de foudre, je l’imagine jeune et belle.
- Comment m’habiller ! Les habits ont une importance : conseille- moi, les hommes sont sensibles à une femme belle, ils cherchent à la conquérir.
- Ma chère tu veux conquérir les hommes ?
- Oui.
- J’ai confiance, tu demandes à tes amies.
Toutes les filles discrètement par les trous des serrures les portes entrouvertes guettent le curieux homme à la canne « c’est ainsi qu’elles l’appellent » la canne résonne sur les murs dans les cœurs des filles de la maison close de madame Irène grande silhouette tape fait résonner chaque coup sur le sol pour s’annoncer.
Délice attend Urbain de Tourne son smartphone dans les mains, deux petits coups avec sa canne : Délice d’un bond ouvre la porte prend sa canne s’amuse à taper de multiples petits coups.
- Vous êtes radieuse Délice mon cœur s’élargit avec vous, je vous vois avec l’immense bonheur d’être accompagné par Notre Seigneur, lui prend les mains. Regardez : il sort d’un écrin un magnifique collier orné de perles de diamant, lui met autour du cou : allez devant la glace, il l’accompagne en tapant de petits coups avec sa canne, jamais collier n’a été si bien porté
Délice le caresse de ses doigts
- Il est très beau.
- Regardez : il sort d’un écrin une bague, un solitaire. Cette pierre envoie des milliers de couleurs, un arc-en-ciel, regardez comme elle est bien taillée, le diamantaire travaille avec un diamant pour faire ces facettes, il n’y a pas de pierre plus dure. Regardez tous les feux qu’elle envoie. Elle vous plait ?
- C’est vraiment magnifique. Vous faites bien de m’éduquer. Je suis ignare dans beaucoup de domaines monsieur si je peux me permettre malgré nos différences vertigineuses ce que j’aime en vous c’est votre esprit savez-vous qu’il m’envoie dans des histoires que j’imagine, j’ai l’immense chance d’aller vers l’irrationnel grâce à vous Urbain, le rêve, je vois des images toutes sortes-
- Vous parlez de divergences Délice, je suis connu sur la place de Paris personne n’ignore mes tics tous s’en réjouissent je suis connu pour mes livres mes curiosités mes intérêts avec vous Délice nous seront une histoire nouvelle. Chère amie nous répèterons ensemble nos sorties dans la société, ce sera amusant non ? Votre imagination va s’emballer. Si un tracas vous tourmente il faut m’en avertir.
- Oui monsieur mes parents.
- Maman ! Maman ! Papa ! Papa !
Délice accompagné d’Urbain de Tourne élégant dans son costume léger.
- Je vous présente monsieur de Tourne un grand ami ;
Les présentations faites ils s’informent de la santé de chacun suivies d’un embarras vite détourné avec l’arrivée du chien Médor.
- Vous avez un chien très accueillant, il le caresse évitant de taper sa canne. Il y a de bien jolis endroits dans la région parisienne. Je vois là-bas… ! Des ruches… ?
- Non ce sont des cages à lapins.
- Ah ! Excusez-moi ;
Accompagné de Violette de Justin il s’intéresse aux plantations puis veut voir les lapins. Urbain de Tourne le nez collé contre la grille pour voir ne peut s’empêcher de tapoter sa canne.
- C’est la lapine avec sa nichée. Venez monsieur nous allons entrer. Délice tu t’occupes des animaux ton père et moi nous tenons compagnie à monsieur de Tourne ;
- Vous habitez Paris ?
- Oui madame excusez-moi j’admire vos belles casseroles en cuivre, c’est rare dans notre région à notre époque, très décoratif ;
- C’est leur usage. Ici. Monsieur pouvez-vous… ;
- Je vous interromps encore madame. Délice est employée dans une grande maison de couture, elle est comptable, je suis son patron. Nous avons des contacts peu fréquents pour le travail uniquement mais chaque fois ils sont très bons ; Elle me parle souvent de vous d’où l’intérêt de vous rencontrer. C’est une employée modèle et je ne puis que vous féliciter d’avoir une fille si belle. Etre ici avec vous est un honneur que vous me faites.
- Monsieur l’honneur est pour nous, nous déplorons son père et moi sa discrétion sur sa vie son travail, votre venue nous éclaire sur elle Votre visite nous prend au dépourvu, voulez accepter de partager notre modeste repas ?
- Pour moi ce sera un immense plaisir.
. .
- . . .
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Rédigé par Boyrie à 18:46 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 17:22 | Lien permanent
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Rédigé par Boyrie à 15:35 | Lien permanent
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Je rêvais.
Je regardais un oisillon qui essayait ses ailes, inquiète de la présence du chat Chiffon je me tenais prête à intervenir. D’un bond il l’attrapa, d’un bond j’attrapais Chiffon par la queue il le lâcha. La pauvre bête était inerte je la crus morte, la vie ne l’avait pas abandonné, il était sur mon chapeau. Je remis délicatement le chapeau sur ma tête l’oisillon accroché dessus. J’attrapais les croquettes les broyais les égrenais sur mon chapeau mais il les dédaignait. J’avais un oisillon sur mon chapeau sur ma tête, le chat à mes pieds. Je me réveillais.
via multi.typepad.fr
Rédigé par Boyrie à 12:43 | Lien permanent
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